Le feuilleton olympien KENTERIS-THANOU
Dopage: Kenteris et Thanou ne se sont pas présentés à un contrôle
Jeudi 12 août 2004 - ATHENES (AFP et PC) - Les athlètes grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou ne se sont pas présentés jeudi en fin d'après-midi à un contrôle antidopage inopiné dont il devait faire l'objet à la veille de l'ouverture des JO-2004 à Athènes, a annoncé le Comité olympique grec (COG).
Peu après cette annonce, le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, a, sans citer de nom, déclaré avoir ordonné "une enquête par une commission de discipline concernant deux athlètes grecs."
Ces derniers devront se présenter devant cette commission pour expliquer les raisons de leur absence. Celle-ci, composée de l'Allemand Thomas Bach, du Suisse Denis Oswald et de l'Ukrainien Sergey Bubka, fera, après ces auditions, ses recommandations à la Commission exécutive du CIO qui, si elle considère Kenteris et Thanou coupables, pourra prononcer leur exclusion des Jeux.
Mais en début de soirée, jeudi, on apprenait que Kenteris et Thanou avaient été transportés dans un hôpital après avoir été impliqués dans un accident de la circulation.
Selon les autorités policières, Kenteris et Thanou se déplaçaient en motocyclette lors de l'accident. Ils n'ont pas été blessés sérieusement.
Kenteris, 31 ans, est le tenant du titre olympique sur 200 m tandis que sa compatriote Thanou, 29 ans, avait été médaillée d'argent sur 100 m aux JO de Sydney en 2000.
Délai
Dans un communiqué, le COG avait précisé que l'un et l'autre avaient, en vain, demandé "un délai de quelques heures" pour pouvoir satisfaire à ce contrôle antidopage.
Le COG a expliqué que le chef de mission de l'équipe olympique grecque, Yannis Papadoyannakis, avait reçu vers 18h15 locales (15h15 GMT) une demande d'un responsable de la commission médicale du CIO convoquant les deux athlètes pour un contrôle.
Un représentant du CIO s'est ensuite rendu dans les chambres des deux athlètes, mais ne les y a pas trouvés. Il a donc remis deux notifications de contrôle antidopage au chef de mission.
M. Papadoyannakis les a à son tour cherchés dans le Village olympique où ils étaient censés se trouver, mais sans succès.
"Le responsable de la sélection grecque d'athlétisme Yannis Stamatopoulos lui a alors indiqué que les deux athlètes avaient quitté le Village pour aller chercher des affaires personnelles", a expliqué le COG.
M. Stamatopoulos a informé le chef de mission que "les deux athlètes étaient en train de revenir au Village et demandaient un délai de quelques heures pour y subir les contrôles."
Forfait
Selon la chaîne de télévision publique Net, les deux athlètes avaient quitté jeudi après-midi le Village olympique où ils venaient de s'installer afin de chercher des affaires à leur domicile athénien. C'est pour cette raison que, selon leur entraîneur, Christos Tzekos, ils n'ont pu se présenter à temps au contrôle antidopage.
Après son titre olympique en 2000, Kenteris a été champion d'Europe en 2002 mais, en 2003, il n'a fait que deux courses avant de déclarer forfait, pour blessure, aux Championnats du monde.
Cette saison, il n'a également couru que trois fois. Lors des Championnats nationaux grecs, le 10 juin au stade olympique d'Athènes, il avait choisi de s'aligner sur le 100 m qu'il avait remporté en 10 sec 18. Dix jours plus tard à Plovdiv (Bulgarie), il s'est imposé en 20 sec 33 sur le 200 m de la Coupe d'Europe d'athlétisme (1re division, groupe A). Enfin, le 4 juillet dernier à Tsiklitiria (Grèce), sur cette même distance, il l'a emporté en 20 sec 24.
Thanou a aussi peu couru se contentant d'un meilleur chrono de 11 sec 21 lors des Championnats nationaux, le 10 juin, alors que son record personnel est de 10.83 depuis 1999. --Message edité par slick27 le 2004-08-22 00:05:35--
Jeudi 12 août 2004 - ATHENES (AFP et PC) - Les athlètes grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou ne se sont pas présentés jeudi en fin d'après-midi à un contrôle antidopage inopiné dont il devait faire l'objet à la veille de l'ouverture des JO-2004 à Athènes, a annoncé le Comité olympique grec (COG).
Peu après cette annonce, le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, a, sans citer de nom, déclaré avoir ordonné "une enquête par une commission de discipline concernant deux athlètes grecs."
Ces derniers devront se présenter devant cette commission pour expliquer les raisons de leur absence. Celle-ci, composée de l'Allemand Thomas Bach, du Suisse Denis Oswald et de l'Ukrainien Sergey Bubka, fera, après ces auditions, ses recommandations à la Commission exécutive du CIO qui, si elle considère Kenteris et Thanou coupables, pourra prononcer leur exclusion des Jeux.
Mais en début de soirée, jeudi, on apprenait que Kenteris et Thanou avaient été transportés dans un hôpital après avoir été impliqués dans un accident de la circulation.
Selon les autorités policières, Kenteris et Thanou se déplaçaient en motocyclette lors de l'accident. Ils n'ont pas été blessés sérieusement.
