LE DOMAINE BLEU

McKeever offre au pays sa première médaille d'or


Brian McKeever (à droite) a remporté la première médaille d'or du Canada aux Jeux paralympiques, hier, quand il a gagné le 20 kilomètres en ski de fond. Il a été guidé par son frère Robin, qui a remporté la Gatineau Loppet (49 km, style libre) le 20 février dernier.



La Presse Canadienne
WHISTLER, C.B.

Le fondeur malvoyant Brian McKeever a remporté la première médaille d'or du Canada aux Jeux paralympiques, hier. Plus tard en journée, la skieuse Lauren Woolstencroft en a ajouté une deuxième.

McKeever a complété le 20 kilomètres messieurs en 51 minutes 14,79 secondes.

L'Albertain de 30 ans a mérité sa sélection au sein de l'équipe olympique canadienne et il visait de devenir le premier athlète d'hiver à participer à la fois aux Jeux olympiques et paralympiques. Mais il a connu une désillusion aux Jeux olympiques de Vancouver quand le personnel d'entraîneurs canadiens a pris la décision de ne faire appel à lui dans son épreuve.



McKeever souffre de la maladie de Stargaard, une maladie génétique qui réduit sa vision centrale.

C'est la cinquième médaille d'or aux Paralympiques de McKeever, qui fait appel à son frère Robin comme guide.

Woolstencroft, de North Vancouver, a triomphé au slalom féminin debout, grâce à un temps combiné de 1:51,97. L'Allemande Andrea Rothfuss a mérité l'argent en 1:58,35, suivie de Karolina Wisniewska de Vancouver (1:58,84).

C'était pour Woolstencroft une quatrième médaille d'or paralympique en carrière. À ses deux premiers Jeux paralympiques, elle a obtenu trois fois l'or, une fois l'argent et une fois le bronze.

Woolstencroft, 28 ans, est née sans jambes au-delà du genou, et sans bras gauche au-delà du coude. Elle a commencé à skier à l'âge de quatre ans, et le pratique de façon compétitive depuis l'âge de 14 ans.

Wisniewska, née avec de la paralysie cérébrale, totalise sept médailles en trois Jeux paralympiques.

En curling en fauteuil roulant, le Canada est demeuré invaincu (4-0), battant le Japon 13-2. L'équipe affrontait la Suède plus tard en journée.

Publié le 16 mars 2010 à 08h51 | Mis à jour le 16 mars 2010 à 08h52

Peu de visibilité aux Paralympiques
Valère Audy
La Voix de l'Est

Que se passe-t-il aux Jeux paralympiques de Vancouver? Ces Jeux pour handicapés auxquels le Canada promettait plus de visibilité que jamais. Bien qu'ouverts depuis vendredi soir, il n'y avait rien dans les journaux de samedi et dimanche et ce n'était guère mieux à la radio et à la télé. Il a fallu attendre à lundi matin pour apprendre, en bref à RDI, que le Canada avait déjà décroché trois médailles. On avait plus d'espace ou de temps pour l'avalanche de Vancouver, les accusations répétitives des politiciens, les histoires de la construction et les ragots de la vie amoureuse du couple Sarkozy-Bruni.

Certes, avait-on annoncé jeudi soir que ces 10e Jeux s'ouvriraient vendredi soir pour durer jusqu'au 21 mars. Mais c'est avec le retour précipité du rocker Martin Deschamps, invité à chanter devant le comédien Michel Côté, samedi soir à Radio-Canada, qu'on en a appris un peu sur l'ouverture de ces Jeux et l'atmosphère qui prévaut à Vancouver. Car Deschamps y était pour représenter le Québec et participer au spectacle d'ouverture.



Dommage que ces Jeux, jusqu'à maintenant du moins, n'obtiennent que si peu de visibilité. Évidemment qu'il ne s'agit pas du gros événement des précédents jours avec ses 2500 athlètes de quelque 80 pays. Cette fois, il n'y a que 1350 athlètes d'une cinquantaine de pays et une quarantaine d'épreuves relevant de cinq sports. Et puis, contrairement aux Jeux paralympiques d'été auxquels participe habituellement Chantal Petitclerc, le Québec n'y a pas de figure dominante.

