LE DOMAINE BLEU

Publié le 10 novembre 2014 à 13h38 | Mis à jour à 13h38
Sheila Copps raconte avoir été violée

Une ancienne vice-première ministre du Canada a affirmé lundi avoir été violée «il y a plus de 30 ans» par une connaissance, et avoir été agressée sexuellement par un député, ajoutant sa voix à un concert de dénonciations semblables qui s'amplifie.

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Publié le 06 novembre 2014 à 10h26 | Mis à jour le 06 novembre 2014 à 10h28
La honte


J'avais 21 ans quand deux hommes m'ont brutalement violée. Des hommes armés, le visage dissimulé sous un foulard. Des hommes que je n'avais jamais vus de ma vie.

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Des millions de femmes dénoncent les agressions qu’elles ont subies
Publié par Magazine Muses le 7 novembre 2014

La Fédération des femmes du Québec (FFQ) s’est alliée aux fondatrices du blogue Je suis indestructible afin de lancer une version francophone du mouvement sur Twitter et Facebook avec le mot-clic #AgressionNonDenoncee. Depuis, des milliers de Québécoises ajoutent leurs voix aux millions de femmes ayant brisé le silence ces derniers jours.

Parmi elles, la présidente de la FFQ Alexa Conradi, la présidente du Conseil du statut de la femme Julie Miville-Dechêne, la blogueuse féministe Léa Clermont-Dion, la chroniqueuse médias sociaux à Salut Bonjour Vanessa Pilon, la chroniqueuse du Journal de Montréal Lise Ravary et la chroniqueuse de La Presse Michèle Ouimet prennent la parole.

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#AgressionNonDenoncee: Renée Martel parle
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La déferlante
Josée Legault - 7 novembre 2014

Pour la première fois en presque trente ans, j’ai pu moi-même parler à mes proches de l’agression dont j’ai été victime à l’université où j’enseignais. L’agresseur était un étudiant qui, un soir, s’était pointé chez moi. La peur, celle qu’on n’oublie jamais, je l’ai connue quand il m’a agrippée par le bras pour me monter de force à mon appartement.

Cette vague tient aussi à la nature du scandale Ghomeshi. Une histoire qui, si les allégations s’avèrent fondées, serait celle d’un grave abus de pouvoir – une condition propre aux agressions et au harcèlement sexuels.

La suite...
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On dirait que ceux qui ont du pouvoir sont au dessus de tout, je souhaite ardemment que ça change

Ma fille, belle grande jeune femme, travaille présentement dans le milieu politique et on l'a avisée de faire attention à quelques monsieurs connus, apparemment qu'ils ont les mains longues, ça s'peux tu, j'espère que ça va en calmer plusieurs ces dénonciations et bravo à toutes ces femmes

Oui, bravo à ces personnes...

J'ose espérer que des hommes dénonceront aussi, parce que je suis pas mal sûre qu'il y en a aussi beaucoup...

je dois dénoncer une agression moi aussi mais je n'ai pas le courage de le faire, jai téléphoné au CAVAC j'ai eu un rdv mais je n'ai pas été capable d'y aller ça me fait remonter des mauvais souvenirs qui sont arrivés dans ma jeunesse et me crée énormément d'angoisse donc je ne dénonce pas

C'est un premier pas, allez-y à votre rythme TilouBenji. Ils ont des intervenants, ils sont là pour vous apporter leur aide.
Mais, c'est vous qui allez prendre la meilleure décision pour vous. Je vous souhaite bonne chance, si vous voulez poursuivre votre démarche.

merci je commence des rencontres avec une travailleuse sociale le 24 novembre
ça va m'aider a débuter les procédures de dénonciation

Je suis très contente pour vous TilouBenji

tilouBenji a écrit : merci je commence des rencontres avec une travailleuse sociale le 24 novembre
ça va m'aider a débuter les procédures de dénonciation

Bon courage Tiloubenji; ce sera surement pas toujours facile; mais dit toi que c'est toujours le premier pas le plus dur!

[nouvelle=http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/nation ... arcèlement
Les deux députées du NPD ne portent pas plainte]Le Bureau de la régie interne amorce ses travaux mardi en vue de doter la Chambre des communes d'une politique contre le harcèlement, mais les deux présumées victimes du NPD n'ont pas l'intention de porter plainte.

Le comité dirigé par le président de la Chambre des communes et composé d'élus de tous les partis a été saisi de cette affaire, après que Justin Trudeau a suspendu deux députés du caucus libéral pour comportement inapproprié à l'endroit des deux néo-démocrates.

La whip du NPD, Nycole Turmel, fait valoir que les deux présumées victimes, dont l'identité n'a pas été révélée, sont encore «blessées» par la tournure des événements.

«Pour le moment, elles sont à se guérir elles-mêmes, disons cela», a indiqué Mme Turmel. «Ce qu'elles ont vécu ne leur donne pas le goût d'aller plus loin. Parce qu'elles ont voulu bien faire, elles ont voulu expliquer leur situation et, après ça, les noms des députés (libéraux) sont devenus choses publiques, en plus d'une chasse aux sorcières pour essayer de trouver les personnes. [...] Si, un jour, elles sont prêtes à parler, bien, ce sera leur décision», a-t-elle poursuivi.[/nouvelle]

Sincèrement, je me questionne beaucoup sur l'histoire des 2 députées NPD qui disent avoir été victimes d'agression sexuelle... Pas que je remette en cause la dénonciation, mais me semble que tu peux pas juste dire ça et ne pas porter plainte?.. Comment ils peuvent avoir droit de se défendre s'il n'y a pas d'accusations?..

