Premiers embryons humains clonés
Des chercheurs sud-coréens ont réussi à produire, par clonage, un embryon humain et à en tirer des cellules souches identiques à celles de la personne clonée.
Avec les cellules souches extraites d'un embryon cloné, les chercheurs espèrent pouvoir développer des tissus de remplacement sans risque de rejet par la personne traitée.
Cette réussite ouvre la voie à des traitements sur mesure de maladies telles que le diabète et l'Alzheimer.
Une nouvelle qui soulève la controverse
Cette réussite relance la polémique sur le clonage thérapeutique, qui vise non pas à créer des bébés mais des traitements médicaux.
Les cellules souches embryonnaires sont la matière première d'où proviennent tous les types de tissus de l'organisme. Leur prélèvement conduit inévitablement à la destruction d'embryons, ce qui soulève une question éthique importante.
Les chercheurs ont déjà utilisé le clonage thérapeutique pour guérir partiellement des souris de laboratoire atteintes d'une maladie du système immunitaire. Ils peuvent aussi prélever des cellules souches sur des embryons humains créés dans le cadre de traitements contre la stérilité.
Voyez-vous venir le premier bébé clôné? Vous en pensez koi?
Avec les cellules souches extraites d'un embryon cloné, les chercheurs espèrent pouvoir développer des tissus de remplacement sans risque de rejet par la personne traitée.
Cette réussite ouvre la voie à des traitements sur mesure de maladies telles que le diabète et l'Alzheimer.
Une nouvelle qui soulève la controverse
Cette réussite relance la polémique sur le clonage thérapeutique, qui vise non pas à créer des bébés mais des traitements médicaux.
Les cellules souches embryonnaires sont la matière première d'où proviennent tous les types de tissus de l'organisme. Leur prélèvement conduit inévitablement à la destruction d'embryons, ce qui soulève une question éthique importante.
Les chercheurs ont déjà utilisé le clonage thérapeutique pour guérir partiellement des souris de laboratoire atteintes d'une maladie du système immunitaire. Ils peuvent aussi prélever des cellules souches sur des embryons humains créés dans le cadre de traitements contre la stérilité.
Voyez-vous venir le premier bébé clôné? Vous en pensez koi?
Acrux a écritJe sais qu'un jour des humains seront clôné, c'est inévitable. Je me demande juste comment les gens réagiront. Ils feront koi du bébé? Ça sera t-il différent de la première insémiration artificiel? Pourquoi?
pauvre enfant...il sera sous la loupe des scientifiques une bonne partie de sa vie....
pauvre enfant...il sera sous la loupe des scientifiques une bonne partie de sa vie....
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Même si les chercheurs prétendent que c'est pour des soins médicaux, je suis contre. Ça va commencer par cela, puis d'autres utilités vont survenir... Les scientifiques veulent toujours aller plus loin. Imaginez un bébé cloné complètement formé. C'est un être humain. Et cela voudrait dire qu'on traite ces bébés comme des rats de laboratoire. C'est contre la nature et sincèrement, ça me fait peur. Le but va-t-il devenir d'avoir des enfants en parfaite condition, par le fait même de rendre les enfants avec une différence physique indésirables Que sera la limite de l'acceptable
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
D'hier à aujourd'hui, malgré quelques exceptions, ce qui fait qu'un enfant réussi dans la vie c'est la richesse de ses parents. Demain, malgré quelques exceptions, ce sera la qualité de son ADN. Mais que ce soit hier, aujourd'hui ou demain; c'est la richesse qui menait, qui mène et qui mènera quand même le monde...
Hier on était contre l'insémination artificiel, aujourd'hui on est contre le clonage et demain on sera contre autre chose... Beaucoup de gens trouve que ce n'est pas naturel, mais qu'est-ce que le naturel? La nature nous a créé et nous sommes naturel. Donc si nous créons quelques chose, c'est comme dire que c'est la nature qui a encore et toujours créer que de la nature.
Je ne suis ni pour ni contre le clonage, mais je préfère parler de modification de l'ADN. Le côté négatif je ne le voit pas vraiment, si ce n'est des journalistes qui feront une sorte de chasse aux sorcières. Mais le côté positif de la chose c'est le combat contre les maladies génétiques transmise depuis jadis.. En quelque générations on pourrait se débarrasser des pires maladies de la planètes et d'après moi, aucun côté négatif de la chose ne fait le poids contre ça. --Message edité par acrux le 2004-02-21 16:06:20--
Hier on était contre l'insémination artificiel, aujourd'hui on est contre le clonage et demain on sera contre autre chose... Beaucoup de gens trouve que ce n'est pas naturel, mais qu'est-ce que le naturel? La nature nous a créé et nous sommes naturel. Donc si nous créons quelques chose, c'est comme dire que c'est la nature qui a encore et toujours créer que de la nature.
Je ne suis ni pour ni contre le clonage, mais je préfère parler de modification de l'ADN. Le côté négatif je ne le voit pas vraiment, si ce n'est des journalistes qui feront une sorte de chasse aux sorcières. Mais le côté positif de la chose c'est le combat contre les maladies génétiques transmise depuis jadis.. En quelque générations on pourrait se débarrasser des pires maladies de la planètes et d'après moi, aucun côté négatif de la chose ne fait le poids contre ça. --Message edité par acrux le 2004-02-21 16:06:20--
Voici un dissertation qui je crois est pertinente au sujet... C'est un texte que j'avais écrit dans le cadre de mon cours de Philo 3 (Éthique) au cégep... J'espère que vous trouverez le tout intéressant...
