Publié : ven. sept. 09, 2005 2:52 am
Six mois pris dans un bloc de glace
Mise à jour le jeudi 8 septembre 2005 à 22 h 26
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Le Sedna IV mouille actuellement à Montréal.
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Une quinzaine de personnes s'apprêtent à mettre le cap sur l'Antarctique, ce mois-ci, à bord du voilier océanographe Sedna IV. Ils resteront volontairement coincés dans les glaces pendant six mois, sous des vents de 150 km/h, pour mesurer le réchauffement de la planète.
En 2002, le Sedna IV avait effectué une mission similaire, immortalisée par le cinéaste Jean Lemire.
Cette fois, plus de 300 personnes ont tenté de participer à la mission en Antarctique, annoncée comme la plus grande expédition cinématographique au monde. C'est que le réalisateur, toujours à bord, se prépare à tourner une seconde série sur le réchauffement de la planète.
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L'équipage du Sedna IV
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L'équipage compte donc l'équipe de tournage, un médecin, un psychologue, des scientifiques et une cuisinière. Comme il sera coupé du monde pendant 6 à 9 mois, le navire doit être complètement autonome.
Il doit y avoir assez de nourriture pour nourrir tout l'équipage. « J'ai trois sortes de crevettes, 120 livres de flétan, 80 livres de saumon, du crabe, du homard, des pétoncles... », énumère la cuisinière Joëlle Proulx.
Il faut aussi parer à toute éventualité. « Si jamais arrive par malheur une mortalité, les corps vont être rapatriés plus tard, explique le maître d'équipage, Mario Cyr. Ils vont être conservés dans la glace. C'est impossible de sortir quelqu'un. »
Même la NASA s'intéresse à ce projet. L'agence spatiale américaine veut savoir comment 15 personnes pourront cohabiter dans un environnement aussi hostile
Le maître d'équipage, Mario Cyr
Toutes les étapes de l'aventure seront filmées en vue d'un long métrage et de trois documentaires, qui seront diffusés partout dans le monde.
Les expériences à bord du Sedna pourront aussi être suivies sur Internet. « Il y aura des communications journalières et plusieurs liens avec les écoles », explique Pascale Otis, responsable de la recherche scientifique.
Mise à jour le jeudi 8 septembre 2005 à 22 h 26
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Le Sedna IV mouille actuellement à Montréal.
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Une quinzaine de personnes s'apprêtent à mettre le cap sur l'Antarctique, ce mois-ci, à bord du voilier océanographe Sedna IV. Ils resteront volontairement coincés dans les glaces pendant six mois, sous des vents de 150 km/h, pour mesurer le réchauffement de la planète.
En 2002, le Sedna IV avait effectué une mission similaire, immortalisée par le cinéaste Jean Lemire.
Cette fois, plus de 300 personnes ont tenté de participer à la mission en Antarctique, annoncée comme la plus grande expédition cinématographique au monde. C'est que le réalisateur, toujours à bord, se prépare à tourner une seconde série sur le réchauffement de la planète.
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L'équipage du Sedna IV
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L'équipage compte donc l'équipe de tournage, un médecin, un psychologue, des scientifiques et une cuisinière. Comme il sera coupé du monde pendant 6 à 9 mois, le navire doit être complètement autonome.
Il doit y avoir assez de nourriture pour nourrir tout l'équipage. « J'ai trois sortes de crevettes, 120 livres de flétan, 80 livres de saumon, du crabe, du homard, des pétoncles... », énumère la cuisinière Joëlle Proulx.
Il faut aussi parer à toute éventualité. « Si jamais arrive par malheur une mortalité, les corps vont être rapatriés plus tard, explique le maître d'équipage, Mario Cyr. Ils vont être conservés dans la glace. C'est impossible de sortir quelqu'un. »
Même la NASA s'intéresse à ce projet. L'agence spatiale américaine veut savoir comment 15 personnes pourront cohabiter dans un environnement aussi hostile
Le maître d'équipage, Mario Cyr
Toutes les étapes de l'aventure seront filmées en vue d'un long métrage et de trois documentaires, qui seront diffusés partout dans le monde.
Les expériences à bord du Sedna pourront aussi être suivies sur Internet. « Il y aura des communications journalières et plusieurs liens avec les écoles », explique Pascale Otis, responsable de la recherche scientifique.