LE DOMAINE BLEU

Les athlètes canadiens seront parmi les plus contrôlés au monde

Presse Canadienne
Le 1er août 2004

Les athlètes amateurs canadiens demeurent toujours sous haute surveillance depuis la tristement célèbre affaire Ben Johnson aux Jeux de Séoul, en 1988.

Cependant, les contrôles plus sévères sont imputables aux instances canadiennes et non aux instances internationales.

Le président de l'Agence mondiale antidopage, Dick Pound, fait valoir que le Canada ne veut surtout pas voir une répétition des événements de 1988 et effectue un travail intense de dépistage et de sensibilisation auprès des athlètes.

Selon M. Pound, les athlètes canadiens peuvent s'attendre à subir encore au moins deux ou trois tests de dopage inopinés d'ici la tenue des Jeux d'Athènes. --Message edité par nicki le 2004-08-01 16:18:02--

En parlant de controle

Australie: le cycliste Jobie Dajka exclu de la sélection

Le cycliste sur piste Jobie Dajka, champion du monde de keirin et vice-champion en vitesse en 2002, a été exclu de la sélection australienne pour les Jeux olympiques d'Athènes (13-29 août) après avoir été convaincu de dopage, a annoncé vendredi le Comité olympique australien (AOC).
Mis en cause en juin dernier par un autre pistard australien, l'ancien champion du monde junior Mark French, suspendu deux ans et interdit de JO pour dopage, Dajka avait d'abord été blanchi, faute de preuves, à la mi-juillet par l'enquête de police.

Mais, des analyses effectuées sur les seringues de produits dopants (hormone de croissance) retrouvées dans la chambre de Mark French ont ensuite mis en évidence des traces d'ADN appartenant à Dajka.

Selon le président de l'AOC, John Coates, Dajka a alors admis avoir menti lorsqu'il avait déclaré aux policiers ne pas s'être injecté de produit dopant.

Dajka pourrait être remplacé par Ben Kersten.

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Deux athlètes roumains testent positifs

Deux sportifs roumains, sélectionnés pour les Jeux olympiques d'Athènes (13-29 août) ont fait l'objet d'un contrôle positif, a indiqué jeudi le vice-président de la commission nationale antidopage, Ion Pandele.
Les 112 sportifs roumains sélectionnés pour les Jeux d'Athènes ont tous subi un contrôle au laboratoire antidopage de Bucarest dont les résultats sont attendus jusqu'au 4 août au plus tard, a-t-on précisé de même source.

Le gouvernement roumain a adopté au mois de mai un projet de loi durcissant les sanctions contre le dopage, alignées sur la législation internationale en la matière.

Selon ce texte, tout sportif contrôlé positif encourt une suspension de deux ans pour la première infraction à cette loi et une suspension à vie en cas de récidive.

L'identité des deux athlètes sera publiée la semaine prochaine suite à un deuxième test.

Je vais renommer le topic pour inclure les autres nouvelles sur le contrôle antidopage.

 
2 août 2004 – Le sprinter américain Calvin Harrison, champion olympique, a été suspendu pour deux ans, lundi, par l'Agence antidopage américaine (USADA). Harrison ratera donc les Jeux olympiques d'Athènes en raison d'un deuxième échec à un test antidopage.

L'USADA a indiqué que du modafinil, un stimulant, avait été trouvé dans les urines de l'athlète de 30 ans lors des championnats nationaux à Stanford le 21 juin 2003.

Dopage : la Russie menace ses athlètes


Mardi 3 août 2004 - MOSCOU (AFP) - Le président du comité olympique russe Leonid Tyagatchev a menacé de disqualification à vie les athlètes russes qui seraient contrôlés positifs pendant les jeux Olympiques d'Athènes (13-29 août), a rapporté mardi l'agence Ria-Novosti.

"Si le comité international olympique (CIO) décide de disqualifier le sportif par exemple pour deux ans, le comité russe considérera une disqualification qui peut être à vie", a déclaré M. Tyagatchev, soulignant que le comité russe "s'en tenait pour la première fois à une position aussi ferme".

