Drame : 2 fillettes et leur grand-mère retrouvées mortes

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kali
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Re: Drame : 2 fillettes et leur grand-mère retrouvées mortes

Message par kali »

Mon oncle travail à la prison ou Pascal Morin est (il est curé à la prison), il ne l'a pas vu mais il dit qu'il va être isolé car les autres prisonniers vont lui faire la peau. Ça l'air que c'était une horreur dans cette maison la, un massacre, maudit que le monde est fou je capote.
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Krysantheme
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Re: Drame : 2 fillettes et leur grand-mère retrouvées mortes

Message par Krysantheme »

Les criminels qui touchent au femmes et aux enfants ne sont pas du tout les bienvenue en prison.
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liz
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Message par liz »

Krysantheme a écrit : Les criminels qui touchent au femmes et aux enfants ne sont pas du tout les bienvenue en prison.

Exact ...

Mais quand on doit protéger un prisonnier de ses comparses parce que MEME EUX acceptent pas les gestes qu'il a posés, me semble que ca devrait allumer la veilleuse des décideurs pour que la Loi sur les remises en liberté soit amendée dans ces cas là ...

Tsé tu l'isoles durant 2-3 ans pour sa sécurité, pis apres tu le repitches en liberté ...

:hurle: Allô y a ti qqn ?!??! :sarcastic:

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Anya
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Message par Anya »

Crimes et troubles mentaux
Un danger pour les proches

Jean-François Desbiens
14 février 2012

Image

L'horrible drame survenu la fin de semaine dernière à Saint-Romain relance tout le débat sur le suivi et l'encadrement apportés auprès des personnes aux prises avec une maladie mentale.

Pascal Morin subi présentement une évaluation psychiatrique. C'est dans quelques semaines qu'on devrait savoir si le suspect est apte à comparaître et s'il est criminellement responsable des gestes qu'on lui reproche.

Rappelons que lundi, l'homme de 35 ans a été formellement accusé des meurtres de sa mère Ginette Roy-Morin, 70 ans, ainsi que de ses nièces, Laurence, 11 ans, et Juliette, 8 ans, dont les funérailles auront lieu samedi, à 15 h, en l'église de Saint-Sébastien.

Triste bilan

Au milieu des années 80, le gouvernement a entamé ce qu'on appelle la désinstitutionalisation.

Depuis, certaines personnes atteintes de problèmes de santé mentale ne vivent plus en ressource d'hébergement Elles sont parfois laissées à elles-mêmes, faute de ressources pour les accompagner.

Le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu blâme le gouvernement provincial pour ces plus récents événements et ceux qui ont touché les régions de l'Estrie et du Centre-du-Québec depuis une dizaine d'année.

«Le Québec est bon premier, par une très forte marge, au chapitre des crimes commis par des gens trouvés non-responsables en raison de troubles mentaux. 45% des quelques 1200 cas répertoriés au pays depuis l'entrée en vigueur de l'article 16 dans le code criminel il y a vingt ans, sont survenu au Québec.»

M. Boisvenu dénonce la désinstitutionalisation orchestrée par l'état au milieu des années 80 qui a conduit à la fermeture de 50% des lits en psychiatrie.

«Il y a des gens gravement malades, schizophrène, dont les familles ne peuvent prendre soin et qui nécessiteraient une hospitalisation mais faute de budget, les services ne sont pas là.»

Me Bruno Langelier qui a fait trois dossiers de non-responsabilité criminelle entre 2002 et 2006 à Victoriaville, abonde dans le même sens.

«Il est extrêmement dangereux de confier aux parents, souvent âgés, le suivi à l'externe de leur enfant psychotique. Il faut de l'aide spécialisée afin de s'assurer que ceux qui sont malades, prennent leur médication. Dans 99% des cas, le schizophrène qui souffre d'un délire, va s'en prendre à un proche ou un membre de son entourage.»

