Budget Etats Unis
Budget Etats Unis
http://www.lapresse.ca/international/et ... ralyse.php" onclick="window.open(this.href);return false;
J'en connais pas tous les rouages, mais c'est quand même pas rien.... Une méchante lutte a bras de fer....
J'en connais pas tous les rouages, mais c'est quand même pas rien.... Une méchante lutte a bras de fer....
Il y a de ça plusieurs décénnies, une loi avait été passée limitant la dette des Etats-Unis à un certain montant. Ceci avait le but louable de forcer les élus américains à ne pas trop dépenser. Mais, en bons politiciens qui adorent distribuer les largesses à leurs donateurs et les subventions dans leurs comtés, ils n'ont jamais réussi à la faire. Alors à tous les 6 ou 8 mois, ils passaient une nouvelle loi haussant le plafond de la dette, et continuaient à s'acheter des plus gros porte-avions et des meilleures bombes, etc... et tout le monde était heureux.
Malheureusement en 2009, se produit deux choses. La première: la crise financière où le gouvernement se vit obligé d'offrir du financement d'urgence aux banques pour éviter un crach pire que celui de 1929. L'américain moyen n'a pas apprécié. La deuxième: l'élection d'Obama, et ça non plus, l'américain moyen n'a pas du tout apprécié.
Tout d'un coup, ce même américain qui ne bronchait même pas d'un sourcil quand le président déclarait la guerre à gauche ou à droite, sans se soucier de combien ça coûterait tout ça, ce mit à faire de l'urticaire quand vint le temps de rembourser les dettes que ces deux belles guerres avaient engendrées. Et pour la premiere fois en 70ans, hausser le plafond de la dette (limite tout à fait arbitraire soit dit en passant, qui n'a rien à voir avec la capacité des Etats-Unis à rembourser sa dette, comme c'est le cas en Grèce ou au Portugal) devenait la pire chose qui pouvait arriver et en plus, le président avait le culotd'être noir de vouloir mettre en place un système d'assurance-santé qui profiterait à tout le monde.
Alors aucunement question que ça se produise. La peur incontrôlable que quelqu'un, autre qu'une multinationale faisant des milliards de profits, puisse bénéficier d'un avantage provenant du gouvernement était suffisant pour faire la baboune et refuser de voter en faveur de payer les comptes. Comptes, qui avaient d'ailleurs déjà été dûment autorisés.
En gros c'est du niaisage de bébé gâté. Les Républicains (surtout l'aile psychiatrique du Tea Party) sont prêts à prendre l'économie mondiale en otage parce qu'ils ont perdu les élections en 2008 et en 2012 et que si la réforme de l'assurance santé américaine est un succès, ils ne pourront probablement pas regagner le pouvoir pour une vingtaine d'année.
Malheureusement en 2009, se produit deux choses. La première: la crise financière où le gouvernement se vit obligé d'offrir du financement d'urgence aux banques pour éviter un crach pire que celui de 1929. L'américain moyen n'a pas apprécié. La deuxième: l'élection d'Obama, et ça non plus, l'américain moyen n'a pas du tout apprécié.
Tout d'un coup, ce même américain qui ne bronchait même pas d'un sourcil quand le président déclarait la guerre à gauche ou à droite, sans se soucier de combien ça coûterait tout ça, ce mit à faire de l'urticaire quand vint le temps de rembourser les dettes que ces deux belles guerres avaient engendrées. Et pour la premiere fois en 70ans, hausser le plafond de la dette (limite tout à fait arbitraire soit dit en passant, qui n'a rien à voir avec la capacité des Etats-Unis à rembourser sa dette, comme c'est le cas en Grèce ou au Portugal) devenait la pire chose qui pouvait arriver et en plus, le président avait le culot
Alors aucunement question que ça se produise. La peur incontrôlable que quelqu'un, autre qu'une multinationale faisant des milliards de profits, puisse bénéficier d'un avantage provenant du gouvernement était suffisant pour faire la baboune et refuser de voter en faveur de payer les comptes. Comptes, qui avaient d'ailleurs déjà été dûment autorisés.
En gros c'est du niaisage de bébé gâté. Les Républicains (surtout l'aile psychiatrique du Tea Party) sont prêts à prendre l'économie mondiale en otage parce qu'ils ont perdu les élections en 2008 et en 2012 et que si la réforme de l'assurance santé américaine est un succès, ils ne pourront probablement pas regagner le pouvoir pour une vingtaine d'année.
