Le vrai visage des conservateurs.

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lucide
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Le vrai visage des conservateurs.

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La Presse Canadienne
Ottawa


La députée Josée Verner et le bureau du ministre du Patrimoine, James Moore, ont tenté de réparer les pots cassés par le député conservateur Daniel Petit, qui a affirmé que son parti n'était pas «copain-copain avec les artistes».

Le député de la région de Québec a fait cette déclaration pour justifier l'absence de tout député conservateur au rassemblement «Québec horizon culture» cette semaine.


En entrevue au quotidien Le Soleil, M. Petit a également soutenu que les sommes injectées dans la culture permettaient aux artistes de «distraire» les Canadiens.



Alors que les conservateurs tentent de redorer leur blason en ce qui a trait à la culture, particulièrement au Québec, ces commentaires sont plutôt susceptibles de jeter de l'huile sur le feu.


La directrice des communications du ministre Moore, Deirdra McCracken, a assuré que la prise de position du député n'était pas représentative de celle du caucus conservateur.


La ministre de la Francophonie, Josée Verner, autrefois au Patrimoine, a abondé dans le même sens vendredi, indiquant que le gouvernement souhaitait collaborer avec les artistes.


Selon la porte-parole bloquiste en matière de culture, Carole Lavallée, M. Petit a dit tout haut ce que l'ensemble des conservateurs pensent tout bas lorsqu'il s'agit des arts et de la culture.
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lucide
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

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Mourez pour rien, chers soldats

Michèle Ouimet
La Presse


La déclaration du premier ministre Stephen Harper est limpide: Oubliez ça, les boys, la guerre en Afghanistan est perdue d'avance.

C'est à un journaliste de CNN que Stephen Harper a fait cette renversante déclaration. «Nous ne remporterons pas cette guerre seulement en restant là, a-t-il dit. (...) Jamais nous ne battrons les insurgés.»



Stephen Harper n'a pas été piégé par un méchant journaliste qui lui aurait posé 43 fois la même question dans l'espoir de lui arracher une déclaration controversée. Bien au contraire.


Stephen Harper aurait pu corriger le tir, car le journaliste a poursuivi: «Comme ça, nous ne battrons jamais les insurgés. Le mieux qu'on puisse faire, c'est d'entraîner les troupes afghanes pour prendre la relève, puis de nous retirer?»

«Exactement», a répondu Stephen Harper.

Clair et limpide.

Pourquoi envoyer des soldats mourir dans le fin fond de l'Afghanistan si tout est perdu d'avance? Quel soldat sera prêt à prendre le risque de sauter sur une mine s'il sait que le Canada a jeté l'éponge? Les 1400 soldats québécois qui s'apprêtent à partir pour Kandahar doivent avoir le moral dans les talons.

Et pourquoi rester encore deux ans si les jeux sont faits? Pourquoi continuer à engloutir des milliards dans une guerre de plus en plus sanglante? Pire que l'Irak, ce qui n'est pas rien. Depuis 2005, la violence a augmenté de 550% en Afghanistan.

Mourez pour rien, chers soldats. C'est ça que Stephen Harper leur a dit dimanche.

Autre question troublante: pourquoi M. Harper a-t-il fait une déclaration aussi controversée aux États-Unis? Pourquoi pas au Canada? Voulait-il envoyer un message à Barack Obama? Si oui, pourquoi passer par CNN, alors qu'il aurait pu appeler la Maison-Blanche?

Bizarre.

Hier, à la Chambre des communes, l'opposition a demandé des comptes au premier ministre. Pourquoi cette volte-face? Stephen Harper a répondu avec des mots creux, en brassant deux ou trois évidences. Il a conclu en disant: «Nous sommes fiers du travail de nos troupes.»

Merci, M. Harper. Très éclairant.

Stephen Harper a dit la vérité. Oui, la force internationale ne peut pas gagner cette guerre. Oui, le Canada s'enlise dans un conflit qu'il ne peut que perdre. Les Afghans n'ont jamais accepté d'être dominés. Les Russes et les Britanniques n'ont pas réussi à s'imposer dans ce pays mille fois plus complexe que l'Irak.

Pourtant, les Russes se sont accrochés pendant 10 ans et ils y ont mis le paquet. L'OTAN, avec ses 70 000 soldats, ne fait pas le poids.

Stephen Harper n'est pas le premier à baisser les bras.

En octobre, le chef de l'armée britannique en Afghanistan, le général Mark Carleton-Smith, a dit: «Nous n'allons pas gagner cette guerre.»

L'automne dernier, le New York Times a publié un rapport des services secrets américains qui confirmait que l'OTAN a très peu de chances de battre les talibans.

Le chef des troupes américaines en Afghanistan et en Irak, le général David Petraeus, en a rajouté en déclarant qu'il fallait négocier avec les talibans. Le président afghan, Hamid Karzaï, a même amorcé des négociations avec le chef des talibans, le mollah Omar.

Alors, si tout le monde se doute que la communauté internationale court vers la défaite, pourquoi s'offusquer devant la déclaration de Stephen Harper qui a dit tout haut ce que bien des gens - et pas des moindres - pensent tout bas?

Parce qu'un chef d'État engagé dans une guerre ne peut pas concéder la victoire au milieu de la bataille. S'il le fait, il doit agir en conséquence, c'est-à-dire se retirer ou négocier avec l'ennemi. Il ne peut pas continuer à envoyer des soldats au front, mine de rien, en sachant que leur mort ne rimera à rien. La guerre tournera à vide, car elle n'aura plus d'objectifs. Si l'OTAN ne peut pas gagner, le premier ministre sacrifie des vies inutilement.

Les morts ne serviront qu'à remplir une promesse faite aux Américains. Ça frise l'indécence.

La guerre n'est pas une partie de plaisir. J'ai passé quatre jours avec des soldats canadiens dans une base avancée dans la province de Kandahar. J'ai mal mangé - des rations, des rations et des rations -, j'ai mal dormi - sur un lit de camp, dans un dortoir poussiéreux avec une dizaine de soldats et autant de souris -, je me suis baladée dans un blindé, la peur au ventre, et j'ai patrouillé avec une tonne d'équipement sur le dos en m'imaginant voir des talibans derrière chaque arbre, chaque maison. La galère, la vraie, celle qui transforme quatre jours en éternité.

M. Harper a lancé sa bombe aux États-Unis. Pourtant, on ne confie pas une telle énormité à un journaliste étranger entre deux recettes sur l'économie canadienne. Et on ne lance pas un tel ballon pendant que des soldats risquent leur vie. On assume.

Mais M. Harper n'a jamais assumé grand-chose dans cette guerre, en commençant par la torture des prisonniers afghans capturés par les soldats canadiens. Il a toujours nié que la torture existait jusqu'à ce qu'on lui mette le nez dans ses mensonges.

