Le plaisir de bitcher
Le plaisir de bitcher
Plus besoin d’engloutir un sac de chips pour assouvir sa rage de croustillant. Il suffit de s’alimenter en histoires salées, de colporter des rumeurs bien graisseuses et de «bitcher» joyeusement son prochain. Analyse d’une tendance pas toujours… politically correct! Par Julie ChampagneParution
Mai 2007
Le «bitchage» comme méga-industrie
Un peu comme les petits pains chauds, le «bitchage» se vend bien. Selon le Publishers Information Bureau, les déboires capillaires de Britney et les anecdotes futiles de Paris (Paris perd son chihuahua, Paris se casse un ongle, Paris regarde un nuage, etc.) ont augmenté significativement les ventes les magazines à potins américains au cours des dernières années.
Envie de punir cet imbécile qui vous a larguée par messagerie texte? On se lance dans le «bitchage» virtuel sur le site www.dontdatehimgirl.com. Plus de 17 000 «écœurants» aux tares insurmontables figurent sur la liste noire. Le site www.darwindating.com exploite aussi le phénomène en proposant des services de rencontre exclusivement pour les méchants pétards. Pour s’inscrire, on soumet notre joli minois au jugement acerbe des internautes qui nous qualifient de fantasme sur deux pattes… ou de vieux débris aussi sexy qu’un sandwich avarié.
En télévision, rien de tel qu’une bonne chicane de plateau pour attirer l’attention des médias et booster les cotes d’écoute. Depuis les débuts de l’empoignade entre Rosie O’Donnell et Donald Trump, l’émission matinale The View atteint de nouveaux scores pour le plus grand plaisir de l’animatrice de ses comparses. Idem pour la téléréalité où les revirements angoissants et la quantité d’alcool ingurgité nous assurent que la moindre peccadille se transformera en une session de crêpage de chignon extrême. Rien de mieux pour river les téléspectateurs à leur écran.
Le «bitchage» comme arme fatale en politique
«Le "bitchage" est le mode de communication par excellence en politique, affirme Brigitte Hénault, psychologue. Les politiciens médisent tellement les uns sur les autres qu’ils en finissent par oublier de vanter leur propre programme. Au final, les électeurs finissent par choisir le meilleur "bitcheur"...»
Mais pourquoi se lancent-ils des insultes comme des ados dans la cour de récréation? «Lorsqu’une campagne comporte plusieurs enjeux au lieu d’un seul thème précis, le débat tend à porter non pas sur les idées, mais sur les personnalités, explique Christian Bourque, vice-président recherche chez Léger Marketing. De plus, il arrive que les chefs soient moins forts que leur parti. Les candidats tentent donc d’attaquer le talon d’Achille de leurs adversaires: leur leadership.»
Conclusion, on se retrouve avec des campagnes où les candidats jurent que leurs vis-à-vis sont aussi fiables et intègres que les membres de la famille Bougon. Conscients que le «bitchage» électoral influence les votes, les chefs osent maintenant transgresser la frontière entre la vie publique et la sphère privée. «Jean Charest ne peut se permettre de citer directement les anciens problèmes de toxicomanie d’André Boisclair, poursuit Christian Bourque. Il se rabat plutôt sur son manque de jugement et son irresponsabilité. C’est un assaut indirect, mais les électeurs comprennent le message...» Aïe!
Le «bitchage» comme stratégie marketing
Exit, les guerres de tranchée. Que ce soit Pepsi contre Coke ou McDonald’s contre Burger King, les grandes institutions sortent l’artillerie lourde et passent aux attaques frontales.
En Europe, le parfum Kookaï a lancé une campagne irrévérencieuse où des femmes sauvent des hommes lilliputiens du drain de douche et les utilisent comme de vulgaires accessoires. «Le ton audacieux rejoint les jeunes adultes», commente Anne-Marie Leclerc, planificatrice stratégique pour l’agence TAXI Montréal.
Au Québec, Vidéotron attaque directement Bell en comparant la performance de sa tronçonneuse toute-puissante à celle du pauvre castor, emblème de son principal compétiteur. «Comme il s’agit d’un clin d’œil et que le message est enrobé d’humour, la campagne passe bien», affirme Christian Bourque. Mais Anne-Marie Leclerc de TAXI n’est pas convaincue de la pertinence de cette pratique. «Le "bitchage" publicitaire fonctionne bien aux États-Unis, mais des études confirment que les Québécois détestent les attaques trop arrogantes. Le "pétage de bretelles", c’est un couteau à double tranchant…»
L’ingrédient secret qui rend le marketing corrosif aussi innocent qu’un caneton flottant dans la baignoire? L’humour. «Au Québec, c’est le petit plus qui fait la différence», assure Christian Bourque.
