Mise à jour: 29/02/2004 07h23
Jean-Bertrand Aristide est en République dominicaine. LCN
Coup de théâtre en Haïti
Jean-Bertrand Aristide a quitté Haïti
Le président haïtien Jean-Bertrand Aristide a abandonné le pouvoir.
Selon le ministre haïtien Leslie Voltaire, le président a quitté Port-au-Prince au cours de la nuit.
Il a pris la direction de la République dominicaine. Au moins trois autres sources ont confirmé l'information à l'agence Associated Press. Jean-Bertrand Aristide souhaiterait demander l'asile politique au Maroc, à Taïwan ou au Panama.
La suite des choses
Avec le départ de Jean-Bertrand Aristide, la question est maintenant de savoir ce que vont faire les rebelles.
Hier, ils avaient annoncé leur intention de lancer un assaut contre la capitale dès lundi.
Un porte-parole des insurgés avait indiqué que les rebelles quitteront lundi Cap-Haïtien pour marcher sur Saint-Marc et Port-au-Prince.
Les rebelles pourrait maintenant décider d'entrer dans la capitale pour y instituer une autorité militaire afin d'assurer la sécurité dans la capitale
Aristide a quitté Haïti ?
oui je crois que ça va très mal aller. Mais, heureusement que les USA ne s'en mêlent pas à moins d'y être invités. Ils ont refoulés bcp de gens alors ils n'ont pas à intervenir eux.
Ça prendrait vite quelqu'un de fort là-bas pour remettre le calme, faire le ménage! Mais comment un homme accueilli en héro, peut-il en 5 ans se retrouver un zéro??? Je parle évidemment d'Aristide.
Ça prendrait vite quelqu'un de fort là-bas pour remettre le calme, faire le ménage! Mais comment un homme accueilli en héro, peut-il en 5 ans se retrouver un zéro??? Je parle évidemment d'Aristide.
https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là
Haïti: Aristide est parti
à 23h38, le 29 février 2004.
PORT-AU-PRINCE (AP) - Jean-Bertrand Aristide est parti. Moins d'un mois après le début de l'insurrection à Haïti, le président, lâché par Paris et Washington, a quitté dimanche un pays en proie au chaos. Son départ, réclamé par l'opposition et les rebelles, ouvre la voie à l'arrivée prochaine d'une force internationale, mais laisse encore beaucoup d'incertitudes sur l'avenir de cet Etat rongé par l'instabilité et la pauvreté.
Le chef de l'Etat, qui avait assuré jusqu'à la dernière minute qu'il irait jusqu'au bout de son mandat en 2006, a finalement choisi de s'envoler dimanche vers un exil encore inconnu. Plusieurs pays ont été évoqués dont le Maroc, Taïwan et l'Afrique du-Sud, mais pour l'heure, seul le Panama a fait savoir qu'il était prêt à envisager d'accueillir Aristide.
"Si ma démission peut prévenir un bain de sang, j'accepte de partir", a écrit le président haïtien dans une lettre lue après son départ par son Premier ministre Yvon Neptune. Aux portes de Port-au-Prince, les rebelles, qui se sont emparés de plus de la moitié du territoire depuis le début de l'insurrection aux Gonaïves le 5 février, avaient annoncé la veille qu'ils attendraient un ou deux jours avant de donner l'assaut pour laisser une chance à un réglement pacifique.
Trois heures après l'annonce du départ d'Aristide, le président de la Cour suprême haïtienne Boniface Alexandre, un homme réputé honnête, annonçait qu'il assurait l'intérim conformément à la constitution et appelait la population au calme. Conséquence de l'impasse politique en Haïti, il n'y a plus légalement de Parlement pour approuver cette désignation, les mandats ayant expiré en janvier sans que des élections aient pu avoir lieu.
Le président américain George W. Bush a néanmoins rapidement reconnu le successeur constitutionnel d'Aristide. "C'est le début d'un nouveau chapitre" de l'histoire haïtienne, a déclaré le chef de la Maison Blanche à la presse. Le président américain a annoncé l'envoi de Marines à Haïti pour contribuer à ramener le calme, notamment à Port-au-Prince.
"La voie est ouverte à un retour à l'ordre constitutionnel et à la mise en place d'une union nationale", s'est de son côté félicité le ministre français des Affaires Dominique de Villepin en visite au Japon.
Lançant un appel à toutes les forces politiques de Haïti qui "veulent le retour à la paix", le chef de la diplomatie française a rappelé que la France était "prête à prendre toute sa part dans la mobilisation de la communauté régionale et internationale qui doit désormais soutenir Haïti".
L'envoi d'une force internationale en Haïti, proposée dans la semaine par Dominique de Villepin, se dessine à présent. Les membres clés du Conseil de sécurité devaient commencer à discuter dimanche d'une résolution autorisant son déploiement, selon des diplomates des Nations unies.