Aujourd'hui, qui a envie de croire M. Harper?
.anthurium.
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

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Qu’est-ce que Harper a dit à CNN?
admin Aujourd'hui, blogue du "Brouilleur d'ondes"

A-t-il dit que la guerre contre le terrorisme était perdue?

Non.

A-t-il dit que nos soldats se battaient pour rien?

Pas du tout au contraire!

Il a dit qu'il n'y aura pas de victoire classique décisive contre les Talibans. Il a dit ce que nous savons déja tous, pour ceux d'entre-nous qui avons un peu réfléchi en regardant ce qui se passe dans ce gâchis de pays.

Le dernier Taliban n'existe pas, les derniers insurgés ne se rendront pas, ils resteront dissimulés dans le reste de la population locale, tentant jusqu'au bout de ramener leur régime islamo-préhistorique anti-civilisation.

Nous savons déja cela. Nous ne vaincrons pas à court ou moyen terme cette mouvance barbare. Elle pourrait finir par s'éteindre d'elle-même après des décennies d'échecs, de vie impossible, lorsque le peuple Afghan voudra en finir avec ces arrièrés qui les tiennent dans un millénaire passé qui n'a pas existé ailleurs.

Cela n'empêche pas que cette marre de sang dans le désert de sable et de poussière doit être endiguée, contrôlée, pour ne pas que son étendue s'agrandisse, pour finir par menacer des régions civilisées jusqu'à nous.

C'est là que les crétins de "pacifistes" soutiennent en fait l'expansion de la violence. Ils veulent un retrait des troupes occidentales de ce pays maudit. Ils pensent que d'abandonner les civils Afghans à des islamistes sanguinaires c'est justifiable. Ils pensent que ça va s'arrêter et se contenir à cette région. Ils oublient (peut-être volontairement) que ces camps de Talibans ont permis des attaques contre des civils occidentaux partout, à Londres, Madrid, Bali, au Maroc, en Égypte, et à New York le 11 septembre 2001.

Ces lâches qui seront toujours les premiers à se sauver de leurs responsabilités, ces pleutres flottant dans de vaporeux rêves de paix mondiale (après la chute de "l'hégémonie Américaine"), répupèrent chaque faille dans notre détermination à s'occupper de la vermine mondiale.

Est-ce parce que la lutte contre le crime est une lutte sans fin que nous devons cesser de la faire? Est-ce parce que la lutte contre l'ignorance ne se soldera jamais par une victoire décisive, que tous doivent cesser d'apprendre? Est-ce parce que la saleté fini toujours par s'accumuler dans nos maisons que nous devons cesser de nettoyer?

Voilà une belle façon de voir la vie... toujours abandonner lorsque c'est un peu long, difficile, lorsque c'est à recommencer de toute façon.

Bien cette semaine nos amis habituels ont tenté par les médias de faire croire que "même Harper croit que ça sert à rien". Ce sont les mêmes qui répètent des insipidités telles que "j'appuie nos militaires même si je n'appuie pas leur mission".

Fourberies! Balivernes!

Comment pouvez-vous appuyer votre ami lorsque vous n'appuyez pas ce qu'il fait?

Lorsque le vent souffle, c'est à ce moment que nous voyons qui reste droit, qui garde le cap et n'oublie pas son objectif.

L'objectif reste le même: Stabiliser l'Afghanistan, mettre en échec les tentatives des bêtes assoiffées de violence que sont les Talibans.

Seuls les lâches, les Francis Dupuis-Déry (militant professeur à l'UQAM), les Denis Gravel (animateur radio) cèdent devant des barbares qui nous savent faiblement déterminés, qui savent que les occidentaux ne perdent pas en Afghanistan (là où les braves vont les combattre), mais perdent chez eux (là où des lâches peuvent évoluer et se reproduire). Ainsi ils gagneront malgré la puissance de feu occidentale et pourront faire gicler leur violence religieuse à la grandeur de la planète dans le but de nous ramener à l'âge de pierre, probablement même avant.
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Beppo
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lucide a écrit : Mourez pour rien, chers soldats

Michèle Ouimet
La Presse


La déclaration du premier ministre Stephen Harper est limpide: Oubliez ça, les boys, la guerre en Afghanistan est perdue d'avance.

C'est à un journaliste de CNN que Stephen Harper a fait cette renversante déclaration. «Nous ne remporterons pas cette guerre seulement en restant là, a-t-il dit. (...) Jamais nous ne battrons les insurgés.»



Stephen Harper n'a pas été piégé par un méchant journaliste qui lui aurait posé 43 fois la même question dans l'espoir de lui arracher une déclaration controversée. Bien au contraire.


Stephen Harper aurait pu corriger le tir, car le journaliste a poursuivi: «Comme ça, nous ne battrons jamais les insurgés. Le mieux qu'on puisse faire, c'est d'entraîner les troupes afghanes pour prendre la relève, puis de nous retirer?»

«Exactement», a répondu Stephen Harper.

Clair et limpide.

Pourquoi envoyer des soldats mourir dans le fin fond de l'Afghanistan si tout est perdu d'avance? Quel soldat sera prêt à prendre le risque de sauter sur une mine s'il sait que le Canada a jeté l'éponge? Les 1400 soldats québécois qui s'apprêtent à partir pour Kandahar doivent avoir le moral dans les talons.

Et pourquoi rester encore deux ans si les jeux sont faits? Pourquoi continuer à engloutir des milliards dans une guerre de plus en plus sanglante? Pire que l'Irak, ce qui n'est pas rien. Depuis 2005, la violence a augmenté de 550% en Afghanistan.

Mourez pour rien, chers soldats. C'est ça que Stephen Harper leur a dit dimanche.

Autre question troublante: pourquoi M. Harper a-t-il fait une déclaration aussi controversée aux États-Unis? Pourquoi pas au Canada? Voulait-il envoyer un message à Barack Obama? Si oui, pourquoi passer par CNN, alors qu'il aurait pu appeler la Maison-Blanche?

Bizarre.

Hier, à la Chambre des communes, l'opposition a demandé des comptes au premier ministre. Pourquoi cette volte-face? Stephen Harper a répondu avec des mots creux, en brassant deux ou trois évidences. Il a conclu en disant: «Nous sommes fiers du travail de nos troupes.»

Merci, M. Harper. Très éclairant.

Stephen Harper a dit la vérité. Oui, la force internationale ne peut pas gagner cette guerre. Oui, le Canada s'enlise dans un conflit qu'il ne peut que perdre. Les Afghans n'ont jamais accepté d'être dominés. Les Russes et les Britanniques n'ont pas réussi à s'imposer dans ce pays mille fois plus complexe que l'Irak.

