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Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : ven. juil. 29, 2011 6:03 pm
par Anya
Justice
Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

29 juillet 2011 à 17h06

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Le tristement célèbre «bourreau de Beaumont», condamné à 22 ans de pénitencier en 1997, devrait être transféré dans une maison de transition sous peu.

Dans un jugement rendu le 12 juillet dernier, la Commission nationale des libérations conditionnelle (CNLC) recommande que l'homme soit transféré en maison de transition, et soit soumis à de nombreuses conditions.

Pourtant, cette même commission avait refusé au mois de mars dernier de lui accordé une semi-liberté, «jugeant que le risque était inacceptable pour la société».

L'individu de 52 ans, dont on ne peut révéler l'identité, avait été condamné en 1997 pour de nombreux délits d'agressions, dont voies de fait, d'agressions armées, d'agressions sexuelles et de tentative de meurtre sur ses enfants et ses deux ex-conjointes.

Portrait très inquiétant

Dans son rapport, la CNLC dresse un portrait plutôt inquiétant de l'individu. Entre autres, il est écrit que sa plus récente évaluation psychologique, réalisée en février 2011, fait état d'une «problématique de mensonge pathologique active, (...) de peu d'empathie face aux victimes et le recours à une importante victimisation».

Il est aussi noté que «le risque de récidive dans un délit violent est évalué à élevée à long terme. Pour sa part, le risque de récidive sexuelle apparaît comme étant modéré-élevé. Dans le cadre d'une semi-liberté, et avec un encadrement important, le risque de récidive violente apparaît comme étant modéré-élevé et le risque de récidive sexuelle modéré, tous deux à moyen-terme.»

Il est ajouté qu'en raison «de la lourdeur de votre fiche criminelle, de votre longue incarcération, de votre propension à la violence et de votre besoin d'encadrement, [l'équipe] de gestion de cas (EGC) estime que des conditions spéciales sont nécessaires, dont l'assignation à résidence, afin de gérer le risque que vous représentez en libération d'office.»

D'une manière encore plus troublante, la Commission «note un degré élevé de brutalité, de l'indifférence et de la manipulation dans [ses] gestes», et que «l'impulsivité, une tolérance et irritabilité à certaines situations (principalement lorsque les enfants recevaient de l'affection), une dépendance au plan relationnel, une indifférence affective, une image de soi négative (...) une jalousie affective et un problème de santé mentale constituent les principaux facteurs contributifs» de son comportement criminel.

Nombreuses conditions

L'individu devra se soumettre a de nombreuses conditions, dont celles de demeurer à un endroit spécifique, de suivre un traitement pharmacologique strict, d'éviter certaines personnes, dont ses fils, et d'informer son surveillant de toute nouvelle relation affective, et d'obtenir au préalable l'accord de son surveillant avant de rencontrer de nouvelles personnes.

La date exacte de sa sortie de prison n'est pas connue pour le moment.

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Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : ven. juil. 29, 2011 6:12 pm
par Malike
S'il représente un danger qu'est-ce qui presse tant à le libérer puisque sa peine n'est même pas terminée. :sarcastic: Je suis tellement découragée de notre système de justice.

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : ven. juil. 29, 2011 6:40 pm
par MME C
Malike a écrit : S'il représente un danger qu'est-ce qui presse tant à le libérer puisque sa peine n'est même pas terminée. :sarcastic: Je suis tellement découragée de notre système de justice.
Moi aussi!!! :/

Je suis de plus en plus convaincue que les libérations conditionnelles devraient être abolies et les peines exécutées au complet. Point final.

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : ven. juil. 29, 2011 7:25 pm
par Anya
Claude Laferriere, avocat et retraite de la Commission nationale du service correctionnel du Canada: Le bourreau de Beaumont
Intervenants : Jean Pagé
Durée : 10:02
Date : 29/07/2011
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Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : ven. juil. 29, 2011 9:42 pm
par lolilou
Ce genre de type ne sont pas réhabilitable... sur qu'une fois dehors il remettra ça.
Comprends pas :( Maudit système de justice.