Le «bitchage» comme punch line
Pub.
Comme des bulldozers, les disciples du "bitchage" humoristique balaient tout sur leur passage. Zéro tabou, zéro culpabilité. Les remarques de bas étage sont non seulement permises, mais fortement encouragées.
À preuve, l’émission Les grandes gueules demeure toujours la plus écoutée au pays, toutes catégories confondues. Le tandem d’humoristes est reconnu pour ses caricatures cinglantes de personnalités publiques. Par exemple, Jacques Demers qui se passionne pour la lecture de livres à colorier; Myriam Bédard qui n’est pas folle, mais jure avoir croisé Elvis Presley dans la rue; Pierre Lapointe qui renie ses honteuses origines saguenéennes avec un lourd accent français.
Et tant pis pour les âmes sensibles! Si les personnalités publiques ne peuvent supporter quelques quolibets, mieux vaut pour elles considérer une réorientation de carrière, un peu comme un boucher qui souffrirait d’une allergie chronique au steak haché. Il suffit simplement de trouver le juste équilibre entre la "bitcherie" bien envoyée et l’insulte offensante.
Plus besoin d’engloutir un sac de chips pour assouvir sa rage de croustillant. Il suffit de s’alimenter en histoires salées, de colporter des rumeurs bien graisseuses et de «bitcher» joyeusement son prochain. Analyse d’une tendance pas toujours… politically correct! Par Julie ChampagneParution
Mai 2007
Le «bitchage» comme méga-industrie
Un peu comme les petits pains chauds, le «bitchage» se vend bien. Selon le Publishers Information Bureau, les déboires capillaires de Britney et les anecdotes futiles de Paris (Paris perd son chihuahua, Paris se casse un ongle, Paris regarde un nuage, etc.) ont augmenté significativement les ventes les magazines à potins américains au cours des dernières années.
Envie de punir cet imbécile qui vous a larguée par messagerie texte? On se lance dans le «bitchage» virtuel sur le site www.dontdatehimgirl.com. Plus de 17 000 «écœurants» aux tares insurmontables figurent sur la liste noire. Le site www.darwindating.com exploite aussi le phénomène en proposant des services de rencontre exclusivement pour les méchants pétards. Pour s’inscrire, on soumet notre joli minois au jugement acerbe des internautes qui nous qualifient de fantasme sur deux pattes… ou de vieux débris aussi sexy qu’un sandwich avarié.
En télévision, rien de tel qu’une bonne chicane de plateau pour attirer l’attention des médias et booster les cotes d’écoute. Depuis les débuts de l’empoignade entre Rosie O’Donnell et Donald Trump, l’émission matinale The View atteint de nouveaux scores pour le plus grand plaisir de l’animatrice de ses comparses. Idem pour la téléréalité où les revirements angoissants et la quantité d’alcool ingurgité nous assurent que la moindre peccadille se transformera en une session de crêpage de chignon extrême. Rien de mieux pour river les téléspectateurs à leur écran.
Le «bitchage» comme arme fatale en politique
«Le "bitchage" est le mode de communication par excellence en politique, affirme Brigitte Hénault, psychologue. Les politiciens médisent tellement les uns sur les autres qu’ils en finissent par oublier de vanter leur propre programme. Au final, les électeurs finissent par choisir le meilleur "bitcheur"...»
Mais pourquoi se lancent-ils des insultes comme des ados dans la cour de récréation? «Lorsqu’une campagne comporte plusieurs enjeux au lieu d’un seul thème précis, le débat tend à porter non pas sur les idées, mais sur les personnalités, explique Christian Bourque, vice-président recherche chez Léger Marketing. De plus, il arrive que les chefs soient moins forts que leur parti. Les candidats tentent donc d’attaquer le talon d’Achille de leurs adversaires: leur leadership.»