Pourtant, les Russes se sont accrochés pendant 10 ans et ils y ont mis le paquet. L'OTAN, avec ses 70 000 soldats, ne fait pas le poids.

Stephen Harper n'est pas le premier à baisser les bras.

En octobre, le chef de l'armée britannique en Afghanistan, le général Mark Carleton-Smith, a dit: «Nous n'allons pas gagner cette guerre.»

L'automne dernier, le New York Times a publié un rapport des services secrets américains qui confirmait que l'OTAN a très peu de chances de battre les talibans.

Le chef des troupes américaines en Afghanistan et en Irak, le général David Petraeus, en a rajouté en déclarant qu'il fallait négocier avec les talibans. Le président afghan, Hamid Karzaï, a même amorcé des négociations avec le chef des talibans, le mollah Omar.

Alors, si tout le monde se doute que la communauté internationale court vers la défaite, pourquoi s'offusquer devant la déclaration de Stephen Harper qui a dit tout haut ce que bien des gens - et pas des moindres - pensent tout bas?

Parce qu'un chef d'État engagé dans une guerre ne peut pas concéder la victoire au milieu de la bataille. S'il le fait, il doit agir en conséquence, c'est-à-dire se retirer ou négocier avec l'ennemi. Il ne peut pas continuer à envoyer des soldats au front, mine de rien, en sachant que leur mort ne rimera à rien. La guerre tournera à vide, car elle n'aura plus d'objectifs. Si l'OTAN ne peut pas gagner, le premier ministre sacrifie des vies inutilement.

Les morts ne serviront qu'à remplir une promesse faite aux Américains. Ça frise l'indécence.

La guerre n'est pas une partie de plaisir. J'ai passé quatre jours avec des soldats canadiens dans une base avancée dans la province de Kandahar. J'ai mal mangé - des rations, des rations et des rations -, j'ai mal dormi - sur un lit de camp, dans un dortoir poussiéreux avec une dizaine de soldats et autant de souris -, je me suis baladée dans un blindé, la peur au ventre, et j'ai patrouillé avec une tonne d'équipement sur le dos en m'imaginant voir des talibans derrière chaque arbre, chaque maison. La galère, la vraie, celle qui transforme quatre jours en éternité.

M. Harper a lancé sa bombe aux États-Unis. Pourtant, on ne confie pas une telle énormité à un journaliste étranger entre deux recettes sur l'économie canadienne. Et on ne lance pas un tel ballon pendant que des soldats risquent leur vie. On assume.

Mais M. Harper n'a jamais assumé grand-chose dans cette guerre, en commençant par la torture des prisonniers afghans capturés par les soldats canadiens. Il a toujours nié que la torture existait jusqu'à ce qu'on lui mette le nez dans ses mensonges.

Aujourd'hui, qui a envie de croire M. Harper?
Ché bin po ske le ti-coune d'en l'air n'a pas compris...



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tuberale
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

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.anthurium. a écrit : Qu’est-ce que Harper a dit à CNN?
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A-t-il dit que la guerre contre le terrorisme était perdue?

Non.

A-t-il dit que nos soldats se battaient pour rien?

Pas du tout au contraire!

Il a dit qu'il n'y aura pas de victoire classique décisive contre les Talibans. Il a dit ce que nous savons déja tous, pour ceux d'entre-nous qui avons un peu réfléchi en regardant ce qui se passe dans ce gâchis de pays.

Le dernier Taliban n'existe pas, les derniers insurgés ne se rendront pas, ils resteront dissimulés dans le reste de la population locale, tentant jusqu'au bout de ramener leur régime islamo-préhistorique anti-civilisation.

Nous savons déja cela. Nous ne vaincrons pas à court ou moyen terme cette mouvance barbare. Elle pourrait finir par s'éteindre d'elle-même après des décennies d'échecs, de vie impossible, lorsque le peuple Afghan voudra en finir avec ces arrièrés qui les tiennent dans un millénaire passé qui n'a pas existé ailleurs.

Cela n'empêche pas que cette marre de sang dans le désert de sable et de poussière doit être endiguée, contrôlée, pour ne pas que son étendue s'agrandisse, pour finir par menacer des régions civilisées jusqu'à nous.

C'est là que les crétins de "pacifistes" soutiennent en fait l'expansion de la violence. Ils veulent un retrait des troupes occidentales de ce pays maudit. Ils pensent que d'abandonner les civils Afghans à des islamistes sanguinaires c'est justifiable. Ils pensent que ça va s'arrêter et se contenir à cette région. Ils oublient (peut-être volontairement) que ces camps de Talibans ont permis des attaques contre des civils occidentaux partout, à Londres, Madrid, Bali, au Maroc, en Égypte, et à New York le 11 septembre 2001.

Ces lâches qui seront toujours les premiers à se sauver de leurs responsabilités, ces pleutres flottant dans de vaporeux rêves de paix mondiale (après la chute de "l'hégémonie Américaine"), répupèrent chaque faille dans notre détermination à s'occupper de la vermine mondiale.

Est-ce parce que la lutte contre le crime est une lutte sans fin que nous devons cesser de la faire? Est-ce parce que la lutte contre l'ignorance ne se soldera jamais par une victoire décisive, que tous doivent cesser d'apprendre? Est-ce parce que la saleté fini toujours par s'accumuler dans nos maisons que nous devons cesser de nettoyer?

Voilà une belle façon de voir la vie... toujours abandonner lorsque c'est un peu long, difficile, lorsque c'est à recommencer de toute façon.

Bien cette semaine nos amis habituels ont tenté par les médias de faire croire que "même Harper croit que ça sert à rien". Ce sont les mêmes qui répètent des insipidités telles que "j'appuie nos militaires même si je n'appuie pas leur mission".

Fourberies! Balivernes!

Comment pouvez-vous appuyer votre ami lorsque vous n'appuyez pas ce qu'il fait?

Lorsque le vent souffle, c'est à ce moment que nous voyons qui reste droit, qui garde le cap et n'oublie pas son objectif.

L'objectif reste le même: Stabiliser l'Afghanistan, mettre en échec les tentatives des bêtes assoiffées de violence que sont les Talibans.

