Le vrai visage des conservateurs.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Les conservateurs boudent le comité sur
Le mois dernier, le diplomate Richard Colvin avait attisé la controverse en affirmant devant le comité que le Canada s'était rendu complice d'un système généralisé de torture en Afghanistan.
Malorie Beauchemin
La Presse
(Ottawa) Échaudés depuis un mois par la controverse autour de la remise de détenus aux autorités afghanes, les conservateurs de Stephen Harper ont réussi à faire avorter, hier, les travaux du comité ad hoc sur l'Afghanistan, faisant un pied de nez à l'opposition.
Libéraux, néo-démocrates et bloquistes avaient convoqué d'urgence, la semaine dernière, une rencontre extraordinaire du comité. Histoire de battre le fer pendant qu'il est chaud, ils souhaitaient que ses travaux se poursuivent même si la Chambre des communes ne siège pas jusqu'au 25 janvier.
Or, aucun des six députés conservateurs membres du comité ne s'est présenté à la rencontre fort attendue, hier après-midi, qui devait servir à organiser les prochains témoignages et à fixer les dates de séance. Faute du nombre minimal de participants pour procéder, la séance a été suspendue jusqu'à nouvel ordre.
Pluie de critiques
«Où sont les députés? C'est une insulte! a lancé, furieux, le député du NPD, Paul Dewar. C'est une continuité, pour ce gouvernement qui tente de cacher les faits en nous empêchant de voir les documents et en empêchant maintenant le comité de faire son travail.»
Pour le député du Bloc québécois Claude Bachand, les conservateurs «bafouent la démocratie» en omettant de se présenter, un geste rarissime dans les comités parlementaires. «S'ils n'avaient rien à cacher, ils ne se cacheraient pas», a pour sa part renchéri le libéral Ujjal Dosanjh.
Sur les ondes de CTV, le secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Laurie Hawn, a défendu la décision des députés conservateurs en affirmant qu'il n'y avait «aucune urgence» à tenir cette rencontre avant Noël.
Après avoir causé l'ajournement des audiences de la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire, en octobre, le gouvernement conservateur a refusé de répondre à chacune des demandes des partis de l'opposition, qui ont réclamé d'abord une enquête publique sur la question, puis la publication de tous les documents, non censurés, liés au dossier.
«En refusant de se plier à la volonté du Parlement, le gouvernement conservateur viole la Constitution de ce pays», a affirmé hier M. Dosanjh.
Témoignage-choc
La controverse avait été attisée à la mi-novembre par le témoignage-choc du diplomate Richard Colvin, qui a affirmé devant le comité que le Canada s'était rendu complice d'un système généralisé de torture en Afghanistan.
Le gouvernement a toujours affirmé qu'il n'y avait aucune preuve selon laquelle des prisonniers remis par le Canada aux autorités afghanes auraient été torturés.
Or, la volte-face, la semaine dernière, du général Walter Natynczyk, qui a dit qu'il y avait eu au moins un détenu maltraité par les Afghans, a mis les conservateurs dans l'embarras. Les plus récents sondages ont même montré une baisse dans l'appui populaire au gouvernement Harper.
Tout un gouvernement.... jette moi ca dehors a coup de pied au c......
Il devrait leur couper leur salaire pour ne pas faire leur job
Le mois dernier, le diplomate Richard Colvin avait attisé la controverse en affirmant devant le comité que le Canada s'était rendu complice d'un système généralisé de torture en Afghanistan.
Malorie Beauchemin
La Presse
(Ottawa) Échaudés depuis un mois par la controverse autour de la remise de détenus aux autorités afghanes, les conservateurs de Stephen Harper ont réussi à faire avorter, hier, les travaux du comité ad hoc sur l'Afghanistan, faisant un pied de nez à l'opposition.
Libéraux, néo-démocrates et bloquistes avaient convoqué d'urgence, la semaine dernière, une rencontre extraordinaire du comité. Histoire de battre le fer pendant qu'il est chaud, ils souhaitaient que ses travaux se poursuivent même si la Chambre des communes ne siège pas jusqu'au 25 janvier.
Or, aucun des six députés conservateurs membres du comité ne s'est présenté à la rencontre fort attendue, hier après-midi, qui devait servir à organiser les prochains témoignages et à fixer les dates de séance. Faute du nombre minimal de participants pour procéder, la séance a été suspendue jusqu'à nouvel ordre.
Pluie de critiques
«Où sont les députés? C'est une insulte! a lancé, furieux, le député du NPD, Paul Dewar. C'est une continuité, pour ce gouvernement qui tente de cacher les faits en nous empêchant de voir les documents et en empêchant maintenant le comité de faire son travail.»
Pour le député du Bloc québécois Claude Bachand, les conservateurs «bafouent la démocratie» en omettant de se présenter, un geste rarissime dans les comités parlementaires. «S'ils n'avaient rien à cacher, ils ne se cacheraient pas», a pour sa part renchéri le libéral Ujjal Dosanjh.
Sur les ondes de CTV, le secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Laurie Hawn, a défendu la décision des députés conservateurs en affirmant qu'il n'y avait «aucune urgence» à tenir cette rencontre avant Noël.
Après avoir causé l'ajournement des audiences de la Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire, en octobre, le gouvernement conservateur a refusé de répondre à chacune des demandes des partis de l'opposition, qui ont réclamé d'abord une enquête publique sur la question, puis la publication de tous les documents, non censurés, liés au dossier.
«En refusant de se plier à la volonté du Parlement, le gouvernement conservateur viole la Constitution de ce pays», a affirmé hier M. Dosanjh.
Témoignage-choc
La controverse avait été attisée à la mi-novembre par le témoignage-choc du diplomate Richard Colvin, qui a affirmé devant le comité que le Canada s'était rendu complice d'un système généralisé de torture en Afghanistan.
Le gouvernement a toujours affirmé qu'il n'y avait aucune preuve selon laquelle des prisonniers remis par le Canada aux autorités afghanes auraient été torturés.
Or, la volte-face, la semaine dernière, du général Walter Natynczyk, qui a dit qu'il y avait eu au moins un détenu maltraité par les Afghans, a mis les conservateurs dans l'embarras. Les plus récents sondages ont même montré une baisse dans l'appui populaire au gouvernement Harper.
Tout un gouvernement.... jette moi ca dehors a coup de pied au c......
Il devrait leur couper leur salaire pour ne pas faire leur job
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Il a eu pleins de gros connaissants qui donnent de fausses nouvelles
au Québec et on avale tout
au Québec et on avale tout
Dernière modification par Diane le mer. déc. 16, 2009 11:45 am, modifié 1 fois.
[img]http://i80.servimg.com/u/f80/09/00/38/05/image310.jpg[/img]
Re: Le vrai visage des conservateurs.
C'est vraiment inquiétant.... oufff...tipet a écrit : "Le député bloquiste rappelle que les conservateurs ont bloqué à la Chambre des communes l'adoption d'une motion, début mars, qui soulignait le 200e anniversaire de naissance de Charles Darwin. Selon M. Paquette, plusieurs députés conservateurs mettent sur un pied d'égalité la théorie de l'évolution et le créationnisme."
Si les gens étaient au courant de tout ca avant de voter je peux pas croire qu'il se trouverait du monde pour voter pour eux encore..À part une poignée d'extrêmiste.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
tuberale a écrit : [...]
pas juste des fois en ce qui me concerne...
et d'habiter dans un comté qui leur a donné un des plus grosses majorités.....ça ça me donne le goût de vomir.....
Ayoye....... tu dois capoter.....
Re: Le vrai visage des conservateurs.
unpeucommeavant a écrit : [...]
Ce qui semble caractéristique du parti conservateur, c'est de ne pas comprendre leur statut de gouvernement minoritaire et la manière de gouverner lorsqu'un parti est élu par la peau des os: faut négocier avec les autres partis.