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : sam. juil. 30, 2011 2:05 am
par MsPontchartrain
Je suis la première à vouloir croire Rousseau qui disait que tous les gens naissent bons et que c'est l'environnement ou la société qui les pervertis (ou la maladie mentale, rendu au 20e siècle), mais tabarnouche que notre système de justice n'est pas conséquente. On relâche des gens qui ne pourront jamais se réintégrer à la société sans menacer les autres, ils en ont déjà largement donné les preuves ... j'en ai marre des peines bonbons et depuis le temps qu'on en parle, il faudra quoi avant que ça change ? Je demande pas un retour à la peine de mort, je veux juste que les gens capables et coupables de telles horreurs, surtout lorsqu'ils avouent, aient une peine proportionnelle à leurs actes. C'est pas demander grand chose en bout de ligne, car leur peine même à vie ne parviendra jamais à équivaloir le mal qu'ils font.

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : sam. juil. 30, 2011 10:28 am
par Anya
Publié le 30 juillet 2011 à 05h00 | Mis à jour à 07h37
Le «bourreau de Beaumont» bientôt libéré

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Patrick Gosselin, le fils du «bourreau de Beaumont», a publié en 2008 Fils de bourreau, les confidences d'un enfant martyr, dans lequel il décrit dans les moindres détails les sévices que lui a fait subir son père.

Matthieu Boivin
Le Soleil

(Québec) Même s'il représentait un «risque inacceptable pour la société» il y a à peine quatre mois, deux commissaires de la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) ont donné leur aval récemment pour que le «bourreau de Beaumont» puisse reprendre sa liberté à la fin du mois de septembre. Le délinquant devra vivre dans une maison de transition et devra respecter plusieurs conditions, dont celle d'informer son surveillant quand il souhaitera entreprendre une relation amoureuse ou amicale avec une femme.

En 1997, l'homme de 52 ans, qu'on ne peut pas nommer en raison d'un ordre du tribunal, avait été condamné à 22 ans d'emprisonnement pour avoir fait subir les pires sévices à ses deux enfants, à deux ex-conjointes et aux deux fils de l'une d'elles. Les faits reprochés avaient soulevé l'indignation de la population.

«De façon régulière, entre 1980 et 1994, vous [le bourreau] avez notamment battu vos victimes en leur infligeant des lésions corporelles qui ont laissé des cicatrices, les avez incitées à des attouchements et actes sexuels, privées de nourriture, brûlées et humiliées», peut-on lire dans la décision des commissaires rendue le 12 juillet dernier. «Vous avez commis vos délits à l'aide d'objets divers, allant de la barre de fer à la ceinture. Selon l'information au dossier, vous avez perpétré de nombreux sévices corporels et psychologiques à leur endroit, lesquelles [les victimes] vivaient dans un contexte familial de violence et de terreur.»

Pas d'autre choix

Après avoir passé plus de 14 ans derrière les barreaux, la Commission estime que le bourreau représente toujours un risque élevé de récidive pour un délit violent à long terme. Ses risques de récidive pour un crime sexuel sont évalués entre modéré et élevé. L'homme souffre de différents problèmes d'ordre psychologique et sexuel.

Malgré tout, la CNLC lui a donné la permission de reprendre sa liberté dès septembre. Un porte-parole de la Commission, Louis-Philippe Audet-Moisan, affirme que les commissaires n'avaient d'autre choix, car le délinquant avait purgé les deux tiers de sa peine. Le Service correctionnel du Canada (SCC), qui encadre les prisonniers dans les pénitenciers, aurait dû soumettre à la CNLC une demande de maintien en incarcération pour l'homme, afin que la Commission évalue la possibilité que le criminel complète sa peine de 22 ans derrière les barreaux, ce qui n'a pas été fait.

Pour que cette demande soit présentée, il aurait fallu que l'équipe de gestion de cas du SCC du délinquant ait des preuves tangibles que l'homme de 52 ans aurait commis un meurtre ou une agression sexuelle grave sur un enfant, avant la fin de sa peine d'incarcération, comme le spécifie l'article 129 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

«Ça prend des motifs clairs pour demander un maintien en incarcération», explique une porte-parole du SCC, Cynthia Racicot. «Le SCC n'en est pas venu à cette conclusion.»

