Lost25 a écrit : [...]
Je dois avoir une mentalité trop critique pour absorber tout ça. Il me semble que l'odeur du sang (lire phéromones) est une raison un peu superficielle de tomber en amour. Je n'ai jamais vraiment cru à ce grand amour entre Edward et Bella parce que j'ai l'impression que justement, elle n'est basée que sur le désir sexuel. Ils n'ont rien d'autres en commun sur le plan des idéologies ou des intérêts (en tout cas pas dans les films). Pour ce qui est de l'abstinance, c'est un message sous-jacent qui est véhiculé par l'auteure (qui est mormone). Le message qu'elle veut passer aux adolescentes c'est qu'elles peuvent attendre, qu'il est tout à fait possible de vivre une relation amoureuse sur une longue période de temps et de s'aimer à la folie sans nécessairement succomber tout de suite à la tension sexuelle. Maintenant libre à tous de décider si elle a raison ou non .
Honnêtement, bien que n'étant pas mormone, je ne vois pas où est le mal d'un tel message, même s'il ne me rejoint pas nécessairement. La plupart des parents disent à leurs enfants (surtout leurs filles) d'attendre de se sentir prête avant d'accepter les relations.
Pour l'odeur du sang, c'est l'histoire, on n'y peut rien, on le sait bien au final que ça n'existe pas les vampires et les loups-garous, mais je pense que lorsqu'on lit (ou regarde) une série, on doit accepter au départ que l'histoire ne sera pas rationnelle et que ça ne se peut pas. À partir de là, l'auteur a le ''droit'' d'aller dans les directions qui lui plaisent...
Moi non plus l'histoire entre Edward et Bella ne m'allume pas vraiment, je trouve la chimie bien plus forte et excitante avec Jacob..
Moi non, vraiment, je ne vois pas de morale sur l'abstinence et l'avortement... On peut très bien être pour le choix d'avorter et ne pas vouloir soi-même en subir un...
Je précise que je ne souhaite pas nécessairement défendre le scénario à tout prix, on a chacun nos goûts...
Perso, je trouve ça un peu trop à l'eau de rose, mais ça n'empêche pas de trouver que l'histoire est traitée de façon originale...
Mais si on admet que ce qui sous-tend le roman est intéressant sur notre imaginaire, les incohérences comme tu dis, n'existent pas, parce qu'on accepte de plonger dans l'univers que nous propose l'auteur. Autrement dit, c'est clair que si je lisais Alice en me disant que l'auteur était défoncé au haschich et à l'opium, j'aurais assurément moins de plaisir et trouverais plein de défauts à l'histoire, versus si je me laisse entraîner dans le délire mental et la fantaisie que l'auteur me propose. C'est tel que tel pour tous les romans qui existent, je pense 