Ce qui est aussi inquiétant actuellement, c'est que malgré leur statut minoritaire, ils puissent gérer plusieurs dossiers à leur guise tout de même.....
Tout ce qu'ils nous reste à faire comme québécois, c'est...
Merci Lucide pour ce topic, je me renseigne bcp sur la politique et il y a pleins de trucs que j'ignorais complètement.
Dernière modification par Placeress le dim. déc. 20, 2009 11:12 am, modifié 3 fois.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
les conservateurs agissent comme des fasciste
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
- JOSEPH ARTHUR
- Caïd de la Causette
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- Inscription : mer. avr. 15, 2009 3:35 pm
Re: Le vrai visage des conservateurs.
harper se prepare a une nouvelle prorogation du parlement en 2 ans ...
il est incapable de faire face a la musique !
la gg devrait lui refuser et demander a loposition de former un gouvernement de coalition ou simplement dissoudre le parlement .
il est incapable de faire face a la musique !
la gg devrait lui refuser et demander a loposition de former un gouvernement de coalition ou simplement dissoudre le parlement .
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Ottawa
Le gouvernement Harper veut suspendre les travaux
Agence QMI
Peter Zimonjic
29/12/2009 23h12
Le gouvernement conservateur de Stephen Harper demandera aujourd’hui à la Gouverneure générale Michaëlle Jean de suspendre les travaux parlementaires jusqu’au début de mars, a appris l’Agence QMI.
Selon des sources dignes de foi, le gouvernement compte retarder la reprise des travaux prévue pour le 25 janvier jusqu’à la fin des Jeux olympiques d’hiver de Vancouver, ce qui lui permettrait de minimiser la controverse entourant le sort des prisonniers afghans.
Pour sa part, l’attaché de presse du premier ministre Stephen Harper, Dimitri Soudas, n’a pas voulu ni confirmer ni démentir cette nouvelle, se limitant à dire «qu’aucune décision n’avait encore été prise» quant à la prorogation du Parlement.
La suspension des travaux parlementaires aurait pour effet de mettre fin aux travaux des comités de la Chambre des communes, empêchant ainsi les députés de revenir sur le dossier des prisonniers afghans.
Des allégations voulant que les prisonniers capturés par les soldats canadiens en Afghanistan aient subi de mauvais traitements aux mains des autorités afghanes, ont plongé le gouvernement conservateur dans l’embarras.
«Si le gouvernement essaie cette manœuvre, ce serait une insulte incroyable à la démocratie, a lancé le leader parlementaire libéral, Ralph Goodale. Le gouvernement est dans l’eau chaude dans ce dossier des prisonniers afghans. Ils abandonnent leurs responsabilités. C’est un gouvernement qui se défile.»
Selon une source conservatrice, le gouvernement juge que la prorogation du Parlement serait la meilleure façon de donner la mainmise au gouvernement Harper au Sénat. Le premier ministre Harper aura le loisir de combler cinq vacances au Sénat au début de janvier en nommant des partisans conservateurs. Les conservateurs seraient donc majoritaires dans la Chambre rouge mais les libéraux domineraient toujours les comités du Sénat jusqu’au déclenchement des prochaines élections fédérales ou jusqu’à la prorogation du Parlement.
La suspension des travaux du Parlement permettrait au gouvernement d’ajouter des sénateurs conservateurs aux comités du sénat, ce qui faciliterait l’adoption de projets de loi sans modifications.
«Je pense que c’est scandaleux, a vociféré la leader parlementaire du Nouveau parti démocratique, Libby Davies. Il n’y a aucune raison légitime motivant la prorogation du Parlement. C’est une autre arnaque politique qu’il lance au service de son programme politique au lieu de faire fonctionner le Parlement, ce qui servirait l’intérêt public.»
Il me rend agressive ce gouvernement...
Le gouvernement Harper veut suspendre les travaux
Agence QMI
Peter Zimonjic
29/12/2009 23h12
Le gouvernement conservateur de Stephen Harper demandera aujourd’hui à la Gouverneure générale Michaëlle Jean de suspendre les travaux parlementaires jusqu’au début de mars, a appris l’Agence QMI.
Selon des sources dignes de foi, le gouvernement compte retarder la reprise des travaux prévue pour le 25 janvier jusqu’à la fin des Jeux olympiques d’hiver de Vancouver, ce qui lui permettrait de minimiser la controverse entourant le sort des prisonniers afghans.
Pour sa part, l’attaché de presse du premier ministre Stephen Harper, Dimitri Soudas, n’a pas voulu ni confirmer ni démentir cette nouvelle, se limitant à dire «qu’aucune décision n’avait encore été prise» quant à la prorogation du Parlement.
La suspension des travaux parlementaires aurait pour effet de mettre fin aux travaux des comités de la Chambre des communes, empêchant ainsi les députés de revenir sur le dossier des prisonniers afghans.
Des allégations voulant que les prisonniers capturés par les soldats canadiens en Afghanistan aient subi de mauvais traitements aux mains des autorités afghanes, ont plongé le gouvernement conservateur dans l’embarras.
«Si le gouvernement essaie cette manœuvre, ce serait une insulte incroyable à la démocratie, a lancé le leader parlementaire libéral, Ralph Goodale. Le gouvernement est dans l’eau chaude dans ce dossier des prisonniers afghans. Ils abandonnent leurs responsabilités. C’est un gouvernement qui se défile.»
Selon une source conservatrice, le gouvernement juge que la prorogation du Parlement serait la meilleure façon de donner la mainmise au gouvernement Harper au Sénat. Le premier ministre Harper aura le loisir de combler cinq vacances au Sénat au début de janvier en nommant des partisans conservateurs. Les conservateurs seraient donc majoritaires dans la Chambre rouge mais les libéraux domineraient toujours les comités du Sénat jusqu’au déclenchement des prochaines élections fédérales ou jusqu’à la prorogation du Parlement.
La suspension des travaux du Parlement permettrait au gouvernement d’ajouter des sénateurs conservateurs aux comités du sénat, ce qui faciliterait l’adoption de projets de loi sans modifications.
«Je pense que c’est scandaleux, a vociféré la leader parlementaire du Nouveau parti démocratique, Libby Davies. Il n’y a aucune raison légitime motivant la prorogation du Parlement. C’est une autre arnaque politique qu’il lance au service de son programme politique au lieu de faire fonctionner le Parlement, ce qui servirait l’intérêt public.»
Il me rend agressive ce gouvernement...
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Le gouvernement est minoritaire non?...donc normalement ses projets de lois non souhaités devraient vivre leur belle mort directement en chambre grâce à l'opposition.......
Ah oui c'est vrai j'oubliais .......Ignacieff veut pas d'élection et Layton se vend au pouvoir à chaque contreverse.....il y a pas juste les conservateurs qui font durs.....
Ah oui c'est vrai j'oubliais .......Ignacieff veut pas d'élection et Layton se vend au pouvoir à chaque contreverse.....il y a pas juste les conservateurs qui font durs.....
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Harper n'exclut pas de proroger le Parlement tous les ans
La Presse Canadienne
07/01/2010 18h56
Stephen Harper
Même si la population semble en désaccord avec la décision du premier ministre de proroger la session parlementaire, Stephen Harper ne ferme pas la porte à la possibilité d'avoir recours à cette pratique tous les ans.
Qu'il n'en déplaise aux Canadiens et aux partis d'opposition à Ottawa, le premier ministre estime qu'une session parlementaire devrait idéalement ne durer qu'une année.
Des sessions de deux ou trois ans, a-t-il souligné en entrevue sur les ondes de Radio-Canada jeudi, «ce n'est pas une bonne idée».
Questionné à savoir s'il pourrait demander au gouverneur général de mettre fin aux travaux des deux Chambres tous les ans, M. Harper a simplement affirmé qu'il allait «décider dans les temps à venir (sic)».
Le 30 décembre, M. Harper a causé la surprise en demandant, par téléphone, à la gouverneure générale Michaëlle Jean de proroger la session parlementaire.