[affiche]Ma signature est plus forte que la tienne![/affiche]
Quand le Congrès nuit à l’économie…
Gérald Filion
Alors que la reprise économique aux États-Unis semble finalement prendre racine, les membres du Congrès à Washington n’ont rien trouvé de mieux que de bloquer le fonctionnement normal du gouvernement fédéral et de mettre en péril cette fragile relance. Cinq ans après le déclenchement de la crise financière, l’économie américaine tente toujours de retrouver son envol. Cette fois-ci semblait la bonne…
Plusieurs places publiques sont fermées en raison de l'impasse budgétaire aux États-Unis.J’ai sorti beaucoup de chiffres, des évaluations de différentes institutions qui essaient de calculer l’effet possible de la paralysie gouvernementale aux États-Unis sur l’économie. Le groupe IHS évalue à 300 millions de dollars les pertes quotidiennes. La croissance du PIB américain sera réduite de 0,3 point de pourcentage si la crise dure deux semaines selon la TD. L’impact économique devrait s’accélérer si ça dure plus longtemps. Selon Moody’s, si la paralysie s’étend sur un mois complet, la croissance sera entamée de 1,4 point de pourcentage.
Derrière les chiffres, il y a des réalités, encore une fois. Il y a plus de 800 000 fonctionnaires qui n’ont plus de paie! C’est 800 000 ménages qui sont pris en otage par les membres du Congrès aux États-Unis qui ne s’entendent pas sur le financement de la réforme de la santé du président Obama.
Il y a pire encore. Le Wall Street Journal écrivait mardi qu’environ trois employés sur quatre des Instituts de la santé (NIH) aux États-Unis sont en congé forcé. Résultat, écrit le journal : le directeur Francis Collins a déclaré qu’environ 200 patients qui sont admis à des séances de tests cliniques du NIH chaque semaine ne pourront pas être reçus. Ça comprend une trentaine d’enfants, la plupart d’entre eux atteints du cancer.
Le président américain, Barack Obama, le 1er octobre, à WashingtonLa crédibilité du système budgétaire américain est en jeu. Ça fait trois ans que l’opposition entre démocrates et républicains ralentit le fonctionnement normal de l’État. Le président a du mal à faire avancer ses projets, tandis que les membres du Tea Party à l’intérieur du Parti républicain exigent des compressions budgétaires importantes avant de faire quelque compromis que ce soit. Qui a tort? Qui a raison? Je vous laisse juger.
Mais, il faut faire un constat. Ce système nuit à l’économie en ce moment. Et c’est la Réserve fédérale qui doit compenser en maintenant son intervention massive dans les marchés avec l’achat de 85 milliards de dollars de bons du Trésor et d’obligations tous les mois. Cette intervention est saluée par les uns, critiquée par d’autres, mais elle n’est pas sans conséquence. Elle maintient peut-être les coûts d’emprunt à de très faibles niveaux aux États-Unis, ce qui allège le point des intérêts sur la dette américaine. Elle pourrait aussi créer une forte inflation dans les prochaines années.
Il est difficile d’être optimiste quand on voit le comportement du Congrès dans le dossier de la paralysie budgétaire. D’ici le 17 octobre, républicains et démocrates doivent s’entendre pour relever le plafond légal de la dette du pays. S’il n’y a pas d’entente, le gouvernement ne sera plus en mesure d’emprunter normalement sur les marchés, comme tous les gouvernements doivent faire. Et Washington pourrait se retrouver en défaut de paiement.
Et qui va payer pour ce énième fiasco, au bout du compte, pensez-vous?
http://blogues.radio-canada.ca/geraldfi ... leconomie/" onclick="window.open(this.href);return false;
Gérald Filion
Alors que la reprise économique aux États-Unis semble finalement prendre racine, les membres du Congrès à Washington n’ont rien trouvé de mieux que de bloquer le fonctionnement normal du gouvernement fédéral et de mettre en péril cette fragile relance. Cinq ans après le déclenchement de la crise financière, l’économie américaine tente toujours de retrouver son envol. Cette fois-ci semblait la bonne…
Plusieurs places publiques sont fermées en raison de l'impasse budgétaire aux États-Unis.J’ai sorti beaucoup de chiffres, des évaluations de différentes institutions qui essaient de calculer l’effet possible de la paralysie gouvernementale aux États-Unis sur l’économie. Le groupe IHS évalue à 300 millions de dollars les pertes quotidiennes. La croissance du PIB américain sera réduite de 0,3 point de pourcentage si la crise dure deux semaines selon la TD. L’impact économique devrait s’accélérer si ça dure plus longtemps. Selon Moody’s, si la paralysie s’étend sur un mois complet, la croissance sera entamée de 1,4 point de pourcentage.