Kenteris, 31 ans, est le tenant du titre olympique sur 200 m tandis que sa compatriote Thanou, 29 ans, avait été médaillée d'argent sur 100 m aux JO de Sydney en 2000.
Délai
Dans un communiqué, le COG avait précisé que l'un et l'autre avaient, en vain, demandé "un délai de quelques heures" pour pouvoir satisfaire à ce contrôle antidopage.
Le COG a expliqué que le chef de mission de l'équipe olympique grecque, Yannis Papadoyannakis, avait reçu vers 18h15 locales (15h15 GMT) une demande d'un responsable de la commission médicale du CIO convoquant les deux athlètes pour un contrôle.
Un représentant du CIO s'est ensuite rendu dans les chambres des deux athlètes, mais ne les y a pas trouvés. Il a donc remis deux notifications de contrôle antidopage au chef de mission.
M. Papadoyannakis les a à son tour cherchés dans le Village olympique où ils étaient censés se trouver, mais sans succès.
"Le responsable de la sélection grecque d'athlétisme Yannis Stamatopoulos lui a alors indiqué que les deux athlètes avaient quitté le Village pour aller chercher des affaires personnelles", a expliqué le COG.
M. Stamatopoulos a informé le chef de mission que "les deux athlètes étaient en train de revenir au Village et demandaient un délai de quelques heures pour y subir les contrôles."
Forfait
Selon la chaîne de télévision publique Net, les deux athlètes avaient quitté jeudi après-midi le Village olympique où ils venaient de s'installer afin de chercher des affaires à leur domicile athénien. C'est pour cette raison que, selon leur entraîneur, Christos Tzekos, ils n'ont pu se présenter à temps au contrôle antidopage.
Après son titre olympique en 2000, Kenteris a été champion d'Europe en 2002 mais, en 2003, il n'a fait que deux courses avant de déclarer forfait, pour blessure, aux Championnats du monde.
Cette saison, il n'a également couru que trois fois. Lors des Championnats nationaux grecs, le 10 juin au stade olympique d'Athènes, il avait choisi de s'aligner sur le 100 m qu'il avait remporté en 10 sec 18. Dix jours plus tard à Plovdiv (Bulgarie), il s'est imposé en 20 sec 33 sur le 200 m de la Coupe d'Europe d'athlétisme (1re division, groupe A). Enfin, le 4 juillet dernier à Tsiklitiria (Grèce), sur cette même distance, il l'a emporté en 20 sec 24.
Thanou a aussi peu couru se contentant d'un meilleur chrono de 11 sec 21 lors des Championnats nationaux, le 10 juin, alors que son record personnel est de 10.83 depuis 1999. --Message edité par slick27 le 2004-08-22 00:05:35--
Les Grecs Kenteris et Thanou risquent l'exclusion
Vendredi 13 août 2004 - ATHENES (AFP) - Le Grec Costas Kenteris et sa compatriote Ekaterini Thanou, deux des meilleures chances de médailles en athlétisme de leur pays aux JO-2004 qui s'ouvraient vendredi à Athènes, risquent d'en être exclus prématurément pour ne s'être pas présentés à un contrôle antidopage inopiné.
Kenteris, 31 ans, est le tenant du titre olympique sur 200 m tandis que Thanou, 29 ans, avait été vice-championne sur 100 m lors de ces mêmes JO de Sydney en 2000.
Le Comité international olympique (CIO), grand ordonnateur des Jeux, a constitué une commission de discipline chargée d'enquêter sur l'affaire. Elle devait entendre vendredi les explications des intéressés mais, ceux-ci ayant été hospitalisés la veille au soir à la suite d'un accident de moto, l'institution olympique leur a accordé un délai de 72 heures pour se présenter. Blessés sans gravité, ils sont maintenant convoqués pour lundi.
S'ils ne parviennent pas à convaincre la commission de de leur bonne foi, celle-ci recommandera leur exclusion pure et simple. Ce sera alors à la Commission exécutive, le gouvernement du CIO, présidée par le Belge Jacques Rogge, d'en décider.
En cas d'exclusion, il appartiendra ensuite à la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) de leur infliger, ou pas, une suspension qui, au moins pour Kenteris, signifierait vraisemblablement la fin de sa carrière sportive.
Chambres vides
La commission de discipline du CIO est composée de l'Ukrainien Sergey Bubka, toujours détenteur du record du monde du saut à la perche, président de la commission des athlètes du CIO, de l'Allemand Thomas Bach, président de la commission juridique, et du Suisse Denis Oswald, président de l'association des sports olympiques d'été.
L'affaire a fait l'effet d'une bombe à Athènes où, vendredi matin, elle s'étalait en gros titres dans la presse locale, éclipsant la présentation de la cérémonie d'ouverture des Jeux, attendue pour 20h45 (17h45 GMT).
"Ce n'est pas une affaire agréable", a déploré le porte-parole du gouvernement, Theodoros Roussopoulos. Il a toutefois souligné que "l'esprit olympique" devait prévaloir en ce jour de "fête dans le monde" qu'il a qualifié d'"historique".
Depuis leur succès des Jeux de Sydney, les deux sprinteurs, dont les apparitions en compétition sont rarissimes en dehors des grands rendez-vous internationaux, ont à plusieurs reprises été soupçonnés de dopage.