De ce fait, tous les travaux de la Chambre des communes et du Sénat, tant les débats en chambre qu'au sein des comités, ont été interrompus. Le gouvernement recommencera à neuf début mars, avec un discours du Trône et la présentation de son budget.
Le premier ministre argue depuis une semaine qu'il était nécessaire de faire table rase, car le pays entame une nouvelle année et une nouvelle situation économique.
De l'avis de l'opposition, toutefois, la prorogation du Parlement par les conservateurs semble destinée à étouffer la controverse sur le traitement des détenus afghans et d'autres questions embarrassantes pour le gouvernement.
A la veille des vacances des Fêtes, le gouvernement minoritaire de Stephen Harper était bombardé de questions de l'opposition, aux Communes, sur le sort des détenus afghans transférés par l'armée canadienne aux autorités afghanes, de même que sur la position du Canada à la Conférence sur le climat de Copenhague.
Ben sur passer ses mesures sans demander l'avis, sans en aviser l'opposition et la population....... et on laisse aller ce gars la....
La Presse Canadienne
07/01/2010 18h56
Stephen Harper
Même si la population semble en désaccord avec la décision du premier ministre de proroger la session parlementaire, Stephen Harper ne ferme pas la porte à la possibilité d'avoir recours à cette pratique tous les ans.
Qu'il n'en déplaise aux Canadiens et aux partis d'opposition à Ottawa, le premier ministre estime qu'une session parlementaire devrait idéalement ne durer qu'une année.
Des sessions de deux ou trois ans, a-t-il souligné en entrevue sur les ondes de Radio-Canada jeudi, «ce n'est pas une bonne idée».
Questionné à savoir s'il pourrait demander au gouverneur général de mettre fin aux travaux des deux Chambres tous les ans, M. Harper a simplement affirmé qu'il allait «décider dans les temps à venir (sic)».
Le 30 décembre, M. Harper a causé la surprise en demandant, par téléphone, à la gouverneure générale Michaëlle Jean de proroger la session parlementaire.
De ce fait, tous les travaux de la Chambre des communes et du Sénat, tant les débats en chambre qu'au sein des comités, ont été interrompus. Le gouvernement recommencera à neuf début mars, avec un discours du Trône et la présentation de son budget.
Le premier ministre argue depuis une semaine qu'il était nécessaire de faire table rase, car le pays entame une nouvelle année et une nouvelle situation économique.
De l'avis de l'opposition, toutefois, la prorogation du Parlement par les conservateurs semble destinée à étouffer la controverse sur le traitement des détenus afghans et d'autres questions embarrassantes pour le gouvernement.
A la veille des vacances des Fêtes, le gouvernement minoritaire de Stephen Harper était bombardé de questions de l'opposition, aux Communes, sur le sort des détenus afghans transférés par l'armée canadienne aux autorités afghanes, de même que sur la position du Canada à la Conférence sur le climat de Copenhague.
Ben sur passer ses mesures sans demander l'avis, sans en aviser l'opposition et la population....... et on laisse aller ce gars la....
Re: Le vrai visage des conservateurs.
lucide a écrit : Harper n'exclut pas de proroger le Parlement tous les ans
La Presse Canadienne
07/01/2010 18h56
Stephen Harper
Même si la population semble en désaccord avec la décision du premier ministre de proroger la session parlementaire, Stephen Harper ne ferme pas la porte à la possibilité d'avoir recours à cette pratique tous les ans.
Qu'il n'en déplaise aux Canadiens et aux partis d'opposition à Ottawa, le premier ministre estime qu'une session parlementaire devrait idéalement ne durer qu'une année.
Des sessions de deux ou trois ans, a-t-il souligné en entrevue sur les ondes de Radio-Canada jeudi, «ce n'est pas une bonne idée».
Questionné à savoir s'il pourrait demander au gouverneur général de mettre fin aux travaux des deux Chambres tous les ans, M. Harper a simplement affirmé qu'il allait «décider dans les temps à venir (sic)».
Le 30 décembre, M. Harper a causé la surprise en demandant, par téléphone, à la gouverneure générale Michaëlle Jean de proroger la session parlementaire.
De ce fait, tous les travaux de la Chambre des communes et du Sénat, tant les débats en chambre qu'au sein des comités, ont été interrompus. Le gouvernement recommencera à neuf début mars, avec un discours du Trône et la présentation de son budget.
Le premier ministre argue depuis une semaine qu'il était nécessaire de faire table rase, car le pays entame une nouvelle année et une nouvelle situation économique.
De l'avis de l'opposition, toutefois, la prorogation du Parlement par les conservateurs semble destinée à étouffer la controverse sur le traitement des détenus afghans et d'autres questions embarrassantes pour le gouvernement.
A la veille des vacances des Fêtes, le gouvernement minoritaire de Stephen Harper était bombardé de questions de l'opposition, aux Communes, sur le sort des détenus afghans transférés par l'armée canadienne aux autorités afghanes, de même que sur la position du Canada à la Conférence sur le climat de Copenhague.
Ben sur passer ses mesures sans demander l'avis, sans en aviser l'opposition et la population....... et on laisse aller ce gars la....
Je ne saisis pas son idée....une année........deux ans .tu fermes les livres au bout d'un an et tu retournes en élection??!!.....et si tu proroges en enlevant de janvier à mars, l'été y se passe rien....c,est quand est-ce que c,est supposé se passer....
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 9083
- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Ce n'est pas démocratique.
J'ai carrément du mépris pour ce parti.
J'ai carrément du mépris pour ce parti.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Voilà au moins une nouvelle un peu rassurante...puisque ces 5 indépendants ont soit été jeté en dehors du parti conservateur ou encore en sont sortis parce que les trouvant trop à droite cela me surprendrait qu'ils donnent leur appui à des projets de lois suspects qui semble être le but d'Harper en tentant de s'y donner une majorité avec des nominations partisanes.....
Publié le 07 janvier 2010 à 18h40 | Mis à jour à 18h45
Les conservateurs n'auront pas carte blanche au Sénat
Marie Vastel
La Presse Canadienne
Ottawa
Même s'ils seront bientôt plus nombreux que les libéraux au Sénat, les conservateurs n'auront pas pour autant carte blanche à la Chambre haute. Car l'appui des sénateurs indépendants est loin de leur être acquis.
Que le premier ministre se le tienne pour dit, les sénateurs indépendants ne cèderont pas au lobbying des deux principaux partis, qui pourraient tenter de les courtiser pour obtenir leur appui lors des votes.
Et avec la nouvelle répartition des sièges au Sénat, si le premier ministre Stephen Harper a maintes fois déploré que les libéraux paralysaient les initiatives des conservateurs à la Chambre, voilà que ce reproche pourrait maintenant devoir être adressé aux indépendants.
«C'est sûr qu'on aura un rôle un peu différent. A un moment donné, c'est peut-être nous qui allons faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre, si jamais les libéraux au Sénat décident de bloquer un projet de loi», a expliqué le sénateur Jean-Claude Rivest, qui a quitté le caucus du Parti conservateur peu après sa création en 2004.
Le Sénat compte cinq sièges vacants, depuis de récents départs à la retraite. Lorsque M. Harper aura choisi ses nouvelles recrues, la Chambre haute comptera 49 libéraux et 51 conservateurs.
On y retrouve également les indépendants Jean-Claude Rivest et Michael Pitfield, ainsi que la sénatrice Anne Cools, qui n'a pas d'affiliation politique depuis qu'elle a été mise à l'écart du caucus conservateur lorsqu'elle a critiqué M. Harper et son budget, en 2007.
Deux sénateurs progressistes-conservateurs, Elaine McCoy et Lowell Murray, ont quant à eux gardé leur couleur politique, suite à la fusion de leur parti avec l'Alliance canadienne qui a donné naissance au Parti conservateur. Ils sont eux aussi considérés comme indépendants.
