C'est une photo qui a été prise lors des premiers jours de la disparition de Diane Grégoire.Solange a écrit : [...]
Je pense sérieusement que c'est plus la photo qui m'a choquée. Ça hurlait le sensionnalisme.
Ça m'a scandalisée.
Disparition dans un centre d'achat - Diane Grégoire
- Rose-des-bois
- Immortel du Domaine
- Messages : 12974
- Inscription : sam. sept. 02, 2006 12:00 am
Paul Laplante
«L'étau se resserrait»
Agence QMI
09/02/2012 22h28
Paul Laplante
© Pierre-Paul Poulin / Agence QMI / Archives
Le dernier avocat de Paul Laplante, Me Marc Labelle, considère que le dossier de son client s'annonçait «difficile» et qu'il aurait été fort complexe à défendre.
«Ce que j'ai vu, c'est un tissu de circonstances amenant des questions qui auraient été difficiles à répondre par M. Laplante. [...] C'était une preuve circonstancielle, mais avec un paquet d'actes posés par M. Laplante», a confié Me Marc Labelle lors de son passage à l'émission Denis Lévesque, jeudi.
Paul Laplante, qui s'est enlevé la vie en prison le 9 janvier dernier, était considéré comme suspect dans le meurtre dont a été victime son épouse Diane Grégoire, en 2008.
À demi-mot, l'avocat insinue que la thèse de l'homicide involontaire était la plus probable. «Même si on sait que c'est Paul Laplante qui a commis le délit, la question, c'est: qu'est-ce qu'il a fait? Est-ce que c'est une discussion soudaine sur une infidélité qui a soulevé sa colère? Là, on parlerait plus d'un homicide involontaire ou d'un meurtre au second degré plutôt que d'un meurtre prémédité», a-t-il évalué.
Défense difficile en vue
Paul Laplante aurait difficilement pu clamer son innocence avec les éléments incriminants qui s'accumulaient. «L'étau se resserrait», a estimé Me Labelle, qui reconnaît que l'écoute électronique à l'insu de son client a fait «des dommages».
L'avocat ne s'est pas dit surpris que M. Laplante ait fait l'objet d'écoute électronique par le biais de sa propre fille: «Ça ne m'étonne pas, parce qu'elle a participé activement à toutes les périodes de l'enquête».
Selon ce que Me Labelle a pu apprendre, les relations étaient «au point mort» entre Paul Laplante et ses enfants. Avant son suicide, l'homme aurait d'ailleurs admis qu'il n'en était pas heureux.
Le suspect aurait également eu toutes les misères du monde à expliquer pourquoi il a rapporté la disparition de Diane Grégoire à 16h11, alors qu'il lui avait donné rendez-vous seulement 11 minutes plus tôt.
«Si votre conjointe est en retard de 10 minutes, dans un centre commercial, votre première réaction ne sera sûrement pas d'appeler la police. Vous allez la chercher, vous allez marcher un peu. À la rigueur, vous irez voir le service de sécurité... mais vous ne commencerez pas à appeler les policiers et le 9-1-1!» a lancé cet avocat qui n'a représenté Paul Laplante que pendant une brève période.
Démons du midi
Me Marc Labelle juge qu'il faut se pencher sur les raisons et les circonstances de la mort de Diane Grégoire. D'après l'analyse qu'il en fait, il vaut mieux miser sur les difficultés que connaissait le couple plutôt que sur le mobile économique pour expliquer le meurtre.
Pour Me Labelle, Paul Laplante «n'avait aucun bénéfice immédiat» à tuer sa femme.
Le fait qu'elle soit disparue «n'était pas payant pour lui. En déclarant la disparition de sa conjointe, elle devient une absente, a précisé l'avocat. Même si on est l'héritier, même si on a une procuration, on ne peut rien faire! Ça prend sept ans de disparition avant d'obtenir un jugement qui fait de nous un héritier.»
L'écoute électronique aurait permis de pointer dans cette direction. «Vous avez peut-être un couple qui était sur le point de se dissoudre», a formulé l'avocat, pour qui le couple Laplante-Grégoire était ni plus ni moins «en déroute».
«La maison était la maison de madame et elle était probablement à vendre parce que madame avait surpris monsieur avec des aventures extraconjugales», a-t-il ajouté.