Seuls les lâches, les Francis Dupuis-Déry (militant professeur à l'UQAM), les Denis Gravel (animateur radio) cèdent devant des barbares qui nous savent faiblement déterminés, qui savent que les occidentaux ne perdent pas en Afghanistan (là où les braves vont les combattre), mais perdent chez eux (là où des lâches peuvent évoluer et se reproduire). Ainsi ils gagneront malgré la puissance de feu occidentale et pourront faire gicler leur violence religieuse à la grandeur de la planète dans le but de nous ramener à l'âge de pierre, probablement même avant.

lui il se magasine des tapes sur la gueule :gluk: .....j,avoue que j'aurais bien le goût de me dévouer
:gla:
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

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Une guerre comme cà

Pierre Foglia
La Presse


Reprenons. Sauf les Anglais pour des raisons coloniales, l'Occident ne s'est jamais intéressé à l'Afghanistan et à ses guerres tribales. Quand l'Occident commence à s'intéresser à l'Afghanistan au début des années 80, ce n'est pas pour l'Afghanistan, c'est pour faire chier les Russes qui occupent le pays. Les Américains vont s'acoquiner entre autres avec les fous furieux religieux qui vont devenir les grands amis d'un certain ben Laden, en les armant et en les finançant.

Avec l'aide des Américains en sous-main, les Russes sont chassés en 89. Les fous furieux devenus talibans prennent le pouvoir après une épouvantable guerre civile (1992-1996), et instaurent un régime islamique de grande terreur. Que fait l'Occident entre 1992 et 2001 pour empêcher cela? Rien. Nada. Sweet nothing. S'en contre-crisse. La démocratie? De quoi parlez-vous?

Arrive le 11 septembre 2001, les avions dans les tours du World Trade Center et sur le Pentagone, attentats commandités par un certain ben Laden et son ami le mollah Omar. Un mois plus tard, début des frappes américaines sur l'Afghanistan. La guerre juste. Tout le monde, ou presque, était d'accord avec cette intervention-là. Guerre juste, surtout en pensant à celle en Irak qui ne l'était pas.

Chassés du pouvoir, les talibans se replient dans les montagnes à la frontière du Pakistan d'où ils organisent la résistance.


Guerre juste ou pas, cela fait sept ans et demi qu'elle dure. De plus en plus d'observateurs, d'analystes de la question afghane, d'historiens, d'ethnologues, de journalistes de terrain, d'éditorialistes, de chroniqueurs, répètent que les Américains et leurs alliés de l'OTAN ne gagneront pas cette guerre sur le terrain parce qu'une guerre comme ça ne se gagne pas sur le terrain.

Une guerre comme ça?

Supposons que vous ayez des punaises chez vous. Vous faites venir des exterminateurs. Ils arrivent à cinq ou six, envahissent votre maison, shootent leurs trucs partout, gros chantier, gros dégâts, mais bon, il faut ce qu'il faut.

Le lendemain, les exterminateurs sont toujours là et deux jours après aussi. Ils vous expliquent que les punaises c'est bien maudit : elles reviennent tout le temps. Ils restent pour vous protéger. Ils vont s'installer avec leur barda sur le toit et dans la chambre d'ami. On ne vous dérangera pas, promettent-ils, faites comme si on n'était pas là.

La vie reprend avec ces étrangers dans votre maison. Sont pas méchants. Vous veulent du bien. Ils vous veulent, notamment, la démocratie. La démocratie, la démocratie, répètent-ils tout le temps. Rappelez-vous, ils sont venus chasser les punaises. Ils ont des fusils pour tirer la punaise. Mais au fond, leur but, c'est la démocratie. Ils ne vous ont pas demandé votre avis ; comment pourriez-vous ne pas vouloir la démocratie, cette culture commune à tous les pays développés (développés et capitalistes bien évidemment, vous ne l'avez peut-être pas encore remarqué, mais la démocratie est toujours livrée avec son mode de production)?

Sept ans plus tard, une question vous turlupine : et si la démocratie était un concept purement occidental? Et s'il était plus naturel d'être démocrate quand on est norvégien que quand on est pachtoune? Vous ne voulez plus de punaises. Ça, c'est sûr. Mais voulez-vous la démocratie?

Je reprends. Les gens que vous avez appelés il y a sept ans et demi pour exterminer une invasion de punaises sont toujours là. Les punaises aussi. Elles ne sont plus au pouvoir - c'est un grand soulagement. Mais sont toujours aussi présentes dans le décor - c'est une grande inquiétude.

C'est ce que je voulais dire par «une guerre comme ça».

Plutôt que la parabole de la punaise, j'aurais pu emprunter celle du loup à ce colonel de l'armée soviétique (1) : en Afghanistan, on cherchait des loups dans une vaste forêt, on a foutu le feu à la forêt et on est morts dans notre propre incendie.

Plus le temps passe, plus la forêt (le milieu) devient hostile. Plus les gens qui vous font des sourires le jour hébergent des talibans la nuit ; soit qu'ils n'aient pas le choix, soit qu'ils ne savent plus ce qui est pire : le loup ou le chasseur? Le loup, du moins, est leur cousin.

Plus le temps passe, plus des enfants trouvent des engins explosifs en jouant. L'autre jour, trois enfants ont été tués. Les villageois se sont rassemblés pour scander «Mort aux Canadiens». Ce n'est pas nous, se sont défendus les militaires canadiens, probablement avec raison. Les villageois ont tout de même scandé, spontanément : «Mort aux Canadiens.»

On ne gagne pas ces guerres-là. Nous sommes nombreux à le dire depuis 2001. Que nous répond-on? On nous répond taisez-vous. Vous êtes indécents. Nos soldats meurent là-bas.

Effectivement. Il en mourait encore mardi dernier. Trois qui ont sauté sur une mine. Plus deux blessés. One ne gagne pas ces guerres-là.

M. Stephen Harper l'a reconnu mardi. Sous réserve qu'il ne se rétracte pas, je le félicite. Sous réserve qu'il ne nous dise pas une connerie du genre : je voulais dire que nous ne gagnerons pas cette guerre sur le terrain mais que nous resterons tant que l'armée afghane ne sera pas prête à la gagner pour nous. Sous cette réserve, je félicite chaudement M. Harper.

Mais alors, ces trois soldats, mardi, seraient morts pour rien?

Ils sont morts parce qu'ils étaient soldats. C'est un risque du métier de soldat. Au Canada on est soldat par choix. Ceux qui meurent pour rien à la guerre, ce sont les conscrits, les civils dans leur maison bombardée par erreur, les enfants qui trouvent les mines qu'ont posées les soldats.

----------------------------

(1) Colonel Viktor Baranets, ancien porte-parole de l'Armée rouge, cité par l'hebdomadaire français Le Point, numéro 1521.

Disons que comme opinion, ca rejoint plus la mienne.
.anthurium.
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

Message par .anthurium. »

tuberale a écrit : [...]



lui il se magasine des tapes sur la gueule :gluk: .....j,avoue que j'aurais bien le goût de me dévouer
:gla:
L'as-tu connu sur radio réveil ? c'est Phil Bélanger . Il ne met pas de gant blanc, n'a aucun filtre mais mausus, il me plait.
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

Message par tuberale »

.anthurium. a écrit : [...]