Reste qu'on devrait accorder à ces Jeux le même intérêt et la même visibilité qu'aux précédentes compétitions. Parce que les handicapés peuvent eux aussi se dépasser et devenir des modèles pour ceux et celles qui sont physiquement ou autrement affectés. Et de ces modèles, on en a justement grand besoin en cette ère de bouleversements avec la mondialisation de l'économie, les conflits et les catastrophes naturelles qui font tellement de dégâts et de handicapés et qui, dans leur sillage, laissent tomber pas mal de démunis, de malades et de handicapés.

Les pays n'ont pas tous la même attention, les mêmes politiques de soutien à l'endroit de leurs handicapés. Aussi, est-il souhaitable que les pays développés et les grandes organisations internationales soucieuses du progrès de l'humanité comme l'ONU et les JO par exemple fassent preuve de leadership en mettant en évidence les efforts et les succès de ceux et celles qui, en dépit leurs handicaps, parviennent à se démarquer.

Le Québec a lui-même tout un ambassadeur avec Martin Deschamps qui, en dépit de son handicap, connaît un succès exceptionnel dans le monde du spectacle et porte une attention particulière aux activités des groupes de handicapés. D'où sa présence à Vancouver. Qui aurait pu imaginer qu'il deviendrait l'adulé rocker qu'il est aujourd'hui? De même, qui aurait pu imaginer que Chantal Petitclerc irait de Jeux en Jeux avec autant d'honneurs qu'elle en a jusqu'ici accumulés aux Paralympiques d'été?

Leur histoire, c'est celle de gens déterminés qui ont décidé de foncer et mordre dans la vie au lieu de se laisser abattre par leurs handicaps. Et leurs mérites sont d'autant plus grands que les handicapés partent souvent de rien, sans autre appui que celui de leurs proches ou de leur milieu de vie. Bref, pour percer, ça leur prend pas mal plus d'efforts et de détermination qu'il en faut aux athlètes qui jouissent de tous leurs membres et de tous les atouts mentaux souhaitables.

En conclusion, dommage que les Jeux paralympiques d'hiver en cours à Vancouver n'obtiennent pas plus de visibilité dans les médias. Surtout qu'il y a là des beaux exemples de courage, d'espoir et de succès et que ces Jeux ne durent que deux semaines alors qu'on aura le reste de l'année et même davantage pour nous écoeurer avec les finances publiques, les querelles de nos politiciens et les histoires plutôt oiseuses du monde de la construction qui n'ont absolument rien d'édifiant.

Blessée, Viviane Forest récolte le bronze en ski alpin

Viviane Forest s'est écroulée à la ligne d'arrivée après avoir décroché sa deuxième médaille des Jeux paralympiques.


Photo: Reuters


Jim Morris
La Presse Canadienne
Whistler

Pour Viviane Forest, c'est une médaille de bronze qui aura une lueur d'or.

Skiant malgré une importante blessure à l'aine, alors qu'il pleuvait abondamment et qu'il y avait un épais brouillard, Forest a terminé troisième du slalom géant féminin pour athlètes avec déficience visuelle, mardi, aux Jeux paralympiques.

Forest s'est écroulée à la ligne d'arrivée et elle est restée immobile dans la neige pendant plusieurs minutes après avoir décroché sa deuxième médaille des Jeux. Son guide Lindsay Debou a dû aider l'athlète d'Edmonton à se rendre jusqu'à une tente où elle a reçu les premiers soins.

«Elle a montré sa véritable nature», a déclaré Debou après la course.

«À environ mi-chemin du tracé, elle a commencé à éprouver de la douleur et elle ne savait pas si elle serait capable de se rendre jusqu'au bout. Je l'encourageais, je lui disais que c'était possible. Elle a lutté jusqu'en bas.»

Debou a expliqué que lorsqu'on fait un effort physique quand on a une blessure à l'aine, on le ressent comme un coup de poignard à la jambe.

«Ce sont des muscles vraiment importants pour le ski et à chaque virage, elle utilise ces muscles-là, a souligné Debou. Elle doit utiliser d'autres muscles pour combattre.»

Forest, 30 ans, a remporté l'argent dans le slalom de dimanche. Elle a dû quitter la piste pour recevoir des soins médicaux tout de suite après la course de mardi. On s'attend toutefois à ce qu'elle soit en mesure de disputer la descente de jeudi.