Conclusion, on se retrouve avec des campagnes où les candidats jurent que leurs vis-à-vis sont aussi fiables et intègres que les membres de la famille Bougon. Conscients que le «bitchage» électoral influence les votes, les chefs osent maintenant transgresser la frontière entre la vie publique et la sphère privée. «Jean Charest ne peut se permettre de citer directement les anciens problèmes de toxicomanie d’André Boisclair, poursuit Christian Bourque. Il se rabat plutôt sur son manque de jugement et son irresponsabilité. C’est un assaut indirect, mais les électeurs comprennent le message...» Aïe!
Le «bitchage» comme stratégie marketing
Exit, les guerres de tranchée. Que ce soit Pepsi contre Coke ou McDonald’s contre Burger King, les grandes institutions sortent l’artillerie lourde et passent aux attaques frontales.
En Europe, le parfum Kookaï a lancé une campagne irrévérencieuse où des femmes sauvent des hommes lilliputiens du drain de douche et les utilisent comme de vulgaires accessoires. «Le ton audacieux rejoint les jeunes adultes», commente Anne-Marie Leclerc, planificatrice stratégique pour l’agence TAXI Montréal.
Au Québec, Vidéotron attaque directement Bell en comparant la performance de sa tronçonneuse toute-puissante à celle du pauvre castor, emblème de son principal compétiteur. «Comme il s’agit d’un clin d’œil et que le message est enrobé d’humour, la campagne passe bien», affirme Christian Bourque. Mais Anne-Marie Leclerc de TAXI n’est pas convaincue de la pertinence de cette pratique. «Le "bitchage" publicitaire fonctionne bien aux États-Unis, mais des études confirment que les Québécois détestent les attaques trop arrogantes. Le "pétage de bretelles", c’est un couteau à double tranchant…»
L’ingrédient secret qui rend le marketing corrosif aussi innocent qu’un caneton flottant dans la baignoire? L’humour. «Au Québec, c’est le petit plus qui fait la différence», assure Christian Bourque.
Le «bitchage» comme punch line
Pub.
Comme des bulldozers, les disciples du "bitchage" humoristique balaient tout sur leur passage. Zéro tabou, zéro culpabilité. Les remarques de bas étage sont non seulement permises, mais fortement encouragées.
À preuve, l’émission Les grandes gueules demeure toujours la plus écoutée au pays, toutes catégories confondues. Le tandem d’humoristes est reconnu pour ses caricatures cinglantes de personnalités publiques. Par exemple, Jacques Demers qui se passionne pour la lecture de livres à colorier; Myriam Bédard qui n’est pas folle, mais jure avoir croisé Elvis Presley dans la rue; Pierre Lapointe qui renie ses honteuses origines saguenéennes avec un lourd accent français.
Et tant pis pour les âmes sensibles! Si les personnalités publiques ne peuvent supporter quelques quolibets, mieux vaut pour elles considérer une réorientation de carrière, un peu comme un boucher qui souffrirait d’une allergie chronique au steak haché. Il suffit simplement de trouver le juste équilibre entre la "bitcherie" bien envoyée et l’insulte offensante.
Quelle bitch êtes-vous?
La bitch rancunière
Big Boss confie le projet qui nous revenait de droit à cette nunuche au décolleté vertigineux. Interloquée, on organise des réunions de toilettes avec les collègues qui légitiment notre rage et manigancent avec nous un terrible plan de vengeance.
L’avis de la psychologue:
«Les femmes veulent souvent s’assurer que tout le monde pense la même chose qu’elles avant de se mouiller. On cherche des alliées pour confirmer notre perception et disséquer le problème en groupe, sans pour autant le régler!» indique Brigitte Hénault, psychologue et conférencière spécialisée en communication au féminin. Si quelques ragots croustillants nous aident à finir la semaine sans Prozac, il importe de «mettre nos culottes» et de régler la situation avec les principaux intéressés. Un peu de courage, les filles!
La bitch égoïste
Notre copine Léa engloutit chaque jour l’équivalent d’une piscine en crème glacée. Quand elle nous demande, la mine piteuse, si on remarque qu’elle a pris 15 livres (sur chaque cuisse), on nie en bloc. Pourtant, on raconte à qui veut l’entendre que la peau de ses bras pend comme des drapeaux en berne…
L’avis de la psychologue:
«Souvent, on préfère "bitcher" que de blesser la principale intéressée en lui dévoilant la vérité, explique Brigitte Hénault. Paradoxalement, les moyens que l’on utilise sont tout aussi méchants. Par ailleurs, on sait bien que si l’on parle, on risque de subir longtemps la rancœur de notre interlocutrice. Du coup, on se tait par peur des représailles.»
