Publié : ven. déc. 03, 2004 6:58 pm
Radio-Canada
3 décembre 2004
Athlète amateure de l'année 2004
Petitclerc proteste
Il n'y aura plus de titres partagés. C'est ce qu'a annoncé vendredi Jean-Guy Ouellet, président du conseil d'administration d'Athlétisme Canada, à la suite de la controverse entourant le titre ex aequo d'athlète amateur de l'année 2004.
L'athlète-fauteuil Chantal Petitclerc était en conomination avec la sprinteuse Perdita Felicien pour le titre d'athlète de 2004.
Les deux athlètes ont reçu conjointement le prix Jack W. Davies, remis à l'athlète amateur par excellence au Canada, et le trophée Phil Edwards, destiné à un athlète qui s'est particulièrement illustré dans les épreuves sur piste.
On se souvient que Petitclerc a remporté cinq médailles d'or à Athènes et a battu trois records du monde. Elle s'est sentie blessée d'avoir à partager les honneurs, et même manipulée.
Cinq médailles d'or aux Jeux paralympiques: ça vaut quoi?
« Avec les performances que j'ai connues, je me disais que c'était cette année ou jamais, a-t-elle déclaré vendredi. Je pense que le choix n'était pas si difficile. »
Pour le président de la Fédération québécoise d'athlétisme, Jean-Paul Baert, le choix du comité de sélection, indépendant de décision souligne-t-il, ne reflète pas la tendance au sein de la fédération canadienne.
« Il y a en ce moment une réelle volonté au Canada d'intégrer les "sports-handicaps" aux sports pour athlètes debout. Nommer Chantal était une belle occasion de montrer cette volonté. Et c'est un sentiment que je partage avec plusieurs personnes à Athlétisme Canada », a expliqué Baert, lorsque rejoint par téléphone vendredi à Toronto.
L'athlète de Montréal a décidé de ne pas aller recevoir son prix à Toronto, une décision qui a fait réfléchir les dirigeants d'Athlétisme Canada.
Jean-Guy Ouellet a compris le message de Chantal Petitclerc, mais pour elle, le mal est fait.
3 décembre 2004
Athlète amateure de l'année 2004
Petitclerc proteste
Il n'y aura plus de titres partagés. C'est ce qu'a annoncé vendredi Jean-Guy Ouellet, président du conseil d'administration d'Athlétisme Canada, à la suite de la controverse entourant le titre ex aequo d'athlète amateur de l'année 2004.
L'athlète-fauteuil Chantal Petitclerc était en conomination avec la sprinteuse Perdita Felicien pour le titre d'athlète de 2004.
Les deux athlètes ont reçu conjointement le prix Jack W. Davies, remis à l'athlète amateur par excellence au Canada, et le trophée Phil Edwards, destiné à un athlète qui s'est particulièrement illustré dans les épreuves sur piste.
On se souvient que Petitclerc a remporté cinq médailles d'or à Athènes et a battu trois records du monde. Elle s'est sentie blessée d'avoir à partager les honneurs, et même manipulée.
Cinq médailles d'or aux Jeux paralympiques: ça vaut quoi?
« Avec les performances que j'ai connues, je me disais que c'était cette année ou jamais, a-t-elle déclaré vendredi. Je pense que le choix n'était pas si difficile. »
Pour le président de la Fédération québécoise d'athlétisme, Jean-Paul Baert, le choix du comité de sélection, indépendant de décision souligne-t-il, ne reflète pas la tendance au sein de la fédération canadienne.
« Il y a en ce moment une réelle volonté au Canada d'intégrer les "sports-handicaps" aux sports pour athlètes debout. Nommer Chantal était une belle occasion de montrer cette volonté. Et c'est un sentiment que je partage avec plusieurs personnes à Athlétisme Canada », a expliqué Baert, lorsque rejoint par téléphone vendredi à Toronto.
L'athlète de Montréal a décidé de ne pas aller recevoir son prix à Toronto, une décision qui a fait réfléchir les dirigeants d'Athlétisme Canada.
Jean-Guy Ouellet a compris le message de Chantal Petitclerc, mais pour elle, le mal est fait.