Cette fois, les mailles du filet paraissent d'autant plus se resserrer sur eux que, vendredi également, l'IAAF a révélé que l'un et l'autre faisaient parallèlement l'objet d'une autre procédure disciplinaire pour avoir déjà fait défaut à un précédent contrôle inopiné ordonné en début de semaine par l'Agence mondiale antidopage (AMA) alors qu'ils se trouvaient à Chicago (Etats-Unis).
Jeudi peu après 18h00 (15h00 GMT), une équipe du contrôle antidopage mandatée par le CIO s'est présentée au Village olympique (qui héberge la majorité des concurrents des Jeux) où Thanou et Kenteris étaient censés se trouver, en vue de leur faire subir un contrôle antidopage inopiné. Elle a trouvé les deux chambres vides et n'a pu localiser ni l'un, ni l'autre.
Moto
Selon le règlement, tous les athlètes doivent en permanence informer du lieu où les officiels peuvent les rencontrer. Toute omission de leur part entraîne, en cas de contrôle inopiné, un constat de carence qui constitue, sauf excuse valable, une violation du règlement antidopage.
Selon les explications fournies par les officiels grecs, Kenteris et Thanou, arrivés jeudi en début d'après-midi au Village olympique, l'ont quitté peu après pour se rendre dans la banlieue sud d'Athènes "chercher des affaires personnelles". Apparemment, ils n'en ont pas informé leurs dirigeants.
C'est après avoir été avertis de l'arrivée des contrôleurs au Village que Kenteris et Thanou auraient emprunté la moto de leur entraîneur Christos Tzekos avec l'intention de se rendre au plus vite au rendez-vous. Ils ont dérapé sur la chaussée et sont tombés, selon le président de la la Fédération grecque d'athlétisme, Vassilis Sevastis.
Légèrement blessés, ils ont été transportés à l'hôpital KAT, un établissement spécialisé dans le traitement des accidentés de la route situé dans la banlieue nord d'Athènes où ils se trouvaient toujours vendredi après-midi.
Après son titre olympique en 2000, Kenteris a été champion d'Europe en 2002 mais, en 2003, il n'a fait que deux courses avant de déclarer forfait, pour blessure, aux Championnats du monde. Cette saison, il n'a également couru que trois fois. Thanou a été tout aussi discrète, se contentant d'une apparition lors des Championnats nationaux, le 10 juin.
Vendredi 13 août 2004 - ATHENES (AFP) - Le Grec Costas Kenteris et sa compatriote Ekaterini Thanou, deux des meilleures chances de médailles en athlétisme de leur pays aux JO-2004 qui s'ouvraient vendredi à Athènes, risquent d'en être exclus prématurément pour ne s'être pas présentés à un contrôle antidopage inopiné.
Kenteris, 31 ans, est le tenant du titre olympique sur 200 m tandis que Thanou, 29 ans, avait été vice-championne sur 100 m lors de ces mêmes JO de Sydney en 2000.
Le Comité international olympique (CIO), grand ordonnateur des Jeux, a constitué une commission de discipline chargée d'enquêter sur l'affaire. Elle devait entendre vendredi les explications des intéressés mais, ceux-ci ayant été hospitalisés la veille au soir à la suite d'un accident de moto, l'institution olympique leur a accordé un délai de 72 heures pour se présenter. Blessés sans gravité, ils sont maintenant convoqués pour lundi.
S'ils ne parviennent pas à convaincre la commission de de leur bonne foi, celle-ci recommandera leur exclusion pure et simple. Ce sera alors à la Commission exécutive, le gouvernement du CIO, présidée par le Belge Jacques Rogge, d'en décider.
En cas d'exclusion, il appartiendra ensuite à la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) de leur infliger, ou pas, une suspension qui, au moins pour Kenteris, signifierait vraisemblablement la fin de sa carrière sportive.
Chambres vides
La commission de discipline du CIO est composée de l'Ukrainien Sergey Bubka, toujours détenteur du record du monde du saut à la perche, président de la commission des athlètes du CIO, de l'Allemand Thomas Bach, président de la commission juridique, et du Suisse Denis Oswald, président de l'association des sports olympiques d'été.
L'affaire a fait l'effet d'une bombe à Athènes où, vendredi matin, elle s'étalait en gros titres dans la presse locale, éclipsant la présentation de la cérémonie d'ouverture des Jeux, attendue pour 20h45 (17h45 GMT).
"Ce n'est pas une affaire agréable", a déploré le porte-parole du gouvernement, Theodoros Roussopoulos. Il a toutefois souligné que "l'esprit olympique" devait prévaloir en ce jour de "fête dans le monde" qu'il a qualifié d'"historique".
Depuis leur succès des Jeux de Sydney, les deux sprinteurs, dont les apparitions en compétition sont rarissimes en dehors des grands rendez-vous internationaux, ont à plusieurs reprises été soupçonnés de dopage.
Cette fois, les mailles du filet paraissent d'autant plus se resserrer sur eux que, vendredi également, l'IAAF a révélé que l'un et l'autre faisaient parallèlement l'objet d'une autre procédure disciplinaire pour avoir déjà fait défaut à un précédent contrôle inopiné ordonné en début de semaine par l'Agence mondiale antidopage (AMA) alors qu'ils se trouvaient à Chicago (Etats-Unis).