L'as-tu connu sur radio réveil ? c'est Phil Bélanger . Il ne met pas de gant blanc, n'a aucun filtre mais mausus, il me plait.

ben pas à moi en tk...j'fais partie des crétins pacifistes, comme il dit........alors tsé.... :gluk:
.anthurium.
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

Message par .anthurium. »

tuberale a écrit : [...]



ben pas à moi en tk...j'fais partie des crétins pacifistes, comme il dit........alors tsé.... :gluk:
Il traite tout le monde de crétin. Ça vaut ce que ça vaut.
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

Message par Beppo »

.anthurium. a écrit : [...]

Il traite tout le monde de crétin. Ça vaut ce que ça vaut.
Sta peu près ça dans son cas. Ça vaut ça itou.



Au plaisir!


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Re: Le vrai visage des conservateurs.

Message par lucide »

Un ministre conservateur insulte les opposants à la peine de mort


Un ministre conservateur insulte les opposants à la peine de mort
La Presse Canadienne
Ottawa


Le ministre d'État aux Affaires étrangères, Peter Kent, a insulté les partis d'opposition et tout ceux qui luttent pour l'abolition de la peine de mort en leur reprochant vendredi d'être plus sensibles aux souffrances des criminels qu'à celles des victimes et de leurs familles.

M. Kent, qui est responsable des dossiers touchant les Amériques, a fait cette déclaration alors qu'il était interrogé sur le cas de Ronald Allen Smith, un Canadien qui se trouve dans le couloir de la mort au Montana pour le meurtre de deux autochtones, au début des années 1980.

Les conservateurs ont mis fin l'an dernier à deux décennies d'efforts pour qu'il soit gracié, sous prétexte qu'il avait été condamné au terme d'un procès équitable dans un État de droit.

Plus tôt cette semaine, un tribunal a invalidé cet argument et ordonné au gouvernement fédéral de recommencer à l'aider. On ne sait pas encore si Ottawa ira en appel de ce jugement.


Les commentaires du ministre d'État ont fait sortir de ses gonds l'ancien ministre de la Justice du Québec et député bloquiste, Serge Ménard, qui les a qualifiés d'odieux et de grossiers. Selon lui, la démagogie des conservateurs confine à «l'imbécillité pure et simple».

L'organisation Amnistie internationale, a pour sa part rappelé que le gouvernement Harper n'en était pas à une incongruité près dans le dossier de la peine de mort.

La porte-parole Anne Sainte-Marie croit que le gouvernement tente d'esquiver le débat sous de faux prétextes.
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lucide
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

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Des conservateurs rappelés à l'ordre pour avoir insulté le
Hugo de Grandpré
La Presse


(Ottawa) Le président de la Chambre des communes, Peter Milliken, a rappelé à l'ordre des députés conservateurs qui ont accusé le Bloc québécois d'entretenir une idéologie de violence.

Ces accusations sont survenues au cours des dernières semaines dans la foulée de l'abandon de la reconstitution de la bataille des Plaines d'Abraham par la Commission des champs de bataille nationaux.


« Les menaces et les appels à la violence ne font pas partie des valeurs québécoises. Il s'agit plutôt de l'idéologie du Bloc », a entre autres déclaré la ministre des Affaires intergouvernementales, Josée Verner, durant la période de questions du 26 février.



Cette déclaration avait fait bondir les députés du Bloc québécois, et le whip en chef du parti, Michel Guimond, a présenté un rappel au règlement, en disant que les propos de la ministre étaient antiparlementaires et offensants.


Une semaine plus tard, le 5 mars, un autre député du Bloc, Louis Plamondon, a lui aussi soulevé un rappel au règlement contre une députée conservatrice du Manitoba, Shelly Glover. Selon lui, la députée visait le Bloc québécois lorsqu'elle a employé les termes « extrémistes » et « prêchent la violence », en dénonçant le journal Le Québécois à la Chambre des communes.


Le président Peter Milliken n'a pas, comme lui a demandé M. Guimond, ordonné à Josée Verner de retirer ses paroles.


Il a néanmoins tapé sur les doigts de tous les députés conservateurs impliqués, incluant le secrétaire parlementaire du premier ministre Harper, Pierre Poilièvre, qui a lui aussi été impliqué dans cette affaire.


« Il est clair qu'ils visaient la provocation et ils ont manifestement semé le désordre », a déclaré M. Milliken.


Il en a profité pour rappeler l'ensemble des députés à l'ordre.


« Tous les députés doivent être conscients que ces propos provocants ne font que susciter des réactions tout aussi enflammées et ne servent qu'à abaisser le niveau de nos délibérations », a-t-il déclaré dans une version écrite de sa décision, obtenue par La Presse.


Dans une lettre obtenue par le Globe and Mail, et datée du 26 févier, le président avisait d'ailleurs les leaders parlementaires de tous les partis qu'il avait noté une recrudescence des attaques personnelles dans la Chambre.


« J'ai l'intention de mettre un frein à cette tendance immédiatement », a-t-il écrit.


Peter Milliken a été réélu comme président de la Chambre après la réélection du gouvernement Harper, mais non sans débat : depuis quelques années, plusieurs déplorent la dégradation du décorum dans l'auguste enceinte parlementaire.
Consult1
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

Message par Consult1 »

Avec tout le respect, c'est vraiment des caves... Pour la première fois en 30 ans que je suis la politique, j'ai vraiment l'impression qu'on a confié le pouvoir aux idiots du village.

Josée Verner: qui s'est fait ridiculiser par son propre gouvernement qui a pris des décisions dans ses dossiers sans qu'elle le sâche. La preuve qu'on peut être cute et tarte à la fois.

Le gros colon, responsable de la métropole et qui serait pas capable de reconnaitre la Place Ville-Marie si elle lui sautait dans la face.

Jean-Pierre Blackburn: se faire nommer au ministère du revenu, c'est un peu se faire dire qu'on est trop nono pour avoir un ministère mais qu'il fallait nommer quelqu'un pour les quotas. La seule autorité qu'il a, c'est de choisir la couleur de la tapisserie de la salle de bain de son bureau. Il y a un ministre du revenu simplement parce que ce serait impossible que le ministre des finances impose les taxes ET les collecte.

et........ Maxime "Joe Louis" Bernier, le ministre qui pourrait porter un jackstap comme casque pour se protéger des chocs au cerveau. C'est révoltant qu'un moron comme ça soit député.
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
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lucide
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

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Évolution: la position de Goodyear soulève des inquiétudes

Malorie Beauchemin
La Presse


(Ottawa) Après un ministre du Patrimoine canadien qui ne connaît ni Félix Leclerc, ni Atom Egoyan, ni Guy Laliberté, voilà que le ministre des Sciences et Technologies, Gary Goodyear, maintient l'ambiguïté sur sa position quant à la théorie de l'évolution.