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1 L’identification de l’acte
La situation qui se présente à nous est la suivante : tout récemment, aux États-Unis, une petite fille était atteinte d’une grave maladie nécessitant une transplantation de moelle osseuse pour survivre. Ne réussissant pas à trouver de donneur compatible avec la jeune fille, ces parents décidèrent de faire appel à un institut spécialisé pour les nouvelles techniques de reproduction afin d’avoir un deuxième enfant qui serait compatible avec leur fille et qui pourrait la sauver. Pour ce faire, il étudierait les ADN de la petite fille et les compareraient à ceux obtenus par la fécondation de 30 ovules de la mère par les spermatozoïdes du père. En faisant cela, on oblige la nature à donner ce dont on a besoin. Le problème est donc le suivant, les parents veulent faire appel à la technologie d’un institut spécialisé dont le but premier est d’aider les parents infertiles afin de forcer la nature à leur donner un donneur compatible comme deuxième enfant.
Il y a donc trois possibilités qui se présentent à l’institut spécialisé : a) soit qu’ils décident d’utiliser leur technologie spécialisée pour donner un deuxième enfant aux parents, b) soit qu’ils décident de refuser d’effectuer l’opération de reproduction ; c) soit enfin qu’ils réfèrent le cas à un autre institut.
2 La descrption du contexte problématique
2.1 Les personnes cause.
Tout d’abord, la jeune fille est très jeune, elle est âgée de moins de dix ans. Donc, elle ne comprend probablement pas tout ce qui ce passe autour d’elle. De plus, elle est enfant unique ce qui signifie que ces parents n’ont qu’elle comme enfant. Comme c’est le cas dans la plupart de ces cas, les parents sont très attachés et protecteurs vis-à-vis de leur fille et seraient prêts à tout pour la sauver.
Ensuite, l’institut spécialisé est un institut dont le but premier est d’utiliser les dernières techniques de reproduction afin de permettre aux parents infertiles d’avoir des enfants.
2.2 Les conséquences possibles pour chaque option.
Si l’institut décide de procéder à l’opération malgré que ce ne soit pas son but premier, cela aura pour conséquence d’amener la naissance d’un deuxième enfant pour le couple et d’un donneur compatible pour la jeune fille malade. Donc, s’ils procèdent à l’opération, ils sauveront une vie humaine et encourageront la croissance de la population. Cependant, effectuer cette opération pour une famille n’ayant pas de problème de fertilité n’est pas en accord avec le but premier de l’institut. Par ailleurs, cela pourrait empêcher une famille avec des problèmes d’infertilité d’avoir un enfant étant donné que le nombre de cas traités est limité.
Par contre, s’ils décident de ne pas effectuer la manoeuvre, la petite fille mourra. Les parents seront probablement très choqués de la décision de l’institut. Par ailleurs, l’institut pourrait avoir des remords d’avoir pris cette décision. Par contre, l’institut pourra offrir cette place à une famille qui nécessite vraiment les services de l’institut pour un cas d’infertilité.
D’un autre côté, si on transfère la demande des parents vers un autre institut, cela pourrait être considéré comme un manque de courage de la part de l’institut, une marque de lâcheté ou une irresponsabilité vis-à-vis la prise de décisions.
3 L’explication du problème
Si on choisit la première option, procéder à l’opération de reproduction, on privilégierait l’importance de la vie humaine vis-à-vis de la liberté fondamentale de l’être humain de faire ce qu’il veut de sa vie. En faisant cela, on sauverait la petite fille et on lui donnerait l’occasion de s’épanouir et de jouir des possibilités que pourra lui offrir la vie. En somme, le choix de la première alternative serait basé sur les valeurs suivantes : a) le respect de la vie humaine, b) l’optimisme face aux possibilités offertes par l’avenir.
Par contre, si on effectue le deuxième choix, (ne pas effectuer l’opération) on prônerait des valeurs comme le respect de la liberté fondamentale de l’individu. En effet, on privilégierait les droits du nouveau-né plutôt que ceux de la jeune fille ; on donnerait au nouveau-né le choix de procéder ou non à la transplantation et on ne le forcerait pas à être un “clone” de sa soeur. Par ailleurs, à la limite, on pourrait parler du respect de l’ordre de la nature, car en forçant la nature à donner ce que l’on veut, on vient déterminer le bagage génétique de l’humain et on l’empêche de subir les modifications plus ou moins aléatoires qui permettent la diversité de l’espèce et l’évolution. De plus, on pourrait parler du respect de la notion d’être humain. En effet, selon notre notion de l’être humain, l’être humain naît sans fonction prédéfinie alors que le nouveau-né, lui, en aurait une avant sa naissance. Donc, le choix de la deuxième possibilité se baserait sur a) le respect de la liberté fondamentale de l’individu de décider de sa vie et d’être ce que la nature a décidé, b) le respect de l’ordre de la nature et c) le respect de la notion de l’être humain.
Dans le cas de la troisième option, (référer le cas à un autre institut) on se doit d’admettre que ce choix représenterait la solution la plus facile, car on transmet la prise de décision à quelqu’un d’autre. Cependant, cette attitude ne représente pas l’attitude d’une personne responsable et cela ne reflète pas un grand courage, mais serait plutôt un signe de lâcheté. La prise de décision devrait alors être faite par quelqu’un d’autre et nous devrions recommencer le processus de décision depuis le début.
4 La formulation de la question éthique
Le problème qui se propose à nous est donc le suivant : Devrions-nous utiliser les dernières découvertes de la génétique pour forcer la nature à nous donner un “quasi-clone” de la personne pour pouvoir guérir une personne atteinte d’une grave maladie ? Est-ce que le respect de la vie doit être considéré comme préférable à toute autre valeur ? Ou ne devrions-nous pas privilégier le respect de la liberté de l’individu et le respect de l’ordre établi par la nature plutôt que de sauver des vies à tout prix ?
5 Introduction à la dissertation proprement dite.
Le temps est maintenant venu de prendre une décision. Nous devons faire face à un choix difficile et ce de façon à ce que ce soit le plus juste possible. Il faudrait arriver à déterminer laquelle parmi les trois options serait la meilleure. Si on pense que le respect de la vie humaine doit prédominer, alors on choisira la première option et ce qu’elle implique. Par contre, si on affirme que le respect de la liberté fondamentale de l’être humain de décider de sa vie et d’être ce que la nature a décidé, alors on optera pour le deuxième choix. Nous allons donc démontrer, dans les lignes qui suivront, qu’il serait préférable de choisir la deuxième option, car elle est plus rationnellement justifiable : le respect de la liberté fondamentale de l’être humain, le respect de l’ordre établi par la nature et le respect de la notion d’être humain l’emporteront sur le respect de la vie humaine et sur l’optimisme face aux possibilités offertes par l’avenir.