«Je ne crois pas que les conservateurs pourront faire ce qu'ils veulent, parce qu'ils n'ont toujours pas une majorité absolue et qu'il y a cinq membres du Sénat qui ne sont membres d'aucun parti», a fait valoir le sénateur Murray, soutenant qu'il ne s'attendait pas à un grand bouleversement des forces.
«Même si nous ne votons pas en groupe, en principe nous le pouvons. Si nous nous joignions aux libéraux, nous aurions la balance du pouvoir», a-t-il ajouté, en entrevue avec La Presse Canadienne.
Les sénateurs Murray, McCoy et Rivest soulignent qu'ils se rangent fréquemment derrière les libéraux et qu'ils se sont opposés à certaines positions des troupes de M. Harper, jugées trop à droite.
M. Pitfield, qui a oeuvré au cabinet de Pierre Trudeau, est souffrant de la maladie de Parkinson et de moins en moins présent sur la colline parlementaire.
Face à un caucus conservateur de plus en plus uni, l'appui des indépendants pourrait d'ailleurs devenir d'autant plus précieux pour les libéraux.
«Des 18 derniers sénateurs (nommés par M. Harper), aucun d'entre eux n'a jamais voté autrement que de la façon dont le gouvernement leur a dit de voter», a indiqué la sénatrice McCoy, arguant que traditionnellement il n'y avait pas de telle ligne de parti au Sénat.
Alors qu'il s'oppose à l'existence d'un Sénat non-élu, qu'il a qualifié d'«institution du 19e siècle», M. Harper a reconnu, en entrevue avec Radio-Canada jeudi, qu'il avait finalement nommé davantage de sénateurs au cours de son mandat que l'ancien premier ministre libéral Jean Chrétien.
«C'est ironique, oui», a-t-il avoué. Mais «si le gouvernement ne peut pas faire adopter son programme au Sénat non-élu, si le gouvernement ne peut pas réformer le Sénat à cause des sénateurs qui résistent à la réforme, il n'y a pas de choix, sauf de nommer des sénateurs», a-t-il justifié.
Une majorité qui pourrait se faire sentir aux comités
Puisque la session parlementaire s'est terminée lorsque M. Harper a décidé de proroger le Parlement, le 30 décembre, la composition des comités du Sénat sera modifiée.
Les conservateurs y seront désormais majoritaires et ils pourront occuper la présidence d'un plus grand nombre d'entre eux, et même de leur totalité s'ils le désirent. La pratique consiste toutefois à laisser la présidence de certains comités à l'opposition.
Or, selon le Parti libéral, voilà qui permettra aux conservateurs de museler les comités, en ayant le contrôle de leur agenda, des témoins qui y seront invités et des rapports qui y seront publiés. Le Sénat risque ainsi de devenir une simple chambre d'écho aux Communes, a-t-on dénoncé dans les rangs du parti.
«Le premier ministre vient de relever sa manche et de rentrer sa main dans tout le travail des comités sénatoriaux», s'est indigné un libéral proche du dossier.
Pourtant, sous le règne de Jean Chrétien, le Sénat était à domination libérale, et dans un gouvernement majoritaire de surcroît.
«Effectivement, le contre-poids au gouvernement (au Sénat) va être diminué, mais la «faiblesse» du gouvernement reste dans le fait qu'il est minoritaire. Et cela reste la première chose qu'il ne faut pas oublier», a résumé le sénateur Rivest.
triste non ?
Publié le 07 janvier 2010 à 18h40 | Mis à jour à 18h45
Les conservateurs n'auront pas carte blanche au Sénat
Marie Vastel
La Presse Canadienne
Ottawa
Même s'ils seront bientôt plus nombreux que les libéraux au Sénat, les conservateurs n'auront pas pour autant carte blanche à la Chambre haute. Car l'appui des sénateurs indépendants est loin de leur être acquis.
Que le premier ministre se le tienne pour dit, les sénateurs indépendants ne cèderont pas au lobbying des deux principaux partis, qui pourraient tenter de les courtiser pour obtenir leur appui lors des votes.
Et avec la nouvelle répartition des sièges au Sénat, si le premier ministre Stephen Harper a maintes fois déploré que les libéraux paralysaient les initiatives des conservateurs à la Chambre, voilà que ce reproche pourrait maintenant devoir être adressé aux indépendants.
«C'est sûr qu'on aura un rôle un peu différent. A un moment donné, c'est peut-être nous qui allons faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre, si jamais les libéraux au Sénat décident de bloquer un projet de loi», a expliqué le sénateur Jean-Claude Rivest, qui a quitté le caucus du Parti conservateur peu après sa création en 2004.
Le Sénat compte cinq sièges vacants, depuis de récents départs à la retraite. Lorsque M. Harper aura choisi ses nouvelles recrues, la Chambre haute comptera 49 libéraux et 51 conservateurs.
On y retrouve également les indépendants Jean-Claude Rivest et Michael Pitfield, ainsi que la sénatrice Anne Cools, qui n'a pas d'affiliation politique depuis qu'elle a été mise à l'écart du caucus conservateur lorsqu'elle a critiqué M. Harper et son budget, en 2007.
Deux sénateurs progressistes-conservateurs, Elaine McCoy et Lowell Murray, ont quant à eux gardé leur couleur politique, suite à la fusion de leur parti avec l'Alliance canadienne qui a donné naissance au Parti conservateur. Ils sont eux aussi considérés comme indépendants.
«Je ne crois pas que les conservateurs pourront faire ce qu'ils veulent, parce qu'ils n'ont toujours pas une majorité absolue et qu'il y a cinq membres du Sénat qui ne sont membres d'aucun parti», a fait valoir le sénateur Murray, soutenant qu'il ne s'attendait pas à un grand bouleversement des forces.
«Même si nous ne votons pas en groupe, en principe nous le pouvons. Si nous nous joignions aux libéraux, nous aurions la balance du pouvoir», a-t-il ajouté, en entrevue avec La Presse Canadienne.
Les sénateurs Murray, McCoy et Rivest soulignent qu'ils se rangent fréquemment derrière les libéraux et qu'ils se sont opposés à certaines positions des troupes de M. Harper, jugées trop à droite.
M. Pitfield, qui a oeuvré au cabinet de Pierre Trudeau, est souffrant de la maladie de Parkinson et de moins en moins présent sur la colline parlementaire.
Face à un caucus conservateur de plus en plus uni, l'appui des indépendants pourrait d'ailleurs devenir d'autant plus précieux pour les libéraux.
«Des 18 derniers sénateurs (nommés par M. Harper), aucun d'entre eux n'a jamais voté autrement que de la façon dont le gouvernement leur a dit de voter», a indiqué la sénatrice McCoy, arguant que traditionnellement il n'y avait pas de telle ligne de parti au Sénat.
Alors qu'il s'oppose à l'existence d'un Sénat non-élu, qu'il a qualifié d'«institution du 19e siècle», M. Harper a reconnu, en entrevue avec Radio-Canada jeudi, qu'il avait finalement nommé davantage de sénateurs au cours de son mandat que l'ancien premier ministre libéral Jean Chrétien.
«C'est ironique, oui», a-t-il avoué. Mais «si le gouvernement ne peut pas faire adopter son programme au Sénat non-élu, si le gouvernement ne peut pas réformer le Sénat à cause des sénateurs qui résistent à la réforme, il n'y a pas de choix, sauf de nommer des sénateurs», a-t-il justifié.
Une majorité qui pourrait se faire sentir aux comités
Puisque la session parlementaire s'est terminée lorsque M. Harper a décidé de proroger le Parlement, le 30 décembre, la composition des comités du Sénat sera modifiée.
Les conservateurs y seront désormais majoritaires et ils pourront occuper la présidence d'un plus grand nombre d'entre eux, et même de leur totalité s'ils le désirent. La pratique consiste toutefois à laisser la présidence de certains comités à l'opposition.
