Nouvelle sortie des astronautes
Les astronautes remplacent la roue d'un gyroscope de la Station spatiale internationale.
Les astronautes japonais Soichi Noguchi et américain Stephen Robinson ont effectué une nouvelle sortie dans l'espace, lundi matin.
Poursuivant une tâche de six heures et demie, ils ont remplacé une roue de 300 kg, défectueuse depuis 2002, qui aide à stabiliser et diriger la Station spatiale internationale (SSI) avec trois autres gyroscopes.
Ils ont été aidés par le bras canadien, opéré de l'intérieur par le copilote James Kelly, pour extraire le gyroscope défectueux et installer la nouvelle pièce.
Lors de leur première sortie, samedi, deux astronautes ont remis en marche un autre gyroscope, dont la rotation s'était arrêtée en mars dernier.
Le bras canadien est largement utilisé pour cette mission.
Dimanche, la NASA a annoncé le prolongement d'un jour de la mission STS-114.
L'agence spatiale américaine veut permettre à l'équipage de la navette Discovery de faire davantage de travail dans la SSI.
La NASA envisage aussi une quatrième sortie dans l'espace pour colmater une brèche entre deux tuiles du bouclier thermique de la navette. Les inspections ont toutefois confirmé que le bouclier thermique de la navette est intact à 90 %.
L'agence cherche à déterminer si deux joints présentant des protubérances entre les tuiles du ventre de la navette risquent de compromettre sa sécurité au moment du retour sur Terre. Certains ingénieurs craignent que ces joints ne provoquent une surchauffe de Discovery à son entrée dans l'atmosphère.
L'équipage de Discovery sera de retour sur Terre dans la matinée du lundi 8 août.
Première sortie réussie
Samedi, Noguchi et Robinson ont réussi une première sortie de plus de six heures.
Ils en ont profité pour tester des techniques expérimentales de réparation d'isolant thermique sur la navette.
Ils ont également remplacé une antenne sur la Station spatiale internationale (SSI) et rétabli l'alimentation électrique sur l'un des quatre gyroscopes de la station, défectueux depuis mars 2005.
Les gyroscopes permettent à la SSI de maintenir sa stabilité.
Auparavant, la pression atmosphérique à l'intérieur de la navette a été réduite pendant quelques heures pour permettre aux astronautes de s'habituer aux conditions de pression de leurs combinaisons spatiales.
Les astronautes, dont c'était la première sortie de leur carrière, ont également respiré de l'oxygène pur pendant une heure avant de quitter la navette, afin de réduire la quantité d'azote de leur sang, ce qui peut prévenir le mal des caissons.
La navette Discovery est amarrée depuis jeudi à la Station spatiale internationale.
Au cours de son lancement, mardi, quatre morceaux de mousse isolante se sont détachés de son réservoir de carburant.
En février 2003, un incident semblable avait été à l'origine de la désintégration de la navette Columbia à son retour sur Terre.
Le choc d'un morceau d'isolant avait entraîné une fissure sur une des ailes de la navette.
Discovery
«Discovery»: la Nasa envisage le retour
Les impacts ne risqueraient pas de fragiliser la navette.
C'est presque un feu vert. La Nasa a dédouané la plupart des impacts (vingt-quatre selon un dernier recensement) repérés sur le bouclier thermique de Discovery depuis le 26 juillet. L'agence a laissé entendre qu'elle donnerait aujourd'hui l'autorisation de retour sur Terre. Décalée de vingt-quatre heures, au lundi 8 août, pour laisser les astronautes travailler sur la Station spatiale internationale (ISS) dont un gyroscope de stabilisation doit être remplacé.
1 650 °C. Après avoir étudié des milliers de clichés, les patrons de la mission STS-114 ont annoncé samedi soir que la quasi-totalité des impacts ne risquent pas de fragiliser Discovery lors de son retour. Mais il reste quelques défauts sur des parties vitales du bouclier dont l'échauffement peut dépasser 1 650 °C au contact de l'atmosphère que la Nasa n'a pas encore qualifiées pour le vol de retour. L'agence n'a toujours pas décrété «bonne pour le service» la tuile endommagée du volet de train d'atterrissage avant, même si le défaut est moins profond que les ingénieurs ne l'avaient craint. Une défaillance du bouclier avait provoqué la destruction de Columbia en février 2003.