La Slovaque Henrieta Farkasova et son guide Natalia Subrtova ont remporté la course de deux manches en un temps combiné de deux minutes et 56,65 secondes.

L'Autrichienne Sabine Gasteiger et son guide Stefan Schoner ont pris le deuxième rang en 3:02,18. Forest et Debou, de Whistler, en Colombie-Britannique, a complété le tracé en 3:11,17.

Le Canada a failli remporter une médaille dans la course masculine pour athlètes avec déficience visuelle. Chris Williamson, de Markham, en Ontario, et son guide Nick Brush, de Kelowna, en Colombie-Britannique, ont terminé au quatrième rang. Leur temps de 2:44,65 les a laissés à seulement 0,40 seconde d'un podium.

Le Canada a remporté sept médailles jusqu'ici aux Jeux paralympiques, soit deux d'or, trois d'argent et deux de bronze.

L'équipe canadienne vise de terminer par les trois premiers pays au classement des médailles d'or.

Par ailleurs, l'équipe canadienne de curling en chaise roulante a racheté sa défaite de lundi au moyen d'un gain de 15-1 contre la Suisse. La rencontre n'a nécessité que six manches.

Paralympiques: la fondeuse Bourgonje offre une première médaille au Canada


Colette Bourgonje, médaillée de bronze à Turin il y a quatre ans, a pris l'argent en 31 min 49 sec 8 devant l'Ukrainienne Olena Iurkovska (32:43.5).

Photo: Christian Landry, PC, archives

Agence France-Presse

Colette Bourgonje, 48 ans, originaire de Saskatoon, a donné dimanche la première médaille des Jeux paralympiques de Vancouver au Canada en prenant la deuxième place du 10 km assis de ski de fond derrière la Bélarusse Liudmila Vauchok, vainqueur en 30 min 52 sec 9.

Colette Bourgonje, médaillée de bronze à Turin il y a quatre ans, a pris l'argent en 31 min 49 sec 8 devant l'Ukrainienne Olena Iurkovska (32:43.5).

«Je me sentais forte aujourd'hui, les skis étaient rapides. Je suis très contente, très fière de représenter le Canada. Je ne réalise pas encore», a réagi Bourgonje, victime d'un accident de la route en 1980 qui l'a privée de l'usage de ses jambes après avoir conquis la neuvième médaille paralympique de sa carrière (cinq aux Jeux d'hiver, quatre aux Jeux d'été).

Bourgonje, qui vit sur la piste de Whistler sa sixième olympiade hivernale, disputera sa prochaine course, le 5

Jeux paralympiques: le Canada et les États-Unis s'affrontent pour l'or en curling


Sonya Gaudet et Jim Armstrong, de l'équipe canadienne.
Photo PC

Agence France-Presse
Vancouver

Tout comme en hockey sur glace messieurs aux JO, Canadiens et Américains s'affrontent durement pour la médaille d'or en curling en fauteuil roulant, que l'équipe à la feuille d'érable aimerait bien garder après l'avoir conquise il y a quatre ans à Turin.

À mi-parcours, les voisins et rivaux sont en tête de la dizaine d'équipes qui comprend aussi la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, la Corée du Sud, la Norvège, la Suède et la Suisse.

Le Canada était parti pour gagner, mais s'est fait battre lors de son premier match contre la Suède lundi par 4 à 8. Puis il a retrouvé ses marques mardi en écrasant la Suisse 16 à 1.

Mardi soir, la Corée du Sud, à la troisième place, n'était pas loin des deux équipes nord-américaines.

C'est seulement la deuxième fois que le curling en fauteuil roulant figure dans le programme des jeux Paralympiques et, même si des leaders semblent s'affirmer, la compétition reste très ouverte.

Toutes les équipes se surveillent mutuellement de près. Et même si les Britanniques - médaille d'argent en 2006 - se retrouvent en queue de peloton, le capitaine américain Augusto Perez pense que leur équipe est forte et ne doit pas être sous-estimée.