"L'athlète, l'entraîneur, le président de la fédération concernée seront tenus pour responsables s'il s'avère lors des contrôles antidopage aux JO d'Athènes que le sportif a utilisé des produits interdits", a-t-il précisé.

M. Tyagachev a par contre promis des primes financières substantielles aux sportifs russes qui reviendraient médaillés des jeux d'Athènes.

Le gouvernement russe a fixé pour les médaillés d'or, d'argent et de bronze des primes s'élevant respectivement à 50.000, 20.000 et 10.000 dollars (soit environ 41.000, 16.600 et 8300 euros).

Quant à ceux qui établiraient des records du monde, le responsable du comité olympique russe a assuré que ceux-ci recevraient, "avec l'aide de parraineurs", la somme de 100.000 dollars (environ 83.000 euros).

La Russie espère obtenir 30 médailles d'or et monter sur le podium des nations les plus médaillées aux Jeux d'Athènes.

Sa participation aux Jeux olympiques d'hiver de Salt Lake City (Etats-Unis) en 2002 avait été entachée de plusieurs scandales liés au dopage.

Le président russe Vladimir Poutine, qui est lui-même un sportif accompli et a fait voeu de rendre à la Russie sur tous les plans son statut de grande puissance, a régulièrement encouragé les athlètes russes à reconquérir le terrain perdu depuis la fin de l'URSS.

bobépine  a écritEn parlant de controle

Deux athlètes roumains testent positifs

Deux sportifs roumains, sélectionnés pour les Jeux olympiques d'Athènes (13-29 août) ont fait l'objet d'un contrôle positif, a indiqué jeudi le vice-président de la commission nationale antidopage, Ion Pandele.
Les 112 sportifs roumains sélectionnés pour les Jeux d'Athènes ont tous subi un contrôle au laboratoire antidopage de Bucarest dont les résultats sont attendus jusqu'au 4 août au plus tard, a-t-on précisé de même source.

Le gouvernement roumain a adopté au mois de mai un projet de loi durcissant les sanctions contre le dopage, alignées sur la législation internationale en la matière.

Selon ce texte, tout sportif contrôlé positif encourt une suspension de deux ans pour la première infraction à cette loi et une suspension à vie en cas de récidive.

L'identité des deux athlètes sera publiée la semaine prochaine suite à un deuxième test.



Les athlètes roumains blanchis

Le comité olympique roumain a confirmé, mardi, que les deux athlètes qui avaient échoué à leur test antidopage pré-olympique ont été blanchis après l'analyse du deuxième échantillon.

Les fonctionnaires roumains affirment que Rower Viorica Susanu et Carmen Zamfir pourraient ainsi participer aux épreuves d'athlétisme pour lesquelles les athlètes s'étaient qualifiées.

Athlétisme - Dopage
Torri Edwards serait écartée des Jeux


6 août 2004 – Les scandales de dopage se suivent aux États-Unis. Selon le Chicago Tribune de vendredi, l'Association des fédérations internationales d'athlétisme (IAAF) vient de recommander une suspension de deux ans pour l'Américaine Torri Edwards.

La championne du monde en titre du 100 m avait échoué à un test antidopage il y a quelques semaines. Des échantillons prélevés le 24 avril dernier, à la réunion de Fort-de-France, en Martinique, ont révélé la présence de nicéthamide, un stimulant.

Citant des sources anonymes, le Chicago Tribune affirme que l'IAAF a informé la Fédération américaine d'athlétisme (USTAF) de sa décision de ne pas tenir compte des « circonstances exceptionnelles » reconnues à la sprinteuse, le mois dernier, par la Commission d'arbitrage américaine (AAA).

L'IAAF a refusé de commenter les informations publiées par le quotidien, se bornant à rappeler que si l'une des parties n'est pas satisfaite de la décision qui doit être prise par l'Agence antidopage américaine (USADA), l'IAAF a la possibilité de faire appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).