Jeudi peu après 18h00 (15h00 GMT), une équipe du contrôle antidopage mandatée par le CIO s'est présentée au Village olympique (qui héberge la majorité des concurrents des Jeux) où Thanou et Kenteris étaient censés se trouver, en vue de leur faire subir un contrôle antidopage inopiné. Elle a trouvé les deux chambres vides et n'a pu localiser ni l'un, ni l'autre.
Moto
Selon le règlement, tous les athlètes doivent en permanence informer du lieu où les officiels peuvent les rencontrer. Toute omission de leur part entraîne, en cas de contrôle inopiné, un constat de carence qui constitue, sauf excuse valable, une violation du règlement antidopage.
Selon les explications fournies par les officiels grecs, Kenteris et Thanou, arrivés jeudi en début d'après-midi au Village olympique, l'ont quitté peu après pour se rendre dans la banlieue sud d'Athènes "chercher des affaires personnelles". Apparemment, ils n'en ont pas informé leurs dirigeants.
C'est après avoir été avertis de l'arrivée des contrôleurs au Village que Kenteris et Thanou auraient emprunté la moto de leur entraîneur Christos Tzekos avec l'intention de se rendre au plus vite au rendez-vous. Ils ont dérapé sur la chaussée et sont tombés, selon le président de la la Fédération grecque d'athlétisme, Vassilis Sevastis.
Légèrement blessés, ils ont été transportés à l'hôpital KAT, un établissement spécialisé dans le traitement des accidentés de la route situé dans la banlieue nord d'Athènes où ils se trouvaient toujours vendredi après-midi.
Après son titre olympique en 2000, Kenteris a été champion d'Europe en 2002 mais, en 2003, il n'a fait que deux courses avant de déclarer forfait, pour blessure, aux Championnats du monde. Cette saison, il n'a également couru que trois fois. Thanou a été tout aussi discrète, se contentant d'une apparition lors des Championnats nationaux, le 10 juin.
Kenteris/Thanou: les athlètes suédois envisagent un boycott
Samedi 14 août 2004 - STOCKHOLM (AFP) - L'équipe suédoise d'athlétisme envisage de boycotter les Jeux olympiques d'Athènes si les Grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou, qui ne s'étaient pas présentés jeudi à un contrôle antidopage, ne sont pas sanctionnés, rapportaient samedi les médias suédois.
"Nous avons parlé de même boycotter les Olympiques s'ils étaient autorisés (à courir). C'est ainsi que nos athlètes ont réagi", a expliqué le capitaine de l'équipe suédoise d'athlétisme Ulf Karlsson au quotidien Expressen.
M. Karlsson a cependant précisé que ses athlètes n'iraient certainement pas jusqu'à mettre leur menace à exécution.
"Il ne peut pas y avoir autant de coïncidences en même temps. C'est bizarre", a ajouté M. Karlsson, en référence au mystérieux accident de moto de Kenteris et Thanou, dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques heures après qu'ils n'eurent pas répondu à une convocation pour un contrôle antidopage.
"Nous avons des suspicions depuis très longtemps, a encore déclaré M. Karlsson. Les Grecs ont amélioré leurs résultats d'une année sur l'autre d'une manière absolument incroyable et ils ne sont jamais disponibles pour des tests. C'est juste la partie émergée de l'iceberg."
Kenteris, médaillé d'or sur 200 m aux JO-2000 à Sydney, et Thanou, vice-championne olympique en 2000, ne se sont pas présentés jeudi à un contrôle antidopage inopiné et le Comité international olympique a confié l'affaire à une commission de discipline dont le rapport est attendu pour lundi.
Le Comité national olympique grec (COG) envisage d'exclure de sa sélection olympique les deux athlètes, selon la presse grecque de samedi.
Samedi 14 août 2004 - STOCKHOLM (AFP) - L'équipe suédoise d'athlétisme envisage de boycotter les Jeux olympiques d'Athènes si les Grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou, qui ne s'étaient pas présentés jeudi à un contrôle antidopage, ne sont pas sanctionnés, rapportaient samedi les médias suédois.
"Nous avons parlé de même boycotter les Olympiques s'ils étaient autorisés (à courir). C'est ainsi que nos athlètes ont réagi", a expliqué le capitaine de l'équipe suédoise d'athlétisme Ulf Karlsson au quotidien Expressen.
M. Karlsson a cependant précisé que ses athlètes n'iraient certainement pas jusqu'à mettre leur menace à exécution.
"Il ne peut pas y avoir autant de coïncidences en même temps. C'est bizarre", a ajouté M. Karlsson, en référence au mystérieux accident de moto de Kenteris et Thanou, dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques heures après qu'ils n'eurent pas répondu à une convocation pour un contrôle antidopage.
"Nous avons des suspicions depuis très longtemps, a encore déclaré M. Karlsson. Les Grecs ont amélioré leurs résultats d'une année sur l'autre d'une manière absolument incroyable et ils ne sont jamais disponibles pour des tests. C'est juste la partie émergée de l'iceberg."
Kenteris, médaillé d'or sur 200 m aux JO-2000 à Sydney, et Thanou, vice-championne olympique en 2000, ne se sont pas présentés jeudi à un contrôle antidopage inopiné et le Comité international olympique a confié l'affaire à une commission de discipline dont le rapport est attendu pour lundi.
Le Comité national olympique grec (COG) envisage d'exclure de sa sélection olympique les deux athlètes, selon la presse grecque de samedi.
