Film dégueu ce soir!
Modérateur : Elise-Gisèle
Ce soir à 23h, Art TV présente le film "Dans ma peau" gagnant du prix du publique au festival Fantasia l'année dernière.
Bien honnêtement, j'ai trouvé ce film assez ennuyant, mais ça vaut quand même la peine d'être vu si vous avez envi de vivre une expérience en regardant un film. C'est assez troublant de voir la fille se mutiler, et disons qu'il y a plusieurs personnes qui sont sortie du cinéma Au moins, vous aurez le contrôle de la manette et vous pourrez changer de poste quand vous ne serez plus capable
Je pensais jamais qu'il passerait se film là à la télé, encore moins qu'il serait coté 3... Ça doit être parceque c'est un film français... Dès que c'est français, les gens se disent que c'est intello, donc forcément bon... même si ils pigent pas.
Vous m'en donnerez des nouvelles si vous le voyez, moi je me tortillais sur mon siège!
Bien honnêtement, j'ai trouvé ce film assez ennuyant, mais ça vaut quand même la peine d'être vu si vous avez envi de vivre une expérience en regardant un film. C'est assez troublant de voir la fille se mutiler, et disons qu'il y a plusieurs personnes qui sont sortie du cinéma Au moins, vous aurez le contrôle de la manette et vous pourrez changer de poste quand vous ne serez plus capable
Je pensais jamais qu'il passerait se film là à la télé, encore moins qu'il serait coté 3... Ça doit être parceque c'est un film français... Dès que c'est français, les gens se disent que c'est intello, donc forcément bon... même si ils pigent pas.
Vous m'en donnerez des nouvelles si vous le voyez, moi je me tortillais sur mon siège!
C'est incroyable ce film! J'ai lu ton message hier et je me suis dit que je regarderais le film... C'est vraiment rès très spécial! Et moi aussi par bouts j'avais envie de fermer les yeux... IschhHhhhhh! Mais j'ai tout de même trouvé ça très bon! Mon copain aussi! Mais depuis ce temps, il n'arrête pas de me taquiner et de me rappeler ce film... Juste d'y penser j'ai les jambes molles... Mais celui qui a eu la charmante idée d'un tel film, c'est un fou!!!!!!!!
- Char Aznable
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5784
- Inscription : sam. oct. 18, 2003 12:00 am
Ah non... je l'ai manqué... J'avais vu les annonces pis je voulais le voir... j'étais occupée mais j'aurais pu l'enregistrer au moins... :/
J'ai essayé d'aller voir sur tvhebdo.com mais j'ai perdu patience... quelqu'un sait si ça va rejouer? merci bien! ;)
J'ai essayé d'aller voir sur tvhebdo.com mais j'ai perdu patience... quelqu'un sait si ça va rejouer? merci bien! ;)
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Ah! Contente de voir que ça a piqué la curiosité de certaine personnes
En passant Fourmi, la personne qui à eu l'idée du film, c'est l'actrive principale si je ne me trompe pas (elle réalise le film).
Moi j'avais trouvé que le film manquait d'intérêt parce qu'il ne tenait aucun propos sur son sujet. On est que témoin, on dirait que le seul but du film est de montré... Je ne sais pas, j'ai pas été touché. Mais j'ai été troublé
En passant Fourmi, la personne qui à eu l'idée du film, c'est l'actrive principale si je ne me trompe pas (elle réalise le film).
Moi j'avais trouvé que le film manquait d'intérêt parce qu'il ne tenait aucun propos sur son sujet. On est que témoin, on dirait que le seul but du film est de montré... Je ne sais pas, j'ai pas été touché. Mais j'ai été troublé
Aozora, tu es surprise que le film passe à la télé, ça devait être «projection privée» je crois et il passe des films qui ne passeraient pas à d'Autres moments.
«C'est risqué d'oublier ceux qui nous ont aimés
C'est risqué de croire qu'on peut vivre sans eux
Quand t'as assez couru, quand t'as assez rêvé
Tu te souviens un jour à quel point c'est précieux»
C'est risqué de croire qu'on peut vivre sans eux
Quand t'as assez couru, quand t'as assez rêvé
Tu te souviens un jour à quel point c'est précieux»
Pouvez vous croire que j'ai oublié de peser sur le piton?
j'me sens tellement nulle...
je vais voir si il repasse pas une autre fois pis ma manquer ma shut cette fois-là... vraiment, des fois, j'suis une tête de nœuds...
Tu nous diras ce que t'en a pensé Yautja, siouplait... je vais probablement devoir attendre que ça sorte en vidio... :/
j'me sens tellement nulle...
je vais voir si il repasse pas une autre fois pis ma manquer ma shut cette fois-là... vraiment, des fois, j'suis une tête de nœuds...