6 Décision
Dans ce texte, nous allons exposer les avantages pratiques et les principes qui nous apparaissent les plus valables pour soutenir notre position. Nous allons aussi tenter de prévoir les principales objections possibles ainsi que les contre-objections que nous pourrions leur opposer.
Le principal avantage pour ne pas effectuer l’opération est le respect des droits du nouveau-né. À cela, on pourrait objecter que l’on irait à l’encontre du respect de la vie humaine en ne sauvant pas la jeune fille. Par contre, nous pensons qu’il est préférable de respecter les droits des êtres humains d’abord et avant tout. En effet, s’il s’agissait d’un individu déjà vivant et autonome, on lui demanderait son avis avant de lui prélever un organe et on respecterait son choix peu importe la décision de celui-ci. Nous ne déciderions pas à ça place ; on le laisserait prendre sa propre décision, alors pourquoi irions-nous décider à la place du futur bébé alors que l’on ne le ferait pas pour quelqu’un qui est déjà vivant ? Donc, en respectant les droits du nouveau-né, nous agirions comme il se faut en respectant les droits du nouveau-né au même titre que ceux de n’importe quel individu.
Le respect de l’ordre de la nature est un facteur que nous ne devons pas négliger lorsque vient le temps de prendre notre décision. Si nous désirions respecter l’ordre établi par la nature à tout prix, nous procéderions par la reproduction naturelle. Cependant, la reproduction naturelle offrant un taux de réussite peu élevé pour sauver la jeune fille, on pourrait objecter qu’il serait justifier de contourner l’ordre établi par la nature pour cette fois afin d’épargner une vie humaine. Je ne suis toutefois pas d’accord avec cette objection. En effet, la nature a mis des milliards d’années pour atteindre l’échelon humain de l’évolution. En forçant la reproduction pour obtenir un “clone”, nous bouleverserions l’équilibre établi par la nature et nous empêcherions le bagage génétique humain de subir les modifications aléatoires qui permettent la diversification de l’espèce et son évolution. Supposons que ce ne serait pas mal de forcer la nature à nous donner un “clone” pour sauver quelqu’un, alors nous créerions un précédent pour le clonage et ensuite n’importe qui pourrait sortir une raison similaire pour pouvoir être cloné. En faisant cela, nous pourrions sur une échelle de temps plus ou moins grande, ouvrir la porte à d’autre type de transformation génétique sur l’ADN humain qui pourraient éventuellement mener à des mauvaises mutations qui entraîneraient la mort du genre humain. Selon l’ordre normal de la nature, les vivants s’adaptent pour survivre. Étant donné que l’homme est doté d’une grande capacité d’adaptation, sa survie serait favorisée si l’ordre de la nature n’était pas bouleversé. Donc, pour ne pas créer de précédents qui pourraient être nuisibles pour l’être humain, il serait grandement favorable de respecter l’ordre établi par la nature.
La notion d’être humain est un principe général apporté par l’existentialisme. En effet, selon l’existentialisme, chaque être humain naît sans avoir de fonction prédéfinie et chaque être humain a le droit d’être libre. Par contre, si nous procédions à l’opération, le nouveau-né viendrait au monde avec une fonction prédéfinie et cela ne respecterait pas un principe admis par tous comme vrai. Par ailleurs, le nouveau-né ne serait pas libre, car il serait sous la servitude de ses parents qui veulent qu’il sauve sa soeur. De plus, si on admet que créer en laboratoire un bébé pour sauver quelqu’un est acceptable, on admet que l’être humain est pareil comme un porc que l’on élève pour notre alimentation. En effet, le nouveau-né serait un générateur de pièces détachées pour être humain au même titre que le porc est un générateur de différents composés d’alimentation pour l’être humain ce qui est inconcevable. Donc, en respectant la notion d’être humain, on respecte des principes admis par la majorité comme valides et on évite de ramener la fonction de l’être humain à une fonction dégradante.
Notre décision va à l’encontre du désir de sauver des vies humaines qui anime chaque être humain avec une conscience morale développée. Cependant, si on respectait ce désir, on entraînerait la race humaine dans une roue des modifications génétiques qui n’est vraiment pas souhaitables, car si nous commençons, nous pourrons difficilement faire marche arrière. Par ailleurs, cela pourrait s’avérer très néfaste pour l’ensemble de la race humaine. Lorsque la survie d’un seul individu pourrait mettre en danger la survie de l’espèce entière, ne serait-il pas favorable de faire tous ce qui est en notre pouvoir pour favoriser la survie de l’espèce plutôt que celle d’un seul individu ? De plus, à quoi servirait-il de sauver un individu si l’ensemble de l’espèce sera voué à un destin tragique par la suite et par le fait cette même personne sera de nouveau vouée à un destin tragique ? Si une décision entraîne des conséquences néfastes pour l’ensemble d’une espèce, il serait justifier de vouloir sauver l’espèce plutôt que l’individu.
Finalement, on pourrait objecter que l’avenir de la jeune fille pourrait lui apporter des possibilités et des opportunités insoupçonnables de bonheur et de réussite étant donné son jeune âge. Cette objection en est une qu’il est difficile de réfuter, mais on pourrait tout de même contre-objecter qu’en effectuant l’opération, on risquerait d’hypothéquer l’avenir d’un nouveau-né sans même qu’il n’ait été menacé. En effet, le nouveau-né pourrait garder des séquelles de la transplantation ce qui pourrait compromettre un brillant avenir. Par ailleurs, si la jeune fille garde des séquelles de sa maladie, son avenir ne sera peut-être pas aussi brillant que l’on pensait et ne vaudrait-il pas mieux être assuré d’un brillant avenir pour un seul des deux enfants plutôt que de risquer de compromettre l’avenir des deux enfants ? Malheureusement, étant donné que ce ne sont que des probabilités, la situation pourrait aussi bien évoluer dans un sens comme dans l’autre. Effectivement, on pourrait obtenir deux brillants avenirs ou deux avenirs compromis. La décision finale serait donc influencée que par la capacité à prendre des risques des deux parents.
