L'affaire Gerry Skalvounos vs Alice Paquet
Re: L'affaire Gerry Skalvounos vs Alice Paquet
Ce que de trouve dommage dans toute cette histoire, c'est que je suis convaincue que c'est elle qui a nuit à sa cause en changeant de version. Elle a entaché sa propre crédibilité et j'ai peur que les victimes osent encore moins dénoncer les agressions dont elles sont victimes
Some people deserve to be hi-fived.... in the face.... with a chair!
C'est ce que je pense aussi.Jadomo a écrit : Ce que de trouve dommage dans toute cette histoire, c'est que je suis convaincue que c'est elle qui a nuit à sa cause en changeant de version. Elle a entaché sa propre crédibilité et j'ai peur que les victimes osent encore moins dénoncer les agressions dont elles sont victimes
Ceci dit, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu d'agression. Je ne sais pas, je n'étais pas là et je n'ai pas tout les éléments en mains pour juger, mais je demeure convaincue que ses changements de version lui ont nuit. On ne parle pas de détails du genre "Il était 9h du soir" ou "Il était 11h du soir". On parle d'une version ou on dit qu'elle a du avoir des points de sutures et une autre ou elle en a pas eu. Il me semble que c'est le genre de "léger détail" que tu ne peux oublier...
Dernière modification par Jadomo le ven. févr. 03, 2017 11:14 am, modifié 1 fois.
Some people deserve to be hi-fived.... in the face.... with a chair!
#jenevouscroispas
Lise Ravary
Apostrophée dans le métro par une gang d’ados qui voulaient savoir ce qu’elle faisait pour une «piasse», une amie a eu cette réplique de génie: «Pour une piasse? J’te crisse une claque sur la gueule.»
Wow. Je m’incline.
Cette femme superbe, qui parle cinq langues, incarne la classe. Mais quand elle doit se défendre, la louve se réveille. Et les louves ne font pas dans la dentelle. Les morons ont pris leur trou.
Elle n’a pas alerté la Commission des droits de la personne, ni la Fédération des femmes du Québec, ni même Judith Lussier, encore moins la police. Elle s’est tenue debout et a infligé la punition la plus appropriée dans les circonstances: l’humiliation publique.
Amalgames et crédibilité
Il n’y a pas d’équivalence entre ce harcèlement et une agression sexuelle. Mais, aujourd’hui, nous mélangeons tout, tapes sur les fesses, regards lourds, flirts insistants, blagues salées et viols avec un couteau sur la gorge.
Chaque geste de nature intime non désiré est inacceptable, mais ces dangereux amalgames diminuent la crédibilité des victimes de crimes graves.
Tout comme le hashtag #onvouscroit, quand l’histoire ne tient pas la route.
Hier, le DPCP a décidé de ne pas porter d’accusations contre le député Gerry Sklavounos. On ne saura jamais ce qui s’est passé entre lui et Alice Paquet, mais ce n’était pas un acte criminel. J’ai confiance en LA procureure en chef et en la justice.
J’espère que cette triste histoire servira de leçon, mais j’en doute. La décision du DPCP confirme pour certaines qu’il existe une culture du viol, systémique tant qu’à y être, au Québec.
Avant de fermer ce dossier, ceci: je pense qu’Alice Paquet, une femme qui suinte la tristesse, a besoin d’aide. Et que Gerry Sklavounos mérite peut-être une claque sur la gueule. Pas de voir sa vie brisée.
Mais c’est trop tard: personne ne sort intact d’une allégation d’agression sexuelle, même injustifiée.
http://www.journaldemontreal.com/2017/0 ... uscroispas" onclick="window.open(this.href);return false;
Lise Ravary
Apostrophée dans le métro par une gang d’ados qui voulaient savoir ce qu’elle faisait pour une «piasse», une amie a eu cette réplique de génie: «Pour une piasse? J’te crisse une claque sur la gueule.»
Wow. Je m’incline.
Cette femme superbe, qui parle cinq langues, incarne la classe. Mais quand elle doit se défendre, la louve se réveille. Et les louves ne font pas dans la dentelle. Les morons ont pris leur trou.