Le rapport de mars dernier dans lequel les commissaires ont refusé une semi-liberté au bourreau - présenté alors comme un risque inacceptable - peut jeter un éclairage sur la décision de la SCC de ne pas demander de maintien en incarcération pour l'homme de 52 ans.

Son équipe de gestion de cas le présente alors comme un homme qui a fait des «progrès notables» depuis le début de son incarcération, et qui a su démontrer une prise en charge en participant à différents programmes. Son équipe de gestion de cas recommandait d'ailleurs que le délinquant puisse obtenir cette semi-liberté. Depuis juillet 2008, il a bénéficié du programme de permissions de sortir avec escorte, et depuis juin 2010, il s'est classé pour un placement extérieur, qui a été renouvelé à deux reprises.

Devant ce portrait plus flatteur, les commissaires ont tout de même rejeté cette demande de semi-liberté, en indiquant que l'homme avait tendance à ajuster son discours dans le but de se présenter sous un meilleur jour.

«À ce sujet, la Commission observe que vous avez, par le passé, souvent utilisé la manipulation et le mensonge pour tromper les intervenants, satisfaire vos besoins de contrôle et présenter une image plus adéquate de vous-même.»

Selon les documents de la CNLC, le bourreau souffre d'un problème de santé mentale et prend des médicaments. Une évaluation faite par un expert en 2005 le présentait comme un pédophile bisexuel de type non exclusif limité à l'inceste, ce qu'a réfuté une autre analyse réalisée en 2009. En février dernier, une autre expertise faite par un psychologue montre le criminel comme un homme aux prises avec un problème de mensonge pathologique actif, qui a du mal à se plier au traitement pharmacologique, qui a peu d'empathie envers ses victimes et qui a recours à une importante victimisation. Jusqu'à tout récemment, l'homme avait une tendance lourde à se mutiler les organes génitaux et à s'étrangler.

La CNLC refuse de dire dans quelle maison de transition le bourreau devra vivre dès septembre. L'individu ne pourra pas communiquer avec ses victimes. Il devra suivre le traitement pharmacologique pertinent à sa condition et s'engager dans tout programme jugé nécessaire par son agent de probation.

La Commission rappelle que le quinquagénaire pourrait voir ses conditions de libération assouplies si son comportement en société s'améliorait.

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Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : sam. juil. 30, 2011 10:29 am
par Anya
Publié le 30 juillet 2011 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Libération du «bourreau de Beaumont»: le sénateur Boisvenu souhaite plus d'imputabilité

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Matthieu Boivin
Le Soleil

(Québec) Le sénateur conservateur Pierre-Hugues Boisvenu estime que la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) et le Service correctionnnel du Canada (SCC) devront s'expliquer si le bourreau de Beaumont fait de nouvelles victimes durant la libération qu'il vient d'obtenir.

«Présentement, la CNLC et le SCC n'ont pas à rendre de comptes quand un criminel fait des bêtises durant sa libération conditionnelle», a lancé celui qui a passé plusieurs années de sa vie à se battre pour les droits des victimes. «Ces organismes devraient être davantage responsables devant la population canadienne. Parfois, je trouve qu'on met davantage d'efforts à protéger les criminels que les victimes.»

M. Boisvenu espère que dans une éventuelle réforme du système de libération conditionnelle, ces deux organismes fédéraux seront obligés de s'expliquer quand des criminels commettent des bourdes graves durant leur libération. Il croit aussi que la libération «obligatoire» aux deux tiers de la peine est un concept qui doit être revu totalement.

«Premièrement, ce concept de l'obligation de remettre un délinquant en liberté aux deux tiers de la peine, ça n'existe pas, a-t-il lancé. Les lois présentement en place donnent du pouvoir à la CNLC et au SCC pour garder derrière les barreaux les criminels jugés dangereux. Mais je veux que tout ça soit plus clair pour tout le monde. La libération aux deux tiers doit être accordée quand il n'y a plus aucun risque de récidive. Une libération conditionnelle, ça devrait se mériter. Ça ne devrait pas être considéré comme un droit.»