Que répond-il à ceux qui ont évoqué les dépenses de Paul Laplante après la mort de son épouse? «Il a changé son train de vie, mais pas beaucoup. On a fait grand état d'une Mercedes, mais c'était une Mercedes bas de gamme», a précisé Me Labelle.
Un épisode affreux pour les enfants
En fin d'entrevue, Me Marc Labelle a eu des pensées empathiques pour les enfants de Paul Laplante. «Pour ces enfants-là, c'est la destruction de leur noyau familial en quelques mois», a-t-il dit.
Il a rappelé en quelques phrases - suicide de leur frère, disparition de leur mère, soupçons sur le père, mort de la grand-mère et, enfin, arrestation et suicide du père - les épreuves hors du commun au travers desquelles ils ont dû passer ces dernières années.
Malgré tout, il a tenu à défendre M. Laplante parce que «le système de justice n'est pas un système de vengeance», et tous ont droit à une défense pleine et entière.
«Je me suis dit: je vais faire du mieux que je peux pour que leur père ait la sentence qu'il mérite ou l'acquittement qu'il mérite», a conclu l'avocat.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 22841.html" onclick="window.open(this.href);return false;
«L'étau se resserrait»
Agence QMI
09/02/2012 22h28
Paul Laplante
© Pierre-Paul Poulin / Agence QMI / Archives
Le dernier avocat de Paul Laplante, Me Marc Labelle, considère que le dossier de son client s'annonçait «difficile» et qu'il aurait été fort complexe à défendre.
«Ce que j'ai vu, c'est un tissu de circonstances amenant des questions qui auraient été difficiles à répondre par M. Laplante. [...] C'était une preuve circonstancielle, mais avec un paquet d'actes posés par M. Laplante», a confié Me Marc Labelle lors de son passage à l'émission Denis Lévesque, jeudi.
Paul Laplante, qui s'est enlevé la vie en prison le 9 janvier dernier, était considéré comme suspect dans le meurtre dont a été victime son épouse Diane Grégoire, en 2008.
À demi-mot, l'avocat insinue que la thèse de l'homicide involontaire était la plus probable. «Même si on sait que c'est Paul Laplante qui a commis le délit, la question, c'est: qu'est-ce qu'il a fait? Est-ce que c'est une discussion soudaine sur une infidélité qui a soulevé sa colère? Là, on parlerait plus d'un homicide involontaire ou d'un meurtre au second degré plutôt que d'un meurtre prémédité», a-t-il évalué.
Défense difficile en vue
Paul Laplante aurait difficilement pu clamer son innocence avec les éléments incriminants qui s'accumulaient. «L'étau se resserrait», a estimé Me Labelle, qui reconnaît que l'écoute électronique à l'insu de son client a fait «des dommages».
L'avocat ne s'est pas dit surpris que M. Laplante ait fait l'objet d'écoute électronique par le biais de sa propre fille: «Ça ne m'étonne pas, parce qu'elle a participé activement à toutes les périodes de l'enquête».
Selon ce que Me Labelle a pu apprendre, les relations étaient «au point mort» entre Paul Laplante et ses enfants. Avant son suicide, l'homme aurait d'ailleurs admis qu'il n'en était pas heureux.
Le suspect aurait également eu toutes les misères du monde à expliquer pourquoi il a rapporté la disparition de Diane Grégoire à 16h11, alors qu'il lui avait donné rendez-vous seulement 11 minutes plus tôt.
«Si votre conjointe est en retard de 10 minutes, dans un centre commercial, votre première réaction ne sera sûrement pas d'appeler la police. Vous allez la chercher, vous allez marcher un peu. À la rigueur, vous irez voir le service de sécurité... mais vous ne commencerez pas à appeler les policiers et le 9-1-1!» a lancé cet avocat qui n'a représenté Paul Laplante que pendant une brève période.
Démons du midi
Me Marc Labelle juge qu'il faut se pencher sur les raisons et les circonstances de la mort de Diane Grégoire. D'après l'analyse qu'il en fait, il vaut mieux miser sur les difficultés que connaissait le couple plutôt que sur le mobile économique pour expliquer le meurtre.
Pour Me Labelle, Paul Laplante «n'avait aucun bénéfice immédiat» à tuer sa femme.
Le fait qu'elle soit disparue «n'était pas payant pour lui. En déclarant la disparition de sa conjointe, elle devient une absente, a précisé l'avocat. Même si on est l'héritier, même si on a une procuration, on ne peut rien faire! Ça prend sept ans de disparition avant d'obtenir un jugement qui fait de nous un héritier.»