Kenteris et Thanou évincés des Jeux par le CNO grec
Samedi 14 août 2004 - ATHENES (AFP) - Les athlètes grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou, sous le coup d'une procédure disciplinaire du CIO pour ne s'être pas présentés à un contrôle antidopage, ont été exclus de la sélection grecque et ne participeront pas aux JO-2004, a annoncé un membre de la commission exécutive du CNO grec, Athanassios Beligratis.
La décision a été prise par 5 voix pour et une contre, selon M. Beligratis, président de la Fédération grecque de volley-ball
Kenteris, 31 ans, est le tenant du titre olympique sur 200 m tandis que Thanou, 29 ans, avait été vice-championne sur 100 m lors de ces mêmes JO de Sydney en 2000. Ils représentaient deux des meilleures chances de médailles en athlétisme de leur pays pour les J0-2004.
L'annonce a été faite à l'issue d'une réunion de la commission exécutive du Comité national olympique grec (COG) au cours de laquelle l'affaire a été examinée.
Jeudi, une équipe du contrôle antidopage mandatée par le Comité internatioonal olympique (CIO) s'était présentée au Village olympique où Thanou et Kenteris étaient censés se trouver, en vue de leur faire subir un contrôle antidopage inopiné. Elle a trouvé les deux chambres vides et n'a pu localiser ni l'un, ni l'autre.
Puis, dans la nuit de jeudi à vendredi, les deux athlètes ont été hospitalisés dans un hôpital du nord d'Athènes après un accident de moto alors qu'ils revenaient au Village. Leurs blessures sont seulement légères, selon les médecins, qui ont toutefois affirmé qu'ils ne pourraient pas sortir de l'hôpital avant dimanche.
Le CIO avait constitué une commission de discipline chargée d'enquêter sur l'affaire. Elle devait entendre vendredi les explications des intéressés mais, ceux-ci ayant été hospitalisés l'institution olympique leur a accordé un délai de 72 heures pour se présenter. Blessés sans gravité, ils étaient convoqués pour lundi.
Samedi 14 août 2004 - ATHENES (AFP) - Les athlètes grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou, sous le coup d'une procédure disciplinaire du CIO pour ne s'être pas présentés à un contrôle antidopage, ont été exclus de la sélection grecque et ne participeront pas aux JO-2004, a annoncé un membre de la commission exécutive du CNO grec, Athanassios Beligratis.
La décision a été prise par 5 voix pour et une contre, selon M. Beligratis, président de la Fédération grecque de volley-ball
Kenteris, 31 ans, est le tenant du titre olympique sur 200 m tandis que Thanou, 29 ans, avait été vice-championne sur 100 m lors de ces mêmes JO de Sydney en 2000. Ils représentaient deux des meilleures chances de médailles en athlétisme de leur pays pour les J0-2004.
L'annonce a été faite à l'issue d'une réunion de la commission exécutive du Comité national olympique grec (COG) au cours de laquelle l'affaire a été examinée.
Jeudi, une équipe du contrôle antidopage mandatée par le Comité internatioonal olympique (CIO) s'était présentée au Village olympique où Thanou et Kenteris étaient censés se trouver, en vue de leur faire subir un contrôle antidopage inopiné. Elle a trouvé les deux chambres vides et n'a pu localiser ni l'un, ni l'autre.
Puis, dans la nuit de jeudi à vendredi, les deux athlètes ont été hospitalisés dans un hôpital du nord d'Athènes après un accident de moto alors qu'ils revenaient au Village. Leurs blessures sont seulement légères, selon les médecins, qui ont toutefois affirmé qu'ils ne pourraient pas sortir de l'hôpital avant dimanche.
Le CIO avait constitué une commission de discipline chargée d'enquêter sur l'affaire. Elle devait entendre vendredi les explications des intéressés mais, ceux-ci ayant été hospitalisés l'institution olympique leur a accordé un délai de 72 heures pour se présenter. Blessés sans gravité, ils étaient convoqués pour lundi.
http://forum.aceboard.net/p-5397-1533-41204-0.htm
--Message edité par bobépine le 2004-08-14 19:48:25--
--Message edité par bobépine le 2004-08-14 19:48:25--
C'est bobépine ou bépine SVP
Dopage - Kenteris et Thanou «sont propres», selon leur avocat
Cyberpresse, AFP
Athènes
Les athlètes grecs Konstantinos Kenteris et Ekaterini Thanou, provisoirement exclus de la sélection par leur Comité olympique (COG) dans l'attente d'une décision du CIO sur leur absence à un contrôle antidopage, «sont propres», a affirmé leur avocat.
«Nos champions sont propres, ils n'ont jamais pris de substance prohibée», a assuré Michalis Dimitrakopoulos, indiquant que la première chose que les deux athlètes feraient en quittant l'hôpital où ils ont été admis pour un accident de moto sans gravité serait de passer un test antidopage.
Cyberpresse, AFP
Athènes
Les athlètes grecs Konstantinos Kenteris et Ekaterini Thanou, provisoirement exclus de la sélection par leur Comité olympique (COG) dans l'attente d'une décision du CIO sur leur absence à un contrôle antidopage, «sont propres», a affirmé leur avocat.