7 Conclusion
La décision de ne pas procéder à l’opération comporte ainsi des avantages plus crédibles que ceux de la faire : on respecte la liberté fondamentale d’un être humain, on respecte l’ordre établi par la nature, on évite un avenir sombre à notre espèce, on respecte la notion d’être humain telle que nous la concevons aujourd’hui. Il est évident que l’on sauverait la jeune fille en procédant à l’opération, mais lorsqu’il s’agit d’un cas où l’ont transformerait certains êtres humains en animaux de boucherie pour d’autres humains privilégiés, nous croyons qu’il est justifié de ne pas procéder à l’opération. Par ailleurs, dans le cas qui nous concerne, les conséquences possibles si nous procédons à l’opération, auront des conséquences néfastes pour un individu (le nouveau-né), pour un certain groupe d’individu à venir (les futurs générateurs de pièces détachées) et pour l’espèce entière.
Enfin, une décision comme celle-là pourrait nous amener à nous poser une autre question fondamentale : est-ce que le respect de la vie doit être considéré comme étant plus importante que toutes les autres valeurs ? Afin de pouvoir progresser en moral et en éthique, nous nous devons de tenter de résoudre ce genre de question. C’est en évaluant, en jugeant, en réévaluant et en changeant nos jugements que nous pourrons atteindre une attitude plus rationnelle et atteindre un nouveau niveau de progrès moral et éthique.
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1 L’identification de l’acte
La situation qui se présente à nous est la suivante : tout récemment, aux États-Unis, une petite fille était atteinte d’une grave maladie nécessitant une transplantation de moelle osseuse pour survivre. Ne réussissant pas à trouver de donneur compatible avec la jeune fille, ces parents décidèrent de faire appel à un institut spécialisé pour les nouvelles techniques de reproduction afin d’avoir un deuxième enfant qui serait compatible avec leur fille et qui pourrait la sauver. Pour ce faire, il étudierait les ADN de la petite fille et les compareraient à ceux obtenus par la fécondation de 30 ovules de la mère par les spermatozoïdes du père. En faisant cela, on oblige la nature à donner ce dont on a besoin. Le problème est donc le suivant, les parents veulent faire appel à la technologie d’un institut spécialisé dont le but premier est d’aider les parents infertiles afin de forcer la nature à leur donner un donneur compatible comme deuxième enfant.
Il y a donc trois possibilités qui se présentent à l’institut spécialisé : a) soit qu’ils décident d’utiliser leur technologie spécialisée pour donner un deuxième enfant aux parents, b) soit qu’ils décident de refuser d’effectuer l’opération de reproduction ; c) soit enfin qu’ils réfèrent le cas à un autre institut.
2 La descrption du contexte problématique
2.1 Les personnes cause.
Tout d’abord, la jeune fille est très jeune, elle est âgée de moins de dix ans. Donc, elle ne comprend probablement pas tout ce qui ce passe autour d’elle. De plus, elle est enfant unique ce qui signifie que ces parents n’ont qu’elle comme enfant. Comme c’est le cas dans la plupart de ces cas, les parents sont très attachés et protecteurs vis-à-vis de leur fille et seraient prêts à tout pour la sauver.
Ensuite, l’institut spécialisé est un institut dont le but premier est d’utiliser les dernières techniques de reproduction afin de permettre aux parents infertiles d’avoir des enfants.
2.2 Les conséquences possibles pour chaque option.
Si l’institut décide de procéder à l’opération malgré que ce ne soit pas son but premier, cela aura pour conséquence d’amener la naissance d’un deuxième enfant pour le couple et d’un donneur compatible pour la jeune fille malade. Donc, s’ils procèdent à l’opération, ils sauveront une vie humaine et encourageront la croissance de la population. Cependant, effectuer cette opération pour une famille n’ayant pas de problème de fertilité n’est pas en accord avec le but premier de l’institut. Par ailleurs, cela pourrait empêcher une famille avec des problèmes d’infertilité d’avoir un enfant étant donné que le nombre de cas traités est limité.
Par contre, s’ils décident de ne pas effectuer la manoeuvre, la petite fille mourra. Les parents seront probablement très choqués de la décision de l’institut. Par ailleurs, l’institut pourrait avoir des remords d’avoir pris cette décision. Par contre, l’institut pourra offrir cette place à une famille qui nécessite vraiment les services de l’institut pour un cas d’infertilité.
D’un autre côté, si on transfère la demande des parents vers un autre institut, cela pourrait être considéré comme un manque de courage de la part de l’institut, une marque de lâcheté ou une irresponsabilité vis-à-vis la prise de décisions.
3 L’explication du problème
Si on choisit la première option, procéder à l’opération de reproduction, on privilégierait l’importance de la vie humaine vis-à-vis de la liberté fondamentale de l’être humain de faire ce qu’il veut de sa vie. En faisant cela, on sauverait la petite fille et on lui donnerait l’occasion de s’épanouir et de jouir des possibilités que pourra lui offrir la vie. En somme, le choix de la première alternative serait basé sur les valeurs suivantes : a) le respect de la vie humaine, b) l’optimisme face aux possibilités offertes par l’avenir.