Elle n’a pas alerté la Commission des droits de la personne, ni la Fédération des femmes du Québec, ni même Judith Lussier, encore moins la police. Elle s’est tenue debout et a infligé la punition la plus appropriée dans les circonstances: l’humiliation publique.
Amalgames et crédibilité
Il n’y a pas d’équivalence entre ce harcèlement et une agression sexuelle. Mais, aujourd’hui, nous mélangeons tout, tapes sur les fesses, regards lourds, flirts insistants, blagues salées et viols avec un couteau sur la gorge.
Chaque geste de nature intime non désiré est inacceptable, mais ces dangereux amalgames diminuent la crédibilité des victimes de crimes graves.
Tout comme le hashtag #onvouscroit, quand l’histoire ne tient pas la route.
Hier, le DPCP a décidé de ne pas porter d’accusations contre le député Gerry Sklavounos. On ne saura jamais ce qui s’est passé entre lui et Alice Paquet, mais ce n’était pas un acte criminel. J’ai confiance en LA procureure en chef et en la justice.
J’espère que cette triste histoire servira de leçon, mais j’en doute. La décision du DPCP confirme pour certaines qu’il existe une culture du viol, systémique tant qu’à y être, au Québec.
Avant de fermer ce dossier, ceci: je pense qu’Alice Paquet, une femme qui suinte la tristesse, a besoin d’aide. Et que Gerry Sklavounos mérite peut-être une claque sur la gueule. Pas de voir sa vie brisée.
Mais c’est trop tard: personne ne sort intact d’une allégation d’agression sexuelle, même injustifiée.
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Coupable d'un crime inexistant
Yves Boisvert
Dans l'analyse d'une plainte criminelle, un procureur doit franchir trois étapes avant d'accuser quelqu'un.
Premièrement, y a-t-il eu un crime? Deuxièmement, a-t-on identifié le bon suspect ? Et troisièmement, est-on «raisonnablement convaincu» de pouvoir établir sa culpabilité ?
Dans le cas de Gerry Sklavounos, l'analyse s'est arrêtée à la première étape. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) «conclut qu'aucun acte criminel n'a été commis».
Ce n'est donc pas un de ces cas, troublants, où le procureur est moralement convaincu qu'une infraction a été commise mais qu'il ne sera probablement pas capable de le prouver.
C'est un cas où le procureur conclut qu'il n'y a tout simplement pas eu d'agression sexuelle.
Hier, la députée Manon Massé a répété sa solidarité avec la plaignante. «Vous ne me ferez jamais dire qu'Alice a menti», a-t-elle déclaré aux journalistes à Québec.
La solidarité avec les victimes d'agression sexuelle est une belle chose. Sauf qu'ici, ce n'est pas parce que le ministère public n'avait pas de «preuves suffisantes», comme elle a supposé. C'est parce qu'on a conclu à une absence totale de crime.
Autrement dit, on n'est pas dans les eaux troubles des versions équivoques qui s'entrechoquent et qui rendent impossible une condamnation pour cause de doute raisonnable. Même pas. On est sur le terrain de l'absence même d'infraction.
Qu'importe, Mme Massé «croit» la version d'Alice Paquet.
Mais... quelle version, exactement?
La suite...
http://www.lapresse.ca/debats/chronique ... istant.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Yves Boisvert
Dans l'analyse d'une plainte criminelle, un procureur doit franchir trois étapes avant d'accuser quelqu'un.
Premièrement, y a-t-il eu un crime? Deuxièmement, a-t-on identifié le bon suspect ? Et troisièmement, est-on «raisonnablement convaincu» de pouvoir établir sa culpabilité ?
Dans le cas de Gerry Sklavounos, l'analyse s'est arrêtée à la première étape. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) «conclut qu'aucun acte criminel n'a été commis».
Ce n'est donc pas un de ces cas, troublants, où le procureur est moralement convaincu qu'une infraction a été commise mais qu'il ne sera probablement pas capable de le prouver.
C'est un cas où le procureur conclut qu'il n'y a tout simplement pas eu d'agression sexuelle.
