Publié : sam. févr. 11, 2006 5:39 am
Koivu et le Canadien s’entendent pour trois ans
François Gagnon Cyberpresse Montréal
Saku Koivu est à Montréal pour y rester. Du moins pour l’instant, car le capitaine du Canadien a signé, ce matin, un contrat de trois ans.
Cette mise sous contrat lui retire la possibilité de jouir, l’été prochain, de l’autonomie complète qui lui aurait permis d’offrir ses services à toutes les formations de la LNH et d’ainsi profiter d’une surenchère si plusieurs équipes s’étaient montrées intéressées.
Après un début de saison convaincant, à l’image de celui du club, Koivu, âgé de 31 ans, a connu des séquences difficiles reliées à une blessure à l’aine et à une vilaine grippe qui lui ont fait rater dix des 55 parties disputées par le Tricolore jusqu’à maintenant cette année.
En 45 rencontres, le capitaine a marqué 14 buts et récolté 39 points, total un peu timide qui l’assure toutefois du premier rang des marqueurs chez le Canadien.
Mais la saison n’est pas facile pour Koivu qui n’a pas été en mesure de se trouver une niche avec des compagnons de trio réguliers.
Après un début intéressant avec Alex Kovalev et Alexander Perezhogin, Koivu a vu défiler bien des ailiers autour de lui. Depuis quelques matchs, il évolue en compagnie de la recrue Christopher Higgins et du jeune franc-tireur Michael Ryder qui en est à sa deuxième saison seulement dans la LNH.
Pendant ce temps, Kovalev et Perezhogin, qui se sont retrouvés avec Mike Ribeiro, semblent vouloir relancer leur saison.
Carte de la prudence…
Plus tôt cette année, Koivu avait indiqué vouloir demeurer à Montréal où il évolue depuis son entrée dans la LNH en 1995. Premier choix au repêchage du Tricolore en 1993 et 21e de la première ronde, Koivu a disputé 542 parties en carrière et récolté 437 points dont 134 buts.
Après une rencontre entre l’état-major du Canadien et l’agent de Koivu Don Baizley au Colorado, en décembre, les négociations n’avaient pas filtré dans les médias. Même que plusieurs indications permettaient de croire que les deux parties s’étaient données rendez-vous seulement à la fin de la saison.
Mais la saison en dents de scie de Koivu l’a peut-être incité à jouer la carte de la prudence et à s’entendre le plus rapidement possible avec le Canadien pour ainsi jouer à un tiens vaut mieux que deux tu l’auras…
Cette signature lui permet aussi de quitter Montréal dimanche, en direction de Turin, la tête en paix alors qu'il défendra les couleurs de sa Finlande natale aux 20e Jeux olympiques d'hiver.
Blessures nombreuses
Comme l’indiquent ses statistiques personnelles, les blessures ont coûté très cher au capitaine du Tricolore qui n’a disputé que deux saisons complètes en dix ans. Des blessures importantes aux épaules, aux genoux et bien sûr le cancer qu’il a combattu avec succès durant la saison 2001-2002 lui ont fait rater un total de 331 parties.
Cela dit, lorsqu’il a effectué un retour au jeu au printemps 2002 pour disputer les trois derniers matchs de la saison régulière et les 14 disputés par le Canadien en séries éliminatoires, Koivu a été porté par une vague de soutien des amateurs qu’il n’a jamais oubliée et qui lui a permis de tisser des liens plus qu’étroits avec le Canadien et ses partisans.
La mémoire des partisans étant une faculté qui a tendance à vite oublier, le capitaine du Tricolore s’est attiré les foudres des amateurs cette saison en raison de plusieurs pénalités qui se sont avérées coûteuses, d’un leadership qui est sous haute surveillance et des doléances des partisans qui lui reprochent de ne pas parler français.
Mais le directeur général Bob Gainey, souvent venu à la défense de Koivu en louant son leadership et l’effort déployé sur la patinoire, a démontré qu’il tenait aux services de son capitaine en acceptant les paramètres du contrat de trois ans dont la signature est confirmée ce matin et dont la valeur n'a pas été dévoilée.
Cela ne veut toutefois pas dire que le Canadien ne pourrait pas l’échanger pour autant.
On se souviendra qu’à la fin de l’été dernier, après des négociations difficiles avec leur attaquant étoile Marian Hossa, les Sénateurs d’Ottawa ont profité de l’entente pour compléter quelques jours plus tard une importante transaction qui a envoyé Marian Hossa – qui visite le Canadien ce samedi soir en compagnie de ses coéquipiers des Thrashers – à Atlanta en compagnie du défenseur Greg De Vries en retour des services de l’ailier gauche Danny Heatley.