Par contre, si on effectue le deuxième choix, (ne pas effectuer l’opération) on prônerait des valeurs comme le respect de la liberté fondamentale de l’individu. En effet, on privilégierait les droits du nouveau-né plutôt que ceux de la jeune fille ; on donnerait au nouveau-né le choix de procéder ou non à la transplantation et on ne le forcerait pas à être un “clone” de sa soeur. Par ailleurs, à la limite, on pourrait parler du respect de l’ordre de la nature, car en forçant la nature à donner ce que l’on veut, on vient déterminer le bagage génétique de l’humain et on l’empêche de subir les modifications plus ou moins aléatoires qui permettent la diversité de l’espèce et l’évolution. De plus, on pourrait parler du respect de la notion d’être humain. En effet, selon notre notion de l’être humain, l’être humain naît sans fonction prédéfinie alors que le nouveau-né, lui, en aurait une avant sa naissance. Donc, le choix de la deuxième possibilité se baserait sur a) le respect de la liberté fondamentale de l’individu de décider de sa vie et d’être ce que la nature a décidé, b) le respect de l’ordre de la nature et c) le respect de la notion de l’être humain.
Dans le cas de la troisième option, (référer le cas à un autre institut) on se doit d’admettre que ce choix représenterait la solution la plus facile, car on transmet la prise de décision à quelqu’un d’autre. Cependant, cette attitude ne représente pas l’attitude d’une personne responsable et cela ne reflète pas un grand courage, mais serait plutôt un signe de lâcheté. La prise de décision devrait alors être faite par quelqu’un d’autre et nous devrions recommencer le processus de décision depuis le début.
4 La formulation de la question éthique
Le problème qui se propose à nous est donc le suivant : Devrions-nous utiliser les dernières découvertes de la génétique pour forcer la nature à nous donner un “quasi-clone” de la personne pour pouvoir guérir une personne atteinte d’une grave maladie ? Est-ce que le respect de la vie doit être considéré comme préférable à toute autre valeur ? Ou ne devrions-nous pas privilégier le respect de la liberté de l’individu et le respect de l’ordre établi par la nature plutôt que de sauver des vies à tout prix ?
5 Introduction à la dissertation proprement dite.
Le temps est maintenant venu de prendre une décision. Nous devons faire face à un choix difficile et ce de façon à ce que ce soit le plus juste possible. Il faudrait arriver à déterminer laquelle parmi les trois options serait la meilleure. Si on pense que le respect de la vie humaine doit prédominer, alors on choisira la première option et ce qu’elle implique. Par contre, si on affirme que le respect de la liberté fondamentale de l’être humain de décider de sa vie et d’être ce que la nature a décidé, alors on optera pour le deuxième choix. Nous allons donc démontrer, dans les lignes qui suivront, qu’il serait préférable de choisir la deuxième option, car elle est plus rationnellement justifiable : le respect de la liberté fondamentale de l’être humain, le respect de l’ordre établi par la nature et le respect de la notion d’être humain l’emporteront sur le respect de la vie humaine et sur l’optimisme face aux possibilités offertes par l’avenir.
6 Décision
Dans ce texte, nous allons exposer les avantages pratiques et les principes qui nous apparaissent les plus valables pour soutenir notre position. Nous allons aussi tenter de prévoir les principales objections possibles ainsi que les contre-objections que nous pourrions leur opposer.
Le principal avantage pour ne pas effectuer l’opération est le respect des droits du nouveau-né. À cela, on pourrait objecter que l’on irait à l’encontre du respect de la vie humaine en ne sauvant pas la jeune fille. Par contre, nous pensons qu’il est préférable de respecter les droits des êtres humains d’abord et avant tout. En effet, s’il s’agissait d’un individu déjà vivant et autonome, on lui demanderait son avis avant de lui prélever un organe et on respecterait son choix peu importe la décision de celui-ci. Nous ne déciderions pas à ça place ; on le laisserait prendre sa propre décision, alors pourquoi irions-nous décider à la place du futur bébé alors que l’on ne le ferait pas pour quelqu’un qui est déjà vivant ? Donc, en respectant les droits du nouveau-né, nous agirions comme il se faut en respectant les droits du nouveau-né au même titre que ceux de n’importe quel individu.
Le respect de l’ordre de la nature est un facteur que nous ne devons pas négliger lorsque vient le temps de prendre notre décision. Si nous désirions respecter l’ordre établi par la nature à tout prix, nous procéderions par la reproduction naturelle. Cependant, la reproduction naturelle offrant un taux de réussite peu élevé pour sauver la jeune fille, on pourrait objecter qu’il serait justifier de contourner l’ordre établi par la nature pour cette fois afin d’épargner une vie humaine. Je ne suis toutefois pas d’accord avec cette objection. En effet, la nature a mis des milliards d’années pour atteindre l’échelon humain de l’évolution. En forçant la reproduction pour obtenir un “clone”, nous bouleverserions l’équilibre établi par la nature et nous empêcherions le bagage génétique humain de subir les modifications aléatoires qui permettent la diversification de l’espèce et son évolution. Supposons que ce ne serait pas mal de forcer la nature à nous donner un “clone” pour sauver quelqu’un, alors nous créerions un précédent pour le clonage et ensuite n’importe qui pourrait sortir une raison similaire pour pouvoir être cloné. En faisant cela, nous pourrions sur une échelle de temps plus ou moins grande, ouvrir la porte à d’autre type de transformation génétique sur l’ADN humain qui pourraient éventuellement mener à des mauvaises mutations qui entraîneraient la mort du genre humain. Selon l’ordre normal de la nature, les vivants s’adaptent pour survivre. Étant donné que l’homme est doté d’une grande capacité d’adaptation, sa survie serait favorisée si l’ordre de la nature n’était pas bouleversé. Donc, pour ne pas créer de précédents qui pourraient être nuisibles pour l’être humain, il serait grandement favorable de respecter l’ordre établi par la nature.