Or, selon le Parti libéral, voilà qui permettra aux conservateurs de museler les comités, en ayant le contrôle de leur agenda, des témoins qui y seront invités et des rapports qui y seront publiés. Le Sénat risque ainsi de devenir une simple chambre d'écho aux Communes, a-t-on dénoncé dans les rangs du parti.
«Le premier ministre vient de relever sa manche et de rentrer sa main dans tout le travail des comités sénatoriaux», s'est indigné un libéral proche du dossier.
Pourtant, sous le règne de Jean Chrétien, le Sénat était à domination libérale, et dans un gouvernement majoritaire de surcroît.
«Effectivement, le contre-poids au gouvernement (au Sénat) va être diminué, mais la «faiblesse» du gouvernement reste dans le fait qu'il est minoritaire. Et cela reste la première chose qu'il ne faut pas oublier», a résumé le sénateur Rivest.
triste non ?
Re: Le vrai visage des conservateurs.
sa va juste fustrer encore plus harper qui va tenté faire un loie interdisant les sénateurs indépendants
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Remaniement en vue à Ottawa
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) Le premier ministre Stephen Harper entend remanier son cabinet avant la reprise des travaux parlementaires, prévue le 3 mars, a appris La Presse.
Quelque 15 mois après les élections générales d'octobre 2008, ce remaniement doit s'inscrire dans un exercice plus large visant à donner un nouvel élan au gouvernement dans un contexte de reprise économique, selon des sources.
M. Harper commence à peine à mettre au point le jeu de chaises musicales auquel il veut se livrer. Les principaux poids lourds du cabinet devraient conserver leurs fonctions actuelles, mais l'exercice permettra de donner des promotions à de nouveaux visages. Qui et comment, cela reste à voir.
Les paris sont toutefois ouverts au sujet d'un possible retour au cabinet de l'ancien ministre des Affaires étrangères Maxime Bernier . M. Bernier a démissionné de ses fonctions en mai 2008 après qu'il fut révélé qu'il avait oublié des documents secrets à la résidence de son ancienne amie de coeur, Julie Couillard. Celle-ci avait eu auparavant des relations amoureuses avec trois individus liés au monde interlope.
La ministre d'État responsable de la petite entreprise et du tourisme, Diane Ablonczy, pourrait écoper à la suite de ce remaniement. Elle s'était attiré les foudres des militants conservateurs l'été dernier parce qu'elle avait approuvé une subvention de 400 000 $ à une manifestation gaie de Toronto .
Rumeurs
Depuis un certain temps, des informations persistantes circulaient dans la capitale fédérale selon lesquelles M. Harper songeait à remanier son cabinet.
Dans une entrevue accordée à Brian Lilley et diffusée ce matin à la radio montréalaise CJAD, M. Harper indique qu'une telle mesure pourrait faire partie de l'exercice plus large de revoir l'ensemble des priorités du gouvernement, qui veut faire adopter la deuxième partie de son plan de relance économique et préparer le retour à l'équilibre budgétaire d'ici cinq ans. «La durée moyenne d'une session parlementaire est d'environ un an. Nous allons avoir une nouvelle session. Nous réexaminons et relançons l'ensemble de notre ordre du jour, de notre plan de match. C'est un exercice imposant. Nous allons prendre les prochaines semaines pour faire cela. Tout est sur la table», a affirmé M. Harper dans l'entrevue, que La Presse a obtenue lundi.
Dans cette entrevue, M. Harper doit aussi réagir aux accusations de ses adversaires, qui lui reprochent de se comporter comme un dictateur parce qu'il a prorogé le Parlement pour la deuxième fois en 12 mois.
Cinq nouveaux sénateurs
En plus de présenter un nouveau discours du Trône le 3 mars, de déposer un nouveau budget le lendemain et de remanier son cabinet, M. Harper doit nommer cinq nouveaux sénateurs avant la reprise des hostilités à la Chambre des communes.
Ces nominations permettront aux conservateurs d'avoir plus de sièges que les libéraux au Sénat pour la première fois en près 15 ans. Ils auront 51 sièges et les libéraux, 49. M. Harper n'aura toutefois pas encore la majorité absolue puisqu'il devra composer avec deux sénateurs indépendants, deux sénateurs progressistes-conservateurs et une sénatrice sans affiliation politique. Mais les conservateurs pourront prendre le contrôle des comités sénatoriaux.
Devant la controverse qui a éclaté depuis la décision de M. Harper de proroger le Parlement le 30 décembre, les ministres conservateurs multiplient les entrevues pour affirmer que ce délai était nécessaire pour réexaminer les priorités du gouvernement.
Le bureau du premier ministre a même diffusé une vidéo montrant Stephen Harper en train d'assister à une séance d'information sur la sécurité nationale donnée par le ministre de la Sécurité publique, Peter Van Loan. Les ministres des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, de la Défense, Peter MacKay, et de la Justice, Rob Nicholson, participaient également à cette séance visant à faire le point sur les mesures de sécurité en vigueur depuis l'attentat raté du 25 décembre contre un vol Amsterdam-Detroit.
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) Le premier ministre Stephen Harper entend remanier son cabinet avant la reprise des travaux parlementaires, prévue le 3 mars, a appris La Presse.
Quelque 15 mois après les élections générales d'octobre 2008, ce remaniement doit s'inscrire dans un exercice plus large visant à donner un nouvel élan au gouvernement dans un contexte de reprise économique, selon des sources.
M. Harper commence à peine à mettre au point le jeu de chaises musicales auquel il veut se livrer. Les principaux poids lourds du cabinet devraient conserver leurs fonctions actuelles, mais l'exercice permettra de donner des promotions à de nouveaux visages. Qui et comment, cela reste à voir.
Les paris sont toutefois ouverts au sujet d'un possible retour au cabinet de l'ancien ministre des Affaires étrangères Maxime Bernier . M. Bernier a démissionné de ses fonctions en mai 2008 après qu'il fut révélé qu'il avait oublié des documents secrets à la résidence de son ancienne amie de coeur, Julie Couillard. Celle-ci avait eu auparavant des relations amoureuses avec trois individus liés au monde interlope.
La ministre d'État responsable de la petite entreprise et du tourisme, Diane Ablonczy, pourrait écoper à la suite de ce remaniement. Elle s'était attiré les foudres des militants conservateurs l'été dernier parce qu'elle avait approuvé une subvention de 400 000 $ à une manifestation gaie de Toronto .
Rumeurs
Depuis un certain temps, des informations persistantes circulaient dans la capitale fédérale selon lesquelles M. Harper songeait à remanier son cabinet.
Dans une entrevue accordée à Brian Lilley et diffusée ce matin à la radio montréalaise CJAD, M. Harper indique qu'une telle mesure pourrait faire partie de l'exercice plus large de revoir l'ensemble des priorités du gouvernement, qui veut faire adopter la deuxième partie de son plan de relance économique et préparer le retour à l'équilibre budgétaire d'ici cinq ans. «La durée moyenne d'une session parlementaire est d'environ un an. Nous allons avoir une nouvelle session. Nous réexaminons et relançons l'ensemble de notre ordre du jour, de notre plan de match. C'est un exercice imposant. Nous allons prendre les prochaines semaines pour faire cela. Tout est sur la table», a affirmé M. Harper dans l'entrevue, que La Presse a obtenue lundi.
Dans cette entrevue, M. Harper doit aussi réagir aux accusations de ses adversaires, qui lui reprochent de se comporter comme un dictateur parce qu'il a prorogé le Parlement pour la deuxième fois en 12 mois.
Cinq nouveaux sénateurs
En plus de présenter un nouveau discours du Trône le 3 mars, de déposer un nouveau budget le lendemain et de remanier son cabinet, M. Harper doit nommer cinq nouveaux sénateurs avant la reprise des hostilités à la Chambre des communes.