Samedi, au cours d'une sortie dans l'espace de sept heures, deux astronautes ont testé des kits de réparation, à base de pistolets à colle et de spatules. Non pas sur la navette, mais sur des tuiles volontairement endommagées que Discovery avait emportées dans ses bagages. Elles avaient été installées dans la soute de l'avion spatial. La première technique, destinée à «guérir» des petits défauts de surface, est l'application d'une «cire émissive». Les tuiles doivent en effet être de très bons émetteurs de rayonnement infrarouge pour faire baisser leur température de surface. La seconde méthode permet de colmater des fissures. La panoplie d'instruments de réparation a, selon la Nasa, parfaitement rempli sa fonction, et les produits se sont avérés «moins sales que prévu». L'analyse, une fois sur Terre, des éléments bricolés permettra de vérifier l'efficacité de ce type de réparation conduite dans l'espace. Les échantillons seront soumis en laboratoire à des conditions équivalentes à la rentrée atmosphérique.
Ménage. Après leur travail de «couvreurs», les astronautes ont joué les gros bras. Ils ont commencé à décharger les 13 tonnes d'équipements et de vivres du module de fret Raffaelo. Ensuite, ils apporteront leur pierre au ménage effectué depuis avril par les occupants de l'ISS. Discovery doit rapporter sur Terre plus de 11 tonnes de déchets et d'équipements obsolètes. Un ménage d'autant plus indispensable qu'aucune date n'a été fixée pour le retour d'une navette dans l'espace. La Nasa doit régler, une fois pour toutes, les décollages de son désormais célèbre isolant, chargé d'éviter la formation de givre sur le réservoir extérieur glacé par l'hydrogène liquide.
Les impacts ne risqueraient pas de fragiliser la navette.
C'est presque un feu vert. La Nasa a dédouané la plupart des impacts (vingt-quatre selon un dernier recensement) repérés sur le bouclier thermique de Discovery depuis le 26 juillet. L'agence a laissé entendre qu'elle donnerait aujourd'hui l'autorisation de retour sur Terre. Décalée de vingt-quatre heures, au lundi 8 août, pour laisser les astronautes travailler sur la Station spatiale internationale (ISS) dont un gyroscope de stabilisation doit être remplacé.
1 650 °C. Après avoir étudié des milliers de clichés, les patrons de la mission STS-114 ont annoncé samedi soir que la quasi-totalité des impacts ne risquent pas de fragiliser Discovery lors de son retour. Mais il reste quelques défauts sur des parties vitales du bouclier dont l'échauffement peut dépasser 1 650 °C au contact de l'atmosphère que la Nasa n'a pas encore qualifiées pour le vol de retour. L'agence n'a toujours pas décrété «bonne pour le service» la tuile endommagée du volet de train d'atterrissage avant, même si le défaut est moins profond que les ingénieurs ne l'avaient craint. Une défaillance du bouclier avait provoqué la destruction de Columbia en février 2003.
Samedi, au cours d'une sortie dans l'espace de sept heures, deux astronautes ont testé des kits de réparation, à base de pistolets à colle et de spatules. Non pas sur la navette, mais sur des tuiles volontairement endommagées que Discovery avait emportées dans ses bagages. Elles avaient été installées dans la soute de l'avion spatial. La première technique, destinée à «guérir» des petits défauts de surface, est l'application d'une «cire émissive». Les tuiles doivent en effet être de très bons émetteurs de rayonnement infrarouge pour faire baisser leur température de surface. La seconde méthode permet de colmater des fissures. La panoplie d'instruments de réparation a, selon la Nasa, parfaitement rempli sa fonction, et les produits se sont avérés «moins sales que prévu». L'analyse, une fois sur Terre, des éléments bricolés permettra de vérifier l'efficacité de ce type de réparation conduite dans l'espace. Les échantillons seront soumis en laboratoire à des conditions équivalentes à la rentrée atmosphérique.
Ménage. Après leur travail de «couvreurs», les astronautes ont joué les gros bras. Ils ont commencé à décharger les 13 tonnes d'équipements et de vivres du module de fret Raffaelo. Ensuite, ils apporteront leur pierre au ménage effectué depuis avril par les occupants de l'ISS. Discovery doit rapporter sur Terre plus de 11 tonnes de déchets et d'équipements obsolètes. Un ménage d'autant plus indispensable qu'aucune date n'a été fixée pour le retour d'une navette dans l'espace. La Nasa doit régler, une fois pour toutes, les décollages de son désormais célèbre isolant, chargé d'éviter la formation de givre sur le réservoir extérieur glacé par l'hydrogène liquide.