Depuis le début des années 2000, on recense au Québec plus d'une cinquantaine de meurtre commis par une ou des personnes souffrant d'un problème de santé mentale.

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsd ... 85522.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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Anya
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Message par Anya »

D'après le journaliste, la mère de Pascal Morin ne voulait plus que son fils demeure chez elle. Sa mère l'aurait déshérité et se sont ses petites-filles qui étaient bénéficiaires.


Bertrand Gosselin, Mathieu Beaumont et Marcel Boulanger: Drame à St-Romain: Comparution au palais de justice de Pascal Morin, qui fait face à trois chefs d'accusation de meurtre prémédité.
Intervenants : Paul Houde
13/02/2012
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=124112" onclick="window.open(this.href);return false;
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Tinker-Belle
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Message par Tinker-Belle »

Anya a écrit : D'après le journaliste, la mère de Pascal Morin ne voulait plus que son fils demeure chez elle . Sa mère l'aurait déshérité et se sont ses petites-filles qui étaient bénéficiaires.


Bertrand Gosselin, Mathieu Beaumont et Marcel Boulanger: Drame à St-Romain: Comparution au palais de justice de Pascal Morin, qui fait face à trois chefs d'accusation de meurtre prémédité.
Intervenants : Paul Houde
13/02/2012
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=124112" onclick="window.open(this.href);return false;
Si tel était le cas, il me semble que la grand-mère aurait refusé que ses petites-filles viennent chez elle en la présence de son fils.

Je me pose des questions parce que j'ai lu les commentaires faits par diverses personnes proches de Pascal Morin et selon eux, il s'entendait bien avec sa mère, sa soeur et son beau-frère.
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Anya
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Drame de Saint-Romain
La population invitée à se recueillir

Josée Cloutier
15 février 2012

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La population de Saint-Romain se recueillera demain en mémoire des trois disparues, les soeurs Juliette et Laurence Filion, âgées de 8 et de 10 ans, ainsi que leur grand-mère Ginette Roy, 71 ans, toutes trois assassinées la fin de semaine dernière dans cette petite municipalité de l'Estrie.

Une vigile commémorative aura lieu sous le coup de 19h. La population est d'abord invitée à se rassembler devant l'église. Escortés par le service des incendies, les gens marcheront ensuite jusqu'à la résidence du chemin Dostie, où les deux enfants et leur grand-mère ont été tuées.

«L'initiative a pour but de répondre à un besoin exprimé par la population. Les gens vivent actuellement une détresse individuelle», a confié un des organisateurs, Martin Lagacé.

La vigile donnera lieu à des moments de recueillement collectif. Dans la communauté, plusieurs personnes sont ébranlées. Les organisateurs de l'événement estiment que la vigile répondra à un immense besoin d'exprimer sa peine.

Par ailleurs, les funérailles des trois victimes, d'abord prévues pour la fin de semaine prochaine, ont été repoussées au 25 février, l'institut médico-légal n'ayant pas encore libéré les dépouilles.

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/region ... 60716.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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Anya
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[nouvelle=http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsd ... l|Exclusif: Drame sordide à Saint-Romain
Sinistres présages]Exclusif - Dix jours après le drame de Saint-Romain, plusieurs racontent qu'il y avait des signes avant-coureurs troublants dans le comportement du présumé meurtrier Pascal Morin. Plusieurs personnes craignaient ses agissements étranges et dérangeants.

Que s'est-il passé pour que Pascal Morin, atteint de maladie mentale, tue à coups de hache, selon nos sources, sa mère et ses deux nièces? Était-il schizophrène? Oui, selon son entourage, a appris TVA Nouvelles.[/nouvelle]
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Nikki
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Message par Nikki »

Bien beau d'accuser le système de désinstitutionnalisation (!), je comprends très bien leur peine , mais tu ne peux absolument pas forcer quelqu'un à se faire soigner... Trop d'abus ont été commis au nom de la folie par le passé je présume...
Si Pascal Morin ne se faisait pas suivre, et s'il n'était pas sous tutelle, personne ne pouvait rien y faire... Au mieux, sa mère pouvait refuser de l'héberger et lui interdire sa maison, mais il aurait pu vivre libre ailleurs...