Le sénateur avance qu'il continuera de discuter avec le ministre de la Sécurité publique, Vic Toews, pour l'inciter à apporter des modifications au régime actuel des libérations conditionnelles.

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Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : sam. juil. 30, 2011 12:52 pm
par geneviève-2
Anya a écrit : Justice
Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

29 juillet 2011 à 17h06

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Le tristement célèbre «bourreau de Beaumont», condamné à 22 ans de pénitencier en 1997, devrait être transféré dans une maison de transition sous peu.

Dans un jugement rendu le 12 juillet dernier, la Commission nationale des libérations conditionnelle (CNLC) recommande que l'homme soit transféré en maison de transition, et soit soumis à de nombreuses conditions.

Pourtant, cette même commission avait refusé au mois de mars dernier de lui accordé une semi-liberté, «jugeant que le risque était inacceptable pour la société».

L'individu de 52 ans, dont on ne peut révéler l'identité, avait été condamné en 1997 pour de nombreux délits d'agressions, dont voies de fait, d'agressions armées, d'agressions sexuelles et de tentative de meurtre sur ses enfants et ses deux ex-conjointes.

Portrait très inquiétant

Dans son rapport, la CNLC dresse un portrait plutôt inquiétant de l'individu. Entre autres, il est écrit que sa plus récente évaluation psychologique, réalisée en février 2011, fait état d'une «problématique de mensonge pathologique active, (...) de peu d'empathie face aux victimes et le recours à une importante victimisation».

Il est aussi noté que «le risque de récidive dans un délit violent est évalué à élevée à long terme. Pour sa part, le risque de récidive sexuelle apparaît comme étant modéré-élevé. Dans le cadre d'une semi-liberté, et avec un encadrement important, le risque de récidive violente apparaît comme étant modéré-élevé et le risque de récidive sexuelle modéré, tous deux à moyen-terme.»

Il est ajouté qu'en raison «de la lourdeur de votre fiche criminelle, de votre longue incarcération, de votre propension à la violence et de votre besoin d'encadrement, [l'équipe] de gestion de cas (EGC) estime que des conditions spéciales sont nécessaires, dont l'assignation à résidence, afin de gérer le risque que vous représentez en libération d'office.»

D'une manière encore plus troublante, la Commission «note un degré élevé de brutalité, de l'indifférence et de la manipulation dans [ses] gestes», et que «l'impulsivité, une tolérance et irritabilité à certaines situations (principalement lorsque les enfants recevaient de l'affection), une dépendance au plan relationnel, une indifférence affective, une image de soi négative (...) une jalousie affective et un problème de santé mentale constituent les principaux facteurs contributifs» de son comportement criminel.

Nombreuses conditions

L'individu devra se soumettre a de nombreuses conditions, dont celles de demeurer à un endroit spécifique, de suivre un traitement pharmacologique strict, d'éviter certaines personnes, dont ses fils, et d'informer son surveillant de toute nouvelle relation affective, et d'obtenir au préalable l'accord de son surveillant avant de rencontrer de nouvelles personnes.

La date exacte de sa sortie de prison n'est pas connue pour le moment.

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsd ... 64945.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Je déteste ça quand la justice protège mieux les criminels en taisant son nom il va recommencer ça c'est sure je ne crois pas à la réabilitation des agresseurs sexuel et bourreau.

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : sam. juil. 30, 2011 12:57 pm
par Guillaume
Je ne comprends pas, messemble que dés que le risque est élevé, on devrait les garder en prison ?

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : sam. juil. 30, 2011 11:25 pm
par MME C
Extraits du rapport de la CNLC

« Au terme de son analyse, la commission vous impose une condition d’assignation à résidence, car elle est convaincue qu’à défaut de cette condition, la commission d’une infraction visée à l’annexe I de la loi avant l’expiration légale de votre peine présentera un risque inacceptable pour la société. »

« La Commission note que votre cas pourra faire l’objet d’une couverture médiatique. Cette couverture pourrait augmenter votre niveau de stress, qui peut augmenter le risque que vous présentez. »

« Le professionnel [qui vous a évalué en février 2011] estime que la possibilité de sadomasochisme sexuel devrait être explorée. Tout comme l’évaluation de 2009, un trouble de personnalité borderline et un trouble de personnalité non spécifié, soit sadique , est relevé. »

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/act ... 43656.html" onclick="window.open(this.href);return false;

J'en reviens juste pas.