Derrière les chiffres, il y a des réalités, encore une fois. Il y a plus de 800 000 fonctionnaires qui n’ont plus de paie! C’est 800 000 ménages qui sont pris en otage par les membres du Congrès aux États-Unis qui ne s’entendent pas sur le financement de la réforme de la santé du président Obama.
Il y a pire encore. Le Wall Street Journal écrivait mardi qu’environ trois employés sur quatre des Instituts de la santé (NIH) aux États-Unis sont en congé forcé. Résultat, écrit le journal : le directeur Francis Collins a déclaré qu’environ 200 patients qui sont admis à des séances de tests cliniques du NIH chaque semaine ne pourront pas être reçus. Ça comprend une trentaine d’enfants, la plupart d’entre eux atteints du cancer.
Le président américain, Barack Obama, le 1er octobre, à WashingtonLa crédibilité du système budgétaire américain est en jeu. Ça fait trois ans que l’opposition entre démocrates et républicains ralentit le fonctionnement normal de l’État. Le président a du mal à faire avancer ses projets, tandis que les membres du Tea Party à l’intérieur du Parti républicain exigent des compressions budgétaires importantes avant de faire quelque compromis que ce soit. Qui a tort? Qui a raison? Je vous laisse juger.
Mais, il faut faire un constat. Ce système nuit à l’économie en ce moment. Et c’est la Réserve fédérale qui doit compenser en maintenant son intervention massive dans les marchés avec l’achat de 85 milliards de dollars de bons du Trésor et d’obligations tous les mois. Cette intervention est saluée par les uns, critiquée par d’autres, mais elle n’est pas sans conséquence. Elle maintient peut-être les coûts d’emprunt à de très faibles niveaux aux États-Unis, ce qui allège le point des intérêts sur la dette américaine. Elle pourrait aussi créer une forte inflation dans les prochaines années.
Il est difficile d’être optimiste quand on voit le comportement du Congrès dans le dossier de la paralysie budgétaire. D’ici le 17 octobre, républicains et démocrates doivent s’entendre pour relever le plafond légal de la dette du pays. S’il n’y a pas d’entente, le gouvernement ne sera plus en mesure d’emprunter normalement sur les marchés, comme tous les gouvernements doivent faire. Et Washington pourrait se retrouver en défaut de paiement.
Et qui va payer pour ce énième fiasco, au bout du compte, pensez-vous?
http://blogues.radio-canada.ca/geraldfi ... leconomie/" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Budget Etats Unis
merci à tous, vraiment intéressant
La Une du jour
Richard Hétu

http://www.nydailynews.com/news/politic ... -1.1480080" onclick="window.open(this.href);return false;
Les familles de cinq militaires tués en Afghanistan durant le week-end ne pourront pas recevoir l’enveloppe financière de 100 000$ destinée à couvrir les frais d’enterrement et autres dépenses. De quoi fournir au Daily News de New York une autre Une frappante sur la paralysie partielle du gouvernement américain.
http://blogues.lapresse.ca/hetu/2013/10 ... u-jour-59/" onclick="window.open(this.href);return false;
Richard Hétu

http://www.nydailynews.com/news/politic ... -1.1480080" onclick="window.open(this.href);return false;
Les familles de cinq militaires tués en Afghanistan durant le week-end ne pourront pas recevoir l’enveloppe financière de 100 000$ destinée à couvrir les frais d’enterrement et autres dépenses. De quoi fournir au Daily News de New York une autre Une frappante sur la paralysie partielle du gouvernement américain.
http://blogues.lapresse.ca/hetu/2013/10 ... u-jour-59/" onclick="window.open(this.href);return false;
Fanfoi a écrit : Il y a de ça plusieurs décénnies, une loi avait été passée limitant la dette des Etats-Unis à un certain montant. Ceci avait le but louable de forcer les élus américains à ne pas trop dépenser. Mais, en bons politiciens qui adorent distribuer les largesses à leurs donateurs et les subventions dans leurs comtés, ils n'ont jamais réussi à la faire. Alors à tous les 6 ou 8 mois, ils passaient une nouvelle loi haussant le plafond de la dette, et continuaient à s'acheter des plus gros porte-avions et des meilleures bombes, etc... et tout le monde était heureux.
Malheureusement en 2009, se produit deux choses. La première: la crise financière où le gouvernement se vit obligé d'offrir du financement d'urgence aux banques pour éviter un crach pire que celui de 1929. L'américain moyen n'a pas apprécié. La deuxième: l'élection d'Obama, et ça non plus, l'américain moyen n'a pas du tout apprécié.