Dans l'entourage de ces gens-là, tout le monde le sait que la grenade n'attend qu'à être dégoupillée pour sauter dans la face des proches... Mais rarement on pense que ça peut aller aussi loin... Et d'ailleurs, on ne peut rien faire, je pourrais en témoigner... Je reconnais ma mère dans Mme Roy, qui pense que son fils ne fera jamais rien contre sa mère...

Si ça se trouve avec ce qu'on lit dans l'article, ce n'est peut-être même pas sa mère et ses nièces qu'il a tué, mais bien 3 arbres qu'il avait l'intention de bucher...

C'est une situation vraiment bouleversante...
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Beppo
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Nikki a écrit : Bien beau d'accuser le système de désinstitutionnalisation (!), je comprends très bien leur peine , mais tu ne peux absolument pas forcer quelqu'un à se faire soigner... Trop d'abus ont été commis au nom de la folie par le passé je présume...
Si Pascal Morin ne se faisait pas suivre, et s'il n'était pas sous tutelle, personne ne pouvait rien y faire... Au mieux, sa mère pouvait refuser de l'héberger et lui interdire sa maison, mais il aurait pu vivre libre ailleurs...

Dans l'entourage de ces gens-là, tout le monde le sait que la grenade n'attend qu'à être dégoupillée pour sauter dans la face des proches... Mais rarement on pense que ça peut aller aussi loin... Et d'ailleurs, on ne peut rien faire, je pourrais en témoigner... Je reconnais ma mère dans Mme Roy, qui pense que son fils ne fera jamais rien contre sa mère...

Si ça se trouve avec ce qu'on lit dans l'article, ce n'est peut-être même pas sa mère et ses nièces qu'il a tué, mais bien 3 arbres qu'il avait l'intention de bucher...

C'est une situation vraiment bouleversante...
Si cet homme avait été institutionnalisé, on l'aurait obligé à prendre sa médication. Qu'il soit désinstitutionnalisé si on ne fournit pas les moyens qu'il faut pour prendre sa médication ne doit-on pas vivre avec les conséquences de nos choix? J'ai la nette impression que nous sommes allés beaucoup trop loin et trop vite dans ce choix-là.



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Nikki
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Beppo a écrit : [...]


Si cet homme avait été institutionnalisé, on l'aurait obligé à prendre sa médication. Qu'il soit désinstitutionnalisé si on ne fournit pas les moyens qu'il faut pour prendre sa médication ne doit-on pas vivre avec les conséquences de nos choix? J'ai la nette impression que nous sommes allés beaucoup trop loin et trop vite dans ce choix-là.
Je ne sais pas, sincèrement, si on peut forcer quelqu'un à prendre des médicaments... Cependant, s'il avait été suivi adéquatement, probablement qu'il aurait mieux pris sa médication de lui-même... Malheureusement, ces gens sont si mêlés et si malheureux parfois qu'ils tombent facilement dans l'alcool et la drogue, ce qui empire leurs problèmes par 1000...

Le problème actuellement avec la maladie mentale, c'est que l'entourage ne peut absolument pas intervenir pour forcer un proche à se faire soigner.

Je pourrais en parler longtemps, c'est un sujet qui me touche énormément...