En entrevue au quotidien Globe and Mail, hier, le ministre Goodyear, à qui le milieu scientifique reproche des compressions dans les budgets de recherche, a refusé de dire s'il croyait en la théorie de l'évolution de Charles Darwin.



«Je ne répondrai pas à cette question. Je suis chrétien et je ne crois pas que ce soit approprié de poser une question sur ma religion», a dit M. Goodyear, chiropraticien de formation, député conservateur depuis 2004, nommé ministre d'État pour les Sciences et Technologies en octobre 2008.


En fin d'après-midi, hier, le ministre Goodyear a tenté en rajuster le tir. En entrevue au réseau CTV, il a indiqué que oui, il croyait à l'évolution, avant d'ajouter: «Nous évoluons, chaque jour, chaque décennie; l'intensité du soleil, les espadrilles, les talons hauts, nous évoluons face à notre environnement», laissant une ambiguïté quant à sa position sur la théorie de Charles Darwin. Il a par ailleurs répété qu'il considérait que la question n'était pas «pertinente» et qu'il était dévoué aux sciences et technologies.

Déclaration inquiétante, mais peu surprenante pour le député du Bloc québécois de Joliette, Pierre Paquette. «Les conservateurs ne veulent pas admettre qu'au plan scientifique, c'est la théorie actuellement qui explique le mieux l'évolution des espèces sur la planète. Ça, ça crée un malaise, estime M. Paquette. Provenant du ministre des Sciences et des Technologies, c'est encore plus inquiétant, cette forme de dogmatisme.»

Le député bloquiste rappelle que les conservateurs ont bloqué à la Chambre des communes l'adoption d'une motion, début mars, qui soulignait le 200e anniversaire de naissance de Charles Darwin. Selon M. Paquette, plusieurs députés conservateurs mettent sur un pied d'égalité la théorie de l'évolution et le créationnisme.

S'il critique vivement la politique des conservateurs en matière de recherche scientifique, le député libéral et ancien astronaute Marc Garneau estime qu'il est actuellement impossible de faire un lien entre les réductions de budget dans le financement de la science et les croyances religieuses des membres du gouvernement.

«Sans doute qu'il y a des créationnistes dans ce gouvernement. Il y en a peut-être dans d'autres partis. Il faut respecter les croyances des individus tant que ça ne nuit pas à la politique du pays», soutient M. Garneau, qui s'est toutefois étonné des déclarations du ministre Goodyear.

«Si c'est le cas qu'il ne croit pas à l'évolution, je suis perplexe parce que la réalité scientifique est évidente», a-t-il souligné.

Pour le politologue de l'Université de Sherbrooke, Jean Herman Guay, les déclarations ambiguës du ministre Goodyear témoignent d'un héritage conservateur «enraciné dans la pensée religieuse» qui provient du «vieux fond réformiste», très présent dans les troupes de Stephen Harper.

«C'est un peu renversant de voir que ce fond très conservateur qu'on retrouve chez les républicains américains soit assez présent, et pas uniquement chez les militants, mais chez les ministres canadiens», s'étonne toutefois M. Guay.

«S'il fallait que ça affecte l'attribution des contrats ou l'attribution des programmes de recherches, ça serait dangereux», met-il en garde.
Dimanche dernier, un autre ministre conservateur s'est attiré des critiques dans la Belle Province. Près de 1,2 million de téléspectateurs de la populaire émission Tout le monde en parle ont pu constater que le ministre du Patrimoine canadien, James Moore, avait une connaissance pour le moins limitée du milieu culturel québécois, voire canadien.

Interrogé par l'animateur Guy A. Lepage, le ministre Moore a été incapable d'identifier l'auteur-compositeur-interprète Félix Leclerc, le metteur en scène Robert Lepage, la chef d'antenne de Radio-Canada, Céline Galipeau, le fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, ou même le cinéaste anglophone Atom Egoyan.

Et on tente de me faire croire qu'il est bon comme quebecois de rester dans le Canada quand on est dirigé par des abrutis de cet espece.....
tipet
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

Message par tipet »

"Le député bloquiste rappelle que les conservateurs ont bloqué à la Chambre des communes l'adoption d'une motion, début mars, qui soulignait le 200e anniversaire de naissance de Charles Darwin. Selon M. Paquette, plusieurs députés conservateurs mettent sur un pied d'égalité la théorie de l'évolution et le créationnisme."

:gluk:

Si les gens étaient au courant de tout ca avant de voter je peux pas croire qu'il se trouverait du monde pour voter pour eux encore..À part une poignée d'extrêmiste.
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tuberale
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

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lucide a écrit : Évolution: la position de Goodyear soulève des inquiétudes

Malorie Beauchemin
La Presse


(Ottawa) Après un ministre du Patrimoine canadien qui ne connaît ni Félix Leclerc, ni Atom Egoyan, ni Guy Laliberté, voilà que le ministre des Sciences et Technologies, Gary Goodyear, maintient l'ambiguïté sur sa position quant à la théorie de l'évolution.

En entrevue au quotidien Globe and Mail, hier, le ministre Goodyear, à qui le milieu scientifique reproche des compressions dans les budgets de recherche, a refusé de dire s'il croyait en la théorie de l'évolution de Charles Darwin.



«Je ne répondrai pas à cette question. Je suis chrétien et je ne crois pas que ce soit approprié de poser une question sur ma religion», a dit M. Goodyear, chiropraticien de formation, député conservateur depuis 2004, nommé ministre d'État pour les Sciences et Technologies en octobre 2008.


En fin d'après-midi, hier, le ministre Goodyear a tenté en rajuster le tir. En entrevue au réseau CTV, il a indiqué que oui, il croyait à l'évolution, avant d'ajouter: «Nous évoluons, chaque jour, chaque décennie; l'intensité du soleil, les espadrilles, les talons hauts, nous évoluons face à notre environnement», laissant une ambiguïté quant à sa position sur la théorie de Charles Darwin. Il a par ailleurs répété qu'il considérait que la question n'était pas «pertinente» et qu'il était dévoué aux sciences et technologies.

Déclaration inquiétante, mais peu surprenante pour le député du Bloc québécois de Joliette, Pierre Paquette. «Les conservateurs ne veulent pas admettre qu'au plan scientifique, c'est la théorie actuellement qui explique le mieux l'évolution des espèces sur la planète. Ça, ça crée un malaise, estime M. Paquette. Provenant du ministre des Sciences et des Technologies, c'est encore plus inquiétant, cette forme de dogmatisme.»

Le député bloquiste rappelle que les conservateurs ont bloqué à la Chambre des communes l'adoption d'une motion, début mars, qui soulignait le 200e anniversaire de naissance de Charles Darwin. Selon M. Paquette, plusieurs députés conservateurs mettent sur un pied d'égalité la théorie de l'évolution et le créationnisme.