L'écoute électronique aurait permis de pointer dans cette direction. «Vous avez peut-être un couple qui était sur le point de se dissoudre», a formulé l'avocat, pour qui le couple Laplante-Grégoire était ni plus ni moins «en déroute».
«La maison était la maison de madame et elle était probablement à vendre parce que madame avait surpris monsieur avec des aventures extraconjugales», a-t-il ajouté.
Que répond-il à ceux qui ont évoqué les dépenses de Paul Laplante après la mort de son épouse? «Il a changé son train de vie, mais pas beaucoup. On a fait grand état d'une Mercedes, mais c'était une Mercedes bas de gamme», a précisé Me Labelle.
Un épisode affreux pour les enfants
En fin d'entrevue, Me Marc Labelle a eu des pensées empathiques pour les enfants de Paul Laplante. «Pour ces enfants-là, c'est la destruction de leur noyau familial en quelques mois», a-t-il dit.
Il a rappelé en quelques phrases - suicide de leur frère, disparition de leur mère, soupçons sur le père, mort de la grand-mère et, enfin, arrestation et suicide du père - les épreuves hors du commun au travers desquelles ils ont dû passer ces dernières années.
Malgré tout, il a tenu à défendre M. Laplante parce que «le système de justice n'est pas un système de vengeance», et tous ont droit à une défense pleine et entière.
«Je me suis dit: je vais faire du mieux que je peux pour que leur père ait la sentence qu'il mérite ou l'acquittement qu'il mérite», a conclu l'avocat.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 22841.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Mamie vous aime mes petits amours !!!
Oh, surtout n'éteignez pas la lumière en l'enfant!!!
Des vidéos de l'interrogatoire de Paul Laplante:
http://www.journaldemontreal.com/2012/0 ... -provocant" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.journaldemontreal.com/2012/0 ... -provocant" onclick="window.open(this.href);return false;
Lison de Gatineau
-
- Illustre Pie
- Messages : 414
- Inscription : mar. juil. 05, 2011 4:19 pm
Accusé du meurtre prémédité de sa femme Diane Grégoire, Paul Laplante prétendait être victime d’une erreur judiciaire, menaçait de poursuivre la police et comptait se rendre millionnaire avec ça, révèle l’écoute de l’interrogatoire subi le jour de son arrestation.
« J’ai bien hâte d’être devant le tribunal pour expliquer tout ça. Ça va être jouissif. (...) Ça va me mettre millionnaire cette affaire-là. »
Laplante a été arrêté le 13 décembre dernier, alors qu’il se rendait au commerce d’un ami pour lui montrer sa toute nouvelle Mercedes achetée la veille.
L’interrogatoire auquel il a été soumis par la Sûreté du Québec a duré environ six heures, au cours desquelles il n’a fait aucun aveu.
Film d’espionnage
Un détective passe des heures avec lui, l’appelle par son prénom, le place devant toute la preuve circonstancielle amassée contre lui au fil des ans et divulgue plusieurs méthodes d’enquête utilisées contre lui, dont certaines relèvent d’un véritable film d’espionnage.
« Des dizaines, des centaines d’affaires qui accrochent », dit le détective.
Une preuve « qui laisse transparaître la préméditation », dit le détective.
Le policier le traite parfois de manipulateur et de comédien.
Mais Laplante demeure muet, répétant à plusieurs reprises « Je n’ai rien à vous dire. Je veux parler à mon avocat. »
Durant une bonne partie de l’interrogatoire, il demeure assis dos au policier, face contre le mur.
Argent et méchanceté
Les commentaires du détective montrent un Paul Laplante avide d’argent. Le policier dit être surpris d’avoir constaté la méchanceté de Laplante envers ses enfants, notamment pour avoir privé sa fille de la voiture qu’elle utilisait. Aussi, il aurait stoppé les cadeaux de Noël sous prétexte que les Fêtes ne se passaient plus en famille.
Laplante prétend que la police s’est trompée de cible en le visant, mais il refuse de suggérer d’autres suspects.
Au cours de l’interrogatoire, Laplante n’offre aucune collaboration, insulte le policier, rit de lui, se bouche les oreilles et entonne des chants religieux et des prières, se comparant même au Christ crucifié et se nommant « saint Paul ».
Il refuse de manger le poulet qu’on lui apporte et refuse aussi qu’on lui en commande un autre chaud. Il dit faire la grève de la faim.