Torri Edwards avait été sacrée championne du monde au 100 m après la disqualification de sa compatriote Kelli White pour dopage.
Edwards, 27 ans, risque jusqu'à deux ans de suspension pour dopage, ce qui la priverait des Jeux olympiques d'Athènes, pour lesquels elle est qualifiée sur 100 m et 200 m. Elle pourrait néanmoins écoper d'une sanction diminuée de moitié si elle est reconnue coupable de simple négligence, comme elle pourrait être blanchie des accusations.

La suspension de Torri Edwards ramènerait Marion Jones au quatrième rang du 100 m des sélections américaines derrière Gail Devers, voire en troisième place si Devers renonçait à sa sélection sur 100 m pour se concentrer sur le 100 m haies.

Edwards avait été proclamée championne du monde du 100 mètres à la suite de la disqualification pour dopage de sa compatriote Kelli White, déchue de son titre acquis à Paris, en juillet 2003. Elle faisait également partie de l'équipe américaine médaillée de bronze du relais 4 x 100 mètres aux Jeux olympiques de Sydney, en 2000.

Steve Mullings aussi

Par ailleurs, selon le président de la Fédération d'athlétisme jamaïcaine, le sprinteur jamaïcain Steve Mullings sera lui aussi privé des Jeux d'Athènes après avoir échoué à deux tests à la testostérone, un stéroïde interdit.

Vainqueur du 200 m lors de sélections jamaïcaines, en juin, Mullings, 21 ans, avait été suspendu à titre provisoire après ces contrôles. Il sera néanmoins entendu pour sa défense la semaine prochaine, mais l'imminence des Jeux olympiques fait en sorte que son retrait est déjà assuré.

Après son audition, Mullings verra son dossier transmis à la l'IAAF, qui pourrait le suspendre deux ans, en accord avec la réglementation de l'Agence mondiale antidopage (AMA).

Boxe - Dopage
Un boxeur kényan exclu des Jeux


10 août 2004 – Le boxeur kényan David Munyasia est devenu, mardi, le premier athlète dopé des Jeux olympiques d'Athènes, à trois jours de la cérémonie d'ouverture.

Le Comité international olympique (CIO) a annoncé mardi que des traces de cathine (un stimulant) ont été retrouvées dans les échantillons fournis par Munyasia.

Le boxeur de 24 ans a subi un contrôle-surprise le 6 août, jour-même de son arrivée dans la capitale grecque.

Durant ce qui est considéré comme la période des Jeux, soit du 30 juillet au 29 août 2004, le CIO entend procéder à environ 3500 contrôles antidopage, dont 2700 seront des contrôles précédant ou suivant les compétitions proprement dites.

Par ailleurs, tous les médaillés seront soumis à contrôle obligatoire.

Athlétisme - Dopage

Deux étoiles grecques fuient un test antidopage et subissent un accident de moto


12 août 2004 – Konstantinov Kenteris, champion olympique des 200 mètres, et sa compatriote grecque Ekatereni Thanou, médaillée d'argent sur 100 mètres lors des Jeux de Sydney en 2000, ne se sont pas présentés jeudi après-midi, à un contrôle antidopage auquel ils avaient tous deux été convoqués.

La nouvelle, d'abord rendue publique par un réseau de télévision, a ensuite été confirmée par le Comité olympique grec. La commission médicale du CIO avait contacté le chef de mission Yannis Papadoyannakis, mais ce dernier a été incapable de trouver les athlètes visés qui avaient déjà déserté le village des athlètes.

Le président du CIO, Jacques Rogge, a donc ordonné jeudi une enquête par une commission de discipline.

Kenteris et Thanou devront se présenter devant cette commission pour expliquer les raisons de leur absence. Celle-ci fera ensuite, après ces auditions, ses recommandations à la Commission exécutive du CIO qui, si elle considère Kenteris et Thanou coupables, pourra prononcer leur exclusion des Jeux.