Là où je me questionne, c'est que si l'entourage pensait vraiment qu'un jour, il allait arriver quelque chose, je suis surprise que les fillettes aient été confiées à leur grand-mère... Ce n'est pas un reproche, mais il faut prendre ça au sérieux nos feelings lorsqu'une personne proche souffre de cette maladie... J'ai juste passé mon auto un jour à mon frère bien avant les événements dont j'ai déjà parlé, et il l'a vidée de son huile et a failli faire sauter mon moteur par exprès... Qu'est-ce qui a pu se passer dans sa tête?.. Aucune idée... Ma soeur a fait garder sa petite chienne un jour chez ma mère dans les années 80 (où il habitait) et elle a eu un coup qui lui a cassé une patte...
Ce sont des signes qui ne mentent pas... S'il est capable de scrapper mon auto volontairement alors qu'il sait que j'aurais du mal à la faire réparer, s'il est capable de frapper le chien de sa soeur, alors qu'il sait qu'elle l'adore, qu'aurait-il pu faire à mes enfants?.. On ne peut jamais prévoir une crise de rage destructrice pour un prétexte qui peut s'être passé 3-4 ans avant et qui revient comme une bulle au cerveau...
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Beppo
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Message par Beppo »

Nikki a écrit : [...]


Je ne sais pas, sincèrement, si on peut forcer quelqu'un à prendre des médicaments... Cependant, s'il avait été suivi adéquatement, probablement qu'il aurait mieux pris sa médication de lui-même... Malheureusement, ces gens sont si mêlés et si malheureux parfois qu'ils tombent facilement dans l'alcool et la drogue, ce qui empire leurs problèmes par 1000...

Le problème actuellement avec la maladie mentale, c'est que l'entourage ne peut absolument pas intervenir pour forcer un proche à se faire soigner.

Je pourrais en parler longtemps, c'est un sujet qui me touche énormément...

Là où je me questionne, c'est que si l'entourage pensait vraiment qu'un jour, il allait arriver quelque chose, je suis surprise que les fillettes aient été confiées à leur grand-mère... Ce n'est pas un reproche, mais il faut prendre ça au sérieux nos feelings lorsqu'une personne proche souffre de cette maladie... J'ai juste passé mon auto un jour à mon frère bien avant les événements dont j'ai déjà parlé, et il l'a vidée de son huile et a failli faire sauter mon moteur par exprès... Qu'est-ce qui a pu se passer dans sa tête?.. Aucune idée... Ma soeur a fait garder sa petite chienne un jour chez ma mère dans les années 80 (où il habitait) et elle a eu un coup qui lui a cassé une patte...
Ce sont des signes qui ne mentent pas... S'il est capable de scrapper mon auto volontairement alors qu'il sait que j'aurais du mal à la faire réparer, s'il est capable de frapper le chien de sa soeur, alors qu'il sait qu'elle l'adore, qu'aurait-il pu faire à mes enfants?.. On ne peut jamais prévoir une crise de rage destructrice pour un prétexte qui peut s'être passé 3-4 ans avant et qui revient comme une bulle au cerveau...
Je pense qu'avec la désinstitutionalisation, les ressources et le soutien aux familles n'ont pas suivi. L'intention est bonne mais l'application l'est moins. Comme société, nous allons devoir remettre en question ce principe.



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Message par Nikki »

C'était quoi au juste les conditions avant, pour les gens souffrant de ce genre de problèmes?...

Est-ce qu'ils les internaient, et qu'ils les médicamentaient malgré eux?..
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Rose-des-bois
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Message par Rose-des-bois »

Nikki a écrit : C'était quoi au juste les conditions avant, pour les gens souffrant de ce genre de problèmes?...

Est-ce qu'ils les internaient, et qu'ils les médicamentaient malgré eux?..
Si je me souviens bien, oui.
Mamie vous aime mes petits amours !!!

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Beppo
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Message par Beppo »

Nikki a écrit : C'était quoi au juste les conditions avant, pour les gens souffrant de ce genre de problèmes?...