Tout d'un coup, ce même américain qui ne bronchait même pas d'un sourcil quand le président déclarait la guerre à gauche ou à droite, sans se soucier de combien ça coûterait tout ça, ce mit à faire de l'urticaire quand vint le temps de rembourser les dettes que ces deux belles guerres avaient engendrées. Et pour la premiere fois en 70ans, hausser le plafond de la dette (limite tout à fait arbitraire soit dit en passant, qui n'a rien à voir avec la capacité des Etats-Unis à rembourser sa dette, comme c'est le cas en Grèce ou au Portugal) devenait la pire chose qui pouvait arriver et en plus, le président avait le culotd'être noirde vouloir mettre en place un système d'assurance-santé qui profiterait à tout le monde.
Alors aucunement question que ça se produise. La peur incontrôlable que quelqu'un, autre qu'une multinationale faisant des milliards de profits, puisse bénéficier d'un avantage provenant du gouvernement était suffisant pour faire la baboune et refuser de voter en faveur de payer les comptes. Comptes, qui avaient d'ailleurs déjà été dûment autorisés.
En gros c'est du niaisage de bébé gâté. Les Républicains (surtout l'aile psychiatrique du Tea Party) sont prêts à prendre l'économie mondiale en otage parce qu'ils ont perdu les élections en 2008 et en 2012 et que si la réforme de l'assurance santé américaine est un succès, ils ne pourront probablement pas regagner le pouvoir pour une vingtaine d'année.
100 % en accord
Tu es très intéressant je dois te dire:)
Toujours en mesure de bien vulgariser et expliquer des éléments de grande importance


bouquet a écrit : merci à tous, vraiment intéressant
Tout à fait

Désolée d'avoir négligé ce sujet fort intéressant que je suis assidûment dans les médias

Particulier de voir que des convictions purement idéologiques peuvent monopoliser un pays d'une importance économique comme les EU. C'est vraiment capoté quand on se penche sur ça !!
Dernière modification par Placeress le mer. oct. 16, 2013 6:50 pm, modifié 1 fois.
fanfoi a fait un beau job de vulgarisationPlaceress a écrit : [...]
Tout à fait
Désolée d'avoir négligé ce sujet fort intéressant que je suis assidûment dans les médias
Particulier de voir que des convictions purement idéologiques peuvent monopoliser un pays d'une importance économique comme les EU. C'est vraiment capoté quand on se penche sur ça !!

quand on y pense, il s'agit de la droite versus la gauche ..
En plus, on peut dire que les républicains ont contribué en masse au marasme financier. C'est juste que les démocrates ne veulent plus faire autant de compromis, c'est réglé jusqu'à après les fêtes.
Dernière modification par bouquet le mer. oct. 16, 2013 10:29 pm, modifié 1 fois.
cest surtout a cause du tea party qui est financer par les obscurs freres koch
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Les frères Koch, le businessman Shelley Addleson, et autres Donald Trump, ne financent plus le Tea Party et tentent tant bien que mal de s'en dissocier. Ils sont des hommes d'affaire avant tout, et ça ne leur plait pas du tout que les gnochons qu'ils ont aidé à élire soient prêts à faire exploser l'économie mondiale - ce qui aura des répercussions immédiates sur leur marge de profit - pour prouver leur point.Earendil a écrit : cest surtout a cause du tea party qui est financer par les obscurs freres koch
Même les têtes-à-claques comme Ann Coulter et Bill O'Reilly essaient de leur calmer le ponpon.
C'est comme le monstre du Dr. Frankenstein, une fois libéré, il n'est plus contrôlable. (Comparaison très saisonnière, ceci étant dit)
Dernière modification par Fanfoi le mer. oct. 23, 2013 11:44 am, modifié 1 fois.
[affiche]Ma signature est plus forte que la tienne![/affiche]
Fanfoi a écrit : [...]
Les frères Koch, le businessman Shelley Addleson, et autres Donald Trump, ne financent plus le Tea Party et tentent tant bien que mal de s'en dissocier. Ils sont des hommes d'affaire avant tout, et ça ne leur plait pas du tout que les gnochons qu'ils ont aidé à élire soient prêts à faire exploser l'économie mondiale - ce qui aura des répercussions immédiates sur leur marge de profit - pour prouver leur point.
Même les têtes-à-claques comme Ann Coulter et Bill O'Reilly essaient de leur calmer le ponpon.
C'est comme le monstre du Dr. Frankenstein, une fois libéré, il n'est plus contrôlable. (Comparaison très saisonnière, ceci étant dit)

