Publié : ven. janv. 20, 2006 4:54 pm
Plus de 9 000 débris flottent actuellement en orbite autour de la Terre, présentant un réel danger pour les activités spatiales, et la situation ne peut que s'aggraver dans les années à venir, prévient la NASA. Problème: il n'existe pour l'instant aucun moyen pratique et qui ne soit pas hors de prix pour y faire le ménage...
Les débris spatiaux mesurant 100 millimètres ou plus représentent un poids total de 5 000 tonnes, selon un rapport publié vendredi dans la revue Science.
Même s'il n'y avait plus de nouveaux lancements spatiaux, la quantité de déchets continuerait à augmenter, les débris déjà en orbite se fragmentant en morceaux plus petits à la faveur de collisions entre eux, explique J.C. Liou, co-auteur du rapport. «Nous ne disons pas que le ciel va nous tomber sur la tête, mais nous devons comprendre quels sont les risques», précise-t-il.
La zone contenant le plus de débris est située entre 885 et 1005 kilomètres d'altitude, ce qui signifie que le risque est moindre pour les vols habités. La station spatiale internationale (ISS) orbite à 400 kilomètres au-dessus de la Terre et les navettes américaines ont tendance à voler dans une région comprise entre 400 et 600 kilomètres d'altitude.
Mais l'accumulation des débris peut présenter un danger pour les activités spatiales. Nombre d'entre eux proviennent de l'explosion de satellites, notamment de vieux étages supérieurs abandonnés en orbite avec des restes de carburant et des liquides à haute pression.
Un rapport de la NASA publié en 2004 identifiait la Russie comme la première source de déchets spatiaux, suivie de près par les États-Unis. Autres pollueurs de l'espace: la France, la Chine, l'Inde, le Japon et l'Agence spatiale européenne (ESA).
La seule création de nouveaux débris résultant de la collision des rebuts existants dépassera la quantité de matières qui finissent par retomber sur Terre, estiment les chercheurs. Seul le retrait de leur orbite de grands objets «peut empêcher de futurs problèmes pour la recherche et (les vols commerciaux) dans l'espace», selon J.C. Liou et N.L. Johnson, les auteurs du rapport.
«Aujourd'hui, il n'y a pas de solution viable, techniquement et économiquement, pour retirer les débris de l'espace», souligne M. Liou. Il espère que le rapport encouragera les chercheurs à réfléchir à des solutions.
Une méthode serait de fixer des liens aux débris pour les ralentir et les faire retomber plus vite sur Terre, mais cette technique serait excessivement onéreuse au regard du bénéfice obtenu, selon les chercheurs.
Des satellites et fusées pourraient également être munis de moteurs destinés à les diriger vers la Terre, mais cette méthode supposerait des systèmes complexes. Quant à l'utilisation de lasers basés au sol pour modifier l'orbite des satellites, elle n'est pas vraiment réaliste en raison de la masse des engins et de la quantité d'énergie qui serait nécessaire.
«Même si le risque est faible, nous devons faire attention à ce problème environnemental», souligne M. Liou.
Les débris spatiaux mesurant 100 millimètres ou plus représentent un poids total de 5 000 tonnes, selon un rapport publié vendredi dans la revue Science.
Même s'il n'y avait plus de nouveaux lancements spatiaux, la quantité de déchets continuerait à augmenter, les débris déjà en orbite se fragmentant en morceaux plus petits à la faveur de collisions entre eux, explique J.C. Liou, co-auteur du rapport. «Nous ne disons pas que le ciel va nous tomber sur la tête, mais nous devons comprendre quels sont les risques», précise-t-il.
La zone contenant le plus de débris est située entre 885 et 1005 kilomètres d'altitude, ce qui signifie que le risque est moindre pour les vols habités. La station spatiale internationale (ISS) orbite à 400 kilomètres au-dessus de la Terre et les navettes américaines ont tendance à voler dans une région comprise entre 400 et 600 kilomètres d'altitude.
Mais l'accumulation des débris peut présenter un danger pour les activités spatiales. Nombre d'entre eux proviennent de l'explosion de satellites, notamment de vieux étages supérieurs abandonnés en orbite avec des restes de carburant et des liquides à haute pression.
Un rapport de la NASA publié en 2004 identifiait la Russie comme la première source de déchets spatiaux, suivie de près par les États-Unis. Autres pollueurs de l'espace: la France, la Chine, l'Inde, le Japon et l'Agence spatiale européenne (ESA).
La seule création de nouveaux débris résultant de la collision des rebuts existants dépassera la quantité de matières qui finissent par retomber sur Terre, estiment les chercheurs. Seul le retrait de leur orbite de grands objets «peut empêcher de futurs problèmes pour la recherche et (les vols commerciaux) dans l'espace», selon J.C. Liou et N.L. Johnson, les auteurs du rapport.
«Aujourd'hui, il n'y a pas de solution viable, techniquement et économiquement, pour retirer les débris de l'espace», souligne M. Liou. Il espère que le rapport encouragera les chercheurs à réfléchir à des solutions.
Une méthode serait de fixer des liens aux débris pour les ralentir et les faire retomber plus vite sur Terre, mais cette technique serait excessivement onéreuse au regard du bénéfice obtenu, selon les chercheurs.
Des satellites et fusées pourraient également être munis de moteurs destinés à les diriger vers la Terre, mais cette méthode supposerait des systèmes complexes. Quant à l'utilisation de lasers basés au sol pour modifier l'orbite des satellites, elle n'est pas vraiment réaliste en raison de la masse des engins et de la quantité d'énergie qui serait nécessaire.
«Même si le risque est faible, nous devons faire attention à ce problème environnemental», souligne M. Liou.