Discovery»: deux protubérances font tiquer la Nasa«
L'agence spatiale américaine hésite à faire réparer la navette par les astronautes.
Durant 7 heures et 14 minutes, deux des sept astronautes de Discovery ont bricolé hier dans l'espace, à 350 km au-dessus de la côte sud de l'Australie. Non pas la navette, qui risque d'en avoir bien besoin avant son retour sur Terre, mais la Station spatiale internationale (ISS), où ils ont remplacé l'un des quatre gyroscopes, en panne depuis 2002.
Le climat semblait donc plutôt serein dans le cosmos, alors qu'aux Etats-Unis l'agence spatiale américaine s'interrogeait toujours sur la possibilité de ramener Discovery sans casse. Dimanche soir, la Nasa se disait prête à déclarer la navette apte à rentrer sur Terre, une fois bricolée à son tour. Les meilleurs spécialistes de l'aérodynamisme planchent depuis le week-end pour évaluer les risques d'échauffement excessif (plus de 1 500 °C) que deux protubérances (2 cm) d'un joint entre des tuiles du bouclier thermique pourraient provoquer, au moment de l'entrée du véhicule dans l'atmosphère. A plus de 20 000 km/h.
«A l'exception de ces protubérances, je pense que nous sommes prêts à déclarer que le système de protection thermique de la navette est en état pour une entrée dans l'atmosphère en sécurité», a déclaré Steve Poulos, le responsable du bureau gérant le programme des navettes, du centre spatial Johnson, près de Houston (Texas). Les experts de la Nasa «travaillent aux limites de notre compréhension actuelle des forces aérodynamiques», a souligné Wayne Hale, le directeur adjoint du programme. S'ils affirment qu'il y a une bonne marge de sécurité avec ces deux protubérances, tout sera réglé. En revanche, s'ils ont des doutes, il sera alors envisagé de faire intervenir un ou des astronautes de Discovery sous le ventre de la navette une première pour couper ces protubérances qui dépassent largement la limite acceptable de 0,6 cm. Wayne Hale s'est cependant voulu prudent. «Nous n'envisageons pas encore de sortie des astronautes dans l'espace pour cela», tout en «nous y préparant». Car «toute activité hors du véhicule est dangereuse, il faut donc une bonne raison pour l'entreprendre». Si une telle intervention était décidée, les deux astronautes sortis hier et samedi dans l'espace, le Japonais Soichi Noguchi et l'Américain Stephen Robinson, en seraient chargés, car ils y ont été spécialement préparés.
Hier soir, les experts de la Nasa pesaient toujours le pour et le contre.
L'agence spatiale américaine hésite à faire réparer la navette par les astronautes.
Durant 7 heures et 14 minutes, deux des sept astronautes de Discovery ont bricolé hier dans l'espace, à 350 km au-dessus de la côte sud de l'Australie. Non pas la navette, qui risque d'en avoir bien besoin avant son retour sur Terre, mais la Station spatiale internationale (ISS), où ils ont remplacé l'un des quatre gyroscopes, en panne depuis 2002.
Le climat semblait donc plutôt serein dans le cosmos, alors qu'aux Etats-Unis l'agence spatiale américaine s'interrogeait toujours sur la possibilité de ramener Discovery sans casse. Dimanche soir, la Nasa se disait prête à déclarer la navette apte à rentrer sur Terre, une fois bricolée à son tour. Les meilleurs spécialistes de l'aérodynamisme planchent depuis le week-end pour évaluer les risques d'échauffement excessif (plus de 1 500 °C) que deux protubérances (2 cm) d'un joint entre des tuiles du bouclier thermique pourraient provoquer, au moment de l'entrée du véhicule dans l'atmosphère. A plus de 20 000 km/h.
