Publié : sam. janv. 21, 2006 9:16 am
Le samedi 21 janvier 2006
Le conte de fée d'Alex Burrows
Pierre Ladouceur
La Presse
Vancouver
Croyez-vous aux contes de fées ? Vous savez, ces histoires merveilleuses que l'on retrouve uniquement dans l'imagination des enfants ! Pourtant, certains contes de fées finissent par se réaliser dans le monde des adultes.
C'est le cas d'Alex Burrows, 25 ans, qui disputera ce soir son 10e match dans la LNH alors que les Canucks de Vancouver affronteront l'équipe qu'il a idolâtré pendant sa jeunesse, le Canadien de Montréal.
Burrows représente un cas unique. Ce jeune joueur originaire de Pincourt au Québec n'a jamais joué au niveau midget AAA et il n'a pas été repêché par une équipe de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
«J'ai joué au hockey junior AAA à Kanawake pour ensuite être invité au camp des Cataractes de Shawinigan où j'ai complété mon stage chez les juniors», a raconté Burrows.
Avec une telle feuille de route, il n'a pas retenu l'attention des éclaireurs de la LNH et c'est dans la Ligue East Coast qu'il a entrepris sa carrière chez les professionnels.
«J'ai joué deux saisons à Columbia, en Caroline du Sud. La première année, je touchais 500$ par semaine tandis que j'ai signé un contrat de 27000$ lors de ma deuxième saison.
«Avec un tel salaire, je dois remercier mon ami Pierre-Luc Toussignant qui m'a engagé pendant l'été pour faire du paysagement. Sans ce revenu, j'aurais eu des problèmes», a admis Burrows.
Ce jeune homme, né d'un père britannique et d'une mère québécoise, s'exprime dans un français impeccable. Ce sont d'ailleurs ses parents qui lui ont inculqué cette persévérance.
D'accord, il a songé à tout abandonner au terme de sa deuxième année chez les professionnels, mais il a tout de même accepté une troisième offre à Columbia avant de se retrouver avec le Moose du Manitoba en cours de saison.
«Je ne jouais pas beaucoup à ma première saison à Winnipeg, mais j'étais dans la Ligue américaine et je gardais espoir. Puis, cette année, avec l'arrivée en poste d'Alain Vigneault, il m'a donné la chance de jouer. Cela m'a permis de m'affirmer et j'étais le meilleur marqueur de l'équipe avec 33 points lorsque les Canucks ont fait appel à mes services», a rappelé Burrows qui a signé un contrat avec l'organisation des Canucks, le 9 novembre 2005.
«J'arrive de loin. Avec les Canucks, je ne joue pas le même rôle. Je dois apporter de l'énergie en travaillant avec intensité en échec-avant. Mais je suis heureux dans ce rôle. Depuis mon arrivée, j'ai marqué deux buts -il a marqué en désavantage jeudi soir contre les Sabres de Buffalo- mais je suis surtout fier de dire que je n'ai pas été sur la patinoire pour un seul but de l'adversaire», a noté Burrows qui présente un différentiel de plus 6.
Ce soir, ses parents et amis seront rivés à leur téléviseur alors qu'il jouera en compagnie de Ryan Kesler et Jarko Ruutu. À son dernier match, il a été employé pendant 9 :19 minutes par son entraîneur, Marc Crawford.
La plupart de ses admirateurs se souviendront, en regardant le match, de ce jeune hockeyeur qui n'avait pas été en mesure de se tailler un poste au niveau midget AAA.
Pour eux, il n'y aura aucun doute que les contes de fées peuvent se réaliser !
http://www.cyberpresse.ca/article/20060 ... 7/CPSPORTS
Le conte de fée d'Alex Burrows
Pierre Ladouceur
La Presse
Vancouver
Croyez-vous aux contes de fées ? Vous savez, ces histoires merveilleuses que l'on retrouve uniquement dans l'imagination des enfants ! Pourtant, certains contes de fées finissent par se réaliser dans le monde des adultes.
C'est le cas d'Alex Burrows, 25 ans, qui disputera ce soir son 10e match dans la LNH alors que les Canucks de Vancouver affronteront l'équipe qu'il a idolâtré pendant sa jeunesse, le Canadien de Montréal.
Burrows représente un cas unique. Ce jeune joueur originaire de Pincourt au Québec n'a jamais joué au niveau midget AAA et il n'a pas été repêché par une équipe de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
«J'ai joué au hockey junior AAA à Kanawake pour ensuite être invité au camp des Cataractes de Shawinigan où j'ai complété mon stage chez les juniors», a raconté Burrows.
Avec une telle feuille de route, il n'a pas retenu l'attention des éclaireurs de la LNH et c'est dans la Ligue East Coast qu'il a entrepris sa carrière chez les professionnels.
«J'ai joué deux saisons à Columbia, en Caroline du Sud. La première année, je touchais 500$ par semaine tandis que j'ai signé un contrat de 27000$ lors de ma deuxième saison.
«Avec un tel salaire, je dois remercier mon ami Pierre-Luc Toussignant qui m'a engagé pendant l'été pour faire du paysagement. Sans ce revenu, j'aurais eu des problèmes», a admis Burrows.
Ce jeune homme, né d'un père britannique et d'une mère québécoise, s'exprime dans un français impeccable. Ce sont d'ailleurs ses parents qui lui ont inculqué cette persévérance.
D'accord, il a songé à tout abandonner au terme de sa deuxième année chez les professionnels, mais il a tout de même accepté une troisième offre à Columbia avant de se retrouver avec le Moose du Manitoba en cours de saison.
«Je ne jouais pas beaucoup à ma première saison à Winnipeg, mais j'étais dans la Ligue américaine et je gardais espoir. Puis, cette année, avec l'arrivée en poste d'Alain Vigneault, il m'a donné la chance de jouer. Cela m'a permis de m'affirmer et j'étais le meilleur marqueur de l'équipe avec 33 points lorsque les Canucks ont fait appel à mes services», a rappelé Burrows qui a signé un contrat avec l'organisation des Canucks, le 9 novembre 2005.
«J'arrive de loin. Avec les Canucks, je ne joue pas le même rôle. Je dois apporter de l'énergie en travaillant avec intensité en échec-avant. Mais je suis heureux dans ce rôle. Depuis mon arrivée, j'ai marqué deux buts -il a marqué en désavantage jeudi soir contre les Sabres de Buffalo- mais je suis surtout fier de dire que je n'ai pas été sur la patinoire pour un seul but de l'adversaire», a noté Burrows qui présente un différentiel de plus 6.
Ce soir, ses parents et amis seront rivés à leur téléviseur alors qu'il jouera en compagnie de Ryan Kesler et Jarko Ruutu. À son dernier match, il a été employé pendant 9 :19 minutes par son entraîneur, Marc Crawford.
La plupart de ses admirateurs se souviendront, en regardant le match, de ce jeune hockeyeur qui n'avait pas été en mesure de se tailler un poste au niveau midget AAA.
Pour eux, il n'y aura aucun doute que les contes de fées peuvent se réaliser !
http://www.cyberpresse.ca/article/20060 ... 7/CPSPORTS