Ces nominations permettront aux conservateurs d'avoir plus de sièges que les libéraux au Sénat pour la première fois en près 15 ans. Ils auront 51 sièges et les libéraux, 49. M. Harper n'aura toutefois pas encore la majorité absolue puisqu'il devra composer avec deux sénateurs indépendants, deux sénateurs progressistes-conservateurs et une sénatrice sans affiliation politique. Mais les conservateurs pourront prendre le contrôle des comités sénatoriaux.
Devant la controverse qui a éclaté depuis la décision de M. Harper de proroger le Parlement le 30 décembre, les ministres conservateurs multiplient les entrevues pour affirmer que ce délai était nécessaire pour réexaminer les priorités du gouvernement.
Le bureau du premier ministre a même diffusé une vidéo montrant Stephen Harper en train d'assister à une séance d'information sur la sécurité nationale donnée par le ministre de la Sécurité publique, Peter Van Loan. Les ministres des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, de la Défense, Peter MacKay, et de la Justice, Rob Nicholson, participaient également à cette séance visant à faire le point sur les mesures de sécurité en vigueur depuis l'attentat raté du 25 décembre contre un vol Amsterdam-Detroit.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Charest critique Harper en sa présence
La Presse Canadienne
Rivière-du-Loup
Le premier ministre Jean Charest a déclaré mardi qu'il n'éprouvait aucune inhibition à défendre les intérêts du Québec, comme lorsqu'il a croisé le fer avec le gouvernement fédéral, à Copenhague, lors d'un sommet international sur les changements climatiques.
Même s'il avait donné l'impression d'adoucir le ton après avoir critiqué la timidité d'Ottawa dans ce dossier, le mois dernier, M. Charest a profité d'une annonce conjointe avec le premier ministre Stephen Harper pour insister sur l'exemplarité des initiatives québécoises visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
«Je n'ai aucune inhibition, aucune réticence, peu importe l'endroit où je me trouve, que ce soit à Cacouna ou à Copenhague, a-t-il dit. Sur ces questions-là, je tiendrai le même discours au nom de tous les Québécois.»
Evoquant ses prises de position dans la capitale danoise, qui ont hérissé l'entourage du ministre fédéral de l'Environnement, Jim Prentice, et le premier ministre albertain Ed Stelmach, M. Charest n'a exprimé aucun regret.
«Il n'y a pas une chose que je changerais dans ce que j'ai fait et dit à Copenhague, a-t-il dit. Pas un mot. Je cherche toujours, dans ceux et celles qui nous reprochent d'avoir présenté des positions qui ne faisaient pas l'affaire, exactement ce qu'on aurait pu dire qui ne faisait pas l'affaire. Si parler et défendre les intérêts du Québec ça dérange, eh bien tant pis.»
A ses côtés, M. Harper n'a pas bronché, mais il a rappelé que le gouvernement fédéral soutient financièrement les initiatives environnementales de M. Charest , malgré leurs désaccords sur les cibles de réduction des gaz à effet de serre.
«Le premier ministre Charest a parlé du plan environnemental du Québec, qui est un plan reconnu, a-t-il dit. Le gouvernement du Canada a fait une contribution financière importante à ce plan et c'est essentiel que nous continuions à travailler sur ces défis environnementaux parce qu'ils sont là pour longtemps.»
En décembre dernier, à Copenhague, M. Charest avait critiqué sévèrement la faiblesse des cibles de réduction de GES du gouvernement fédéral, qui sont beaucoup moins élevées que celles de son gouvernement.
Dressant un bilan de sa participation au sommet international, organisé par les Nations unies, le premier ministre québécois s'était toutefois montré conciliant envers Ottawa, ce qui l'avait forcé à se défendre d'adoucir le ton.
De passage à Rivière-du-Loup, mardi, les deux premiers ministres ont annoncé une contribution conjointe totalisant près de 9 millions $ pour la construction de la première usine canadienne qui produira du biocarburant et du compost à partir de déchets organiques domestiques .
Lors d'une conférence de presse conjointe, MM. Charest et Harper ont démontré une fois de plus qu'ils n'accordent pas la même importance à la lutte aux changements climatiques.
Tandis que le premier ministre fédéral décrivait cet enjeu comme «un défi qui est là pour longtemps», son homologue provincial a plutôt parlé de la réduction des GES comme «du plus grand défi de l'humanité».
Ainsi, lors d'un échange avec les journalistes, M. Charest a semblé vouloir tout affirmer avec plus de vigueur que son homologue fédéral. Le premier ministre québécois a poussé l'audace en allant jusqu'à répondre à une question adressée à M. Harper au sujet de la menace terroriste.
«Depuis le 11 septembre, l'enjeu prioritaire entre le Canada et les Etats-Unis, c'est devenu la sécurité», a-t-il dit.
Lors d'un point de presse en marge de l'événement, la ministre québécoise de l'Environnement, Line Beauchamp, a affirmé que malgré leurs divergences sur la réduction des GES, les deux gouvernements étaient capables de travailler ensemble sur des projets comme l'usine de biométhanisation et de compostage, qui sera construite à Cacouna, près de Rivière-du-Loup.
«On a exprimé notre déception face à la cible fixée par le gouvernement fédéral canadien, a-t-elle dit. On l'a toujours dit clairement, on l'a dit depuis 2007. (...) Mais ça n'a jamais empêché les deux gouvernements de vouloir collaborer.»
La Presse Canadienne
Rivière-du-Loup
Le premier ministre Jean Charest a déclaré mardi qu'il n'éprouvait aucune inhibition à défendre les intérêts du Québec, comme lorsqu'il a croisé le fer avec le gouvernement fédéral, à Copenhague, lors d'un sommet international sur les changements climatiques.
Même s'il avait donné l'impression d'adoucir le ton après avoir critiqué la timidité d'Ottawa dans ce dossier, le mois dernier, M. Charest a profité d'une annonce conjointe avec le premier ministre Stephen Harper pour insister sur l'exemplarité des initiatives québécoises visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
«Je n'ai aucune inhibition, aucune réticence, peu importe l'endroit où je me trouve, que ce soit à Cacouna ou à Copenhague, a-t-il dit. Sur ces questions-là, je tiendrai le même discours au nom de tous les Québécois.»
Evoquant ses prises de position dans la capitale danoise, qui ont hérissé l'entourage du ministre fédéral de l'Environnement, Jim Prentice, et le premier ministre albertain Ed Stelmach, M. Charest n'a exprimé aucun regret.
«Il n'y a pas une chose que je changerais dans ce que j'ai fait et dit à Copenhague, a-t-il dit. Pas un mot. Je cherche toujours, dans ceux et celles qui nous reprochent d'avoir présenté des positions qui ne faisaient pas l'affaire, exactement ce qu'on aurait pu dire qui ne faisait pas l'affaire. Si parler et défendre les intérêts du Québec ça dérange, eh bien tant pis.»
A ses côtés, M. Harper n'a pas bronché, mais il a rappelé que le gouvernement fédéral soutient financièrement les initiatives environnementales de M. Charest , malgré leurs désaccords sur les cibles de réduction des gaz à effet de serre.
«Le premier ministre Charest a parlé du plan environnemental du Québec, qui est un plan reconnu, a-t-il dit. Le gouvernement du Canada a fait une contribution financière importante à ce plan et c'est essentiel que nous continuions à travailler sur ces défis environnementaux parce qu'ils sont là pour longtemps.»
En décembre dernier, à Copenhague, M. Charest avait critiqué sévèrement la faiblesse des cibles de réduction de GES du gouvernement fédéral, qui sont beaucoup moins élevées que celles de son gouvernement.
Dressant un bilan de sa participation au sommet international, organisé par les Nations unies, le premier ministre québécois s'était toutefois montré conciliant envers Ottawa, ce qui l'avait forcé à se défendre d'adoucir le ton.
De passage à Rivière-du-Loup, mardi, les deux premiers ministres ont annoncé une contribution conjointe totalisant près de 9 millions $ pour la construction de la première usine canadienne qui produira du biocarburant et du compost à partir de déchets organiques domestiques .