Harcèlement
Lorsque laissé seul un moment, il dit : « Harcèlement psychologique. Harcèlement verbal. C’est ce que je subis depuis plusieurs heures maintenant. »
Il écrit aussi sur un tableau. À un moment et se couche au sol.
Au terme de l’interrogatoire, il réclame d’être placé seul dans une cellule et se plaint du peu de confort et d’intimité de ces endroits.
http://www.journaldemontreal.com/2012/0 ... -provocant" onclick="window.open(this.href);return false;
************************
Sans commentaires...!
« J’ai bien hâte d’être devant le tribunal pour expliquer tout ça. Ça va être jouissif. (...) Ça va me mettre millionnaire cette affaire-là. »
Laplante a été arrêté le 13 décembre dernier, alors qu’il se rendait au commerce d’un ami pour lui montrer sa toute nouvelle Mercedes achetée la veille.
L’interrogatoire auquel il a été soumis par la Sûreté du Québec a duré environ six heures, au cours desquelles il n’a fait aucun aveu.
Film d’espionnage
Un détective passe des heures avec lui, l’appelle par son prénom, le place devant toute la preuve circonstancielle amassée contre lui au fil des ans et divulgue plusieurs méthodes d’enquête utilisées contre lui, dont certaines relèvent d’un véritable film d’espionnage.
« Des dizaines, des centaines d’affaires qui accrochent », dit le détective.
Une preuve « qui laisse transparaître la préméditation », dit le détective.
Le policier le traite parfois de manipulateur et de comédien.
Mais Laplante demeure muet, répétant à plusieurs reprises « Je n’ai rien à vous dire. Je veux parler à mon avocat. »
Durant une bonne partie de l’interrogatoire, il demeure assis dos au policier, face contre le mur.
Argent et méchanceté
Les commentaires du détective montrent un Paul Laplante avide d’argent. Le policier dit être surpris d’avoir constaté la méchanceté de Laplante envers ses enfants, notamment pour avoir privé sa fille de la voiture qu’elle utilisait. Aussi, il aurait stoppé les cadeaux de Noël sous prétexte que les Fêtes ne se passaient plus en famille.
Laplante prétend que la police s’est trompée de cible en le visant, mais il refuse de suggérer d’autres suspects.
Au cours de l’interrogatoire, Laplante n’offre aucune collaboration, insulte le policier, rit de lui, se bouche les oreilles et entonne des chants religieux et des prières, se comparant même au Christ crucifié et se nommant « saint Paul ».
Il refuse de manger le poulet qu’on lui apporte et refuse aussi qu’on lui en commande un autre chaud. Il dit faire la grève de la faim.
Harcèlement
Lorsque laissé seul un moment, il dit : « Harcèlement psychologique. Harcèlement verbal. C’est ce que je subis depuis plusieurs heures maintenant. »
Il écrit aussi sur un tableau. À un moment et se couche au sol.
Au terme de l’interrogatoire, il réclame d’être placé seul dans une cellule et se plaint du peu de confort et d’intimité de ces endroits.
http://www.journaldemontreal.com/2012/0 ... -provocant" onclick="window.open(this.href);return false;
************************
Sans commentaires...!
-
- Illustre Pie
- Messages : 414
- Inscription : mar. juil. 05, 2011 4:19 pm
Des éléments troublants
La veille de la disparition, il a découpé et fait imprimer des photos de Diane Grégoire. En fait, il a pris une photo existante sur laquelle on voyait son épouse avec d’autres personnes. Il a retiré ces dernières en les découpant pour isoler le visage de Mme Grégoire. Des retailles de cette photo ont été retrouvées par la police dans une poubelle chez Laplante. La police croit qu’il voulait être prêt pour la « disparition » prévue le lendemain.
La journée de la disparition de Diane Grégoire, tous deux s’étaient semble-t-il donné rendez-vous à 16 h alors qu’elle devait terminer sa journée de magasinage aux Promenades Saint-Bruno, selon la version de M. Laplante. Or, celui-ci a contacté le 9-1-1 dès 16 h 11. Pourquoi n’a-t-il pas attendu davantage ou fait le tour du centre commercial, ou pourquoi encore ne l’a-t-il pas appelée avec l’intercom avant d’alerter la police ?