La bitch pathologique
Pub.
Depuis notre licenciement injustifié, on rage contre la météo (trop froid), on ne supporte plus notre trench Burberry (trop chaud) et on maudit les tièdes performances sexuelles de notre nouvel amant. En clair, on se transforme en pimbêche insupportable, sous prétexte que l’on traverse une mauvaise passe.
L’avis du psychologue:
«À la base, le "bitchage" est un comportement passif-agressif, précise Mario Sirois, psychologue. Lorsqu’un événement nous agresse mais que l’on réprime nos frustrations, on vidange nos émotions négatives en les véhiculant de façon détournée. À l’inverse, si on privilégie une communication active, on affronte directement la source de notre humeur massacrante. Beaucoup plus efficace!»
La bitch méga-star
Scandale! Le beau Marco trompe Anne-Sophie avec le mécanicien texan du Canadian Tire. Avec une pointe de plaisir coupable, on ne peut s’empêcher de répandre cette nouvelle renversante. Du coup, on devient le point de mire et tout le monde veut nous fréquenter.
L’avis du psychologue:
Les bitchs méga-star ont souvent la cote, surtout lorsqu’elles ont le sens de la répartie cinglante. «Elles ont aussi un énorme besoin d’attention, affirme Mario Sirois. En exploitant les déboires des autres, elles réussissent à devenir le centre d’intérêt... mais à quel prix?»
- bébérequin
- Immortel du Domaine
- Messages : 17052
- Inscription : dim. févr. 05, 2006 1:00 am
William a écritJe suis toutes les sortes en même temps ...
Guérissez moi et vite ... traiter moi au électro-choc
Ben là, bitcher est un loisir amusant et tout à fait politically correct, pas une maladie mentale !
Cet article est intéressant (merci beaucoup Jael), mais il me donne surtout le goût de bitcher les psychologues pour avoir fait des généralisations gratuites et quasiment culpabilisantes comme ça. Pis de sous-entendre que ça remplace un sac de chips (ce qui, malheureusement, n'est pas vrai )
Ca me donne quand même le goût de me questionner sur le pourquoi de mon bitchage de vedettes... parce que je suis vraiment pas du genre critique dans la vraie vie, je suis plutôt du genre à trouver que les gens ont doooont des belles qualités ! Alors c'est vrai que c'est étonnant que j'ai une telle fougue à bitcher.
Pour les vedettes... qui se servent de façon tellement frustrante et ridicule de leur pouvoir de modèle sur les jeunes en tant que personnalité publique, en tant qu'icône de mode, en tant que représentant des valeurs de la société... ben c'est comme s'ils devenaient la représentation des défauts et des travers que j'aime pas. Je me sens donc justifiée de les bitcher, et voire même, si je veux me déculpabiliser, de les dénoncer ces faux-pas là. Comme si elles étaient munies d'un pouvoir qu'elles ne méritaient pas toujours...
Ça ... pis peut-être aussi une jalousie pure et simple déguisée par l'humour ? Pourtant je me sens sincèrement pas vraiment jalouse de ces filles-là... Même pas de leurs sacoches ... ! Pis c'est probablement une façon de se défouler... ben coudon... c'est un vice qui est certainement pas pire que la cigarette
Guérissez moi et vite ... traiter moi au électro-choc
Ben là, bitcher est un loisir amusant et tout à fait politically correct, pas une maladie mentale !
Cet article est intéressant (merci beaucoup Jael), mais il me donne surtout le goût de bitcher les psychologues pour avoir fait des généralisations gratuites et quasiment culpabilisantes comme ça. Pis de sous-entendre que ça remplace un sac de chips (ce qui, malheureusement, n'est pas vrai )
Ca me donne quand même le goût de me questionner sur le pourquoi de mon bitchage de vedettes... parce que je suis vraiment pas du genre critique dans la vraie vie, je suis plutôt du genre à trouver que les gens ont doooont des belles qualités ! Alors c'est vrai que c'est étonnant que j'ai une telle fougue à bitcher.