Est-ce qu'ils les internaient, et qu'ils les médicamentaient malgré eux?..
Oui. L'exemple qui me vient à l'esprit présentement est le centre Saint-Michel-Archange à Québec et son pendant à Montréal, Saint-Jean-de-Dieu (mais pour des raisons autres). Les gens étaient internés et devenaient la «propriété» de l'administration. D'ailleurs, il me faudrait vérifier, mais Alys Roby a déjà fait un séjour dans un hôpital du genre. Bien sûr que la médication était imposée sinon la camisole de force devenait leur punition.



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Rose-des-bois
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Message par Rose-des-bois »

Beppo a écrit : [...]


Oui. L'exemple qui me vient à l'esprit présentement est le centre Saint-Michel-Archange à Québec et son pendant à Montréal, Saint-Jean-de-Dieu (mais pour des raisons autres). Les gens étaient internés et devenaient la «propriété» de l'administration. D'ailleurs, il me faudrait vérifier, mais Alys Roby a déjà fait un séjour dans un hôpital du genre. Bien sûr que la médication était imposée sinon la camisole de force devenait leur punition.
Exactement et il y avait aussi les électrochoques qui étaient administrés à plusieurs d'entre-eux dont Alys Roby.
Mamie vous aime mes petits amours !!!

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liz
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Message par liz »

Nikki a écrit : Bien beau d'accuser le système de désinstitutionnalisation (!), je comprends très bien leur peine , mais tu ne peux absolument pas forcer quelqu'un à se faire soigner ... Trop d'abus ont été commis au nom de la folie par le passé je présume...
Si Pascal Morin ne se faisait pas suivre, et s'il n'était pas sous tutelle, personne ne pouvait rien y faire... Au mieux, sa mère pouvait refuser de l'héberger et lui interdire sa maison, mais il aurait pu vivre libre ailleurs...

Dans l'entourage de ces gens-là, tout le monde le sait que la grenade n'attend qu'à être dégoupillée pour sauter dans la face des proches... Mais rarement on pense que ça peut aller aussi loin... Et d'ailleurs, on ne peut rien faire, je pourrais en témoigner... Je reconnais ma mère dans Mme Roy, qui pense que son fils ne fera jamais rien contre sa mère...

Si ça se trouve avec ce qu'on lit dans l'article, ce n'est peut-être même pas sa mère et ses nièces qu'il a tué, mais bien 3 arbres qu'il avait l'intention de bucher...

C'est une situation vraiment bouleversante...

J'ai pas fait de recherches précises là dessus alors ché pas trop quand la Loi a changé, mais j'ai une tante qui souffrait de schyzophrénie (elle est décédée d'un cancer il y a 6 ans) et oui, on a deja dû l'entrer de force a l'hopital il y a environ 15 ans ...

Sans qu'elle soit un danger pour elle meme ou pour les autres, elle avait des hallucinations (évidemment cé le principal symptome de la maladie) et elle se sauvait régulierement de la maison (qqn la rattrapait tjrs pour la ramener heureusement) alors un moment donné on a telephoné a la police pour avoir des conseils et on a obtenu une ordonnance de la Cour ultra rapide pour la faire traiter a l'interne, où elle a séjourné durant pres de 8 mois - examens, rencontres, confirmations de diagnostic et dosage/redosage de médication ...

J'ose croire que cé encore possible de nos jours de faire soigner qqn contre sa volonté quand ce sont les proches qui en font la demande, autant pour la personne que pour eux memes ... :/

****

Parenthese Nikki : j'ai lu tes messages précédents a propos de ton frere et j'en suis désolée pour vous tous ... :(

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Soleil47
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Message par Soleil47 »

Alice Roby:


Arrêt brusque
En 1948, visant Hollywood, alors qu'elle avoisine Las Vegas, elle est victime d'un grave accident de la route. Elle doit alors interrompre sa carrière à la suite d'une dépression nerveuse, à l'ajout d'une rupture amoureuse et se retrouver, à 25 ans, contre son gré, dans un hôpital psychiatrique de Québec, l'Asile St-Michel-Archange (aujourd'hui le Centre Hospitalier Robert-Giffard).