Lors d'une conférence de presse conjointe, MM. Charest et Harper ont démontré une fois de plus qu'ils n'accordent pas la même importance à la lutte aux changements climatiques.
Tandis que le premier ministre fédéral décrivait cet enjeu comme «un défi qui est là pour longtemps», son homologue provincial a plutôt parlé de la réduction des GES comme «du plus grand défi de l'humanité».
Ainsi, lors d'un échange avec les journalistes, M. Charest a semblé vouloir tout affirmer avec plus de vigueur que son homologue fédéral. Le premier ministre québécois a poussé l'audace en allant jusqu'à répondre à une question adressée à M. Harper au sujet de la menace terroriste.
«Depuis le 11 septembre, l'enjeu prioritaire entre le Canada et les Etats-Unis, c'est devenu la sécurité», a-t-il dit.
Lors d'un point de presse en marge de l'événement, la ministre québécoise de l'Environnement, Line Beauchamp, a affirmé que malgré leurs divergences sur la réduction des GES, les deux gouvernements étaient capables de travailler ensemble sur des projets comme l'usine de biométhanisation et de compostage, qui sera construite à Cacouna, près de Rivière-du-Loup.
«On a exprimé notre déception face à la cible fixée par le gouvernement fédéral canadien, a-t-elle dit. On l'a toujours dit clairement, on l'a dit depuis 2007. (...) Mais ça n'a jamais empêché les deux gouvernements de vouloir collaborer.»
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: Le vrai visage des conservateurs.
jumbo a écrit : Charest critique Harper en sa présence
La Presse Canadienne
Rivière-du-Loup
Le premier ministre Jean Charest a déclaré mardi qu'il n'éprouvait aucune inhibition à défendre les intérêts du Québec, comme lorsqu'il a croisé le fer avec le gouvernement fédéral, à Copenhague, lors d'un sommet international sur les changements climatiques.
Même s'il avait donné l'impression d'adoucir le ton après avoir critiqué la timidité d'Ottawa dans ce dossier, le mois dernier, M. Charest a profité d'une annonce conjointe avec le premier ministre Stephen Harper pour insister sur l'exemplarité des initiatives québécoises visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
«Je n'ai aucune inhibition, aucune réticence, peu importe l'endroit où je me trouve, que ce soit à Cacouna ou à Copenhague, a-t-il dit. Sur ces questions-là, je tiendrai le même discours au nom de tous les Québécois.»
Evoquant ses prises de position dans la capitale danoise, qui ont hérissé l'entourage du ministre fédéral de l'Environnement, Jim Prentice, et le premier ministre albertain Ed Stelmach, M. Charest n'a exprimé aucun regret.
«Il n'y a pas une chose que je changerais dans ce que j'ai fait et dit à Copenhague, a-t-il dit. Pas un mot. Je cherche toujours, dans ceux et celles qui nous reprochent d'avoir présenté des positions qui ne faisaient pas l'affaire, exactement ce qu'on aurait pu dire qui ne faisait pas l'affaire. Si parler et défendre les intérêts du Québec ça dérange, eh bien tant pis.»
A ses côtés, M. Harper n'a pas bronché, mais il a rappelé que le gouvernement fédéral soutient financièrement les initiatives environnementales de M. Charest , malgré leurs désaccords sur les cibles de réduction des gaz à effet de serre.
«Le premier ministre Charest a parlé du plan environnemental du Québec, qui est un plan reconnu, a-t-il dit. Le gouvernement du Canada a fait une contribution financière importante à ce plan et c'est essentiel que nous continuions à travailler sur ces défis environnementaux parce qu'ils sont là pour longtemps.»
En décembre dernier, à Copenhague, M. Charest avait critiqué sévèrement la faiblesse des cibles de réduction de GES du gouvernement fédéral, qui sont beaucoup moins élevées que celles de son gouvernement.
Dressant un bilan de sa participation au sommet international, organisé par les Nations unies, le premier ministre québécois s'était toutefois montré conciliant envers Ottawa, ce qui l'avait forcé à se défendre d'adoucir le ton.
De passage à Rivière-du-Loup, mardi, les deux premiers ministres ont annoncé une contribution conjointe totalisant près de 9 millions $ pour la construction de la première usine canadienne qui produira du biocarburant et du compost à partir de déchets organiques domestiques .
Lors d'une conférence de presse conjointe, MM. Charest et Harper ont démontré une fois de plus qu'ils n'accordent pas la même importance à la lutte aux changements climatiques.
Tandis que le premier ministre fédéral décrivait cet enjeu comme «un défi qui est là pour longtemps», son homologue provincial a plutôt parlé de la réduction des GES comme «du plus grand défi de l'humanité».
Ainsi, lors d'un échange avec les journalistes, M. Charest a semblé vouloir tout affirmer avec plus de vigueur que son homologue fédéral. Le premier ministre québécois a poussé l'audace en allant jusqu'à répondre à une question adressée à M. Harper au sujet de la menace terroriste.
«Depuis le 11 septembre, l'enjeu prioritaire entre le Canada et les Etats-Unis, c'est devenu la sécurité», a-t-il dit.
Lors d'un point de presse en marge de l'événement, la ministre québécoise de l'Environnement, Line Beauchamp, a affirmé que malgré leurs divergences sur la réduction des GES, les deux gouvernements étaient capables de travailler ensemble sur des projets comme l'usine de biométhanisation et de compostage, qui sera construite à Cacouna, près de Rivière-du-Loup.
«On a exprimé notre déception face à la cible fixée par le gouvernement fédéral canadien, a-t-elle dit. On l'a toujours dit clairement, on l'a dit depuis 2007. (...) Mais ça n'a jamais empêché les deux gouvernements de vouloir collaborer.»
Et pourquoi on devrait dire comme lui. Il est reconnu depuis longtemps que nous aspirons a une société plus verte que Monsieur Harper. Et il tente de nous faire croire qu'Il nous fait un don. L'argent investi fait partie de l'argent que l'on nous doit pour nos subventions.
D'ailleurs je vais mettre des données et des liens dans le sujet péréquation puiqu'il y en a un d"ouvert mais entre autres
Conciliation de la gestion des revenus et des dépenses du Québec par le fédéral, montre qu’une fois la péréquation reçue, un trop-perçu des impôts et taxes au Québec conservé par le fédéral s’élève à 7,571 G. Le détail de ce trop-perçu non retourné au Québec est démontré à l’annexe A.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Le président Stephen Harper
Vincent Marissal
La Presse
Pauvre Stephen Harper... Lui qui pensait éviter les critiques de ses adversaires en fermant le parlement pour l'hiver, il s'est fait joliment frotter les oreilles par Jean Charest hier, à Rivière-du-Loup, où il venait pourtant annoncer un investissement en environnement.
Que le fédéral contribue financièrement à transformer en énergie les déchets domestiques du Bas-Saint-Laurent, le gouvernement du Québec s'en réjouit, mais M. Charest ne regrette pas d'avoir ouvertement critiqué le gouvernement fédéral le mois dernier à Copenhague.Dur coup pour Stephen Harper, qui s'est douloureusement rendu compte que Jean Charest, contrairement à Michael Ignatieff, est solidement en selle et qu'il attaque avec toute l'assurance propre à une telle position.
Le moment aura été visiblement désagréable pour M. Harper, qui, autrement, s'en tire plutôt bien en ce début d'année. La stratégie de Stephen Harper de proroger le Parlement est éminemment discutable, mais il faut admettre qu'elle le sert bien.
Remarquez l'ironie : voici un homme à qui les médias reprochent depuis des années d'être inaccessible et qui, soudainement, multiplie les entrevues depuis deux semaines (CBC, Radio-Canada, National Post-Canwest, A Channel, BNN, Astral, La Presse, plus la série des traditionnelles entrevues de fin d'année aux grands réseaux de télévision).