Blessé dans un accident de moto

Plus tard en soirée, les deux athlètes ont été blessés légèrement dans un accident de moto à Glyfada, dans la banlieue sud de la capitale et ont été aussitôt transportés à l'hôpital KAT dans la banlieue nord.

Selon les premières informations, leur état de santé n'inspire aucune crainte d'inquiétude.

Pas une première

Les deux étoiles filantes n'en sont pas à leur première escapade. Le 3 avril dernier, Kenteris et Thanou s'étaient aussi évanouis dans la nature alors que des officiels cherchaient à les soumettre à un test de dépistage.

La Fédération grecque d'athlétisme a fait l'objet de plusieurs demandes d'explications de la part de l'IAAF (Fédération internationale) à la suite du refus d'obtempérer de plusieurs de ses athlètes en 2001 et 2002.

Coup dur pour la Grèce

Les deux athlètes grecs qui étaient absents lors d'un contrôle antidopage sont exclus des Jeux.

Kenteris et Thanou évincés des Jeux par le CNO grec

Les athlètes grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou, sous le coup d'une procédure disciplinaire du CIO pour ne s'être pas présentés à un contrôle antidopage, ont été exclus de la sélection grecque et ne participeront pas aux JO-2004, a annoncé un membre de la commission exécutive du CNO grec, Athanassios Beligratis.

La décision a été prise par 5 voix pour et une contre, selon M. Beligratis, président de la Fédération grecque de volley-ball

Kenteris, 31 ans, est le tenant du titre olympique sur 200 m tandis que Thanou, 29 ans, avait été vice-championne sur 100 m lors de ces mêmes JO de Sydney en 2000. Ils représentaient deux des meilleures chances de médailles en athlétisme de leur pays pour les J0-2004.

L'annonce a été faite à l'issue d'une réunion de la commission exécutive du Comité national olympique grec (COG) au cours de laquelle l'affaire a été examinée.

Jeudi, une équipe du contrôle antidopage mandatée par le Comité internatioonal olympique (CIO) s'était présentée au Village olympique où Thanou et Kenteris étaient censés se trouver, en vue de leur faire subir un contrôle antidopage inopiné. Elle a trouvé les deux chambres vides et n'a pu localiser ni l'un, ni l'autre.

Puis, dans la nuit de jeudi à vendredi, les deux athlètes ont été hospitalisés dans un hôpital du nord d'Athènes après un accident de moto alors qu'ils revenaient au Village. Leurs blessures sont seulement légères, selon les médecins, qui ont toutefois affirmé qu'ils ne pourraient pas sortir de l'hôpital avant dimanche.

Le CIO avait constitué une commission de discipline chargée d'enquêter sur l'affaire. Elle devait entendre vendredi les explications des intéressés mais, ceux-ci ayant été hospitalisés l'institution olympique leur a accordé un délai de 72 heures pour se présenter. Blessés sans gravité, ils étaient convoqués pour lundi.

Sampanis perd sa médaille et fait ses valises

L'haltérophile grec Leonidas Sampanis peut dire adieu à sa médaille de bronze: le Comité international olympique (CIO) a annoncé dimanche la disqualification de l'athlète pour cause de dopage et son exclusion des Jeux olympiques.

La médaillée d'or était dopée!



Décidément, un scandale de dopage n'attend pas l'autre cette semaine à Athènes. La Russe Irina Korzhanenko, qui avait fait une belle démonstration de sa puissance au concours de lancer du poids, tenu à Olympie le 18 août, a échoué à un contrôle antidopage.

Arne Ljungqvist, président de la Commission médicale du Comité international olympique (CIO), a confirmé la nouvelle, dimanche. Des traces de stéroïdes anabolisants auraient été retrouvées lors des analyses.

Ljungqvist a indiqué que le tout serait confirmé après la tenue d'une réunion de la Commission exécutive du CIO.