Elle passe les cinq années suivantes dans cette institution. Elle y reçoit des médicaments, des traitements à l'insuline et des électrochocs. Après quelques années d'enfermement, les médecins décident de pratiquer sur Alys Robi une lobotomie, intervention réservée aux maniaco-dépressifs, à l'époque. En 1953, après avoir survécu à ces traitements radicaux, Alys Robi est libérée.

Elle tente de reprendre sa carrière, mais elle reçoit un accueil mitigé du public, qui la croit à jamais affectée par la maladie mentale. Quant à devoir vivre indigente et n'être surtout dorénavant qu'un objet de curiosité , qu'une star qui aura ouvert le chemin aux autres, elle décide de se consacrer à la défense des droits des malades mentaux .

En 1985, trente-trois ans après sa rémission, Alys Robi reçoit de la reine Elisabeth II, le Très vénérable Ordre de la Saint Jean (Ordre de Malte, et l'anoblit au rang de Lady pour avoir dignement soutenu cette cause.

En 1989, suite une rencontre avec l'auteur-compositeur-interprète Christine Charbonneau, celle-ci lui écrit une chanson sur mesure qui traite de la souffrance que la maladie mentale peut causer chez ceux qui en sont affectés. Charbonneau l'intitule, Un long cri dans la nuit, que Lady Alys chante en concert et pour la dernière fois, au Téléthon Jean Lapointe, en mars 2011. C'est le cheval de bataille de sa fin de vie. Elle en fait aussi le titre de sa dernière biographie
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Anya
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Message par Anya »

Justice et troubles mentaux
La personne refuse d’aller à l’hôpital

Présentation d’une requête à la cour

Si la personne refuse de se rendre à l’hôpital, vous devez présenter une requête à la Cour du Québec qui siège dans le district judiciaire où réside cette personne pour faire en sorte que celle-ci se soumette à une évaluation psychiatrique. À Montréal, à Laval et à Québec, en cas d’urgence, on peut présenter cette requête à la cour municipale.

Le juge doit, si c’est possible, entendre la personne visée par la requête, à moins que cela lui apparaisse inutile. Ce peut être notamment le cas si la requête est accompagnée d’un rapport signé par un médecin confirmant la nécessité de procéder à une évaluation psychiatrique.

À moins que le juge accorde une dispense, cette requête doit être signifiée1 par un huissier, qui en remettra une copie à la personne concernée en mains propres. La requête doit aussi être signifiée à un parent ou à un ami de la personne, ou à une personne qui en a la charge. En l’absence d’une telle personne, elle doit être signifiée au Curateur public Icône indiquant que l'utilisateur sera conduit à un autre site..

Une requête est nécessaire seulement lorsque la personne malade refuse d’être vue par un médecin. Il faut donc toujours s’assurer que celle-ci ne veut vraiment pas se rendre à l’hôpital. Trop souvent, des requêtes sont inutilement faites parce que l’on n’a pas pris la peine de demander à la personne souffrante si elle désirait se faire soigner dans un établissement hospitalier.

Par ailleurs, la personne qui demande qu’une personne souffrant de troubles mentaux soit hospitalisée doit faire la preuve que cette dernière a bien été informée de la requête.

Si des démarches légales doivent être entreprises, il est possible de s’adresser à un avocat. Toute personne admissible à l’aide juridique peut y recourir. La personne qui fait la demande d’aide juridique est présumée admissible si la personne qu’elle désire hospitaliser l’est elle-même.

Demande d’aide à la police

Si vous n’arrivez pas à convaincre la personne d’aller à l’hôpital, vous pouvez demander de l’aide pour l’y forcer; celle d’un policier, par exemple. Dans un tel cas, vous devez communiquer soit avec la Sûreté du Québec, soit avec le service de police de votre municipalité, soit avec un procureur aux poursuites criminelles et pénales du palais de justice du district judiciaire où réside la personne. Ceux-ci détermineront la démarche à suivre selon les circonstances.