«A l'exception de ces protubérances, je pense que nous sommes prêts à déclarer que le système de protection thermique de la navette est en état pour une entrée dans l'atmosphère en sécurité», a déclaré Steve Poulos, le responsable du bureau gérant le programme des navettes, du centre spatial Johnson, près de Houston (Texas). Les experts de la Nasa «travaillent aux limites de notre compréhension actuelle des forces aérodynamiques», a souligné Wayne Hale, le directeur adjoint du programme. S'ils affirment qu'il y a une bonne marge de sécurité avec ces deux protubérances, tout sera réglé. En revanche, s'ils ont des doutes, il sera alors envisagé de faire intervenir un ou des astronautes de Discovery sous le ventre de la navette une première pour couper ces protubérances qui dépassent largement la limite acceptable de 0,6 cm. Wayne Hale s'est cependant voulu prudent. «Nous n'envisageons pas encore de sortie des astronautes dans l'espace pour cela», tout en «nous y préparant». Car «toute activité hors du véhicule est dangereuse, il faut donc une bonne raison pour l'entreprendre». Si une telle intervention était décidée, les deux astronautes sortis hier et samedi dans l'espace, le Japonais Soichi Noguchi et l'Américain Stephen Robinson, en seraient chargés, car ils y ont été spécialement préparés.
Hier soir, les experts de la Nasa pesaient toujours le pour et le contre.
Mission accomplie pour Discovery
La navette Discovery s'est posé sans encombre à la base d'Edwards, en Californie, mardi matin. Les astronautes de la mission spatiale STS-114 ont touché Terre vers 8 h 12 (HAE).
À l'aube, la NASA a dû refermer les deux fenêtres d'atterrissage au Centre spatial Kennedy, au cap Canaveral, en Floride, en raison de conditions météorologiques défavorables. Ils ont décidé de faire atterrir Discovery en Californie.
Il n'y a rien d'exceptionnel au retour d'une navette en Californie. Sur 113 atterrissages de navette, il s'agit du 50e à la base d'Edwards. C'est aussi le 19e retour d'une navatte en pleine nuit.
Les astronautes reviennent d'un périple de 14 jours en orbite. L'essentiel de la mission a été consacré à tester des manoeuvres de sécurité et à effectuer des réparations sur la navette.
La mission de Discovery a également permis de ravitailler et de réparer la Station spatiale internationale.
Une caméra infrarouge a capté le retour de Discovery.
En bon état
Dimanche, les astronautes de Discovery ont effectué une dernière inspection de la navette.
La commandante Eileen Collins estime que la navette est en très bon état, et elle a bon espoir que sa rentrée dans l'atmosphère se passe bien. Elle a cependant convenu qu'elle aurait une pensée pour Columbia, après l'atterrissage.
En 2003, sept astronautes ont péri dans l'explosion de Columbia, son bouclier thermique ayant été endommagé sur l'aile par un morceau de mousse isolante tombé lors du décollage.
Le même scénario s'est reproduit au décollage de Discovery, il y a moins de deux semaines, mais sans endommager la navette. La NASA a jugé que le retour de Discovery n'était pas compromis. --Message edité par Acrux le 2005-08-09 08:27:47--
La navette Discovery s'est posé sans encombre à la base d'Edwards, en Californie, mardi matin. Les astronautes de la mission spatiale STS-114 ont touché Terre vers 8 h 12 (HAE).
À l'aube, la NASA a dû refermer les deux fenêtres d'atterrissage au Centre spatial Kennedy, au cap Canaveral, en Floride, en raison de conditions météorologiques défavorables. Ils ont décidé de faire atterrir Discovery en Californie.
Il n'y a rien d'exceptionnel au retour d'une navette en Californie. Sur 113 atterrissages de navette, il s'agit du 50e à la base d'Edwards. C'est aussi le 19e retour d'une navatte en pleine nuit.
Les astronautes reviennent d'un périple de 14 jours en orbite. L'essentiel de la mission a été consacré à tester des manoeuvres de sécurité et à effectuer des réparations sur la navette.
La mission de Discovery a également permis de ravitailler et de réparer la Station spatiale internationale.
Une caméra infrarouge a capté le retour de Discovery.
En bon état
Dimanche, les astronautes de Discovery ont effectué une dernière inspection de la navette.
La commandante Eileen Collins estime que la navette est en très bon état, et elle a bon espoir que sa rentrée dans l'atmosphère se passe bien. Elle a cependant convenu qu'elle aurait une pensée pour Columbia, après l'atterrissage.
En 2003, sept astronautes ont péri dans l'explosion de Columbia, son bouclier thermique ayant été endommagé sur l'aile par un morceau de mousse isolante tombé lors du décollage.
Le même scénario s'est reproduit au décollage de Discovery, il y a moins de deux semaines, mais sans endommager la navette. La NASA a jugé que le retour de Discovery n'était pas compromis. --Message edité par Acrux le 2005-08-09 08:27:47--