L'Arbitre: Anne-France Goldwater à V
Publié : mar. juin 28, 2011 10:26 am
Publié le 28 juin 2011 à 08h15 | Mis à jour à 10h18
Anne-France Goldwater sera notre Judge Judy
Hugo Dumas
La Presse
Les États-Unis comptent déjà les Judge Judy et Judge Joe Brown qui tranchent des litiges de petites créances tous les jours à la télévision. À la chaîne V, le Québec revivra la belle époque de La cour en direct avec la flamboyante et pugnace Anne-France Goldwater, la célèbre avocate qui a défendu Lola dans le procès ultramédiatisé l'opposant à Éric le milliardaire, a appris La Presse.
La nouvelle émission de Me Goldwater, en ondes cet automne, porte le titre de L'arbitre et jouerait les vendredis à 19h pendant 30 minutes. Comme Me Goldwater, spécialiste en droit familial, ne porte pas le titre officiel de juge, les participants ne pourront pas l'appeler «madame la juge» en studio. N'empêche. L'avocate exercera les mêmes fonctions que Judge Judy, Judge Joe Brown et même Nancy Grace, l'avocate qui a piloté Swift Justice pendant une courte saison: elle déterminera qui a raison et qui a tort. À l'époque de La cour en direct, le juge Hodge était un vrai juge de la Cour du Québec.
Tous les vendredis, Me Goldwater, 50 ans, entendra deux causes réelles dont l'enjeu ne dépasse pas les 7000$. «Ce sera un peu comme La cour en direct, mais version 2011. Le concept a fait ses preuves aux États-Unis. On veut avoir quelque chose de plus moderne, de plus jeune et de plus dynamique. Me Goldwater est une femme qui a beaucoup de caractère, beaucoup d'expérience et qui est très divertissante», détaille le porte-parole de V, Tim Ringuette.
En audition, les producteurs de la boîte Télé-Vision ont également testé deux anciens ministres, Jacques Dupuis et Marc Bellemare, ainsi que le criminaliste Marco LaBrie. «Anne-France Goldwater était la meilleure. Et de loin», note le rédacteur en chef de L'arbitre, Yves Thériault (Des crimes et des hommes, S.O.S, Enquêtes sur les libérations conditionnelles).
Sur le plateau de L'arbitre, on retrouvera quelques éléments évoquant une cour de justice. Goldwater-la-belliqueuse agitera-t-elle le maillet en bois des juges qui s'abat avec fracas au moment du verdict? La décision n'a pas été prise. «Anne-France Goldwater est très familière avec les émissions comme Judge Judy. Elle connaît bien cette culture-là. Son français n'est pas parfait. Mais on a trouvé quelqu'un pour la coacher», note Yves Thériault.
Anne-France Goldwater multiplie les apparitions médiatiques depuis qu'elle a pris, très à coeur, la cause de Lola. Ce printemps, elle a aussi défendu - jusqu'en finale - L'école des films de David Gilmour au combat des livres de Christiane Charette, où elle a été rebaptisée Goldfighter. Ses surnoms tournent souvent autour de ses qualités combatives: la lionne du droit, la pitbull des féministes, etc. Aux Francs-tireurs, Patrick Lagacé avait mené une entrevue très musclée avec l'avocate montréalaise réputée pour son franc-parler.
Si vous désirez participer à L'arbitre, un formulaire se trouve sur le site vtele.ca. La production cherche des histoires partout dans la province. Et n'oubliez pas: peu importe qui gagne ou perd à L'arbitre, c'est toujours le producteur qui paie.
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Anne-France Goldwater sera notre Judge Judy
Hugo Dumas
La Presse
Les États-Unis comptent déjà les Judge Judy et Judge Joe Brown qui tranchent des litiges de petites créances tous les jours à la télévision. À la chaîne V, le Québec revivra la belle époque de La cour en direct avec la flamboyante et pugnace Anne-France Goldwater, la célèbre avocate qui a défendu Lola dans le procès ultramédiatisé l'opposant à Éric le milliardaire, a appris La Presse.
La nouvelle émission de Me Goldwater, en ondes cet automne, porte le titre de L'arbitre et jouerait les vendredis à 19h pendant 30 minutes. Comme Me Goldwater, spécialiste en droit familial, ne porte pas le titre officiel de juge, les participants ne pourront pas l'appeler «madame la juge» en studio. N'empêche. L'avocate exercera les mêmes fonctions que Judge Judy, Judge Joe Brown et même Nancy Grace, l'avocate qui a piloté Swift Justice pendant une courte saison: elle déterminera qui a raison et qui a tort. À l'époque de La cour en direct, le juge Hodge était un vrai juge de la Cour du Québec.
Tous les vendredis, Me Goldwater, 50 ans, entendra deux causes réelles dont l'enjeu ne dépasse pas les 7000$. «Ce sera un peu comme La cour en direct, mais version 2011. Le concept a fait ses preuves aux États-Unis. On veut avoir quelque chose de plus moderne, de plus jeune et de plus dynamique. Me Goldwater est une femme qui a beaucoup de caractère, beaucoup d'expérience et qui est très divertissante», détaille le porte-parole de V, Tim Ringuette.
En audition, les producteurs de la boîte Télé-Vision ont également testé deux anciens ministres, Jacques Dupuis et Marc Bellemare, ainsi que le criminaliste Marco LaBrie. «Anne-France Goldwater était la meilleure. Et de loin», note le rédacteur en chef de L'arbitre, Yves Thériault (Des crimes et des hommes, S.O.S, Enquêtes sur les libérations conditionnelles).
Sur le plateau de L'arbitre, on retrouvera quelques éléments évoquant une cour de justice. Goldwater-la-belliqueuse agitera-t-elle le maillet en bois des juges qui s'abat avec fracas au moment du verdict? La décision n'a pas été prise. «Anne-France Goldwater est très familière avec les émissions comme Judge Judy. Elle connaît bien cette culture-là. Son français n'est pas parfait. Mais on a trouvé quelqu'un pour la coacher», note Yves Thériault.
Anne-France Goldwater multiplie les apparitions médiatiques depuis qu'elle a pris, très à coeur, la cause de Lola. Ce printemps, elle a aussi défendu - jusqu'en finale - L'école des films de David Gilmour au combat des livres de Christiane Charette, où elle a été rebaptisée Goldfighter. Ses surnoms tournent souvent autour de ses qualités combatives: la lionne du droit, la pitbull des féministes, etc. Aux Francs-tireurs, Patrick Lagacé avait mené une entrevue très musclée avec l'avocate montréalaise réputée pour son franc-parler.
Si vous désirez participer à L'arbitre, un formulaire se trouve sur le site vtele.ca. La production cherche des histoires partout dans la province. Et n'oubliez pas: peu importe qui gagne ou perd à L'arbitre, c'est toujours le producteur qui paie.
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