On peut bien lui reprocher de se soustraire aux débats parlementaires ou critiquer son mépris évident des institutions dont il est le premier représentant, mais en parlant aux médias, il rejoint directement les électeurs, sans le filtre parfois bruyant de l'opposition. Il contrôle le message dans un cadre moins hostile.
De plus, en fermant le parlement, il évite de devoir rendre des comptes devant les élus.
Cette façon de gouverner s'approche du modèle présidentiel américain, qui préserve le président d'échanges directs avec les élus du Congrès. En décidant de clore unilatéralement les débats, M. Harper s'arroge par ailleurs, comme le président, un droit de veto : «J'en ai assez, on ferme!»
Même chose pour cette idée de proroger la session parlementaire et de revenir chaque année avec un discours du Trône, ce qui ressemble au fameux State of the Union du président américain.
Pour M. Harper, le Parlement est clairement une nuisance dont il faut limiter les activités. Selon le premier ministre, la Chambre des communes cause de l'instabilité sur les marchés (en plus de menacer son gouvernement, il va sans dire). «Dès que le Parlement reprendra les travaux, nous nous retrouverons en minorité. D'abord, il y aura un vote de défiance, et il y aura ensuite des motions de défiance et des spéculations d'élections chaque semaine pour le reste de l'année. Voilà le genre d'instabilité qui inquiète les marchés», a déclaré lundi M. Harper au Business News Network.
Cette idée de proroger le Parlement chaque année et de reprendre avec un discours du Trône ne colle pas à la réalité de notre système parlementaire. D'abord, un discours du Trône n'est pas un State of the Union : il ne s'agit pas d'un état des lieux, mais bien des priorités législatives du gouvernement pour la prochaine session. Décréter à l'avance que cette session ne durera qu'un an (huit mois de travaux au Parlement dans les faits), c'est condamner ses propres priorités à s'échouer sur l'iceberg de la date limite. Surtout pour un gouvernement minoritaire.
Par ailleurs, réduire le Parlement au silence en prétextant qu'il nuit au bon travail du gouvernement, comme M. Harper le fait, ne fera qu'alimenter le désabusement de la population envers les institutions.
Pire encore, toute la stratégie de M. Harper repose, justement, sur le je-m'en-foutisme des électeurs face à la chose politique. Il faudra bien plus, en effet, qu'une prorogation, décidée sur un coup de téléphone le 30 décembre, pour allumer la mèche de l'indignation d'une population indifférente.
Même Tom Flanagan, ancien proche conseiller de Stephen Harper et chaud partisan des mesures conservatrices, l'admet candidement.
«Tout le monde sait qu'on a prorogé le Parlement pour mettre un terme à l'enquête afghane, a dit le professeur de l'Université de Calgary, lundi sur les ondes de CBC. Les justifications du gouvernement ne sont pas vraiment crédibles. Au lieu de présenter des arguments d'adulte, le gouvernement invente ces justifications enfantines. Puis il essaie de les renforcer avec d'autres trucs qui n'ont aucun sens non plus.»
Voilà qui a l'avantage d'être clair.
Vincent Marissal
La Presse
Pauvre Stephen Harper... Lui qui pensait éviter les critiques de ses adversaires en fermant le parlement pour l'hiver, il s'est fait joliment frotter les oreilles par Jean Charest hier, à Rivière-du-Loup, où il venait pourtant annoncer un investissement en environnement.
Que le fédéral contribue financièrement à transformer en énergie les déchets domestiques du Bas-Saint-Laurent, le gouvernement du Québec s'en réjouit, mais M. Charest ne regrette pas d'avoir ouvertement critiqué le gouvernement fédéral le mois dernier à Copenhague.Dur coup pour Stephen Harper, qui s'est douloureusement rendu compte que Jean Charest, contrairement à Michael Ignatieff, est solidement en selle et qu'il attaque avec toute l'assurance propre à une telle position.
Le moment aura été visiblement désagréable pour M. Harper, qui, autrement, s'en tire plutôt bien en ce début d'année. La stratégie de Stephen Harper de proroger le Parlement est éminemment discutable, mais il faut admettre qu'elle le sert bien.
Remarquez l'ironie : voici un homme à qui les médias reprochent depuis des années d'être inaccessible et qui, soudainement, multiplie les entrevues depuis deux semaines (CBC, Radio-Canada, National Post-Canwest, A Channel, BNN, Astral, La Presse, plus la série des traditionnelles entrevues de fin d'année aux grands réseaux de télévision).
On peut bien lui reprocher de se soustraire aux débats parlementaires ou critiquer son mépris évident des institutions dont il est le premier représentant, mais en parlant aux médias, il rejoint directement les électeurs, sans le filtre parfois bruyant de l'opposition. Il contrôle le message dans un cadre moins hostile.
De plus, en fermant le parlement, il évite de devoir rendre des comptes devant les élus.
Cette façon de gouverner s'approche du modèle présidentiel américain, qui préserve le président d'échanges directs avec les élus du Congrès. En décidant de clore unilatéralement les débats, M. Harper s'arroge par ailleurs, comme le président, un droit de veto : «J'en ai assez, on ferme!»
Même chose pour cette idée de proroger la session parlementaire et de revenir chaque année avec un discours du Trône, ce qui ressemble au fameux State of the Union du président américain.
Pour M. Harper, le Parlement est clairement une nuisance dont il faut limiter les activités. Selon le premier ministre, la Chambre des communes cause de l'instabilité sur les marchés (en plus de menacer son gouvernement, il va sans dire). «Dès que le Parlement reprendra les travaux, nous nous retrouverons en minorité. D'abord, il y aura un vote de défiance, et il y aura ensuite des motions de défiance et des spéculations d'élections chaque semaine pour le reste de l'année. Voilà le genre d'instabilité qui inquiète les marchés», a déclaré lundi M. Harper au Business News Network.
Cette idée de proroger le Parlement chaque année et de reprendre avec un discours du Trône ne colle pas à la réalité de notre système parlementaire. D'abord, un discours du Trône n'est pas un State of the Union : il ne s'agit pas d'un état des lieux, mais bien des priorités législatives du gouvernement pour la prochaine session. Décréter à l'avance que cette session ne durera qu'un an (huit mois de travaux au Parlement dans les faits), c'est condamner ses propres priorités à s'échouer sur l'iceberg de la date limite. Surtout pour un gouvernement minoritaire.
Par ailleurs, réduire le Parlement au silence en prétextant qu'il nuit au bon travail du gouvernement, comme M. Harper le fait, ne fera qu'alimenter le désabusement de la population envers les institutions.
Pire encore, toute la stratégie de M. Harper repose, justement, sur le je-m'en-foutisme des électeurs face à la chose politique. Il faudra bien plus, en effet, qu'une prorogation, décidée sur un coup de téléphone le 30 décembre, pour allumer la mèche de l'indignation d'une population indifférente.
Même Tom Flanagan, ancien proche conseiller de Stephen Harper et chaud partisan des mesures conservatrices, l'admet candidement.
«Tout le monde sait qu'on a prorogé le Parlement pour mettre un terme à l'enquête afghane, a dit le professeur de l'Université de Calgary, lundi sur les ondes de CBC. Les justifications du gouvernement ne sont pas vraiment crédibles. Au lieu de présenter des arguments d'adulte, le gouvernement invente ces justifications enfantines. Puis il essaie de les renforcer avec d'autres trucs qui n'ont aucun sens non plus.»
Voilà qui a l'avantage d'être clair.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Charest a paru tres mal è Riviere du Loup
Il a pris de longues minutes pour encenser l'ex maire D'amours
qui est sous enquete
Se retracte-il si apres l'enquete advenant que D'amours soit coupable
Charest se prepare pour la politique federale
Il a pris de longues minutes pour encenser l'ex maire D'amours
qui est sous enquete
Se retracte-il si apres l'enquete advenant que D'amours soit coupable
Charest se prepare pour la politique federale
[img]http://i80.servimg.com/u/f80/09/00/38/05/image310.jpg[/img]