La notion d’être humain est un principe général apporté par l’existentialisme. En effet, selon l’existentialisme, chaque être humain naît sans avoir de fonction prédéfinie et chaque être humain a le droit d’être libre. Par contre, si nous procédions à l’opération, le nouveau-né viendrait au monde avec une fonction prédéfinie et cela ne respecterait pas un principe admis par tous comme vrai. Par ailleurs, le nouveau-né ne serait pas libre, car il serait sous la servitude de ses parents qui veulent qu’il sauve sa soeur. De plus, si on admet que créer en laboratoire un bébé pour sauver quelqu’un est acceptable, on admet que l’être humain est pareil comme un porc que l’on élève pour notre alimentation. En effet, le nouveau-né serait un générateur de pièces détachées pour être humain au même titre que le porc est un générateur de différents composés d’alimentation pour l’être humain ce qui est inconcevable. Donc, en respectant la notion d’être humain, on respecte des principes admis par la majorité comme valides et on évite de ramener la fonction de l’être humain à une fonction dégradante.
Notre décision va à l’encontre du désir de sauver des vies humaines qui anime chaque être humain avec une conscience morale développée. Cependant, si on respectait ce désir, on entraînerait la race humaine dans une roue des modifications génétiques qui n’est vraiment pas souhaitables, car si nous commençons, nous pourrons difficilement faire marche arrière. Par ailleurs, cela pourrait s’avérer très néfaste pour l’ensemble de la race humaine. Lorsque la survie d’un seul individu pourrait mettre en danger la survie de l’espèce entière, ne serait-il pas favorable de faire tous ce qui est en notre pouvoir pour favoriser la survie de l’espèce plutôt que celle d’un seul individu ? De plus, à quoi servirait-il de sauver un individu si l’ensemble de l’espèce sera voué à un destin tragique par la suite et par le fait cette même personne sera de nouveau vouée à un destin tragique ? Si une décision entraîne des conséquences néfastes pour l’ensemble d’une espèce, il serait justifier de vouloir sauver l’espèce plutôt que l’individu.
Finalement, on pourrait objecter que l’avenir de la jeune fille pourrait lui apporter des possibilités et des opportunités insoupçonnables de bonheur et de réussite étant donné son jeune âge. Cette objection en est une qu’il est difficile de réfuter, mais on pourrait tout de même contre-objecter qu’en effectuant l’opération, on risquerait d’hypothéquer l’avenir d’un nouveau-né sans même qu’il n’ait été menacé. En effet, le nouveau-né pourrait garder des séquelles de la transplantation ce qui pourrait compromettre un brillant avenir. Par ailleurs, si la jeune fille garde des séquelles de sa maladie, son avenir ne sera peut-être pas aussi brillant que l’on pensait et ne vaudrait-il pas mieux être assuré d’un brillant avenir pour un seul des deux enfants plutôt que de risquer de compromettre l’avenir des deux enfants ? Malheureusement, étant donné que ce ne sont que des probabilités, la situation pourrait aussi bien évoluer dans un sens comme dans l’autre. Effectivement, on pourrait obtenir deux brillants avenirs ou deux avenirs compromis. La décision finale serait donc influencée que par la capacité à prendre des risques des deux parents.
7 Conclusion
La décision de ne pas procéder à l’opération comporte ainsi des avantages plus crédibles que ceux de la faire : on respecte la liberté fondamentale d’un être humain, on respecte l’ordre établi par la nature, on évite un avenir sombre à notre espèce, on respecte la notion d’être humain telle que nous la concevons aujourd’hui. Il est évident que l’on sauverait la jeune fille en procédant à l’opération, mais lorsqu’il s’agit d’un cas où l’ont transformerait certains êtres humains en animaux de boucherie pour d’autres humains privilégiés, nous croyons qu’il est justifié de ne pas procéder à l’opération. Par ailleurs, dans le cas qui nous concerne, les conséquences possibles si nous procédons à l’opération, auront des conséquences néfastes pour un individu (le nouveau-né), pour un certain groupe d’individu à venir (les futurs générateurs de pièces détachées) et pour l’espèce entière.
Enfin, une décision comme celle-là pourrait nous amener à nous poser une autre question fondamentale : est-ce que le respect de la vie doit être considéré comme étant plus importante que toutes les autres valeurs ? Afin de pouvoir progresser en moral et en éthique, nous nous devons de tenter de résoudre ce genre de question. C’est en évaluant, en jugeant, en réévaluant et en changeant nos jugements que nous pourrons atteindre une attitude plus rationnelle et atteindre un nouveau niveau de progrès moral et éthique.
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Je savais pas qu'ils faisaient ça sur des embryons... je trouve que de faire ça à partir de l'organe me rend moins mal à l'aise... je suis pour le clonage thérapeutique, mais là... un embryon, j'ai besoin d'y penser avant de dire si je suis ok avec ça
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ok, supposons cette alternative... Si on clône un rein, parce qu'on en a besoin... On ouvre la porte à la recherche génétique... C'est pour sauver une vie... Alors pourquoi pas...
Après ça, on en viendra à vouloir choisir le sexe de notre bébé ou la couleur de ses yeux... C'est anodin, il y a rien là pourquoi si opposerait-on...
Après ça, une fois que la sélection génétique pour le sexe ou la couleur des yeux... On va vouloir pousser ça un peu plus loin... Peut-être pourrions nous par les gênes favoriser les chances de notre enfant de pouvoir devenir médecin, ingénieur, avocat, etc... Où s'établira la limite ?
Par contre, je pense lorsqu'on cherche à jouer à Dieu... On rencontre des problèmes dignes de Dieu... Globalement, dans l'univers les choses cherchent à tendre vers un équilibre... Il en est de même pour toutes les espèces sur la Terre... Par contre, depuis la prolifération de l'homme... Celui-ci est en train de bouleverser divers écosystèmes et d'éradiquer diverses populations de sur la Terre... Dans les diverses époques, il y a toujours eu des épidémies pour contrôler la population d'êtres humains sur la Terre... On a qu'à penser à la peste noire ou à l'épidémie de grippe espagnole... Je ne pense pas que la recherche permettra d'éradiquer toute source de maladie ou d'épidémie... Au contraire, on tendra vers des maladies de plus en plus complexes...