Enthousiasme des jeunes

Trois membres de celle-ci - composée entièrement d'Écossais - ont joué à Turin et bénéficient donc d'une bonne expérience. En revanche, l'équipe canadienne qui avait conquis l'or en Italie n'est plus: un seul de ses membres participe aux jeux Paralympiques, tous les autres ont été remplacés par des nouveaux venus.

La Suède et la Norvège, troisième et quatrième place à Turin, sont aussi des compétiteurs à prendre au sérieux.

Le Canada, pays hôte, peut compter sur le soutien enthousiaste et riche en manifestations bruyantes de nombreux supporteurs vêtus de rouge qui remplissent le Centre Paralympique de Vancouver.

«Nous adorons le public, surtout l'enthousiasme des jeunes», a dit la vedette canadienne du curling en fauteuil roulant Sonja Gaudet au quotidien Vancouver Sun. «Mais il faut aussi s'habituer au bruit».

Les joueurs vont se reposer vendredi avant de se retrouver samedi pour quatre matchs décisifs. Deux en demi-finales, puis la finale pour l'or et l'argent et un dernier match pour attribuer la médaille de bronze.

Merci Mayclo.

L'équipe de hockey sur luge, a perdu en demi-finale contre le japon (JAP 3 - CAN 1) et jouera donc pour la petite finale (médaille de bronze) contre la Norvège ou les États-Unis

On est rendu a 10 médailles... Je mettrai à jour plus tard

On vient d'égaler le nombre de médailles acquises aux jeux de Turin en 2006... Et plusieurs compétitions encore à venir

Le record paralympiques pour le nombre de médailles à des jeux d'hiver date de 1988 à Innsbruck : Or = 6 / Argent = 6 / Bronze = 7 pour un total de 19 (6e au classement des médailles)

A suivre...

La Norvège prive le Canada d'une médaille en hockey sur luge


Photo: Archives, AFP

La Presse Canadienne

La Norvège a battu vendredi soir le Canada 2 à 1 lors du match pour la médaille de bronze de hockey sur luge messieurs aux jeux Paralympiques de Vancouver, laissant les hôtes, pourtant tenants du titre, au pied du podium.

La finale devait opposer les États-Unis et le Japon samedi après-midi.

Dans une revanche de la finale des Jeux de Turin, remportée par le Canada (3-0) en 2006, la Norvège s'est imposée grâce à son défenseur Eskil Hagen, qui a intercepté un dégagement à une minute de la fin du temps réglementaire et envoyé un tir de la droite au-dessus de la tête du gardien canadien, Paul Rosen.

Le Canada, qui espérait poursuivre sur sa lancée après les victoires de ses équipes de hockey messieurs et dames en février aux JO de Vancouver, s'était incliné en demi-finale devant le surprenant Japon (3-1).

Vendredi soir, le score est resté vierge pendant les 30 premières minutes, jusqu'à ce que le Canadien Adam Dickson ouvre la marque en début de troisième période dans une belle bousculade, en assénant au gardien norvégien, Roger Johansen, un tir des poignets depuis le cercle gauche.

Le jeu est alors devenu confus, et la Norvège a obtenu peu après un penalty, transformé par Rolf Einar Pedersen, considéré comme le meilleur joueur paralympique du monde, qui a déstabilisé Rosen et glissé le palet sur la droite. Hagen a terminé le travail en toute fin de rencontre.

Plus tôt dans la journée, la République Tchèque a battu la Corée du Sud (2-1) dans le match pour la 5e place. L'Italie s'est facilement imposée devant la Suède (4-0) pour la 7e place, grâce à deux buts de Florian Planker, qui s'était déjà illustré en remportant la médaille de bronze du super-G aux jeux paralympiques de Salt Lake City (2002).

Ski alpin : Et de cinq pour Woolstencroft!

20 mars 2010

Whistler (Canada) (AFP) - La Canadienne Lauren Woolstencroft est insatiable: elle a enlevé sa cinquième médaille d'or des Jeux paralympiques de Vancouver en cinq courses en s'imposant dans le combiné de ski alpin dans la catégorie debout, samedi, à Whistler.

Meilleur temps du super-G (1:26.84), Woolstencroft, 28 ans, a également survolé le slalom (55.83) pour totaliser 2 min 22 sec 67 et devancer la Française Solène Jambaqué (2:34.82) et sa compatriote Karolina Wisniewska (2:35.47).

