Publié : mar. avr. 27, 2004 3:01 am
Le mardi 27 avril 2004
CONGÉDIEMENT DE LOUIS MORISSETTE
Le président de l'UDA s'inquiète
Cyberpresse et Hugo Dumas (La Presse)
Le président de l'Union des artistes, Pierre Curzi, a exprimé hier de vives inquiétudes par rapport au congédiement de l'humoriste Louis Morissette, qui a été mis à la porte de TVA pour avoir rédigé un sketch ayant déplu au président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau.
«Depuis le début, on craint et on dénonce les effets de la convergence. Ça, c'est un des effets néfastes de la convergence. Pour des raisons personnelles, telle ou telle personne ne fait plus partie de tel film ou de telle émission. Et la plupart du temps, les personnes concernées ne le savent pas. On ne parle pas d'une liste noire, mais je sais pertinemment que ça se pratique. (...) Ces choix-là se font constamment. Je suis certain que ça se fait constamment», explique Pierre Curzi, qui préside l'Union des artistes (UDA) depuis sept ans.
Pierre Curzi note que les dirigeants d'entreprises comme celles du groupe Quebecor (dont fait partie TVA) ont le droit d'avoir des préférences. Mais ils ont le devoir moral de ne pas pénaliser des artistes qui expriment des opinions contraires aux leurs, précise le président de l'UDA.
«C'est dangereux, ajoute M. Curzi. Dans une société démocratique, ce n'est pas tolérable.» Car des artistes qui se brouillent avec Quebecor risquent de ne plus avoir accès à la moitié du marché, poursuit M. Curzi, en parlant des effets pervers de la convergence.
Plus de détails dans La Presse d'aujourd'hui
CONGÉDIEMENT DE LOUIS MORISSETTE
Le président de l'UDA s'inquiète
Cyberpresse et Hugo Dumas (La Presse)
Le président de l'Union des artistes, Pierre Curzi, a exprimé hier de vives inquiétudes par rapport au congédiement de l'humoriste Louis Morissette, qui a été mis à la porte de TVA pour avoir rédigé un sketch ayant déplu au président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau.
«Depuis le début, on craint et on dénonce les effets de la convergence. Ça, c'est un des effets néfastes de la convergence. Pour des raisons personnelles, telle ou telle personne ne fait plus partie de tel film ou de telle émission. Et la plupart du temps, les personnes concernées ne le savent pas. On ne parle pas d'une liste noire, mais je sais pertinemment que ça se pratique. (...) Ces choix-là se font constamment. Je suis certain que ça se fait constamment», explique Pierre Curzi, qui préside l'Union des artistes (UDA) depuis sept ans.
Pierre Curzi note que les dirigeants d'entreprises comme celles du groupe Quebecor (dont fait partie TVA) ont le droit d'avoir des préférences. Mais ils ont le devoir moral de ne pas pénaliser des artistes qui expriment des opinions contraires aux leurs, précise le président de l'UDA.
«C'est dangereux, ajoute M. Curzi. Dans une société démocratique, ce n'est pas tolérable.» Car des artistes qui se brouillent avec Quebecor risquent de ne plus avoir accès à la moitié du marché, poursuit M. Curzi, en parlant des effets pervers de la convergence.
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