S'il critique vivement la politique des conservateurs en matière de recherche scientifique, le député libéral et ancien astronaute Marc Garneau estime qu'il est actuellement impossible de faire un lien entre les réductions de budget dans le financement de la science et les croyances religieuses des membres du gouvernement.

«Sans doute qu'il y a des créationnistes dans ce gouvernement. Il y en a peut-être dans d'autres partis. Il faut respecter les croyances des individus tant que ça ne nuit pas à la politique du pays», soutient M. Garneau, qui s'est toutefois étonné des déclarations du ministre Goodyear.

«Si c'est le cas qu'il ne croit pas à l'évolution, je suis perplexe parce que la réalité scientifique est évidente», a-t-il souligné.

Pour le politologue de l'Université de Sherbrooke, Jean Herman Guay, les déclarations ambiguës du ministre Goodyear témoignent d'un héritage conservateur «enraciné dans la pensée religieuse» qui provient du «vieux fond réformiste», très présent dans les troupes de Stephen Harper.

«C'est un peu renversant de voir que ce fond très conservateur qu'on retrouve chez les républicains américains soit assez présent, et pas uniquement chez les militants, mais chez les ministres canadiens», s'étonne toutefois M. Guay.

«S'il fallait que ça affecte l'attribution des contrats ou l'attribution des programmes de recherches, ça serait dangereux», met-il en garde.
Dimanche dernier, un autre ministre conservateur s'est attiré des critiques dans la Belle Province. Près de 1,2 million de téléspectateurs de la populaire émission Tout le monde en parle ont pu constater que le ministre du Patrimoine canadien, James Moore, avait une connaissance pour le moins limitée du milieu culturel québécois, voire canadien.

Interrogé par l'animateur Guy A. Lepage, le ministre Moore a été incapable d'identifier l'auteur-compositeur-interprète Félix Leclerc, le metteur en scène Robert Lepage, la chef d'antenne de Radio-Canada, Céline Galipeau, le fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, ou même le cinéaste anglophone Atom Egoyan.

Et on tente de me faire croire qu'il est bon comme quebecois de rester dans le Canada quand on est dirigé par des abrutis de cet espece.....

arghhhhhh .....que ça fout la chienne ça....... :eek: :cry: :cry:
Boule à mites
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

Message par Boule à mites »

tipet a écrit :Si les gens étaient au courant de tout ca avant de voter je peux pas croire qu'il se trouverait du monde pour voter pour eux encore..À part une poignée d'extrêmiste.
Bah... Quand nous le disions, notamment toi et moi, ici même sur le Dôme il y a quelques années, on se faisait répéter ad nauseam que c'était une campagne de peur. :sarcastic: Je trouve que la suite nous a donné raison. Ils sont simplement plus discrets que dans le temps du Reform Party et que l'Alliance canadienne, mais ces gens-là sont bien là.

Je suppose que les gens croient ce qu'ils veulent bien croire. À ce compte-là, ceux qui disent qu'on a les gouvernements qu'on mérite doivent avoir raison. :pkpas: Les agissements de ce gouvernement sont révoltants. Le pire pour moi, c'est que le gouvernement conservateur fait tout pour entraver la circulation des informations auxquelles le public a droit. Jugez-en:

Lien: L'opposition officielle à Ottawa a dénoncé lundi la décision des conservateurs de Stephen Harper de supprimer une base de données qui permettait aux Canadiens de scruter les affaires du gouvernement. (mai 2008)

Autre lien: Accès à l'information: le système est en crise, estime le commissaire (27 février 2009)

Citations:
«Ça sert assez bien la classe politique au gouvernement que ça prenne 120, 150 ou 180 jours (plutôt que 30) avant que ne sorte une information qui est d'actualité aujourd'hui», a ironisé le commissaire.

Au même moment où était rendu public le rapport du commissaire à l'information, le gouvernement publiait en catimini sur l'internet son rapport statistique sur l'accès à l'information, attendu depuis plusieurs mois.

Le bulletin Info Source collige toutes les statistiques du gouvernement quant au nombre de demandes d'accès, à leur provenance, au taux et à la vitesse de réponse des différents ministères et institutions.

En comparant les données à celles de l'année précédente, on constate que le nombre de demandes pour lesquelles tous les renseignements ont été communiqués a diminué, alors que le nombre de demandes pour lesquelles les renseignements ont été exclus ou exemptés a augmenté.
Dois-je rappeler que les Conservateurs ont pris le pouvoir en promettant d'être plus transparents que les Libéraux après le scandale des commandites? Heureusement, hein!

Et dans un ordre d'idées légèrement différent, ce genre de truc est aussi sinon plus inquiétant:

Encore un lien: Harper a ses fonctionnaires à l'oeil

L'article au complet:
Les relations entre le gouvernement conservateur et les fonctionnaires de l'État sont pour le moins houleuses. Depuis l'arrivée au pouvoir de Stephen Harper, début 2006, plusieurs hauts fonctionnaires ont payé de leur poste leur volonté d'agir en toute indépendance.

Le cas le plus médiatisé a été celui de Linda Keen, présidente de la Commission de sûreté nucléaire, qui refusa d'autoriser le redémarrage du réacteur nucléaire de Chalk River, comme le réclamait le gouvernement.

La vindicte gouvernementale a aussi frappé à des échelons inférieurs, comme en témoigne le cas de Jeff Monaghan, un jeune contractuel du ministère de l'Environnement, interpellé puis menotté le 9 mai 2007 sous prétexte d'avoir divulgué aux médias le Plan vert du gouvernement Harper.

Deux ans plus tard, aucune accusation n'a encore été déposée contre lui. M. Monaghan, qui poursuit la GRC, estime que son arrestation était une opération de propagande.

Une tendance lourde

L'élection du gouvernement conservateur n'est cependant pas venue perturber un ciel pur, comme le souligne Christian Rouillard, professeur d'administration publique de l'Université d'Ottawa.

« Il y a une tendance lourde, qui n'a pas été créée par le gouvernement Harper, mais qu'il a considérablement accentuée, de se déresponsabiliser au niveau politique en tentant d'accroître l'imputabilité administrative, donc en jetant le blâme sur les fonctionnaires. »

En fait, M. Rouillard estime que ce gouvernement est « obsédé par le contrôle », notamment parce qu'il se méfie des hauts fonctionnaires nommés à l'époque libérale.

Un climat de méfiance

Le climat de travail est à l'avenant. La consultation menée en 2008 par l'Association professionnelle des cadres supérieurs de la fonction publique auprès de ses membres a fait ressortir leur malaise face à une tendance à la microgestion, à une paranoïa grandissante à l'égard des médias et à une centralisation des pouvoirs au Bureau du premier ministre et au Bureau du Conseil privé. Ils en retirent l'impression d'être surveillés.