Il a réagi vivement quand un restaurateur de L’@Île-Perrot s’est manifesté à Claude Poirier en disant l’avoir vu avec Diane Grégoire le 31 janvier 2008, non loin de l’endroit où elle a été retrouvée morte. Ça lui donnait un alibi, il y voyait un espoir, selon la police. Il a alors contacté son fils pour le lui annoncer.
Il n’a eu aucune réaction lorsque les restes de Diane Grégoire ont été trouvés, le 21 novembre 2011. Il n’a pas contacté son fils, sa fille ou d’autres membres de la famille pour se réjouir oupour planifier les funérailles.
Au cours de l’enquête menée par la police de Longueuil, il a fait deux déclarations vidéo. Des détails dans ces versions sont contradictoires.
Lorsqu’il discute avec un ami peu après la découverte du corps de Mme Grégoire, il détourne la conversation vers la présence sur place d’une clôture contre les chevreuils, lui indiquant que ça ne peut être lui le coupable puisqu’il n’aurait jamais pu la franchir, en raison de ses maux à une jambe.
Il a lu le livre L’accusé de John Grisham.
Il a pris des notes pour éviter de se faire prendre comme son ami Ghislain Dion (condamné pour le meurtre de sa femme Julie Croteau, deux mois avant la disparition de Mme Grégoire), qui avait commis des erreurs en donnant des versions différentes à la police. Les notes en question indiquaient précisément ce qu’il devait dire à la police.
Un « élément majeur », dont on ignore la teneur, a été retrouvé dans une poubelle chez lui peu après le meurtre. Une partie de ce même élément a aussi été retrouvée sur la scène de crime, près des ossements de Mme Grégoire. Un expert a pu relier les deux éléments.
http://www.journaldemontreal.com/2012/0 ... -provocant" onclick="window.open(this.href);return false;
La veille de la disparition, il a découpé et fait imprimer des photos de Diane Grégoire. En fait, il a pris une photo existante sur laquelle on voyait son épouse avec d’autres personnes. Il a retiré ces dernières en les découpant pour isoler le visage de Mme Grégoire. Des retailles de cette photo ont été retrouvées par la police dans une poubelle chez Laplante. La police croit qu’il voulait être prêt pour la « disparition » prévue le lendemain.
La journée de la disparition de Diane Grégoire, tous deux s’étaient semble-t-il donné rendez-vous à 16 h alors qu’elle devait terminer sa journée de magasinage aux Promenades Saint-Bruno, selon la version de M. Laplante. Or, celui-ci a contacté le 9-1-1 dès 16 h 11. Pourquoi n’a-t-il pas attendu davantage ou fait le tour du centre commercial, ou pourquoi encore ne l’a-t-il pas appelée avec l’intercom avant d’alerter la police ?
Il a réagi vivement quand un restaurateur de L’@Île-Perrot s’est manifesté à Claude Poirier en disant l’avoir vu avec Diane Grégoire le 31 janvier 2008, non loin de l’endroit où elle a été retrouvée morte. Ça lui donnait un alibi, il y voyait un espoir, selon la police. Il a alors contacté son fils pour le lui annoncer.
Il n’a eu aucune réaction lorsque les restes de Diane Grégoire ont été trouvés, le 21 novembre 2011. Il n’a pas contacté son fils, sa fille ou d’autres membres de la famille pour se réjouir oupour planifier les funérailles.
Au cours de l’enquête menée par la police de Longueuil, il a fait deux déclarations vidéo. Des détails dans ces versions sont contradictoires.
Lorsqu’il discute avec un ami peu après la découverte du corps de Mme Grégoire, il détourne la conversation vers la présence sur place d’une clôture contre les chevreuils, lui indiquant que ça ne peut être lui le coupable puisqu’il n’aurait jamais pu la franchir, en raison de ses maux à une jambe.
Il a lu le livre L’accusé de John Grisham.
Il a pris des notes pour éviter de se faire prendre comme son ami Ghislain Dion (condamné pour le meurtre de sa femme Julie Croteau, deux mois avant la disparition de Mme Grégoire), qui avait commis des erreurs en donnant des versions différentes à la police. Les notes en question indiquaient précisément ce qu’il devait dire à la police.