«Nos champions sont propres, ils n'ont jamais pris de substance prohibée», a assuré Michalis Dimitrakopoulos, indiquant que la première chose que les deux athlètes feraient en quittant l'hôpital où ils ont été admis pour un accident de moto sans gravité serait de passer un test antidopage.
Kenteris seulement pressenti pour allumer la vasque
Cyberpresse, AFP
Athènes
Costas Kenteris, l'athlète grec soupçonné de dopage, n'avait été que pressenti pour allumer la flamme olympique lors de la cérémonie d'ouverture et il n'a donc pas été nécessaire de le remplacer in extremis, ont affirmé les organisateurs.
Médaillé d'or sur 200 m aux JO 2000, Kenteris ne s'est pas présenté jeudi à un contrôle antidopage inopiné et le CIO a confié l'affaire à une commission de discipline dont le rapport est attendu lundi.
La presse grecque avait fait de lui le favori pour être l'ultime porteur de la flamme qui embraserait la vasque olympique.
Cyberpresse, AFP
Athènes
Costas Kenteris, l'athlète grec soupçonné de dopage, n'avait été que pressenti pour allumer la flamme olympique lors de la cérémonie d'ouverture et il n'a donc pas été nécessaire de le remplacer in extremis, ont affirmé les organisateurs.
Médaillé d'or sur 200 m aux JO 2000, Kenteris ne s'est pas présenté jeudi à un contrôle antidopage inopiné et le CIO a confié l'affaire à une commission de discipline dont le rapport est attendu lundi.
La presse grecque avait fait de lui le favori pour être l'ultime porteur de la flamme qui embraserait la vasque olympique.
Slick27 a écrit
En Grèce, cet histoire fait figure d'un roman-savon depuis quelques semaines...je n'ai pas vu le topic sur le dopage désolé...
J'en doute pas surtout que la victoire du Grec a Sydney avait été toute une surprise...
Mais ce n'est pas la première fois qu'ils se sauvaient d'un controle
En Grèce, cet histoire fait figure d'un roman-savon depuis quelques semaines...je n'ai pas vu le topic sur le dopage désolé...
J'en doute pas surtout que la victoire du Grec a Sydney avait été toute une surprise...
Mais ce n'est pas la première fois qu'ils se sauvaient d'un controle
C'est bobépine ou bépine SVP
Kenteris/Thanou : nouveau délai
Cyberpresse, AFP
Athènes
La commission de discipline chargée d'enquêter sur la violation du règlement antidopage dont sont accusés les athlètes grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou a accordé un nouveau délai de 48 heures requis par leur avocat.
«J'ai sollicité un nouveau délai afin que les athlètes puissent venir devant la commission de discipline», a déclaré Me Michalis Dimitrakopoulos après sa courte audition, en compagnie de l'entraîneur des deux sportifs.
«Ce sont des bagarreurs. Ils se sont bagarrés toute leur vie et ils veulent venir», a-t-il ajouté après avoir été brièvement entendu lui-même par la commission.
Cyberpresse, AFP
Athènes
La commission de discipline chargée d'enquêter sur la violation du règlement antidopage dont sont accusés les athlètes grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou a accordé un nouveau délai de 48 heures requis par leur avocat.
«J'ai sollicité un nouveau délai afin que les athlètes puissent venir devant la commission de discipline», a déclaré Me Michalis Dimitrakopoulos après sa courte audition, en compagnie de l'entraîneur des deux sportifs.
«Ce sont des bagarreurs. Ils se sont bagarrés toute leur vie et ils veulent venir», a-t-il ajouté après avoir été brièvement entendu lui-même par la commission.
Kenteris/Thanou : complément d'enquête sur l'accident «présumé»
Cyberpresse, AFP
Athènes
Le procureur de la Cour suprême grecque, Dimitris Linos, a ordonné lundi un complément d'enquête sur «l'accident présumé» dont les athlètes grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou disent avoir été victimes quelques heures après ne s'être pas présentés à un contrôle antidopage.
M. Linos a pris cette initiative après avoir reçu les premiers éléments de l'enquête préliminaire entamée dimanche par le Parquet, concernant notamment l'accident de moto et leur état de santé.
Selon une source judiciaire, des «contradictions» seraient apparues.
Cyberpresse, AFP
Athènes
Le procureur de la Cour suprême grecque, Dimitris Linos, a ordonné lundi un complément d'enquête sur «l'accident présumé» dont les athlètes grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou disent avoir été victimes quelques heures après ne s'être pas présentés à un contrôle antidopage.
M. Linos a pris cette initiative après avoir reçu les premiers éléments de l'enquête préliminaire entamée dimanche par le Parquet, concernant notamment l'accident de moto et leur état de santé.
Selon une source judiciaire, des «contradictions» seraient apparues.
Kenteris clame son innocence
Cyberpresse, AFP
Athènes
L'athlète grec Costas Kenteris, menacé d'exclusion des Jeux avec sa compatriote Ekaterini Thanou pour ne pas s'être présenté à un contrôle antidopage, a quitté l'hôpital mardi et a affirmé à sa sortie qu'il n'avait «jamais utilisé» de produits dopants.
«Je suis victime d'une grande injustice. Je n'ai jamais utilisé de substances interdites», a déclaré l'athlète grec sans donner d'explications sur son absence et celle de Thanou au contrôle antidopage demandé par le CIO.
Kenteris et Thanou sont sous le coup d'une procédure disciplinaire du CIO.