Après ça, on en viendra à vouloir choisir le sexe de notre bébé ou la couleur de ses yeux... C'est anodin, il y a rien là pourquoi si opposerait-on...
Après ça, une fois que la sélection génétique pour le sexe ou la couleur des yeux... On va vouloir pousser ça un peu plus loin... Peut-être pourrions nous par les gênes favoriser les chances de notre enfant de pouvoir devenir médecin, ingénieur, avocat, etc... Où s'établira la limite ?
Par contre, je pense lorsqu'on cherche à jouer à Dieu... On rencontre des problèmes dignes de Dieu... Globalement, dans l'univers les choses cherchent à tendre vers un équilibre... Il en est de même pour toutes les espèces sur la Terre... Par contre, depuis la prolifération de l'homme... Celui-ci est en train de bouleverser divers écosystèmes et d'éradiquer diverses populations de sur la Terre... Dans les diverses époques, il y a toujours eu des épidémies pour contrôler la population d'êtres humains sur la Terre... On a qu'à penser à la peste noire ou à l'épidémie de grippe espagnole... Je ne pense pas que la recherche permettra d'éradiquer toute source de maladie ou d'épidémie... Au contraire, on tendra vers des maladies de plus en plus complexes...
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Elles le sont déjà très complexes les maladies.
Faisons un peu de philo, c'est koi le but de la vie? Toutes les espèces vivantes ont les même buts, comparons les humains et les virus par exemple. Tant les hommes que les virus consomment le plus possibles de richesses naturelles, à voir jusqu'à ce qu'il n'est plus rien. Les virus consomment les corps animal et nous, nous consommons le corp planétaire. Pourquoi cette consommation? Pour pouvoir se multiplier le plus rapidement possible, c'est instinctif. Les virus ont comme but de faire des épidémies, nous (pour l'instant) nous avons comme but de devenir contagieux. (exploration spatial)
En fait, toutes les espèces vivantes sont en guerre les unes contre les autres, la vie c'est peut-être un concour, qui sait?! Et nous sommes loin d'être les vainqueurs... C'est vrai que notre espèce s'acclimate assé rapidement à "certains" problèmes, mais les virus le font beaucoup plus rapidement. L'évolution génétique se fait à l'échelle de générations, comment peut-il y avoir de générations accomplies d'une espèce de virus comme le sida comparativement à une génération humaine? C'est pas pour rien que les médicaments deviennent désuet en très peu de temps...
Avec tous ces millons d'années d'évolution, nous avons reçu l'intelligence et c'est le seul moyen de défence que nous possédons contre tous ces monstres miniatures, il faut s'en servir.
C'est mon opinion. --Message edité par acrux le 2004-02-21 18:56:33--
Faisons un peu de philo, c'est koi le but de la vie? Toutes les espèces vivantes ont les même buts, comparons les humains et les virus par exemple. Tant les hommes que les virus consomment le plus possibles de richesses naturelles, à voir jusqu'à ce qu'il n'est plus rien. Les virus consomment les corps animal et nous, nous consommons le corp planétaire. Pourquoi cette consommation? Pour pouvoir se multiplier le plus rapidement possible, c'est instinctif. Les virus ont comme but de faire des épidémies, nous (pour l'instant) nous avons comme but de devenir contagieux. (exploration spatial)
En fait, toutes les espèces vivantes sont en guerre les unes contre les autres, la vie c'est peut-être un concour, qui sait?! Et nous sommes loin d'être les vainqueurs... C'est vrai que notre espèce s'acclimate assé rapidement à "certains" problèmes, mais les virus le font beaucoup plus rapidement. L'évolution génétique se fait à l'échelle de générations, comment peut-il y avoir de générations accomplies d'une espèce de virus comme le sida comparativement à une génération humaine? C'est pas pour rien que les médicaments deviennent désuet en très peu de temps...
Avec tous ces millons d'années d'évolution, nous avons reçu l'intelligence et c'est le seul moyen de défence que nous possédons contre tous ces monstres miniatures, il faut s'en servir.
C'est mon opinion. --Message edité par acrux le 2004-02-21 18:56:33--
reaper007 a écritOk, supposons cette alternative... Si on clône un rein, parce qu'on en a besoin... On ouvre la porte à la recherche génétique... C'est pour sauver une vie... Alors pourquoi pas...
Après ça, on en viendra à vouloir choisir le sexe de notre bébé ou la couleur de ses yeux... C'est anodin, il y a rien là pourquoi si opposerait-on...
Après ça, une fois que la sélection génétique pour le sexe ou la couleur des yeux... On va vouloir pousser ça un peu plus loin... Peut-être pourrions nous par les gênes favoriser les chances de notre enfant de pouvoir devenir médecin, ingénieur, avocat, etc... Où s'établira la limite ?
Par contre, je pense lorsqu'on cherche à jouer à Dieu... On rencontre des problèmes dignes de Dieu... Globalement, dans l'univers les choses cherchent à tendre vers un équilibre... Il en est de même pour toutes les espèces sur la Terre... Par contre, depuis la prolifération de l'homme... Celui-ci est en train de bouleverser divers écosystèmes et d'éradiquer diverses populations de sur la Terre... Dans les diverses époques, il y a toujours eu des épidémies pour contrôler la population d'êtres humains sur la Terre... On a qu'à penser à la peste noire ou à l'épidémie de grippe espagnole... Je ne pense pas que la recherche permettra d'éradiquer toute source de maladie ou d'épidémie... Au contraire, on tendra vers des maladies de plus en plus complexes...