Tu nous diras ce que t'en a pensé Yautja, siouplait... je vais probablement devoir attendre que ça sorte en vidio... :/
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colargol a écritPouvez vous croire que j'ai oublié de peser sur le piton?
j'me sens tellement nulle...
je vais voir si il repasse pas une autre fois pis ma manquer ma shut cette fois-là... vraiment, des fois, j'suis une tête de nœuds...
Tu nous diras ce que t'en a pensé Yautja, siouplait... je vais probablement devoir attendre que ça sorte en vidio... :/
Jamais deux sans trois... j'te pari que tu le manque encore la prochaine fois...
Non, j'niese, j'te le souhaite pas. ;)
Curieusement, toutes les fois que je viens lire sur ce forum et que je lis colargol, j'peux pas m'empêcher de mettre un disque de Tori Amos...
No one's picking up the phone, guess it's me and me... --Message edité par bettyelms le 2004-06-14 14:58:21--
j'me sens tellement nulle...
je vais voir si il repasse pas une autre fois pis ma manquer ma shut cette fois-là... vraiment, des fois, j'suis une tête de nœuds...
Tu nous diras ce que t'en a pensé Yautja, siouplait... je vais probablement devoir attendre que ça sorte en vidio... :/
Jamais deux sans trois... j'te pari que tu le manque encore la prochaine fois...
Non, j'niese, j'te le souhaite pas. ;)
Curieusement, toutes les fois que je viens lire sur ce forum et que je lis colargol, j'peux pas m'empêcher de mettre un disque de Tori Amos...
No one's picking up the phone, guess it's me and me... --Message edité par bettyelms le 2004-06-14 14:58:21--
colargol a écritPouvez vous croire que j'ai oublié de peser sur le piton?
j'me sens tellement nulle...
je vais voir si il repasse pas une autre fois pis ma manquer ma shut cette fois-là... vraiment, des fois, j'suis une tête de nœuds...
Tu nous diras ce que t'en a pensé Yautja, siouplait... je vais probablement devoir attendre que ça sorte en vidio... :/
T'es chanceuse, il rejoue encore!! Jeudi....faut que je vérifie l'heure par contre, mais chose sure, il rejoue jeudi! Je te reviendrai avec ça plus tard!!
j'me sens tellement nulle...
je vais voir si il repasse pas une autre fois pis ma manquer ma shut cette fois-là... vraiment, des fois, j'suis une tête de nœuds...
Tu nous diras ce que t'en a pensé Yautja, siouplait... je vais probablement devoir attendre que ça sorte en vidio... :/
T'es chanceuse, il rejoue encore!! Jeudi....faut que je vérifie l'heure par contre, mais chose sure, il rejoue jeudi! Je te reviendrai avec ça plus tard!!
Je t'aime Pinklily <3
- Char Aznable
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5784
- Inscription : sam. oct. 18, 2003 12:00 am
Voici l`article dédié à ce film sur le site officiel fantasia 2003.
"Daring...stands alongside the darkly fetishistic films of Georges Franju and David Cronenberg"- Michel Ciment, SF INTERNATIONAL FILM FESTIVAL
"Marina de Van, radical figure, director of a first film worthy of Bunuel" - Vincent Ostria, LES INROCKUPTIBLES
"An insidiously disturbing film" - Olivier De Bruyn, POSITIF
Esther, pigiste en relations publiques, est sur le point d’être engagée par une importante compagnie. Pour elle, cela signifie maintenant faire passer la sécurité financière avant sa liberté. Son copain, quant à lui, a déjà un emploi stable dans une banque. La vie d’Esther est soudainement remise en cause, suite à une chute qui lui inflige une violente blessure à la jambe. Esther est sous le choc. Mais elle est aussi étrangement fascinée par sa plaie. À un point tel, qu’elle nuit à sa cicatrisation, en arrachant régulièrement des morceaux pour la garder béante. Sa blessure est sa nouvelle source de compulsion. Plus tard, elle commence à expérimenter sur d’autres parties de son corps, découvrant les plaisirs subtils de la chair meurtrie et de ce qui se cache sous la peau. Un désir obsessif la possède de se dépecer. Et tout ça à cause d’un accident, une chute qui semble maintenant ne plus avoir de fin…
La singulière scénariste, productrice et actrice Marina De Van crée un film intense et totalement personnel sur la perte de soi et l’identité charnelle. Les comparaisons avec Polanski et Cronenberg sont peut-être inévitables et probablement justifiées, mais il est clair aussi que Dans ma peau a bel et bien son identité propre. Alors que la mutilation du corps d’Esther progresse et que son identité physique change (une apparence qui relève parfois d’un curieux état quasi juvénile), il est clair que ses actes ne relèvent pas de l’autodestruction mais bien davantage d’une certaine (et très littérale) auto-découverte. Dans ma peau est un film magnifiquement fétichiste. Un fétichisme bien spécifique et qui sait déranger, loin des habituels clichés sur le sujet. Chaque élément de son atmosphère est là pour déstabiliser l’auditoire. De Van, dont la performance est, ici, tout bonnement spectaculaire, devrait recevoir la médaille de l’honnêteté pour ce film, définition même du cinéma comme art des émotions. Ses partis pris sont si sincères et affirmés qu’il est impossible de ne pas être touché. L’un des aspects virtuoses de ce film est sa manière de transformer des actes et des situations de tous les jours en de dérangeantes abstractions. Un repas d’affaires, par exemple, se transforme en une véritable tempête électrique de pure névrose difficilement dissimulée. Une conversation toute simple avec l’être aimé devient un espace baroque de doutes et de suspicions. Et, bien sûr, la peau s’enlève et se déchire, les tendons s’exposent et le sang s’échappe, s’écoulant dès lors vers la liberté. Dans ma peau est l’extraordinaire conte d’une folie ordinaire, réalisé par la scénariste de François Ozon, pour lequel elle a notamment écrit les films 8 Femmes et Sous le Sable.