Un « élément majeur », dont on ignore la teneur, a été retrouvé dans une poubelle chez lui peu après le meurtre. Une partie de ce même élément a aussi été retrouvée sur la scène de crime, près des ossements de Mme Grégoire. Un expert a pu relier les deux éléments.
http://www.journaldemontreal.com/2012/0 ... -provocant" onclick="window.open(this.href);return false;
-
- Modeste Jacasseur
- Messages : 220
- Inscription : mar. août 26, 2008 12:00 am
Genre le bout manquant du Cric .....Marie-Lise a écrit :
Un « élément majeur », dont on ignore la teneur, a été retrouvé dans une poubelle chez lui peu après le meurtre. Une partie de ce même élément a aussi été retrouvée sur la scène de crime, près des ossements de Mme Grégoire. Un expert a pu relier les deux éléments.
[color=#00BF40]Je suis de la couleur de ceux qu'on persécute! - Lamartine[/color]
-
- Illustre Pie
- Messages : 414
- Inscription : mar. juil. 05, 2011 4:19 pm
Arrogant au max, menaçant de poursuivre la police dans l'espoir de devenir millionnaire, l'air d'un imbécile en tournant le dos au policier pendant son interrogatoire et en l'insultant, se comparant au Christ crucifié et se nommant saint-Paul. le gros tas de mer... se savait pris comme un rat dans un coin et a rendu un fier service à tout le monde en disparaissant de la carte. Bon débarras!
les tie-wrap retrouvés dans la poubelle chez Laplante sont les memes que sur les lieux où a été retrouvée sa femmeLison48 a écrit : [...]
On connaîtra cet élément au TVA de 18 heures.
espece de tdc on est bien débarrassés
Meurtre de Diane Grégoire
Son conjoint aurait acheté des «tie-wraps»
Première publication 14 décembre 2011 à 09h36
Mise à jour : 14 décembre 2011 à 10h34
Son conjoint aurait acheté des «tie-wraps»
Crédit photo : Agence QMI
Agence QMI
Le conjoint de Diane Grégoire, dont les restes ont été trouvés à la fin novembre à Coteau-du-Lac en Montérégie, aurait acheté une pelle et des attaches autobloquantes le jour de sa disparition.
Selon le chroniqueur judiciaire Claude Poirier, Paul Laplante a été filmé achetant une tuque, des gants et des «tie-wraps», le 30 janvier 2008, dans un magasin Home Depot des Promenades Saint-Bruno.
Les enquêteurs de la police de Longueuil et ceux de la Sûreté du Québec ont visionné la bande vidéo, toujours d'après M. Poirier.
Selon le chroniqueur judiciaire Claude Poirier, Paul Laplante a été filmé achetant des «tie-wraps» le 30 janvier 2008 dans un magasin Home Depot des Promenades Saint-Bruno
Des témoins avaient affirmé avoir vu le couple Grégoire-Laplante dans ce commerce du centre commercial de Saint-Bruno-de-Montarville, le jour où le conjoint a avait signalé la disparition de Diane Grégoire.
Paul Laplante a été arrêté dans un commerce de Saint-Hyacinthe, mardi matin. Il a été conduit dans les locaux de la SQ sur la rue Parthenais, à Montréal, où il a été interrogé.
L'homme de 54 ans a comparu mercredi matin au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield. Paul Laplante a été accusé du meurtre au premier degré de sa conjointe Diane Grégoire.
La SQ a refusé de dire quelle est la raison qui a permis une arrestation presque quatre ans après la disparition de Mme Grégoire.
La SQ avait découvert ses ossements sur un terrain commercial du chemin Masson, à la limite de Coteau-du-Lac et Les Cèdres.
Des vêtements avaient également été retrouvés sur les lieux.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsd ... 93631.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Dernière modification par luckystar le sam. févr. 11, 2012 7:22 pm, modifié 1 fois.
http://www.journaldemontreal.com/2012/0 ... ullaplante" onclick="window.open(this.href);return false;Lison48 a écrit : Des vidéos de l'interrogatoire de Paul Laplante:
http://www.journaldemontreal.com/2012/0 ... -provocant" onclick="window.open(this.href);return false;
message pour gazzoux, jai testé les liens ils fonctionnent tous pour moi
Dernière modification par luckystar le sam. févr. 11, 2012 11:56 pm, modifié 1 fois.
Re: Disparition dans un centre d'achat - Diane Grégoire
Ben voyons donc! Si les policiers viennent fouiller chez moi, j'ai les même tie wraps (on s'entend qu'un tie wrap, c'est un tie wrap là... ) c'est peut-être moi qui l'a tué! C'est n'importe quoi cette nouvelle là!
