Big Brother arrive sur V
«Ça va être extrême!» - Sébastien Tremblay
Jessica Paradis / 7Jours 2010-03-01 14:09:13
«Ça va être extrême!», s’est réjouit de nous annoncer Sébastien Tremblay, grand gagnant de Loft Story 6: la revanche et véritable spécialiste de la téléréalité, au sujet de Big Brother, lundi dernier.
Celui qui a été choisi comme analyste et consultant pour la première édition de la populaire émission, qui débarque sur les ondes de V, dès le 14 mars prochain, nous explique: «Ça n’est jamais arrivé que l’on pousse les joueurs à bout. Ça a été légèrement effleuré avec Loft Story, mais je trouve que ce n’était pas à la hauteur de ce que ça devrait être. On va donc travailler sur un nouveau terrain. Il faut créer le meilleur environnement possible pour susciter un engouement, alors on va pousser aussi loin que le public nous suivra».
Une cuvée de guerriers
Pendant les neuf semaines que durera l’aventure, Sébastien travaillera avec la production, de manière à orchestrer une série d’épreuves, autant psychologiques que physiques, à soumettre à la quinzaine de participants retenus sur les 5000 Québécois qui ont posé leur candidature. «Les joueurs qui vont jouer acceptent de participer à une épreuve qui va être extrêmement pénible. On a choisi des guerriers qui ne vont pas abandonner à la première épreuve. Ça va être le Big Brother le plus hard qu’il y a».
Et jusqu’où l’équipe est-elle prête à aller pour nous divertir? «Si c’était juste de moi, il n’y aurait pas de limite», avance Sébastien. «Je pousserais jusqu’où les téléréalités américaines ont poussé. Je travaillerais l’endurance, l’agilité et l’intellect, parce qu’il faut vraiment que ce soit une compétition, une épreuve de survie. Ce n’est pas une partie de plaisir. Au Québec, on couvre beaucoup nos joueurs. Il faut sortir de ce moule-là et les amener ailleurs pour voir comment ils vont agir».
Sébastien participera aux émissions du weekend et sera appelé à analyser le jeu, aux côtés de la journaliste Pascale Lévesque, alors que Chéli Sauvé-Castonguay assurera l’animation de l’émission. «Elle a une fraîcheur, un naturel, une gentillesse et une générosité qui correspondent à ce qu’on recherchait. C’est une fille avec qui on a envie de parler et ça nous prenait quelqu’un, sur le plateau, qui est capable d’accueillir des participants et de leur tirer des confessions. C’est comme la sœur des participants», nous a expliqué le réalisateur du premier Big Brother québécois, Frédéric Gieling.
Chéli: représentante du public et complice des participants
«Je vais accompagner les joueurs dans leurs aventure et ça va être gros!», a affirmé Chéli, qui ajoute qu’au niveau professionnel, l’animation de Big Brother représente «un beau défi». «J’ai toujours été la personne qui avait beaucoup de sympathie pour les gens et, ici, surtout, je les respecte pour ce qu’ils vont vivre.»
Si, contrairement à son collègue masculin, Chéli avoue «ne pas être une consommatrice de téléréalité», elle se dit intéressée par l’aspect sociologique de la chose. « Ça va vraiment être intéressant de voir comment tout le monde va cohabiter dans des situations limites. D’ailleurs, pour tout ceux et celles qui pensent que c’est comme Loft Story, détrompez-vous, parce que c’est autre chose! Je pense que le public québécois va apprécier cette émission-là, parce que ça va nous faire réaliser à quel point on est chanceux. Manger du gruau tous les matins, c’est la réalité de certaines personnes. Pour nous, c’est un jeu, mais il y a des gens qui vivent vraiment comme ça. J’aime cette approche-là de la téléréalité».
Éliminations à l’interne
Parmi les multiples points de contraste avec Loft Story, Frédéric Gieling nous indique que le processus d’élimination se fera non pas du côté du public mais bien à l’interne, lors des talk show du dimanche soir. «Le public n’aura pas de pouvoir sur qui va sortir. Ça va donc être une game psychologique beaucoup plus difficile pour les joueurs».
De plus, si les deux émissions sont axées sur le concept de l’isolement, la notion de casting est d’autant plus importante du côté de Big Brother. «Au Québec, c’est presque tout le temps des jeunes, beaux, en forme et issus du monde des bars que l’on voit dans les téléréalités», souligne le réalisateur. «Je pense qu’on s’en va vraiment ailleurs parce qu’on a un casting très multi-générationnel et multiethnique. Les élus sont âgés de 19 à 60 ans et sont très variés dans leurs expériences de vie. Il y a des professionnels, des retraités, d’autres ont des professions libérales de style médecin et avocat. On a de tout! Des étudiants aux militaires. On est aussi beaucoup moins axé sur la séduction et plus sur le défi et la résistance. C’est comme un Survivor entre les murs».
D’ailleurs, Frédéric Gieling nous indique que l’émission sera tournée dans le même studio que Loft Story, situé dans l’ouest de l’île. «Il a été complètement réaménagé. On n’est plus dans un loft confortable. On est dans un environnement de jeu et de défis, qui n’est pas nécessairement confortable. Il y a un accès à l’extérieur mais il peu être fermé. Dans ce cas-là, les joueurs n’ont plus de notion du temps.»
Et que dire des décors? «Ça pourrait ressembler à un vaisseau spatial un peu désagréable. On est dans un univers qui ressemble à rien de ce qu’on connaît. Les meubles restent les meubles mais tout le reste autour ne nous rappelle rien.»
Big Brother, tous les soirs de la semaine, 19 h, ainsi que les samedis et dimanches, 18 h, dès le 14 mars.
L’émission de 30 minutes, diffusée les samedi, sera suivie d’un spécial d’une demie heure intitulé Plaisirs coupables.
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