Hier, la députée Manon Massé a répété sa solidarité avec la plaignante. «Vous ne me ferez jamais dire qu'Alice a menti», a-t-elle déclaré aux journalistes à Québec.
La solidarité avec les victimes d'agression sexuelle est une belle chose. Sauf qu'ici, ce n'est pas parce que le ministère public n'avait pas de «preuves suffisantes», comme elle a supposé. C'est parce qu'on a conclu à une absence totale de crime.
Autrement dit, on n'est pas dans les eaux troubles des versions équivoques qui s'entrechoquent et qui rendent impossible une condamnation pour cause de doute raisonnable. Même pas. On est sur le terrain de l'absence même d'infraction.
Qu'importe, Mme Massé «croit» la version d'Alice Paquet.
Mais... quelle version, exactement?
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- *Raphaëlle*
- Immortel du Domaine
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- Inscription : jeu. janv. 27, 2005 4:00 am
Re: L'affaire Gerry Skalvounos vs Alice Paquet
Je déteste tellement Lise Ravary. Ark.Anya a écrit :#jenevouscroispas
Lise Ravary
Apostrophée dans le métro par une gang d’ados qui voulaient savoir ce qu’elle faisait pour une «piasse», une amie a eu cette réplique de génie: «Pour une piasse? J’te crisse une claque sur la gueule.»
Wow. Je m’incline.
Cette femme superbe, qui parle cinq langues, incarne la classe. Mais quand elle doit se défendre, la louve se réveille. Et les louves ne font pas dans la dentelle. Les morons ont pris leur trou.
Elle n’a pas alerté la Commission des droits de la personne, ni la Fédération des femmes du Québec, ni même Judith Lussier, encore moins la police. Elle s’est tenue debout et a infligé la punition la plus appropriée dans les circonstances: l’humiliation publique.
Amalgames et crédibilité
Il n’y a pas d’équivalence entre ce harcèlement et une agression sexuelle. Mais, aujourd’hui, nous mélangeons tout, tapes sur les fesses, regards lourds, flirts insistants, blagues salées et viols avec un couteau sur la gorge.
Chaque geste de nature intime non désiré est inacceptable, mais ces dangereux amalgames diminuent la crédibilité des victimes de crimes graves.
Tout comme le hashtag #onvouscroit, quand l’histoire ne tient pas la route.
Hier, le DPCP a décidé de ne pas porter d’accusations contre le député Gerry Sklavounos. On ne saura jamais ce qui s’est passé entre lui et Alice Paquet, mais ce n’était pas un acte criminel. J’ai confiance en LA procureure en chef et en la justice.
J’espère que cette triste histoire servira de leçon, mais j’en doute. La décision du DPCP confirme pour certaines qu’il existe une culture du viol, systémique tant qu’à y être, au Québec.
Avant de fermer ce dossier, ceci: je pense qu’Alice Paquet, une femme qui suinte la tristesse, a besoin d’aide. Et que Gerry Sklavounos mérite peut-être une claque sur la gueule. Pas de voir sa vie brisée.
Mais c’est trop tard: personne ne sort intact d’une allégation d’agression sexuelle, même injustifiée.
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http://www.journaldequebec.com/2017/02/ ... ence-jeudi" onclick="window.open(this.href);return false;
Je ne suis pas une spécialiste du langage corporel, mais dans le cas présent, les expressions de son épouse rendent pas mal inutiles le message qu'il essaie de faire passer. Je pense qu'après les accusations, ce sera la requête en divorce qui l'attend...
Je ne suis pas une spécialiste du langage corporel, mais dans le cas présent, les expressions de son épouse rendent pas mal inutiles le message qu'il essaie de faire passer. Je pense qu'après les accusations, ce sera la requête en divorce qui l'attend...
- Lady_Libellule
- Manitou de la Parlotte
- Messages : 1825
- Inscription : sam. mai 09, 2009 12:50 pm
Re: L'affaire Gerry Skalvounos vs Alice Paquet
J'ai trouvé qu'elle faisait des drôles de faces aussi.