Si la personne se comporte de façon à ce qu’il semble possible qu’elle saccage des biens, qu’elle blesse quelqu’un ou qu’elle commette toute autre infraction au Code criminel, ou encore si elle formule des menaces de mort, les policiers procéderont à son arrestation. Son cas sera traité selon la procédure habituellement applicable aux infractions au Code criminel : arrestation sans mandat, sommation et comparution devant un juge, puis ordonnance d’évaluation psychiatrique.

Par ailleurs, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, un policier qui a des motifs sérieux de croire que l’état mental d’une personne représente un danger grave et immédiat peut l’amener contre son gré dans un centre hospitalier si un proche de la personne ou un intervenant social en fait la demande.

La garde en établissement

Lorsqu’une personne qui manifeste des troubles mentaux est amenée à l’hôpital, avec ou sans son consentement, il est possible qu’elle y soit mise sous garde pendant un certain temps. C’est ce que l’on appelle la garde en établissement.

Garde préventive

Lorsque la personne perturbée arrive à l’hôpital, si le médecin estime qu’elle présente un risque grave et immédiat pour sa propre sécurité ou celle de son entourage, il a le droit de la garder sous observation sans son consentement et sans ordonnance d’un juge, pour une période qui ne devra cependant pas excéder 72 heures2. Ce type de garde s’appelle garde préventive.

Garde provisoire

La garde préventive ne donne pas le droit au médecin de procéder à des examens sans le consentement libre et éclairé de la personne.

Donc, si le médecin veut procéder à un examen psychiatrique, c’est généralement le centre hospitalier qui, avant la fin de la garde préventive, présente une requête à la Cour du Québec pour obtenir une ordonnance à cet effet.

Si l’ordonnance est émise, un premier examen est effectué par un médecin dans les 24 heures qui suivent son émission.

Si le médecin conclut que la garde n’est pas nécessaire, la personne doit être libérée. Sinon, un deuxième examen psychiatrique doit être effectué par un autre médecin dans les 48 heures suivant l’émission de l’ordonnance.

Le type de garde prescrit par une telle ordonnance s’appelle garde provisoire.

S’il n’y a pas eu de garde préventive, les délais accordés pour procéder aux examens psychiatriques à la suite d’une ordonnance du tribunal débutent au moment où la personne visée par la requête est prise en charge par l’établissement hospitalier.

Garde autorisée

Si les deux rapports d’examen psychiatrique concluent qu’il est nécessaire que la personne soit gardée en établissement et que celle-ci ne consent toujours pas à la garde, la Cour du Québec peut rendre un jugement ordonnant à la personne de se soumettre :

-à une garde d’une durée déterminée par le juge (généralement de 21 à 30 jours);
-aux examens nécessaires pour déterminer si son état mental représente toujours un danger pour elle-même ou pour autrui.

Le type de garde prescrit par un tel jugement s’appelle garde autorisée.

Si nécessaire, la garde autorisée peut être renouvelée pour des périodes de durée variable.

http://www.justice.gouv.qc.ca/francais/ ... htm#refuse" onclick="window.open(this.href);return false;
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Anya
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[nouvelle=http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/nation ... l|Troubles de santé mentale grave
Des ressources mal exploitées]Le drame de Saint-Romain a également ébranlé les personnes vivant avec une personne ayant de graves problèmes de santé mentale et ceux qui cherchent à améliorer le système de santé.

Benjamine Gill a vécu avec un fils schizophrène, qui s'est enlevé la vie. «Les voix lui disaient comme quoi il n'était bon à rien, qu'il devait débarrasser la société. Il m'avait dit: "Moi, je n'éprouve rien pour toi. Tu vis, tu meurs, ça ne me dérange pas."»
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