Paris disait espérer à présent la formation d'un gouvernement nationale, auquel la Plate-forme démocratique, qui réunit les partis d'opposition, refusait de participer tant qu'Aristide serait au pouvoir. Mais il restait encore à déterminer quelle serait l'attitude de l'opposition, comme celle des rebelles.
A Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays, tombée aux mains des insurgés dimanche dernier, les rebelles ont salué son départ aux cris d'"Aristide est parti! Aristide est dehors!". Leur chef, Guy Philippe, a annoncé dimanche que ses troupes viendraient prochainement dans la capitale "apporter la sécurité aux gens". Port-au-Prince avait basculé dans l'anarchie ces derniers jours, les partisans d'Aristide multipliant les violences, tandis que le port était livré aux pillards.
Un autre commandant rebelle, Winter Etienne, a déclaré que les rebelles désarmeraient une fois un nouveau gouvernement en place. Les rebelles forment des forces disparates dirigées par un ancien chef d'une milice pro-Aristide, Butteur Métayer, un ex-patron de la police de Cap-Haïtien, Guy Philippe et un ancien chef d'une milice paramilitaire responsable de tortures sous la junte après le renversement de Jean-Bertrand Aristide en 1991, Louis-Jodel Chamblain.
Plusieurs heures après l'annonce de son départ, le lieu du futur exil d'Aristide n'était toujours pas connu. Alors que l'un de ses conseillers avait déclaré qu'il comptait demander l'asile au Maroc, à Taïwan ou au Panama, seul ce dernier pays a dit être prêt à envisager d'accueillir le président déchu. Le Maroc "n'a pas l'intention de répondre favorablement" à une éventuelle demande d'asile d'Aristide.
Un responsable américain a déclaré sous couvert de l'anonymat que l'Afrique du Sud était le pays le plus fréquemment cité. Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell s'était entretenu samedi avec le président sud-africain Thabo Mbeki, et a également eu des conversations avec ses homologues français, argentin, jamaïcain et panaméen.
Le porte-parole du Département d'Etat Richard Boucher a par ailleurs confié que les Etats-Unis avaient aidé le président haïtien à quitter le pays, sans apporter d'autres détails.
à 23h38, le 29 février 2004.
PORT-AU-PRINCE (AP) - Jean-Bertrand Aristide est parti. Moins d'un mois après le début de l'insurrection à Haïti, le président, lâché par Paris et Washington, a quitté dimanche un pays en proie au chaos. Son départ, réclamé par l'opposition et les rebelles, ouvre la voie à l'arrivée prochaine d'une force internationale, mais laisse encore beaucoup d'incertitudes sur l'avenir de cet Etat rongé par l'instabilité et la pauvreté.
Le chef de l'Etat, qui avait assuré jusqu'à la dernière minute qu'il irait jusqu'au bout de son mandat en 2006, a finalement choisi de s'envoler dimanche vers un exil encore inconnu. Plusieurs pays ont été évoqués dont le Maroc, Taïwan et l'Afrique du-Sud, mais pour l'heure, seul le Panama a fait savoir qu'il était prêt à envisager d'accueillir Aristide.
"Si ma démission peut prévenir un bain de sang, j'accepte de partir", a écrit le président haïtien dans une lettre lue après son départ par son Premier ministre Yvon Neptune. Aux portes de Port-au-Prince, les rebelles, qui se sont emparés de plus de la moitié du territoire depuis le début de l'insurrection aux Gonaïves le 5 février, avaient annoncé la veille qu'ils attendraient un ou deux jours avant de donner l'assaut pour laisser une chance à un réglement pacifique.
Trois heures après l'annonce du départ d'Aristide, le président de la Cour suprême haïtienne Boniface Alexandre, un homme réputé honnête, annonçait qu'il assurait l'intérim conformément à la constitution et appelait la population au calme. Conséquence de l'impasse politique en Haïti, il n'y a plus légalement de Parlement pour approuver cette désignation, les mandats ayant expiré en janvier sans que des élections aient pu avoir lieu.
Le président américain George W. Bush a néanmoins rapidement reconnu le successeur constitutionnel d'Aristide. "C'est le début d'un nouveau chapitre" de l'histoire haïtienne, a déclaré le chef de la Maison Blanche à la presse. Le président américain a annoncé l'envoi de Marines à Haïti pour contribuer à ramener le calme, notamment à Port-au-Prince.
"La voie est ouverte à un retour à l'ordre constitutionnel et à la mise en place d'une union nationale", s'est de son côté félicité le ministre français des Affaires Dominique de Villepin en visite au Japon.
Lançant un appel à toutes les forces politiques de Haïti qui "veulent le retour à la paix", le chef de la diplomatie française a rappelé que la France était "prête à prendre toute sa part dans la mobilisation de la communauté régionale et internationale qui doit désormais soutenir Haïti".
L'envoi d'une force internationale en Haïti, proposée dans la semaine par Dominique de Villepin, se dessine à présent. Les membres clés du Conseil de sécurité devaient commencer à discuter dimanche d'une résolution autorisant son déploiement, selon des diplomates des Nations unies.