Mitch Davis
"Daring...stands alongside the darkly fetishistic films of Georges Franju and David Cronenberg"- Michel Ciment, SF INTERNATIONAL FILM FESTIVAL
"Marina de Van, radical figure, director of a first film worthy of Bunuel" - Vincent Ostria, LES INROCKUPTIBLES
"An insidiously disturbing film" - Olivier De Bruyn, POSITIF
Esther, pigiste en relations publiques, est sur le point d’être engagée par une importante compagnie. Pour elle, cela signifie maintenant faire passer la sécurité financière avant sa liberté. Son copain, quant à lui, a déjà un emploi stable dans une banque. La vie d’Esther est soudainement remise en cause, suite à une chute qui lui inflige une violente blessure à la jambe. Esther est sous le choc. Mais elle est aussi étrangement fascinée par sa plaie. À un point tel, qu’elle nuit à sa cicatrisation, en arrachant régulièrement des morceaux pour la garder béante. Sa blessure est sa nouvelle source de compulsion. Plus tard, elle commence à expérimenter sur d’autres parties de son corps, découvrant les plaisirs subtils de la chair meurtrie et de ce qui se cache sous la peau. Un désir obsessif la possède de se dépecer. Et tout ça à cause d’un accident, une chute qui semble maintenant ne plus avoir de fin…
La singulière scénariste, productrice et actrice Marina De Van crée un film intense et totalement personnel sur la perte de soi et l’identité charnelle. Les comparaisons avec Polanski et Cronenberg sont peut-être inévitables et probablement justifiées, mais il est clair aussi que Dans ma peau a bel et bien son identité propre. Alors que la mutilation du corps d’Esther progresse et que son identité physique change (une apparence qui relève parfois d’un curieux état quasi juvénile), il est clair que ses actes ne relèvent pas de l’autodestruction mais bien davantage d’une certaine (et très littérale) auto-découverte. Dans ma peau est un film magnifiquement fétichiste. Un fétichisme bien spécifique et qui sait déranger, loin des habituels clichés sur le sujet. Chaque élément de son atmosphère est là pour déstabiliser l’auditoire. De Van, dont la performance est, ici, tout bonnement spectaculaire, devrait recevoir la médaille de l’honnêteté pour ce film, définition même du cinéma comme art des émotions. Ses partis pris sont si sincères et affirmés qu’il est impossible de ne pas être touché. L’un des aspects virtuoses de ce film est sa manière de transformer des actes et des situations de tous les jours en de dérangeantes abstractions. Un repas d’affaires, par exemple, se transforme en une véritable tempête électrique de pure névrose difficilement dissimulée. Une conversation toute simple avec l’être aimé devient un espace baroque de doutes et de suspicions. Et, bien sûr, la peau s’enlève et se déchire, les tendons s’exposent et le sang s’échappe, s’écoulant dès lors vers la liberté. Dans ma peau est l’extraordinaire conte d’une folie ordinaire, réalisé par la scénariste de François Ozon, pour lequel elle a notamment écrit les films 8 Femmes et Sous le Sable.
Mitch Davis
Yautja88 a écrit
Ça rejoue dans la nuit de jeudi à vendredi à 3h30!!
Merci très cher, t'es trop hot... m'a aller faire ma programmation tout de suite!!!! j'peux pas croire que je vais le manquer encore... je dois faire mentir Betty! ;) (même si ça me fait un p'tit velours que grâce à moi, elle se remplisse les oreilles de Tori... )
J'suis capable, j'suis capable, j'suis capable...
Ça rejoue dans la nuit de jeudi à vendredi à 3h30!!
Merci très cher, t'es trop hot... m'a aller faire ma programmation tout de suite!!!! j'peux pas croire que je vais le manquer encore... je dois faire mentir Betty! ;) (même si ça me fait un p'tit velours que grâce à moi, elle se remplisse les oreilles de Tori... )
J'suis capable, j'suis capable, j'suis capable...
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