Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu
Publié : ven. juil. 29, 2011 6:03 pm
Justice
Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu
29 juillet 2011 à 17h06
Le tristement célèbre «bourreau de Beaumont», condamné à 22 ans de pénitencier en 1997, devrait être transféré dans une maison de transition sous peu.
Dans un jugement rendu le 12 juillet dernier, la Commission nationale des libérations conditionnelle (CNLC) recommande que l'homme soit transféré en maison de transition, et soit soumis à de nombreuses conditions.
Pourtant, cette même commission avait refusé au mois de mars dernier de lui accordé une semi-liberté, «jugeant que le risque était inacceptable pour la société».
L'individu de 52 ans, dont on ne peut révéler l'identité, avait été condamné en 1997 pour de nombreux délits d'agressions, dont voies de fait, d'agressions armées, d'agressions sexuelles et de tentative de meurtre sur ses enfants et ses deux ex-conjointes.
Portrait très inquiétant
Dans son rapport, la CNLC dresse un portrait plutôt inquiétant de l'individu. Entre autres, il est écrit que sa plus récente évaluation psychologique, réalisée en février 2011, fait état d'une «problématique de mensonge pathologique active, (...) de peu d'empathie face aux victimes et le recours à une importante victimisation».
Il est aussi noté que «le risque de récidive dans un délit violent est évalué à élevée à long terme. Pour sa part, le risque de récidive sexuelle apparaît comme étant modéré-élevé. Dans le cadre d'une semi-liberté, et avec un encadrement important, le risque de récidive violente apparaît comme étant modéré-élevé et le risque de récidive sexuelle modéré, tous deux à moyen-terme.»
Il est ajouté qu'en raison «de la lourdeur de votre fiche criminelle, de votre longue incarcération, de votre propension à la violence et de votre besoin d'encadrement, [l'équipe] de gestion de cas (EGC) estime que des conditions spéciales sont nécessaires, dont l'assignation à résidence, afin de gérer le risque que vous représentez en libération d'office.»
D'une manière encore plus troublante, la Commission «note un degré élevé de brutalité, de l'indifférence et de la manipulation dans [ses] gestes», et que «l'impulsivité, une tolérance et irritabilité à certaines situations (principalement lorsque les enfants recevaient de l'affection), une dépendance au plan relationnel, une indifférence affective, une image de soi négative (...) une jalousie affective et un problème de santé mentale constituent les principaux facteurs contributifs» de son comportement criminel.
Nombreuses conditions
L'individu devra se soumettre a de nombreuses conditions, dont celles de demeurer à un endroit spécifique, de suivre un traitement pharmacologique strict, d'éviter certaines personnes, dont ses fils, et d'informer son surveillant de toute nouvelle relation affective, et d'obtenir au préalable l'accord de son surveillant avant de rencontrer de nouvelles personnes.
La date exacte de sa sortie de prison n'est pas connue pour le moment.
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Le «bourreau de Beaumont» libéré sous peu
29 juillet 2011 à 17h06
Le tristement célèbre «bourreau de Beaumont», condamné à 22 ans de pénitencier en 1997, devrait être transféré dans une maison de transition sous peu.
Dans un jugement rendu le 12 juillet dernier, la Commission nationale des libérations conditionnelle (CNLC) recommande que l'homme soit transféré en maison de transition, et soit soumis à de nombreuses conditions.
Pourtant, cette même commission avait refusé au mois de mars dernier de lui accordé une semi-liberté, «jugeant que le risque était inacceptable pour la société».
L'individu de 52 ans, dont on ne peut révéler l'identité, avait été condamné en 1997 pour de nombreux délits d'agressions, dont voies de fait, d'agressions armées, d'agressions sexuelles et de tentative de meurtre sur ses enfants et ses deux ex-conjointes.
Portrait très inquiétant
Dans son rapport, la CNLC dresse un portrait plutôt inquiétant de l'individu. Entre autres, il est écrit que sa plus récente évaluation psychologique, réalisée en février 2011, fait état d'une «problématique de mensonge pathologique active, (...) de peu d'empathie face aux victimes et le recours à une importante victimisation».
Il est aussi noté que «le risque de récidive dans un délit violent est évalué à élevée à long terme. Pour sa part, le risque de récidive sexuelle apparaît comme étant modéré-élevé. Dans le cadre d'une semi-liberté, et avec un encadrement important, le risque de récidive violente apparaît comme étant modéré-élevé et le risque de récidive sexuelle modéré, tous deux à moyen-terme.»
Il est ajouté qu'en raison «de la lourdeur de votre fiche criminelle, de votre longue incarcération, de votre propension à la violence et de votre besoin d'encadrement, [l'équipe] de gestion de cas (EGC) estime que des conditions spéciales sont nécessaires, dont l'assignation à résidence, afin de gérer le risque que vous représentez en libération d'office.»
D'une manière encore plus troublante, la Commission «note un degré élevé de brutalité, de l'indifférence et de la manipulation dans [ses] gestes», et que «l'impulsivité, une tolérance et irritabilité à certaines situations (principalement lorsque les enfants recevaient de l'affection), une dépendance au plan relationnel, une indifférence affective, une image de soi négative (...) une jalousie affective et un problème de santé mentale constituent les principaux facteurs contributifs» de son comportement criminel.
Nombreuses conditions
L'individu devra se soumettre a de nombreuses conditions, dont celles de demeurer à un endroit spécifique, de suivre un traitement pharmacologique strict, d'éviter certaines personnes, dont ses fils, et d'informer son surveillant de toute nouvelle relation affective, et d'obtenir au préalable l'accord de son surveillant avant de rencontrer de nouvelles personnes.
La date exacte de sa sortie de prison n'est pas connue pour le moment.
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