Cyberpresse, AFP
Athènes
L'athlète grec Costas Kenteris, menacé d'exclusion des Jeux avec sa compatriote Ekaterini Thanou pour ne pas s'être présenté à un contrôle antidopage, a quitté l'hôpital mardi et a affirmé à sa sortie qu'il n'avait «jamais utilisé» de produits dopants.
«Je suis victime d'une grande injustice. Je n'ai jamais utilisé de substances interdites», a déclaré l'athlète grec sans donner d'explications sur son absence et celle de Thanou au contrôle antidopage demandé par le CIO.
Kenteris et Thanou sont sous le coup d'une procédure disciplinaire du CIO.
(Photo AP Kostas Kenteris et Katerina Thanou)
Entendus par le CIO mercredi matin
Kenteris et Thanou annoncent leur retrait
Associated Press
Athènes
Les sprinters grecs Kostas Kenteris et Katerina Thanou ont annoncé leur retrait des Jeux d'Athènes.
Les deux athlètes ont été entendus mercredi matin par le Comité international olympique (CIO), près d'une semaine après leur contrôle antidopage manqué et leur hospitalisation survenue à la suite d'un mystérieux accident de moto. Le CIO a par la suite référé le dossier à la fédération internationale d'athlétisme. La cause sera entendue le 26 août.
«Je me retire des Jeux olympiques, a déclaré Kenteris. Je mets un terme à ma collaboration avec mon entraîneur Christos Tsekos.» Kenteris, champion olympique en titre du 200 mètres, est l'athlète le plus populaire de Grèce. «Tous les faits dans cette affaire prouvent que je suis innocent, a-t-il ajouté. Je n'ai jamais été mis au courant que je devais subir un contrôle antidopage au village olympique.»
Thanou a été médaillée d'argent sur 100 mètres à Sydney il y a quatre ans. «Je suis venue ici aujourd'hui devant le CIO pour donner ma version, a dit Thanou. Certains Grecs au cours des derniers jours m'ont accusé de prendre des substances interdites, mais selon le CIO, il n'y a pas d'histoire. Les gens qui m'accusent sont les mêmes que ceux qui se tenaient à côté de moi après mes victoires. Certains ne me connaissent même pas. J'ai rendu mon accréditation au CIO aujourd'hui. C'est vraiment très dur pour un athlète de se retirer des Jeux olympiques, particulièrement quand ils sont organisés dans son pays.»
Les deux sprinters ont passé environ une heure derrière des portes closes et sont sortis de la réunion devant une nuée de journalistes et de caméras de télévision.
La commission de discipline du CIO cherchait à savoir pourquoi Kenteris et Thanou n'ont pas passé de test antidopage jeudi dernier. Quelques heures après leur disparition du village olympique ce jour-là, les deux athlètes ont été transportés à l'hôpital après un accident de moto aux circonstances encore non élucidées.
Le CIO avait accepté de repousser à deux reprises leur audition pendant leur séjour de cinq jours à l'hôpital, afin qu'ils puissent soigner leur blessures -bénignes- et se défendre eux-mêmes. --Message edité par slick27 le 2004-08-18 14:38:15--
C'est bien dommage tout ça.....
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Kenteris-Thanou
L'accident fabriqué ?
Cyberpresse, AFP
Athènes
Les résultats initiaux de l'enquête menée par le parquet grec sur l'accident de moto dont les sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou affirment avoir été victimes jeudi dernier, dans le cadre des Jeux d'Athènes, montrent que celui-ci a été fabriqué, a estimé jeudi une source judiciaire haut placée.
Selon les indices collectés, soit l'accident n'a pas eu lieu, soit il a été provoqué volontairement par les deux athlètes pour s'infliger des blessures légères, a ajouté cette source.
Les deux témoins invoqués par les athlètes, dont l'un les aurait aidés à se relever de terre après l'accident puis les aurait conduits à l'hôpital, n'ont également pas été jugés crédibles, selon la même source.
Selon les athlètes, l'accident, qui n'avait pas été rapporté à la police, est survenu jeudi soir, quelques heures après qu'ils eurent manqué un contrôle antidopage inopiné au Village olympique demandé par le Comité international olympique (CIO).
Au lendemain de leur sortie de l'hôpital, Kenteris et Thanou ont finalement annoncé mercredi leur retrait des Jeux, sans fournir aucune explication sur leur absence.
Contradictions
Une source judiciaire avait affirmé mardi que le médecin-expert auprès des tribunaux, Philippos Koutsaftis, qui avait examiné les athlètes lundi à l'hôpital, laissait planer le doute sur la réalité de l'accident, relevant que s'il avait eu lieu, la moto roulait dans tous les cas à très faible vitesse.
Les résultats de l'enquête préliminaire doivent être remis vendredi au procureur chargé du dossier. Mais, selon la même source judiciaire de haut niveau, il est très improbable que des poursuites soient ouvertes avant la fin des Jeux, le 29 août.
Dans son rapport, le médecin-expert jugeait également que les premiers bulletins médicaux émis par l'hôpital public Kat donnaient un compte rendu exagéré de la gravité des blessures, et estimait que les deux athlètes auraient pu sortir plus tôt de l'hôpital.
Selon la même source, Philippos Koutsaftis ne mettait toutefois pas en cause ses collègues du Kat, n'excluant pas que, dans les deux cas, ils aient procédé par pure précaution.