Après ce titre en combiné, la skieuse de Calgary a collectionné sa huitième médaille d'or paralympique.

Woolstencroft entre dans l'histoire
RDSOlympiques.ca
Publié Samedi 20 mars 2010 18.29 ET

Comme ce fut le cas depuis le début des Jeux, Woolstencroft a complété sa journée avec une confortable avance sur ses adversaires. La Française Solene Jambaque a terminé sa course avec un retard de près de 12 secondes sur la gagnante. La Canadienne Karolina Wisniewska est venu compléter le podium.

Woolstencroft de North Vancouver est ainsi devenue l'athlète feminine la plus décorée dans une seule édition des Jeux paralympiques d'hiver.

« Je suis une compétitrice. Je veux toujours skier le mieux possible et c'était un peu difficile parce que je devais demeurer très concentrée, mais en même temps je savais que je devais skier de façon intelligente. Je suis évidemment très contente et surprise du résultat final », a dit Woolstencroft.

« Je n'ai jamais pensé que je gagnerais cinq médailles. Le plus grand défi ici était de skier le mieux possible jour après jour. Je suis mentalement fatiguée et aujourd'hui, mon seul focus était la course et je suis pas mal fatiguée mentalement. J'avais confiance et j'étais très bien préparée. Je savais que j'avais le potentiel, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver », a-t-elle ajouté. Je n'ai pas encore réalisé l'ampleur de tout ça, je suis encore surprise », a terminé Woolstencroft.

En 34 ans d'histoire des Jeux paralympiques d'hiver, seulement sept femmes ont gagné quatre médailles d'or dans une seule édition des Jeux. La dernière fut Ragnhild Myklebust (Norvège) en ski de fond et Sarah Hill (États-Unis) en ski alpin aux Jeux paralympiques de 2002 à Salt Lake City.

« Lauren est l'athlète en or de ces Jeux. Elle est une classe à part aux Jeux d'hiver et je me joins à la nation pour la féliciter sur sa remarquable performance digne de classe mondiale », a dit le chef de mission d'Équipe Canada, Blair McIntosh.

Woolstencroft rejoint la nageuse Stéphanie Dixon et la célèbre athlète Chantal Petitclerc comme étant les trois seules femmes à remporter cinq médailles d'or dans une seule édition des Jeux paralympiques d'hiver ou d'été.

Forest termine ses Jeux avec l'argent
RDSOlympiques.ca
Publié Samedi 20 mars 2010 18.25 ET


Samedi, à Whistler, l'athlète non-voyante et sa guide Lindsay Debou sont montées sur la deuxième marche du podium au super combiné. La paire canadienne a obtenu un temps combiné de 2min 35,94s, accusant un retard de 1,33s sur les gagnantes, les Slovaques Henrieta Farkasova et Natalia Subrtova (guide).

Les Américains Danelle Umstead et Rob Umstead (guide) ont complété le podium grâce à un temps de 2min 48,75. Notons que les Slovaques ont dominé les deux descentes, alors que Forest et Debou ont terminé deuxièmes, tant en super-G qu'en slalom.

Déjà double médaillée d'or paralympique en goalball (2000 et 2004), l'athlète originaire de Greenfield Park termine ses premiers Jeux d'hiver avec une récolte d'une médaille d'or (descente), trois d'argent (super-G, slalom et super combiné) et une de bronze (slalom géant).

Super combiné, femmes, assises

L'Américaine Stephani Victor a remporté le combiné de ski alpin des Jeux paralympiques de Vancouver dans la catégorie assis, samedi, à Whistler.

Meilleur temps des en super-g et en slalom, Victor, 40 ans, a devancé en 2 min 40 sec 71 l'Autrichienne Claudia Loesch (2:44.28), et sa compatriote américaine Alana Nichols, (2:47.54).

On a battu un record de médailles d'or pour le Canada aux paralympiques d'hiver

Bravo!!!

Avez-vous remarquer le temps de Brian McKeever dans le sprint : 3 min 42,9, le 3e arrivé lors des olympiques dans la meme discipline (est-ce la meme longueur?) est de 3 min 45,2. Pour les autres discipline de ski de fond la longueur est pas la même.