Je ne dis pas que ça ne doit pas être dénoncé, mais de cette façon, je ne suis vraiment pas d'accord. S'ils sont coupables, qu'on leur fasse un procès, non?
N'importe qui pourrait accuser n'importe qui comme ça, c'est facile aussi de détruire quelqu'un à qui on ne donne pas la possibilité de raconter sa version...

C'est plate mais je pense comme toi ! Je trouve que ça dégénère un peu cette vague d'agressions non dénoncés. Ca dénonce de partout mais personne ne porte plainte. Ça sert a quoi a part salir la réputation des présumés agresseurs !?

Il y a quelques temps je me posais aussi cette question et je suis tombée sur cet éditorial de Patrick Lagacé et ca m'a fait réaliser que c'est facile de dire ce que ces femmes devraient faire quand soi-même on n'a jamais été victime de telles agressions. Ca nous apparaît simple de dire qu'il faut porter plainte mais ce n'est malheureusement pas si simple, ca demande un certain courage de retourner "vivre" des moments qu'on doit vouloir plutôt enfouir le plus loin possible. Se faire questionner, remettre en doute, se faire juger sur la place publique etc.... Rien de bien réjouissant. Ca donne quoi de simplement dénoncer ... je pense que ca doit être un peu libérateur à quelque part, puis je me dis que les présumés agresseurs ont aussi droit de parole donc ils peuvent aussi s'exprimer par voix judiciaire le cas échéant. Je vous mets le lien vers l'éditorial de Lagacé.

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Je comprends ton point Malike... Ceci dit, je trouve ça limite de dire publiquement, un tel m'a violée, mais je ne porte pas plainte... Comment peut-il vraiment se défendre et éventuellement prouver son innocence si c'est le cas?..
Perso, j'ai tendance à croire les 2 députées, mais justement, admettons que l'un des deux ou les deux sont innocents, comment peuvent-ils le prouver alors que l'opinion sera probablement favorable aux présumées victimes?...

S'ils avaient droit à un procès juste et équitable, et qu'ils sont déclarés coupables, ils auront à payer pour leurs actes...

On ne se le cachera pas, il y en a qui ont accusé des gens par le passé par vengeance ou autres motifs du genre, et ça brise des vies...

Je comprends aussi la difficulté d'avoir à dénoncer officiellement, mais dans notre système, c'est comme ça que ça fonctionne, et perso, je suis bien contente...

Nikki a écrit : Je comprends ton point Malike... Ceci dit, je trouve ça limite de dire publiquement, un tel m'a violée, mais je ne porte pas plainte... Comment peut-il vraiment se défendre et éventuellement prouver son innocence si c'est le cas?..
Perso, j'ai tendance à croire les 2 députées, mais justement, admettons que l'un des deux ou les deux sont innocents, comment peuvent-ils le prouver alors que l'opinion sera probablement favorable aux présumées victimes?...

S'ils avaient droit à un procès juste et équitable, et qu'ils sont déclarés coupables, ils auront à payer pour leurs actes...

On ne se le cachera pas, il y en a qui ont accusé des gens par le passé par vengeance ou autres motifs du genre, et ça brise des vies...

Je comprends aussi la difficulté d'avoir à dénoncer officiellement, mais dans notre système, c'est comme ça que ça fonctionne, et perso, je suis bien contente...

Et si elles utilisaient la voie officielle, comment pourraient-elles prouver la culpabilité après tout ce temps? Aucune trace d'ADN, juste une parole contre une autre....
Je les comprend de vouloir s'éviter cela....Parce qu'une agression aussi ca brise une vie et si le seul choix qu'il te reste est de l'écrire sur un site comme agressions non-dénoncées,de garder ton "secret" ou encore de dénoncer via les autorités, je suis heureuse moi, qu'on vive dans un pays ou on a encore ce choix

J'aimerais pas en tout cas que le nom d'un homme de ma famille apparaisse sur la place publique en tant que violeur et qu'il n'ait pas la possibilité de se défendre...

Le problème, je crois, c'est que le fardeau de la preuve repose entièrement sur les épaules de la victime. En plus d'avoir vécu une agression il faut que les gens acceptent de croire quasi sur parole, puis on a tous déjà entendu des histoires de famille que la victime s'est fait ostracisée, les proches ne voulant pas prendre parti, agir. Il faut quasiment que la victime arrive avec une preuve écrite, de l'écoute électronique ou autres preuves tangibles et mesurables pour poursuivre sinon elle se fait débouter c'est pas long ... d'où la justesse de dire que c'est compliqué. Donc il reste quoi pour se faire entendre? Bien sûr il y a des cas de fausses accusations mais elles sont habituellement détectées rapidement, et ca ne doit être rien comparativement au nombre de cas d'agressions qui ne seront jamais dénoncées parce que les victimes ont peur. Les agresseurs ont nettement le beau jeu malheureusement.

Il y avait une entrevue à RC radio ce matin justement d'une des femmes... mais anonyme....

Les deux ont été porté plainte "non officiellement" directement au chef du parti libéral afin de tenter que cela reste à l'interne du "politique" car elles ne voulaient absolument pas que ce soit rendu publique et surtout, elles voulaient garder l'anonymat autant pour elles que pour les deux hommes.

Par contre, JT a pris la décision de démettre les députés car il trouvait les témoignages trop graves et sérieux.... les femmes ne demandaient pas ça.... elle veulent juste qu'un processus officiel voit le jour à l'assemblée nationale pour ce genre de problème.

Ça sortie sur Twitter immédiatement... et les femmes ont appris les conséquences envers leur "agresseurs" dans les médias. Elles ne voulaient pas ça... juste sensibiliser à mettre en place un démarche officielle entre élus.

Je comprend ton point que certains trucs ont été trop loin, comme à l'UQAM.

Mais ne pas vouloir dénoncer... pour moi aussi je comprend tout à fait...