C'est ce que je pense, mais écrit en mieux que je l'ai fait plus haut Cette partie de ton texte résume aussi ce que je pense: En forçant la reproduction pour obtenir un “clone”, nous bouleverserions l’équilibre établi par la nature et nous empêcherions le bagage génétique humain de subir les modifications aléatoires qui permettent la diversification de l’espèce et son évolution. Supposons que ce ne serait pas mal de forcer la nature à nous donner un “clone” pour sauver quelqu’un, alors nous créerions un précédent pour le clonage et ensuite n’importe qui pourrait sortir une raison similaire pour pouvoir être cloné. En faisant cela, nous pourrions sur une échelle de temps plus ou moins grande, ouvrir la porte à d’autre type de transformation génétique sur l’ADN humain qui pourraient éventuellement mener à des mauvaises mutations qui entraîneraient la mort du genre humain. Selon l’ordre normal de la nature, les vivants s’adaptent pour survivre. Étant donné que l’homme est doté d’une grande capacité d’adaptation, sa survie serait favorisée si l’ordre de la nature n’était pas bouleversé. Donc, pour ne pas créer de précédents qui pourraient être nuisibles pour l’être humain, il serait grandement favorable de respecter l’ordre établi par la nature.
Après ça, on en viendra à vouloir choisir le sexe de notre bébé ou la couleur de ses yeux... C'est anodin, il y a rien là pourquoi si opposerait-on...
Après ça, une fois que la sélection génétique pour le sexe ou la couleur des yeux... On va vouloir pousser ça un peu plus loin... Peut-être pourrions nous par les gênes favoriser les chances de notre enfant de pouvoir devenir médecin, ingénieur, avocat, etc... Où s'établira la limite ?
Par contre, je pense lorsqu'on cherche à jouer à Dieu... On rencontre des problèmes dignes de Dieu... Globalement, dans l'univers les choses cherchent à tendre vers un équilibre... Il en est de même pour toutes les espèces sur la Terre... Par contre, depuis la prolifération de l'homme... Celui-ci est en train de bouleverser divers écosystèmes et d'éradiquer diverses populations de sur la Terre... Dans les diverses époques, il y a toujours eu des épidémies pour contrôler la population d'êtres humains sur la Terre... On a qu'à penser à la peste noire ou à l'épidémie de grippe espagnole... Je ne pense pas que la recherche permettra d'éradiquer toute source de maladie ou d'épidémie... Au contraire, on tendra vers des maladies de plus en plus complexes...
C'est ce que je pense, mais écrit en mieux que je l'ai fait plus haut Cette partie de ton texte résume aussi ce que je pense: En forçant la reproduction pour obtenir un “clone”, nous bouleverserions l’équilibre établi par la nature et nous empêcherions le bagage génétique humain de subir les modifications aléatoires qui permettent la diversification de l’espèce et son évolution. Supposons que ce ne serait pas mal de forcer la nature à nous donner un “clone” pour sauver quelqu’un, alors nous créerions un précédent pour le clonage et ensuite n’importe qui pourrait sortir une raison similaire pour pouvoir être cloné. En faisant cela, nous pourrions sur une échelle de temps plus ou moins grande, ouvrir la porte à d’autre type de transformation génétique sur l’ADN humain qui pourraient éventuellement mener à des mauvaises mutations qui entraîneraient la mort du genre humain. Selon l’ordre normal de la nature, les vivants s’adaptent pour survivre. Étant donné que l’homme est doté d’une grande capacité d’adaptation, sa survie serait favorisée si l’ordre de la nature n’était pas bouleversé. Donc, pour ne pas créer de précédents qui pourraient être nuisibles pour l’être humain, il serait grandement favorable de respecter l’ordre établi par la nature.
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jaskab a écrit
C'est ce que je pense, mais écrit en mieux que je l'ai fait plus haut Cette partie de ton texte résume aussi ce que je pense: En forçant la reproduction pour obtenir un “clone”, nous bouleverserions l’équilibre établi par la nature et nous empêcherions le bagage génétique humain de subir les modifications aléatoires qui permettent la diversification de l’espèce et son évolution. Supposons que ce ne serait pas mal de forcer la nature à nous donner un “clone” pour sauver quelqu’un, alors nous créerions un précédent pour le clonage et ensuite n’importe qui pourrait sortir une raison similaire pour pouvoir être cloné. En faisant cela, nous pourrions sur une échelle de temps plus ou moins grande, ouvrir la porte à d’autre type de transformation génétique sur l’ADN humain qui pourraient éventuellement mener à des mauvaises mutations qui entraîneraient la mort du genre humain. Selon l’ordre normal de la nature, les vivants s’adaptent pour survivre. Étant donné que l’homme est doté d’une grande capacité d’adaptation, sa survie serait favorisée si l’ordre de la nature n’était pas bouleversé. Donc, pour ne pas créer de précédents qui pourraient être nuisibles pour l’être humain, il serait grandement favorable de respecter l’ordre établi par la nature.
Je vais tu avoir droit à une étoile dans mon cahier pour ça ?
C'est ce que je pense, mais écrit en mieux que je l'ai fait plus haut Cette partie de ton texte résume aussi ce que je pense: En forçant la reproduction pour obtenir un “clone”, nous bouleverserions l’équilibre établi par la nature et nous empêcherions le bagage génétique humain de subir les modifications aléatoires qui permettent la diversification de l’espèce et son évolution. Supposons que ce ne serait pas mal de forcer la nature à nous donner un “clone” pour sauver quelqu’un, alors nous créerions un précédent pour le clonage et ensuite n’importe qui pourrait sortir une raison similaire pour pouvoir être cloné. En faisant cela, nous pourrions sur une échelle de temps plus ou moins grande, ouvrir la porte à d’autre type de transformation génétique sur l’ADN humain qui pourraient éventuellement mener à des mauvaises mutations qui entraîneraient la mort du genre humain. Selon l’ordre normal de la nature, les vivants s’adaptent pour survivre. Étant donné que l’homme est doté d’une grande capacité d’adaptation, sa survie serait favorisée si l’ordre de la nature n’était pas bouleversé. Donc, pour ne pas créer de précédents qui pourraient être nuisibles pour l’être humain, il serait grandement favorable de respecter l’ordre établi par la nature.
Je vais tu avoir droit à une étoile dans mon cahier pour ça ?
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