Paris disait espérer à présent la formation d'un gouvernement nationale, auquel la Plate-forme démocratique, qui réunit les partis d'opposition, refusait de participer tant qu'Aristide serait au pouvoir. Mais il restait encore à déterminer quelle serait l'attitude de l'opposition, comme celle des rebelles.
A Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays, tombée aux mains des insurgés dimanche dernier, les rebelles ont salué son départ aux cris d'"Aristide est parti! Aristide est dehors!". Leur chef, Guy Philippe, a annoncé dimanche que ses troupes viendraient prochainement dans la capitale "apporter la sécurité aux gens". Port-au-Prince avait basculé dans l'anarchie ces derniers jours, les partisans d'Aristide multipliant les violences, tandis que le port était livré aux pillards.
Un autre commandant rebelle, Winter Etienne, a déclaré que les rebelles désarmeraient une fois un nouveau gouvernement en place. Les rebelles forment des forces disparates dirigées par un ancien chef d'une milice pro-Aristide, Butteur Métayer, un ex-patron de la police de Cap-Haïtien, Guy Philippe et un ancien chef d'une milice paramilitaire responsable de tortures sous la junte après le renversement de Jean-Bertrand Aristide en 1991, Louis-Jodel Chamblain.
Plusieurs heures après l'annonce de son départ, le lieu du futur exil d'Aristide n'était toujours pas connu. Alors que l'un de ses conseillers avait déclaré qu'il comptait demander l'asile au Maroc, à Taïwan ou au Panama, seul ce dernier pays a dit être prêt à envisager d'accueillir le président déchu. Le Maroc "n'a pas l'intention de répondre favorablement" à une éventuelle demande d'asile d'Aristide.
Un responsable américain a déclaré sous couvert de l'anonymat que l'Afrique du Sud était le pays le plus fréquemment cité. Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell s'était entretenu samedi avec le président sud-africain Thabo Mbeki, et a également eu des conversations avec ses homologues français, argentin, jamaïcain et panaméen.
Le porte-parole du Département d'Etat Richard Boucher a par ailleurs confié que les Etats-Unis avaient aidé le président haïtien à quitter le pays, sans apporter d'autres détails.
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
Arrivée à Bangui de l'ancien président haïtien Aristide
à 3h53, 1er mars 2004.
BANGUI, République centrafricaine (AP) - L'ancien président haïtien Jean-Bertrand Aristide est arrivé en République centrafricaine tôt lundi matin après avoir fui son pays, a rapporte la radio nationale centrafricaine.
Selon la radio, qui ne cite aucune source, Aristide est arrivé à Bangui en compagnie e sa femme et de trois autres personnes. Des gardes de sécurité à l'aéroport ont déclaré que l'avion de l'ex-président haïtien était arrivé à 6h15 GMT. Un journaliste de l'Associated Press a vu l'avion atterrir sur le tarmac et une voiture du ministère centrafricain des Affaires étrangères arriver à l'aéroport.
La radio d'Etat a ajouté qu'Aristide resterait "quelques jours" dans le pays avant de se rendre probablement en Afrique du Sud mais cette information n'a pas pu être vérifiée dans l'immédiat.
Au cours d'une précédente escale de ravitaillement à Antigua, un haut responsable de cette île des Caraïbes a déclaré que l'ex-président haïtien lui a dit qu'il se rendait en Afrique du Sud.
A Johannesburg, un porte-parole présidentiel, Bheki Khumalo, a souligné qu'Aristide ne venait pas en Afrique du Sud, ce pays ne lui pas offert l'asile politique. "Nous ne sommes toujours pas informés du fait qu'il vient ici. J'aurais imaginé qu'à cette heure nous l'aurions été", a dit Khumalo.
Des diplomates américains à Johannesburg ont également déclaré ne pas avoir d'indication qu'Aristide se dirigeait vers l'Afrique du Sud.
Plusieurs pays dont le Panama et le Costa Rica ont annoncé qu'ils offriraient un asile temporaire à l'ex-président haïtien.
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
Avez-vous entendu cela que Aristide n'a pas demissioné. Ce sont des soldats américains qui l'ont kidnappé et forcé a quitter le pays. En tout cas, si c'est le cas je trouve que c'est un coup dur de la part des pays (Canada, USA, France) soit disant democratique.
Parce que veut ou veut pas Aristide a ete elu democratiquement pour 5 ans. POurquoi ils l'ont pas laissé terminer son mandant jusqu'en 2006 et alors ceux qui sont contre lui peuvent se presenter pour faire mieux que lui.
Parce que veut ou veut pas Aristide a ete elu democratiquement pour 5 ans. POurquoi ils l'ont pas laissé terminer son mandant jusqu'en 2006 et alors ceux qui sont contre lui peuvent se presenter pour faire mieux que lui.
Qui m'aime me suit!!!