Gerry Sklavounos et sa femme Janneke ont déjà connu de meilleurs moments
La journée de jeudi n'aura certainement pas été une des plus faciles dans la vie de la conjointe de Gerry Sklavounos.
S'adressant aux médias et au public après avoir été blanchi des allégations d'agression sexuelle, le député indépendant de Laurier-Dorion s'est excusé pour des tentatives de «socialisation» qui auraient pu être mal interprétées. Sa femme Janneke était présente à ses cotés.
Toutefois, avant de vivre ce moment éprouvant, le couple Gerry-Janneke a connu une époque visiblement plus heureuse. Une vidéo prise avant leur mariage a été retrouvée et partagée sur la page Facebook de Radio X 95,7 Saguenay.
Tournée au Vieux-Port de Montréal il y a cinq ans, elle devait être diffusée lors de la réception.
https://vimeo.com/25356798" onclick="window.open(this.href);return false;
La journée de jeudi n'aura certainement pas été une des plus faciles dans la vie de la conjointe de Gerry Sklavounos.
S'adressant aux médias et au public après avoir été blanchi des allégations d'agression sexuelle, le député indépendant de Laurier-Dorion s'est excusé pour des tentatives de «socialisation» qui auraient pu être mal interprétées. Sa femme Janneke était présente à ses cotés.
Toutefois, avant de vivre ce moment éprouvant, le couple Gerry-Janneke a connu une époque visiblement plus heureuse. Une vidéo prise avant leur mariage a été retrouvée et partagée sur la page Facebook de Radio X 95,7 Saguenay.
Tournée au Vieux-Port de Montréal il y a cinq ans, elle devait être diffusée lors de la réception.
https://vimeo.com/25356798" onclick="window.open(this.href);return false;
Que dites-vous des excuses du député?
Sondage maison en ligne La Presse : http://quiz.lapresse.ca/Questionjour/ar ... tegorie=19
Question posée
Croyez-vous que le mea culpa de Gerry Sklavounos, jeudi, sur ses agissements qu'il qualifie de «maladroits», était suffisant?
Résultats
33 % des répondants ont choisi la réponse : Oui, et il n'est accusé de rien
53 % des répondants ont choisi la réponse : Non, pas du tout
15 % des répondants ont choisi la réponse : Je ne sais qu'en penser
Sondage maison en ligne La Presse : http://quiz.lapresse.ca/Questionjour/ar ... tegorie=19
Question posée
Croyez-vous que le mea culpa de Gerry Sklavounos, jeudi, sur ses agissements qu'il qualifie de «maladroits», était suffisant?
Résultats
33 % des répondants ont choisi la réponse : Oui, et il n'est accusé de rien
53 % des répondants ont choisi la réponse : Non, pas du tout
15 % des répondants ont choisi la réponse : Je ne sais qu'en penser
http://www.ledevoir.com/politique/quebe ... -couillard" onclick="window.open(this.href);return false;
Et d'après les déclarations de A. Paquet, c'est loin d'être fini pour ce couple. Elle n'est pas prête à lâcher le morceau. Elle devrait se faire soigner. Elle a dû se faire rejeter...son égo fait mal et elle se venge. Elle devrait être poursuivie pour méfaits, c'est ce qu'elle mérite. Ses parents ne doivent pas être fiers de leur fille.
Et d'après les déclarations de A. Paquet, c'est loin d'être fini pour ce couple. Elle n'est pas prête à lâcher le morceau. Elle devrait se faire soigner. Elle a dû se faire rejeter...son égo fait mal et elle se venge. Elle devrait être poursuivie pour méfaits, c'est ce qu'elle mérite. Ses parents ne doivent pas être fiers de leur fille.
Je ne comprends pas ce que tu dis Joanna. D'après l'article que tu cites, Sklavounos n'a même pas effleuré les excuses qu'il aurait du faire à ses victimes, incluant Alice Paquet, et tu nous dis qu'ELLE devrait se faire soigner?... Me semble que dans l'ensemble, c'est pas mal lui qui a le plus gros problème...
