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Publié : lun. janv. 29, 2007 1:25 pm
par bobépine
Jour de fête pour Dryden


 

Lundi 29 janvier 2007 - MONTRÉAL (PC) - La visite au Centre Bell des Sénateurs d'Ottawa ne peut être plus à propos afin d'honorer un ancien grand gardien de l'histoire du Canadien, aujourd'hui un homme politique dans la capitale fédérale. Cette cérémonie en l'honneur de Ken Dryden et la rencontre seront présentées à RDS dès 19h.

Dryden et les membres de sa famille vont ressasser les beaux moments qu'ils ont passés à Montréal au cours de la décennie 1970, lundi, à l'occasion de la cérémonie du retrait du numéro 29, qu'il a rendu célèbre.

L'intellectuel gardien, qui avait l'habitude de s'appuyer sur le bout de son bâton pendant les arrêts de jeu et parfois même pendant l'action, a choisi l'ancien gardien vedette de l'URSS, Vladislav Tretiak, comme présentateur sur la glace.

Né à Hamilton le 8 août 1947, Dryden a eu une courte carrière mais combien glorieuse, jalonnée de six conquêtes de la coupe Stanley et de plusieurs honneurs individuels. Il demeure à ce jour le seul joueur ayant gagné le trophée Conn-Smythe, qu'on remet au joueur par excellence des séries, avant le trophée Calder, qu'on attribue à la recrue par excellence.

En 397 matchs en saison régulière entre les années 1970 et 1979, il s'est forgé une fiche de 258 victoires, 57 défaites et 74 verdicts nuls, signant 46 jeux blancs et conservant une moyenne de buts accordés par match de 2,24.

En 112 rencontres éliminatoires, il a atteint le plateau des 80 victoires, incluant 10 par jeu blanc. Sa moyenne s'est établie à 2,40.

Avocat de profession, il a interrompu sa carrière pendant une saison afin de s'associer à un cabinet de Toronto.

Dryden, ancien ministre et toujours député libéral à Ottawa, a fait sa rentrée au Temple de la renommée du hockey en 1983. Il est le 12e joueur de l'histoire du Tricolore à recevoir cet honneur ultime. Cette saison, le défenseur Serge Savard a vu son numéro 18 être immortalisé dans les hauteurs de l'amphithéâtre. La contribution exceptionnelle d'autres joueurs sera soulignée de la sorte jusqu'au centenaire de l'équipe en 2009.

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Le dernier joueur à avoir porté le numéro 29 chez le Canadien est le dur à cuire Gino Odjick entre les années 2000 et 2002. --Message edité par bobépine le 2007-01-29 18:27:27--

Publié : lun. janv. 29, 2007 1:26 pm
par bobépine
Dryden, une pièce-maîtresse


Lundi 29 janvier 2007 - MONTREAL (PC) - Le Canadien aurait-il pu gagner six coupes Stanley dans les années 70 sans la contribution de Ken Dryden dont le numéro 29 sera retiré, lundi soir, au Centre Bell? Doug Jarvis ne le croit pas.

"Ken était un joueur dominant dans une équipe talentueuse, il était un joueur dominant à sa position, fait valoir Jarvis, son ancien coéquipier. Même si l'équipe comprenait plusieurs futurs membres du Panthéon du hockey, il nous fallait un gardien de très haut niveau pour remporter tous ces championnats. De ce point de vue, le hockey n'a pas changé."

L'importance de Dryden s'est révélée durant son absence en 1973-1974. En raison d'un différend contractuel et la nécessité de passer son barreau en Ontario, Dryden a pris une année sabbatique du hockey. L'année précédente, le Canadien avait amassé 120 points et remporté la coupe. En son absence, l'équipe a perdu 21 points au classement avant d'être éliminé par les Rangers de New York dès le premier tour éliminatoire. Les gardiens Michel Plasse, Michel Larocque et Wayne Thomas n'avaient pas été en mesure de le remplacer. Au retour de Dryden, le Canadien récoltait 113 points et enlevait la coupe les quatre années suivantes.

"Dryden a permis à l'équipe de faire preuve de créativité en attaque, explique Jarvis. Les joueurs de talent ont pu exploiter leurs habiletés en sachant que Ken allait fermer la porte à l'adversaire."

A cette époque, le Canadien commençait souvent ses matchs lentement alors qu'il possédait les ressources pour remonter une équipe, même à l'étranger.

"La première période était souvent difficile, rappelle Jarvis. Ken tenait alors le fort en attendant qu'on retrouve nos jambes. La tempête passée, l'équipe se mettait en deuxième vitesse et c'était parti."

Jarvis note que Dryden était un gardien au gabarit imposant, surtout pour l'époque. A six pieds quatre pouces et 205 livres, le futur député et ministre prenait beaucoup de place devant le filet.

"C'était une figure imposante, même pour nous. Je suppose qu'il pouvait intimider l'adversaire par sa seule présence."

Jarvis n'est pas surpris par le parcours de son ancien coéquipier.

"Il était déjà un individu différent des autres. Il sortait d'un collège (Cornell), ce qui n'était pas fréquent à l'époque. Il me semble l'avoir toujours vu un livre à la main.

"Ken a toujours eu une perspective sur les choses. Il a aussi toujours voulu essayer des choses différentes. Il a été joueur de hockey, avocat, il a écrit et il fait maintenant de la politique. C'est un homme très intelligent. Son livre ("The Game") est sans doute le meilleur jamais écrit sur le hockey. Je l'ai trouvé d'autant plus intéressant qu'il s'agissait d'une sorte de journal racontant une année dans la vie d'une équipe, notre équipe."

Publié : mar. janv. 30, 2007 3:47 am
par jumbo

Pour moi, Ken Dryden est l'un des 3 meilleures gardiens de but à avoir passé à Montréal.
Beaucoup de misère à dire entre Jacques Plante, Ken Dryden et Patrick Roy lequel fut le meilleur.  
Je dirais qu'ils ont été tous les trois les NO 1 de leurs temps.