S'il est désormais plus difficile pour les fonctionnaires de diffuser de l'information au grand public, il est par ailleurs devenu plus compliqué pour le simple citoyen d'obtenir des renseignements par l'entremise de la Loi d'accès à l'information.

Le commissaire à l'information du Canada, Robert Marleau, a dénoncé la lenteur d'Ottawa à se conformer à la loi qui prescrit que l'on réponde au citoyen dans un délai de 30 jours. « On ne le fait plus. Ce n'est pas la norme, c'est l'exception », a-t-il déploré. Une situation qui fait dire à Christian Rouillard que le gouvernement fait fi de ses propres exigences légales.
Les mots me manquent pour exprimer ma colère et ma frustration.

Et ça, c'est seulement ce que j'ai récupéré en 5 minutes.... les nouvelles du genre pleuvent continuellement.
Dernière modification par Boule à mites le sam. mars 21, 2009 3:38 pm, modifié 1 fois.
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lucide
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

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Le ministre Blackburn a continué à multiplier les vols nolisés
Alors qu'il était ministre du Développement économique, Jean-Pierre Blackburn, n'avait jamais cessé d'avoir recours à des vols nolisés, dont plusieurs reliant la capitale fédérale et sa circonscription, en dépit des remous créés l'an dernier par des reportages sur ses habitudes de voyage et son manque de transparence.

Au cours des deux derniers trimestres de son mandat à l'agence de Développement économique du Canada pour le Québec (DEC), M. Blackburn a fait appel aux services de compagnies aériennes, louant des avions d'affaires à 11 reprises. Son secrétaire parlementaire, Jacques Gourde, a quant à lui pris des vols nolisés deux fois dans le cadre de ses fonctions.Au total, ces déplacements ont coûté quelque 73 613 $ aux contribuables au cours des six derniers mois de son mandat à l'agence, entre mars et septembre 2008.

Quelque 40 pour cent de ces frais sont attribuables à trois tournées du Québec, dont l'une qui a mené le ministre en Gaspésie, aux Iles-de-la-Madeleine et sur la Basse Côte-Nord au cours de l'été dernier.

Or, ces frais importants ne sont divulgués ni dans les rapports de dépenses du ministre - publiés sur Internet - ni dans ceux de son personnel, ce qui donne l'impression que M. Blackburn et son équipe étaient particulièrement économes.


Comme le souligne l'attachée de presse du ministre maintenant responsable du Revenu, Nathalie Boileau, les locations d'appareils figurent dans une autre section du site Internet du ministère, consacrée à la divulgation des contrats de plus de 10 000 $. Toutefois, ni la destination, ni le nom des passagers des vols n'y sont précisés.

L'entourage de Jean-Pierre Blackburn affirme que cette manière de faire respecte les règles et que toutes les dépenses ont été comptabilisées et dévoilées adéquatement.

N'empêche que pour obtenir un portrait clair de la situation, il a encore une fois fallu croiser les données sur les déplacements de MM. Blackburn et Gourde, affichées dans le site web du gouvernement, avec des documents sur les vols nolisés obtenus par le Nouveau Parti démocratique (NPD) en vertu de la loi d'accès à l'information.

Il avait fallu avoir recours au même stratagème pour découvrir que Jean-Pierre Blackburn avait facturé aux contribuables plus de 150 000 $ en vols nolisés en 2006 seulement.

La Presse Canadienne avait par la suite révélé que le ministre profitait régulièrement des avions privés pour relier la capitale fédérale à sa circonscription de Jonquière-Alma, plutôt que d'utiliser des vols commerciaux comme le font habituellement les députés.

Le NPD, qui a découvert le pot-aux-roses, répète qu'il ne s'oppose pas à ce que les élus voyagent quand leur travail le requiert. Le parti de Jack Layton estime cependant que les membres du conseil des ministres devraient être particulièrement consciencieux quand vient le temps de dévoiler leurs dépenses.

«Nous voulons savoir comment les responsables gouvernementaux dépensent notre argent, l'argent des contribuables, a insisté le porte-parole de la formation en matière d'éthique, Bill Siksay. Nous voulons nous assurer qu'ils le font de manière responsable, qu'ils ne font pas d'extravagances, que leurs dépenses sont appropriées et qu'elles sont liées à leur travail pour le peuple Canadien.»

M. Siksay rappelle que le premier ministre Stephen Harper avait fait de la transparence l'un de ses chevaux de bataille, à l'époque où il était dans l'opposition.

«Je trouve cela incroyable que M. Blackburn ait gardé les mêmes habitudes, après avoir vu ses dépenses étalées au grand jour à plus d'une reprise. Et je trouve cela encore plus incroyable que le premier ministre ne s'en soit pas mêlé et ne l'ait pas forcé à respecter les règles», a martelé M. Siksay, qui représente la circonscription de Burnaby, en Colombie-Britannique.
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Beppo
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

Message par Beppo »

Et que penser de celle-ci : Michael Fortier, ex-ministre fédéral conservateur, a dépensé 140 mille dollars d’aménagement de bureau, pour deux ans de services.

Pas pire ça non plus, hein?



Au plaisir!


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lucide
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Re: Le vrai visage des conservateurs.

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Registre des armes à feu: Le Bloc veut la fin de l'aministie
La Presse

À Ottawa, le Bloc québécois réclame la fin de l'amnistie dont jouissent ceux qui n'enregistrent pas leurs armes de chasse. Cette amnistie est continuellement renouvelée depuis que les conservateurs sont au pouvoir.

Les bloquistes utilisent leur journée d'opposition au parlement pour débattre de cette question, en profitant de l'occasion pour reprendre leurs arguments pour le maintien complet du registre des armes à feu alors que le gouvernement Harper a déposé encore une fois un projet de loi pour l'abolition d'une partie de ce registre. Le critique en matière de sécurité publique, Serge Ménard, a ouvert le débat dans un discours où il a dénoncé l'effet pernicieux de cette amnistie qui, selon lui, dure depuis trop longtemps et rend le registre de moins en moins fiable.

C'est le secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique qui a pris la parole au nom du gouvernement, dans ce débat. Dave MacKenzie a énuméré les mesures prises par son gouvernement pour lutter contre le crime et a repris les arguments des conservateurs pour l'abolition de l'enregistrement des armes d'épaule.

Dans le même ordre d'idée, le Bloc a organisé un visionnement du film «Polytechnique» en soirée, sur la colline parlementaire. Les Bloquistes espèrent que ce film, qui raconte la tragédie de l'école Polytechnique où 14 jeunes femmes ont été tuées, rappellera aux députés et sénateurs les raisons d'être du registre des armes à feu.

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