Ceci dit, je n'ai aucun respect pour le dit caucus qui était prêt à le réintégrer et qui change d'idée sur une mise au point ou il n'y a pas d'excuses. Apparemment, tout le monde le savait qu'il ''fallait s'en tenir loin'' alors qu'il leur a fallu des accusations publiques pour s'en dissocier.
Ils auraient pu le faire exclure bien avant que ça sorte publiquement... Faque leurs scrupules là...
Ceci dit, je n'ai aucun respect pour le dit caucus qui était prêt à le réintégrer et qui change d'idée sur une mise au point ou il n'y a pas d'excuses. Apparemment, tout le monde le savait qu'il ''fallait s'en tenir loin'' alors qu'il leur a fallu des accusations publiques pour s'en dissocier.
Ils auraient pu le faire exclure bien avant que ça sorte publiquement... Faque leurs scrupules là...
Selon ce que j'ai entendu à RC cette semaine, et je suis sûre que c'est la vérité, le charmant homme veut à tout prix réintégrer le caucus pour la très honorable raison de finir son 2ème mandat... Et qu'arrive-t-il à un député qui complète 2 mandats?.. Une pension à vie?... C'est comme tellement évident là!
Dans ses premières entrevues, Alice Paquet avait dit qu'elle avait un trouble de personnalité limite(boderline).joanna a écrit : http://www.ledevoir.com/politique/quebe ... -couillard" onclick="window.open(this.href);return false;
Et d'après les déclarations de A. Paquet, c'est loin d'être fini pour ce couple. Elle n'est pas prête à lâcher le morceau. Elle devrait se faire soigner. Elle a dû se faire rejeter...son égo fait mal et elle se venge. Elle devrait être poursuivie pour méfaits, c'est ce qu'elle mérite. Ses parents ne doivent pas être fiers de leur fille.
Dans l'article de Yves Boivert, "Coupable d'un crime inexistant" il le dit bien:
Donc, pourquoi Gerry Sklavounos se serait excusé, il aurait été à l'encontre de la conclusion du DPCP, il a été blanchi et les autres accusations sont des allégations, il n'y a pas encore eu de plaintes formelles. Aux nouvelles hier, un journaliste disait, qu'ils y avaient des choses qui se propageaient, mais ils changeaient d'une version à l'autre.Dans l'analyse d'une plainte criminelle, un procureur doit franchir trois étapes avant d'accuser quelqu'un.
Premièrement, y a-t-il eu un crime? Deuxièmement, a-t-on identifié le bon suspect ? Et troisièmement, est-on «raisonnablement convaincu» de pouvoir établir sa culpabilité ?
Dans le cas de Gerry Sklavounos, l'analyse s'est arrêtée à la première étape. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) «conclut qu'aucun acte criminel n'a été commis». On devrait dire une directrice, car c'est une femme.
Ce n'est donc pas un de ces cas, troublants, où le procureur est moralement convaincu qu'une infraction a été commise mais qu'il ne sera probablement pas capable de le prouver.
C'est un cas où le procureur conclut qu'il n'y a tout simplement pas eu d'agression sexuelle.
Anya a écrit : Dans l'article de Yves Boivert, "Coupable d'un crime inexistant" il le dit bien:
Donc, pourquoi Gerry Sklavounos se serait excusé, il aurait été à l'encontre de la conclusion du DPCP, il a été blanchi et les autres accusations sont des allégations, il n'y a pas encore eu de plaintes formelles. Aux nouvelles hier, un journaliste disait, qu'ils y avaient des choses qui se propageaient, mais ils changeaient d'une version à l'autre.Dans l'analyse d'une plainte criminelle, un procureur doit franchir trois étapes avant d'accuser quelqu'un.
Premièrement, y a-t-il eu un crime? Deuxièmement, a-t-on identifié le bon suspect ? Et troisièmement, est-on «raisonnablement convaincu» de pouvoir établir sa culpabilité ?
Dans le cas de Gerry Sklavounos, l'analyse s'est arrêtée à la première étape. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) «conclut qu'aucun acte criminel n'a été commis». On devrait dire une directrice, car c'est une femme.
Ce n'est donc pas un de ces cas, troublants, où le procureur est moralement convaincu qu'une infraction a été commise mais qu'il ne sera probablement pas capable de le prouver.