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : sam. juil. 30, 2011 11:37 pm
par MME C
Anya a écrit :

Le «bourreau de Beaumont» bientôt libéré

Malgré tout, la CNLC lui a donné la permission de reprendre sa liberté dès septembre. Un porte-parole de la Commission, Louis-Philippe Audet-Moisan, affirme que les commissaires n'avaient d'autre choix, car le délinquant avait purgé les deux tiers de sa peine. Le Service correctionnel du Canada (SCC), qui encadre les prisonniers dans les pénitenciers, aurait dû soumettre à la CNLC une demande de maintien en incarcération pour l'homme, afin que la Commission évalue la possibilité que le criminel complète sa peine de 22 ans derrière les barreaux, ce qui n'a pas été fait.

Pour que cette demande soit présentée, il aurait fallu que l'équipe de gestion de cas du SCC du délinquant ait des preuves tangibles que l'homme de 52 ans aurait commis un meurtre ou une agression sexuelle grave sur un enfant, avant la fin de sa peine d'incarcération, comme le spécifie l'article 129 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

«Ça prend des motifs clairs pour demander un maintien en incarcération», explique une porte-parole du SCC, Cynthia Racicot. « Le SCC n'en est pas venu à cette conclusion
Procédures de ke-cloune.

1-0 pour le Bourreau. Yeah!!! :roi:

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : sam. juil. 30, 2011 11:59 pm
par Thewinneris
Ils fument quoi au SCC? Ce n'est pas un motif assez clair le fait qu'il présente des troubles sexuels graves, des troubles de sadisme et j'en passe...?

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : dim. juil. 31, 2011 12:14 am
par MME C
Thewinneris a écrit : Ils fument quoi au SCC? Ce n'est pas un motif assez clair le fait qu'il présente des troubles sexuels graves, des troubles de sadisme et j'en passe...?

Je le sais pas, mais ça a l'air à brouiller pas mal le jugement! :fume:

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : dim. juil. 31, 2011 12:18 am
par MME C
geneviève-2 a écrit : [...]
Je déteste ça quand la justice protège mieux les criminels en taisant son nom il va recommencer ça c'est sure je ne crois pas à la réabilitation des agresseurs sexuel et bourreau.
Probablement que c'est parce que, parmi ses enfants qui ont été ses victimes, il y en a qui ne veulent pas être identifiés et qui en ont fait la demande.
Le juge a donc ordonné que l'identité du coupable ne soit pas révélée pour protéger certaines victimes.

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : dim. juil. 31, 2011 12:21 am
par MME C
Anya a écrit :
Libération du «bourreau de Beaumont»: le sénateur Boisvenu souhaite plus d'imputabilité

(Québec) Le sénateur conservateur Pierre-Hugues Boisvenu estime que la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) et le Service correctionnnel du Canada (SCC) devront s'expliquer si le bourreau de Beaumont fait de nouvelles victimes durant la libération qu'il vient d'obtenir.

«Présentement, la CNLC et le SCC n'ont pas à rendre de comptes quand un criminel fait des bêtises durant sa libération conditionnelle», a lancé celui qui a passé plusieurs années de sa vie à se battre pour les droits des victimes. «Ces organismes devraient être davantage responsables devant la population canadienne. Parfois, je trouve qu'on met davantage d'efforts à protéger les criminels que les victimes.»

M. Boisvenu espère que dans une éventuelle réforme du système de libération conditionnelle, ces deux organismes fédéraux seront obligés de s'expliquer quand des criminels commettent des bourdes graves durant leur libération. Il croit aussi que la libération «obligatoire» aux deux tiers de la peine est un concept qui doit être revu totalement.
(...)
:jap: :jap:

Excepté que quand il y a des victmes, c'est qu'il est déjà trop tard...

