Outre l'article déposé par Anya dans un autre post (les dangers de la téléréalité), j'ai trouvé intéressant de lire comment Nicolas a vécu son expérience :
https://showbizz.net/tele/nicolas-comme ... ans-le-pre
« Nicolas porte un regard très positif sur son expérience, surtout considérant le fait qu'il y a trouvé l'amour. Il est bien conscient que si Louise n'avait pas été parmi les prétendantes, les choses auraient sans doute été bien différentes : « J'ai eu beaucoup de prétendantes. Mon appel a été entendu, c'est vrai. Mais ça n'en prenait qu'une. Louise se démarquait des autres dès le départ. Elle n'aurait pas été là, même si j'avais eu 200 prétendantes, ça n'aurait peut-être pas marché. C'était elle la bonne, moi je n'ai aucun doute là-dessus. »
Il confirme toutefois avoir vécu des moments particulièrement difficiles dans l'aventure, avant de prendre la décision qui a mené à l'histoire d'amour que l'on connaît aujourd'hui : « Plus que je la connais, plus que je me rends compte qu'il n'aurait vraiment pas fallu que je me trompe. Ça aurait pu, on a juste trois-quatre jours et on peut vivre des activités qui nous mettent dans le doute. Les gens pensent qu'on a une semaine pour réfléchir, mais ce n'est pas le cas. C'est vraiment exigeant. C'est pour ça que je ne dormais plus, je ne mangeais plus, j'étais brûlé, fatigué. À la fin, j'étais devenu hyper sensible sur la ferme, car j'étais épuisé. Dans tout cet épuisement-là, j'aurais pu me tromper. Mais je suis bien content de comment je m'en suis sorti, d'avoir concentré tout mon attention et mon intérêt vers Louise. »
Dans l'émission diffusée hier, on apprenait que Nicolas avait découvert son romantisme au contact de sa muse, Louise. Il ajoute à ce sujet : « J'ai toujours été du genre à faire attention aux gens qui m'entourent et j'aime à ce que les gens le fassent avec moi. Les petits gestes que j'ai pu avoir envers Louise étaient faciles, elle m'inspirait et elle me le rendait bien aussi. »
Nicolas avoue s'être questionné avant de se lancer dans l'aventure, sous les recommandations de ses enfants et sa soeur. Conscient des risques que cela pouvait receler, il a agi en gentleman tout au long de son parcours : « Moi j'avais peur un peu de ma présence à l'écran dans une téléréalité. Je savais que je jouais gros. Mais en trouvant Louise, je savais que je jouais dans l'équipe des gagnants, si je puis dire. Je portais plusieurs chapeaux, car j'étais conscient de plusieurs choses. J'étais conscient que je représentais le petit groupe d'agriculteurs qui habitent au Québec, j'étais aussi un ambassadeur des 50 ans et plus. Enfin, je viens de St-Anselme, donc je voulais que mes voisins n'aient pas honte de moi. Je suis un père de famille, je ne voulais pas que mes enfants et tout ce monde-là n'aient pas honte de me voir là. Je voulais que tout le monde soit content et fier. Mais j'ai agi comme ça parce que d'une part je suis comme ça, mais aussi parce que j'avais Louise. »
Changerait-il quelque chose à son parcours? Peut-être oui : « Je le referais pas mal, à peu de choses près, comme je l'ai fait. Mais peut-être, à voir où je suis rendu avec Louise aujourd'hui, que j'aurais été plus démonstratif avec elle sur la ferme. Parce qu'elle m'a dit qu'elle n'avait pas eu assez de démonstration de ma part pour être sereine et sûre d'elle. Remarque que c'est ça qui a fait la beauté de la dernière émission sur la ferme. Elle s'en venait pour me remettre à ma place et moi je lui annonçais que j'avais un coup de foudre pour elle. C'était tout un contraste et c'était de toute beauté. Mais j'aurais pu carrément la perdre. Le voyage aussi, il a paru bien pour les gens, mais comme je n'avais pas eu de vie de couple depuis 20 ans, j'étais distant. Je n'étais pas aussi affectueux qu'elle le désirait. Ça, c'est des reliques de mon histoire personnelle. Pour le reste, je suis bien content de mon parcours. J'ai travaillé dans le respect des gens, c'était mon leitmotiv depuis le début. »
On donne le mot de la fin à Nicolas, qui encourage les personnes de 50 ans et plus à ne pas perdre espoir en l'amour : « Ce que je veux que les gens de 50 ans et plus retiennent de mon aventure, c'est que si vous vous pensez seul chez vous, que vous pensez que vous allez finir votre vie dans la solitude, il faut se lever et se donner un coup de pied. Il n'arrivera rien si on n'ose pas. Il faut se lancer et provoquer les choses. »