Some people deserve to be hi-fived.... in the face.... with a chair!
Re: Disparition dans un centre d'achat - Diane Grégoire
Les tie-wraps trouvés chez Laplante et sur le corps de Madame Grégoire venaient de la même série ( même paquet). Je ne sais pas trop comment ils font pour savoir cela, mais c'est tout une preuve quand même !
[*] MissyKaro [*]
Re: Disparition dans un centre d'achat - Diane Grégoire
À ma connaissance, il n'y a pas de # de série sur un tie-wrap, ni de # de modèle ou quoi que ce soit. Par contre, il est possible qu'il y ait un # de "batch", mais à ce que je sache, ils ne fabriquent pas qu'un paquet par batch et si ça se trouve, tout ceux qui ont acheté des tie-wrap chez Home dépot à cette époque là ont des tie-wrap de la même batch, donc sont potentiellement suspects...
Some people deserve to be hi-fived.... in the face.... with a chair!
Il était peut-être abîmé le sien donc que l'autre partie devait matcher pour que ce soit une preuve. Je dis ca de même parce que tu as raison, ca reste qu'il n'y a rien qui ressemble plus à un tie wrap qu'un autre tie wrap.Jadomo a écrit : À ma connaissance, il n'y a pas de # de série sur un tie-wrap, ni de # de modèle ou quoi que ce soit. Par contre, il est possible qu'il y ait un # de "batch", mais à ce que je sache, ils ne fabriquent pas qu'un paquet par batch et si ça se trouve, tout ceux qui ont acheté des tie-wrap chez Home dépot à cette époque là ont des tie-wrap de la même batch, donc sont potentiellement suspects...
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Jadomo a écrit : Ben voyons donc! Si les policiers viennent fouiller chez moi, j'ai les même tie wraps (on s'entend qu'un tie wrap, c'est un tie wrap là... ) c'est peut-être moi qui l'a tué! C'est n'importe quoi cette nouvelle là!
Ils sont capables de voir qu'un paquet de Tie Wrap vient d'un même lot... donc, où il a été acheté et tout...
Jadomo a écrit : À ma connaissance, il n'y a pas de # de série sur un tie-wrap, ni de # de modèle ou quoi que ce soit. Par contre, il est possible qu'il y ait un # de "batch", mais à ce que je sache, ils ne fabriquent pas qu'un paquet par batch et si ça se trouve, tout ceux qui ont acheté des tie-wrap chez Home dépot à cette époque là ont des tie-wrap de la même batch, donc sont potentiellement suspects...
Oui mais ça fait parti d'un groupe de preuves... dans le sens où effectivement, tous ceux qui ont acheté des TW dans cette période sont potentiellement suspects.... mais il est le dernier à l'avoir vu vivante, etc... donc, si on accumule toutes les preuves... en mettant aussi le fait qu'il avait en sa possession des TW identiques... bien, ça fini par faire pas mal de preuves contre lui.
Placeress a écrit : [...]
Oui mais ça fait parti d'un groupe de preuves... dans le sens où effectivement, tous ceux qui ont acheté des TW dans cette période sont potentiellement suspects.... mais il est le dernier à l'avoir vu vivante, etc... donc, si on accumule toutes les preuves... en mettant aussi le fait qu'il avait en sa possession des TW identiques... bien, ça fini par faire pas mal de preuves contre lui.
Oui, je suis d'accord. Mais il a acheté les tie-wraps le 30 janvier disons et sa femme est disparue le 31 janvier. Le 1er février (je dis n'importe quoi là... je spécule ) ils trouvent le reste du paquet chez lui ou comme disait Malike, ils trouvent un bout coupé dans sa poubelle. C'est comme juste normal, il vient d'en acheter... possiblement parce qu'il en avait besoin. Toute une preuve!
Presque 4 ans plus tard, on trouve le corps et là on peut matcher le tie-wrap. Là ça fait du sens pour moi. On peut matcher l'information et en faire une "preuve". Mais entre le 30 janvier et le 1er février....
Some people deserve to be hi-fived.... in the face.... with a chair!
Re: Disparition dans un centre d'achat - Diane Grégoire
Je viens d'aller voir mes Tie Wrap, et sur ceux que j'ai il n'y a aucun numéro ou code d'inscrit ! À moins que ceux de P. Laplante était de couleur, j'en ai aussi des verts Mais encore là.