Pour les vedettes... qui se servent de façon tellement frustrante et ridicule de leur pouvoir de modèle sur les jeunes en tant que personnalité publique, en tant qu'icône de mode, en tant que représentant des valeurs de la société... ben c'est comme s'ils devenaient la représentation des défauts et des travers que j'aime pas. Je me sens donc justifiée de les bitcher, et voire même, si je veux me déculpabiliser, de les dénoncer ces faux-pas là. Comme si elles étaient munies d'un pouvoir qu'elles ne méritaient pas toujours...
Ça ... pis peut-être aussi une jalousie pure et simple déguisée par l'humour ? Pourtant je me sens sincèrement pas vraiment jalouse de ces filles-là... Même pas de leurs sacoches ... ! Pis c'est probablement une façon de se défouler... ben coudon... c'est un vice qui est certainement pas pire que la cigarette
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- Stagiaire
- Messages : 88
- Inscription : jeu. mars 29, 2007 12:00 am
bébérequin a écritJe suis une bitch de méga-star et j'ai besoin d'un psy right now!! Viteeee!!!
Merci Jael! C'est vrai que c'est intéressant!
Moi aussi, au secours!
Merci Jael! C'est vrai que c'est intéressant!
Moi aussi, au secours!
Pour tous les potins, rumeurs et scandales sur le monde des vedettes, stars et célébrités et encore plus, visitez mon site: https://uberbitchy.com
*Ève* a écrit
Ben là, bitcher est un loisir amusant et tout à fait politically correct, pas une maladie mentale !
Cet article est intéressant (merci beaucoup Jael), mais il me donne surtout le goût de bitcher les psychologues pour avoir fait des généralisations gratuites et quasiment culpabilisantes comme ça. Pis de sous-entendre que ça remplace un sac de chips (ce qui, malheureusement, n'est pas vrai )
Ca me donne quand même le goût de me questionner sur le pourquoi de mon bitchage de vedettes... parce que je suis vraiment pas du genre critique dans la vraie vie, je suis plutôt du genre à trouver que les gens ont doooont des belles qualités ! Alors c'est vrai que c'est étonnant que j'ai une telle fougue à bitcher.
Pour les vedettes... qui se servent de façon tellement frustrante et ridicule de leur pouvoir de modèle sur les jeunes en tant que personnalité publique, en tant qu'icône de mode, en tant que représentant des valeurs de la société... ben c'est comme s'ils devenaient la représentation des défauts et des travers que j'aime pas. Je me sens donc justifiée de les bitcher, et voire même, si je veux me déculpabiliser, de les dénoncer ces faux-pas là. Comme si elles étaient munies d'un pouvoir qu'elles ne méritaient pas toujours...
Ça ... pis peut-être aussi une jalousie pure et simple déguisée par l'humour ? Pourtant je me sens sincèrement pas vraiment jalouse de ces filles-là... Même pas de leurs sacoches ... ! Pis c'est probablement une façon de se défouler... ben coudon... c'est un vice qui est certainement pas pire que la cigarette
Ben là, bitcher est un loisir amusant et tout à fait politically correct, pas une maladie mentale !
Cet article est intéressant (merci beaucoup Jael), mais il me donne surtout le goût de bitcher les psychologues pour avoir fait des généralisations gratuites et quasiment culpabilisantes comme ça. Pis de sous-entendre que ça remplace un sac de chips (ce qui, malheureusement, n'est pas vrai )
Ca me donne quand même le goût de me questionner sur le pourquoi de mon bitchage de vedettes... parce que je suis vraiment pas du genre critique dans la vraie vie, je suis plutôt du genre à trouver que les gens ont doooont des belles qualités ! Alors c'est vrai que c'est étonnant que j'ai une telle fougue à bitcher.
Pour les vedettes... qui se servent de façon tellement frustrante et ridicule de leur pouvoir de modèle sur les jeunes en tant que personnalité publique, en tant qu'icône de mode, en tant que représentant des valeurs de la société... ben c'est comme s'ils devenaient la représentation des défauts et des travers que j'aime pas. Je me sens donc justifiée de les bitcher, et voire même, si je veux me déculpabiliser, de les dénoncer ces faux-pas là. Comme si elles étaient munies d'un pouvoir qu'elles ne méritaient pas toujours...
Ça ... pis peut-être aussi une jalousie pure et simple déguisée par l'humour ? Pourtant je me sens sincèrement pas vraiment jalouse de ces filles-là... Même pas de leurs sacoches ... ! Pis c'est probablement une façon de se défouler... ben coudon... c'est un vice qui est certainement pas pire que la cigarette