François Gagnon Cyberpresse Montréal
Saku Koivu est à Montréal pour y rester. Du moins pour l’instant, car le capitaine du Canadien a signé, ce matin, un contrat de trois ans.
Cette mise sous contrat lui retire la possibilité de jouir, l’été prochain, de l’autonomie complète qui lui aurait permis d’offrir ses services à toutes les formations de la LNH et d’ainsi profiter d’une surenchère si plusieurs équipes s’étaient montrées intéressées.
Après un début de saison convaincant, à l’image de celui du club, Koivu, âgé de 31 ans, a connu des séquences difficiles reliées à une blessure à l’aine et à une vilaine grippe qui lui ont fait rater dix des 55 parties disputées par le Tricolore jusqu’à maintenant cette année.
En 45 rencontres, le capitaine a marqué 14 buts et récolté 39 points, total un peu timide qui l’assure toutefois du premier rang des marqueurs chez le Canadien.
Mais la saison n’est pas facile pour Koivu qui n’a pas été en mesure de se trouver une niche avec des compagnons de trio réguliers.
Après un début intéressant avec Alex Kovalev et Alexander Perezhogin, Koivu a vu défiler bien des ailiers autour de lui. Depuis quelques matchs, il évolue en compagnie de la recrue Christopher Higgins et du jeune franc-tireur Michael Ryder qui en est à sa deuxième saison seulement dans la LNH.
Pendant ce temps, Kovalev et Perezhogin, qui se sont retrouvés avec Mike Ribeiro, semblent vouloir relancer leur saison.
Carte de la prudence…
Plus tôt cette année, Koivu avait indiqué vouloir demeurer à Montréal où il évolue depuis son entrée dans la LNH en 1995. Premier choix au repêchage du Tricolore en 1993 et 21e de la première ronde, Koivu a disputé 542 parties en carrière et récolté 437 points dont 134 buts.
Après une rencontre entre l’état-major du Canadien et l’agent de Koivu Don Baizley au Colorado, en décembre, les négociations n’avaient pas filtré dans les médias. Même que plusieurs indications permettaient de croire que les deux parties s’étaient données rendez-vous seulement à la fin de la saison.
Mais la saison en dents de scie de Koivu l’a peut-être incité à jouer la carte de la prudence et à s’entendre le plus rapidement possible avec le Canadien pour ainsi jouer à un tiens vaut mieux que deux tu l’auras…
Cette signature lui permet aussi de quitter Montréal dimanche, en direction de Turin, la tête en paix alors qu'il défendra les couleurs de sa Finlande natale aux 20e Jeux olympiques d'hiver.
Blessures nombreuses
Comme l’indiquent ses statistiques personnelles, les blessures ont coûté très cher au capitaine du Tricolore qui n’a disputé que deux saisons complètes en dix ans. Des blessures importantes aux épaules, aux genoux et bien sûr le cancer qu’il a combattu avec succès durant la saison 2001-2002 lui ont fait rater un total de 331 parties.
Cela dit, lorsqu’il a effectué un retour au jeu au printemps 2002 pour disputer les trois derniers matchs de la saison régulière et les 14 disputés par le Canadien en séries éliminatoires, Koivu a été porté par une vague de soutien des amateurs qu’il n’a jamais oubliée et qui lui a permis de tisser des liens plus qu’étroits avec le Canadien et ses partisans.
La mémoire des partisans étant une faculté qui a tendance à vite oublier, le capitaine du Tricolore s’est attiré les foudres des amateurs cette saison en raison de plusieurs pénalités qui se sont avérées coûteuses, d’un leadership qui est sous haute surveillance et des doléances des partisans qui lui reprochent de ne pas parler français.
Mais le directeur général Bob Gainey, souvent venu à la défense de Koivu en louant son leadership et l’effort déployé sur la patinoire, a démontré qu’il tenait aux services de son capitaine en acceptant les paramètres du contrat de trois ans dont la signature est confirmée ce matin et dont la valeur n'a pas été dévoilée.
Cela ne veut toutefois pas dire que le Canadien ne pourrait pas l’échanger pour autant.
On se souviendra qu’à la fin de l’été dernier, après des négociations difficiles avec leur attaquant étoile Marian Hossa, les Sénateurs d’Ottawa ont profité de l’entente pour compléter quelques jours plus tard une importante transaction qui a envoyé Marian Hossa – qui visite le Canadien ce samedi soir en compagnie de ses coéquipiers des Thrashers – à Atlanta en compagnie du défenseur Greg De Vries en retour des services de l’ailier gauche Danny Heatley.