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : dim. juil. 31, 2011 6:43 am
par Placeress
Y'a quelque chose d'assez épouvantable là franchement, j'y comprend rien sérieusement.

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : dim. juil. 31, 2011 6:44 am
par Nikki
MME C a écrit : [...]


Probablement que c'est parce que, parmi ses enfants qui ont été ses victimes, il y en a qui ne veulent pas être identifiés et qui en ont fait la demande.
Le juge a donc ordonné que l'identité du coupable ne soit pas révélée pour protéger certaines victimes.
C'est parce que lorsque les victimes sont mineures au moment des faits, les parents abuseurs ne sont jamais identifiés, même si les victimes accepteraient eux d'être identifiés... Ça fait partie de la loi de la protection de la jeunesse, et même si moi aussi ça me choque que cela protège aussi l'abuseur, c'est vraiment beaucoup mieux pour les victimes qui se trouveraient étalés dans les journaux..
Les victimes n'ont pas à demander à être protégées, elles le sont par la loi et le resteront leur vie durant...

Je ne suis pas certaine d'être claire...

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : dim. juil. 31, 2011 9:42 am
par MME C
Nikki a écrit : [...]
C'est parce que lorsque les victimes sont mineures au moment des faits, les parents abuseurs ne sont jamais identifiés, même si les victimes accepteraient eux d'être identifiés... Ça fait partie de la loi de la protection de la jeunesse, et même si moi aussi ça me choque que cela protège aussi l'abuseur, c'est vraiment beaucoup mieux pour les victimes qui se trouveraient étalés dans les journaux..
Les victimes n'ont pas à demander à être protégées, elles le sont par la loi et le resteront leur vie durant ...

Je ne suis pas certaine d'être claire...

Oui, je comprends ce dont tu parles pour la LPJ et la protection des victimes d'âge mineur. Et c'est une excellente chose pour les victimes enfants.

Je suis pas certaine mais je penserais que lorsque la victime est devenue adulte, elle peut choisir ou non d'être identifiée. On n'a qu'à penser à Nathalie Simard (l'autre victime de Guy Cloutier a demandé à un juge de ne pas être identifiée).

De toute façon, un des fils victimes, Patrick Gosselin, aujourd'hui adulte, a écrit un livre sur son enfance et a été interviwé dans le film de Paul Arcand "Les voleurs d'enfanfants".a

Et il a identifié son père abuseur comme étant Paul Gagnon .

À moins qu'il ait donné un faux nom, je ne comprends pas trop pourquoi aujourd'hui on parle de taire le nom de ce sale type puisqu'on l'a déjà publié. :??:

http://fr.canoe.ca/divertissement/livre ... 32-ca.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu

Publié : dim. juil. 31, 2011 10:04 am
par Anya
Bientôt la fin du camp de vacances!
30 juillet 2011 par Newton

À boutte, à boutte, à boutte!

Quel système de justice de marde!

On nous annonce que le Bourreau de Beaumont, qui avait, dans le milieu des années 90, ébranlé le Québec en entier par la teneur du procès, sera bientôt libre après 14 ans de détention sur une peine de 22 ans à purger. Et oui, on est rendu au deux tiers de sa peine.

Le Bourreau de Beaumont, c’est Paul Gagnon. L’histoire d’horreur la plus atroce au Québec depuis Aurore. Je me rappelle que je lisais les nouvelles me disant que c’était tout simplement incroyable, inimaginable. Les plus jeunes d’entres vous en avez entendu parlé quand son fils, Patrick Gosselin, a publié un livre sur son calvaire en 2008.