C'est un cas où le procureur conclut qu'il n'y a tout simplement pas eu d'agression sexuelle.
C'est pas pour le dossier d'Alice Paquette, tout croche dès le départ .... mais pour celui des autres plaintes .... esquivées dans tout le brouhaha.
Voir les autres articles du jour
Malheureusement Alice Paquette a pris la mauvaise voie et semble être un problème en soit.... veut pas dire que je présenterai le gars a une femme que j'estime .... ou non
C'est une pension au prorata... alors ça ne doit pas être ca la raison... moi je crois que c'est un gars qui s'aime en criss et qui se croit tellement que pour lui c'est normal revenir au caucusNikki a écrit : Selon ce que j'ai entendu à RC cette semaine, et je suis sûre que c'est la vérité, le charmant homme veut à tout prix réintégrer le caucus pour la très honorable raison de finir son 2ème mandat... Et qu'arrive-t-il à un député qui complète 2 mandats?.. Une pension à vie?... C'est comme tellement évident là!
Dernière modification par myrage22 le sam. févr. 11, 2017 8:30 pm, modifié 1 fois.
Je ne sais pas Nikki ce que tu ne comprends pas. Le gars n’a pas fait d’excuses, vrai. Mais c’est peut-être parce que personne ne lui a reproché des faits désobligeants. Il y a beaucoup de rumeurs qui circulent pour le moment concernant des paroles, des gestes déplacés envers certaines personnes sauf qu’aucune plainte n’a été déposée contre lui. Apparemment, plusieurs ont su, vu et entendu mais personne n’a dénoncé. Je crois qu’il aurait fallu qu’on avance des preuves de ce qu’on lui reproche afin qu’il fasse des excuses ou soit accusé. Je ne doute pas que ces rumeurs soient fondées, il est peut-être un vrai « coureur de jupons » et un cruiser comme on le prétend. Il faudrait qu’on dénonce formellement ses actes.Nikki a écrit : Je ne comprends pas ce que tu dis Joanna. D'après l'article que tu cites, Sklavounos n'a même pas effleuré les excuses qu'il aurait du faire à ses victimes, incluant Alice Paquet, et tu nous dis qu'ELLE devrait se faire soigner?... Me semble que dans l'ensemble, c'est pas mal lui qui a le plus gros problème...
Ceci dit, je n'ai aucun respect pour le dit caucus qui était prêt à le réintégrer et qui change d'idée sur une mise au point ou il n'y a pas d'excuses. Apparemment, tout le monde le savait qu'il ''fallait s'en tenir loin'' alors qu'il leur a fallu des accusations publiques pour s'en dissocier.
Ils auraient pu le faire exclure bien avant que ça sorte publiquement... Faque leurs scrupules là...
L’affaire Alice Paquet n’était pas incluse dans cette demande d’excuses. Le DPCP a conclut qu’il n’avait posé aucune acte criminel envers elle. Bien sûr que la justice sait qu’il s’est passé des choses entre lui et elle mais ce n’est pas criminel comme elle le prétendait lors de sa dénonciation. Elle en avait mis trop…points de suture, trousse médico légale, il l’avait battue etc. Depuis le jugement du DPCP, elle dit qu’elle a eu des relations sexuelles avec lui, qu’elle était plutôt consentente alors qu’elle n’aurait pas pensé aller si loin… Au début, elle accusait la police de lui avoir conseillé de ne pas poursuivre un député et là, ce sont des proches qui lui ont conseillé et non la police. Elle ment et se contredit chaque fois qu’elle prend la parole. Et elle en remet, elle dit qu’elle continuera la bataille lorsque sa peine sera apaisée. Sa peine c’est sans doute qu’il ne soit pas accusé au criminel et peut-être un certain regret de s’être mis dans ce pétrin en dénonçant 2 ans après les faits et de ne pas avoir été crue. En tout cas, elle a des alliées pour l'aider. De toute beauté à la caméra, les gros colleux de Françoise David, Manon Massé et une autre dont je ne sais le nom. Selon elles, Alice est la vérité incarnée.