Au vu notamment de ce rapport, et de «contradictions» dans le dossier, le procureur de la Cour suprême grecque, Dimitris Linos, avait ordonné un complément d'enquête sur «l'accident présumé».
L'accident fabriqué ?
Cyberpresse, AFP
Athènes
Les résultats initiaux de l'enquête menée par le parquet grec sur l'accident de moto dont les sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou affirment avoir été victimes jeudi dernier, dans le cadre des Jeux d'Athènes, montrent que celui-ci a été fabriqué, a estimé jeudi une source judiciaire haut placée.
Selon les indices collectés, soit l'accident n'a pas eu lieu, soit il a été provoqué volontairement par les deux athlètes pour s'infliger des blessures légères, a ajouté cette source.
Les deux témoins invoqués par les athlètes, dont l'un les aurait aidés à se relever de terre après l'accident puis les aurait conduits à l'hôpital, n'ont également pas été jugés crédibles, selon la même source.
Selon les athlètes, l'accident, qui n'avait pas été rapporté à la police, est survenu jeudi soir, quelques heures après qu'ils eurent manqué un contrôle antidopage inopiné au Village olympique demandé par le Comité international olympique (CIO).
Au lendemain de leur sortie de l'hôpital, Kenteris et Thanou ont finalement annoncé mercredi leur retrait des Jeux, sans fournir aucune explication sur leur absence.
Contradictions
Une source judiciaire avait affirmé mardi que le médecin-expert auprès des tribunaux, Philippos Koutsaftis, qui avait examiné les athlètes lundi à l'hôpital, laissait planer le doute sur la réalité de l'accident, relevant que s'il avait eu lieu, la moto roulait dans tous les cas à très faible vitesse.
Les résultats de l'enquête préliminaire doivent être remis vendredi au procureur chargé du dossier. Mais, selon la même source judiciaire de haut niveau, il est très improbable que des poursuites soient ouvertes avant la fin des Jeux, le 29 août.
Dans son rapport, le médecin-expert jugeait également que les premiers bulletins médicaux émis par l'hôpital public Kat donnaient un compte rendu exagéré de la gravité des blessures, et estimait que les deux athlètes auraient pu sortir plus tôt de l'hôpital.
Selon la même source, Philippos Koutsaftis ne mettait toutefois pas en cause ses collègues du Kat, n'excluant pas que, dans les deux cas, ils aient procédé par pure précaution.
Au vu notamment de ce rapport, et de «contradictions» dans le dossier, le procureur de la Cour suprême grecque, Dimitris Linos, avait ordonné un complément d'enquête sur «l'accident présumé».
Kenteris-Thanou - Répercussions à venir, selon la presse grecque
Cyberpresse, AFP
Athènes
Le retrait des deux stars du sprint national, Konstantinos Kenteris et Ekaterini Thanou, fait la une des quotidiens grecs. Mais pour eux, si la première partie du «feuilleton» est finie, l'affaire aura des répercussions dans le milieu de l'athlétisme grec.
Kathimérini évoque «la fin sans gloire» de l'affaire, qui devrait entraîner «un domino de répercussions.»
Ta Néa parle de «marchandage». Selon lui, «le CIO a décidé de ne pas enquêter sur l'affaire après le retrait des deux athlètes pour sauver les intérêts des deux parties.»
Cyberpresse, AFP
Athènes
Le retrait des deux stars du sprint national, Konstantinos Kenteris et Ekaterini Thanou, fait la une des quotidiens grecs. Mais pour eux, si la première partie du «feuilleton» est finie, l'affaire aura des répercussions dans le milieu de l'athlétisme grec.
Kathimérini évoque «la fin sans gloire» de l'affaire, qui devrait entraîner «un domino de répercussions.»
Ta Néa parle de «marchandage». Selon lui, «le CIO a décidé de ne pas enquêter sur l'affaire après le retrait des deux athlètes pour sauver les intérêts des deux parties.»
Dopage
Tzékos encore sur la sellette
Cyberpresse, AFP
Athènes
L'Office public de la pharmacie avait en 2003 imposé une amende pour détention d'anabolisants à Christos Tzékos, l'entraîneur des sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou, selon la télévision grecque Mega.
Les contrôleurs de l'EOF avaient saisi dans les bureaux de l'entreprise de Tzékos 640 boîtes d'un anabolisant venant illicitement des États-Unis avant de fixer une amende de 14 800 euros.
Selon la chaîne, l'entraîneur avait distribué à des salles de sport plus de 350 boîtes de ces anabolisants particulièrement dangereux ayant provoqué la mort d'une personne au Canada.
Tzékos encore sur la sellette
Cyberpresse, AFP
Athènes
L'Office public de la pharmacie avait en 2003 imposé une amende pour détention d'anabolisants à Christos Tzékos, l'entraîneur des sprinteurs grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou, selon la télévision grecque Mega.
Les contrôleurs de l'EOF avaient saisi dans les bureaux de l'entreprise de Tzékos 640 boîtes d'un anabolisant venant illicitement des États-Unis avant de fixer une amende de 14 800 euros.
Selon la chaîne, l'entraîneur avait distribué à des salles de sport plus de 350 boîtes de ces anabolisants particulièrement dangereux ayant provoqué la mort d'une personne au Canada.