Publié : mer. mars 02, 2005 9:38 am
Saison 2005
La suspension et le retour aux puits
Sur les débris
28 février 2005 - Quand Ralf Schumacher a heurté le mur de l'anneau de vitesse d'Indianapolis, lors du dernier Grand Prix des États-Unis, la course n'a pas été interrompue. En plus, les pilotes ont dû contourner au ralenti l'épave de la Williams avec tous les risques que cela suppose pour les pneumatiques que de rouler sur les débris.
Pourquoi ne pas avoir fait comme en Champ Car ou en IRL, quand la course se déroule sur ovale? Faire passer les voitures par la ligne des puits derrière la voiture de sécurité, en attendant qu'on nettoie la piste.
La FIA a compris le message et a adopté la règle déjà en vigueur en Amérique du Nord. Ainsi en 2005, la voiture de sécurité pourra rentrer dans la zone des puits et y faire rouler la troupe à faible allure. Les pilotes pourront alors s'arrêter s'ils le veulent.
À faible allure, s'il vous plaît
Heureusement que Monaco a modernisé et élargi ses installations!
Les pilotes ne pourront pas bien sûr changer de pneus, comme le stipule le règlement 2005 qui exige que toute la course soit disputée avec le même train.
Je rappelle toutefois que si un pilote est victime d'une crevaison, il pourra rentrer aux puits pour faire changer le pneu crevé, mais devra obligatoirement le remplacer par un pneu déjà utilisé durant le week-end.
Suspension
Également prévue dans le nouveau code de sécurité, la possibilité de « suspendre » une course. Si un accident oblige les organisateurs à arrêter la course, les voitures devront s'arrêter sur la piste en face des puits. La voiture de sécurité les rejoindra et se placera devant la première voiture.
Le temps de la suspension sera indiqué sur les écrans de chronométrage. Il s'agira d'une pause minimale de 10 minutes durant laquelle les équipes pourront travailler sur les voitures sans toutefois pouvoir ravitailler.
L'épave de la Prost
Ce règlement aurait sans doute permis d'aller au terme du Grand Prix du Canada 1997.
La course avait été abrégée de 15 tours après l'accident d'Olivier Panis au 54e tour du Grand Prix. La Prost avait percuté les pneus de sécurité et avait obstrué partiellement la piste.
La direction de course avait préféré interrompre la course et avait demandé aux pilotes de s'arrêter sur la grille de départ, ce qui était complètement inhabituel. La suspension de l'épreuve aurait-elle été justifiée pour 15 tours?
À n'en pas douter, le recours à la suspension sera très restreint, voire exceptionnel, car il aurait pour conséquence de rallonger la durée de la course et de bousculer la grille horaire des télévisions, ce que ne veut surtout pas Bernie Ecclestone, responsable de la commercialisation de la F1.
Et quand Ecclestone n'aime pas...
La suspension et le retour aux puits
Sur les débris
28 février 2005 - Quand Ralf Schumacher a heurté le mur de l'anneau de vitesse d'Indianapolis, lors du dernier Grand Prix des États-Unis, la course n'a pas été interrompue. En plus, les pilotes ont dû contourner au ralenti l'épave de la Williams avec tous les risques que cela suppose pour les pneumatiques que de rouler sur les débris.
Pourquoi ne pas avoir fait comme en Champ Car ou en IRL, quand la course se déroule sur ovale? Faire passer les voitures par la ligne des puits derrière la voiture de sécurité, en attendant qu'on nettoie la piste.
La FIA a compris le message et a adopté la règle déjà en vigueur en Amérique du Nord. Ainsi en 2005, la voiture de sécurité pourra rentrer dans la zone des puits et y faire rouler la troupe à faible allure. Les pilotes pourront alors s'arrêter s'ils le veulent.
À faible allure, s'il vous plaît
Heureusement que Monaco a modernisé et élargi ses installations!
Les pilotes ne pourront pas bien sûr changer de pneus, comme le stipule le règlement 2005 qui exige que toute la course soit disputée avec le même train.
Je rappelle toutefois que si un pilote est victime d'une crevaison, il pourra rentrer aux puits pour faire changer le pneu crevé, mais devra obligatoirement le remplacer par un pneu déjà utilisé durant le week-end.
Suspension
Également prévue dans le nouveau code de sécurité, la possibilité de « suspendre » une course. Si un accident oblige les organisateurs à arrêter la course, les voitures devront s'arrêter sur la piste en face des puits. La voiture de sécurité les rejoindra et se placera devant la première voiture.
Le temps de la suspension sera indiqué sur les écrans de chronométrage. Il s'agira d'une pause minimale de 10 minutes durant laquelle les équipes pourront travailler sur les voitures sans toutefois pouvoir ravitailler.
L'épave de la Prost
Ce règlement aurait sans doute permis d'aller au terme du Grand Prix du Canada 1997.
La course avait été abrégée de 15 tours après l'accident d'Olivier Panis au 54e tour du Grand Prix. La Prost avait percuté les pneus de sécurité et avait obstrué partiellement la piste.
La direction de course avait préféré interrompre la course et avait demandé aux pilotes de s'arrêter sur la grille de départ, ce qui était complètement inhabituel. La suspension de l'épreuve aurait-elle été justifiée pour 15 tours?
À n'en pas douter, le recours à la suspension sera très restreint, voire exceptionnel, car il aurait pour conséquence de rallonger la durée de la course et de bousculer la grille horaire des télévisions, ce que ne veut surtout pas Bernie Ecclestone, responsable de la commercialisation de la F1.
Et quand Ecclestone n'aime pas...