Ce jeune homme avait raconté son histoire en détails dans ce troublant livre que je n’ai pas pris la peine de lire. J’ai pas si soif de sang. Mais je vous résume l’histoire…

Battu de la naissance à douze ans par un bourreau d’une cruauté absolue et incroyable à coups de bâton à peinture dès cinq ans, augmentant le volume à mesure que son jeune grandissait, jusqu’à la barre de fer à 8 ans, mieux adaptée pour bien fesser un kid qui, apparemment, a grandit, le bourreau domptait allègrement son plus vieux fils dont au départ, il ne voulait pas. Sa mouman, docile, lui a même fait le plaisir de lui recoudre le crâne après que son tout petit ait tout sali les murs avec son sang qui revolait parce que son poupa fessait un peu trop ardemment avec ses bâtons de hockey. Go Habs go! La douce avait quand même pris soin de le geler avec de la glace avant… Tsé comment c’est attentionné une maman! Patiemment, elle attendait que son tendre époux ait terminé sa besogne et vérifiait si le petit avait besoin de soins. On évite ainsi des longues heures d’attentes à l’urgence…parce que vous savez, notre système de santé va à peu près aussi bien que notre système de justice et ces parents semblaient en être conscients!!! Il a changé de méthode pour le battre en dessous des pieds, de la tite peau molle qui fend moins facilement!

Patrick Gosselin est passé maitre pour faire briller une maison à cinq ans. C’était sa job. Utilisé comme esclave pour les taches ménagères, on lui brûlait les mains jusqu’à ce que la peau se soulève si l’eau n’était pas assez chaude au goût de papa qui semblait adorer monter la température de la tinque. Peut-être qu’il se vengeait parce que ça y coûtait trop cher d’électricité…va savoir!

Tous les matins, on lui badigeonnait la face de pisse avec la couche de son petit frère avant de l’envoyer à l’école. Papa savait que c’était bon pour l’acné. Patrick en a jamais eu. Il avait juste des croûtes causées par l’acidité de l’urine. Faut croire que ça marche!

Quand il était pas fin (vous savez comment c’est les enfants des fois…) on lui faisait faire le piquet, les mains au dos, pour de petites périodes de sept ou huit heures sans eau ni nourriture. Le fin finaud se levait la nuit pour boire dans la toilette et manger de la pâte à dents parce que son père essuyait tout les robinets juste pour être sur d’être obéi. Il avait quand même pensé mettre du bleu à toilette mais ça ou du curaçao…ça se boit!

Paul Gagnon avait creusé un trou déjà tout prêt pour faire régner sa terreur. Son fils se faisait offrir de choisir entre une hache ou un sac de plastique comme outil qui servirait à son exécution dans un futur plus ou moins rapproché à maintes reprises.

Son papa lui a fait croire qu’il était l’enfant du Diable (et il avait raison au moins) et le terrorisait avec des séances d’exorcismes. Bon, c’est assez, vous avez compris qu’il n’était pas un papa cool. Malgré des signalements à répétition, 14 en tout, la DPJ n’interviendra pas (je me passe de commentaires). Le jeune frère de Patrick, Luc, connaîtra une vie semblable, mais un ti peu moins pire mettons. C’est plus tard que Patrick a ouvert sa grande trappe. Au terme du procès, le bourreau de Beaumont écopera de 22 ans de pénitencier.

En 2008, Patrick Gosselin dira ceci : « On m’avisera de la date et je pourrai aller contester sa libération. Je veux qu’il reste en prison le plus longtemps possible parce que j’ai peur. J’ai beau être plus grand et plus fort que lui, j’ai quand même peur. »

Et ben, on est rendu au deux tiers de la peine Pat! Il sort en septembre. On estime qu’il représente toujours un risque élevé de récidive pour un délit violent à long terme et un risque modéré à élever de crime sexuel. Mais c’est normal, nous dit la commission des libérations conditionnelles.


««Il aurait fallu que l’équipe de gestion de cas du SCC du délinquant ait des preuves tangibles que l’homme de 52 ans aurait commis un meurtre ou une agression sexuelle grave sur un enfant, avant la fin de sa peine d’incarcération, comme le spécifie l’article 129 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.»»
- Cyberpresse.ca

Tu vois ben que c’était pas assez grave. Même si papa se mutile encore régulièrement les organes génitaux et s’étrangle pour son propre plaisir, je crois pas qu’il se réessaie sur toi, pas besoin d’avoir peur. Peut-être qu’un moment donné, il va s’étrangler assez longtemps…comme ta maman qui s’est suicidée y a quelques années. Dieu la garde! Ou il va boire trois quatre gorgées de lave-vitre pis tout sera réglé pour le prochain sur la liste.


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