Nouveau Colisée à Québec : Ce serait coulé dans le béton
Re: Nouveau Colisée à Québec : Ce serait coulé dans le béton
Les spectacles rapportent plus aux Molson que les matchs de hockey à Montréal.
[img]http://img517.imageshack.us/img517/1844/pkcrosbylols.gif[/img]
Re: Nouveau Colisée à Québec : Ce serait coulé dans le béton
Les éliminatoires constituent une sorte de manne pour les proprios également.Lady Tata a écrit : Les spectacles rapportent plus aux Molson que les matchs de hockey à Montréal.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Nouveau Colisée à Québec : Ce serait coulé dans le béton
Ça je ne suis pas sûre...Lady Tata a écrit : Les spectacles rapportent plus aux Molson que les matchs de hockey à Montréal.
Mais, il reste qu'on parle de Montréal... Dans le cadre de leur tournée internationale, les grands artistes vont quand même continuer de s'arrêter à Montréal avant d'aller à Québec.....
Re: Nouveau Colisée à Québec : Ce serait coulé dans le béton
Labeaume & Charest vont faire une conférence de presse demain et donner le feu vert pour la construction du nouveau Colisée. Le privé n'est pas dans les plans financiers pour le moment...
Publié le 09 février 2011 à 05h00 | Mis à jour à 07h03
Nouvel amphithéâtre: plan B sans le privé
Pierre-André Normandin
Le Soleil
Parmi les deux offres pour une étude de besoins déposées le 3 février, il y a celle d'un consortium formé de la firme d'ingénierie SNC-Lavalin, de deux cabinets d'architectes (ABCP et GLCRM) et de l'entreprise Populous. Cette dernière a construit 80 arénas dans le monde, dont le Air Canada Center (photo), à Toronto.
(Québec) Le maire de Québec, Régis Labeaume, présentera demain en conférence de presse le montage financier pour la construction de l'amphithéâtre devant remplacer l'actuel Colisée. Or, selon les informations colligées par Le Soleil auprès de plusieurs sources, celui-ci n'inclut pas le privé.
Après des semaines de silence, M. Labeaume se retrouvera à nouveau demain sous les feux de la rampe en dévoilant son fameux «plan B». Signe de l'importance de l'annonce, le premier ministre Jean Charest sera de la partie aux côtés du ministre responsable de la région, Sam Hamad. Une source gouvernementale a d'ailleurs qualifié de «sérieux» le plan échafaudé par le maire de Québec.
Même si la participation du provincial était déjà acquise, celui-ci devrait «préciser» sa participation. Rappelons que le premier ministre Charest s'était engagé en septembre à financer 45 % de la construction, soit environ 180 millions $ sur un projet évalué à 400 millions $.
Fait plus surprenant, plusieurs sources ont également indiqué que personne du privé ne prendrait part à la rencontre et qu'aucune contribution du privé ne serait incluse dans le montage financier. Ainsi, Pierre Karl Péladeau, dont l'entreprise Quebecor a fait une offre de «plusieurs dizaines de millions de dollars» à la Ville de Québec, ne sera pas présent.
La participation - et, surtout, l'argent - du privé n'est toutefois pas écartée du projet pour autant, a-t-on tenu à préciser. Cette contribution devrait intervenir ultérieurement. Rappelons que le maire a mandaté le président de l'Industrielle Alliance, Yvon Charest, pour négocier avec le privé.
Emplacement
À ce chapitre toutefois, Régis Labeaume annoncera avec précision où sera érigé le futur amphithéâtre sur les terrains d'ExpoCité, ce qui aura une incidence directe sur le montant récolté pour qu'une entreprise inscrive son nom sur la devanture de l'édifice. En effet, plutôt que d'être localisé près de l'actuel Colisée ou sur les terrains de l'hippodrome voisin, comme d'abord envisagé, il devrait être situé plus près de l'autoroute Laurentienne, probablement à la place de la bretelle d'autoroute à l'angle du boulevard Wilfrid-Hamel.
Sans surprise cette fois, le fédéral, qui n'a pas répondu à l'ultimatum du maire fixé au 31 décembre, ne sera pas présent. Au bureau de la ministre Josée Verner, on indiquait que celle-ci devait être à Ottawa au moment de la conférence de presse. «Dans un contexte de gouvernement minoritaire, Mme Verner doit, en tant que députée ou ministre, rester en chambre jeudi», a indiqué une porte-parole, Mary Ann Dewey-Plante.
Au bureau du maire, on a refusé de confirmer ou d'infirmer les informations du Soleil. «Pas de commentaire», a laissé tomber son attaché de presse, Paul-Christian Nolin. La rumeur s'est emballée hier à Québec après l'annonce en matinée au FM93 qu'une conférence de presse se préparait demain.
Publié le 09 février 2011 à 05h00 | Mis à jour à 07h03
Nouvel amphithéâtre: plan B sans le privé
Pierre-André Normandin
Le Soleil
Parmi les deux offres pour une étude de besoins déposées le 3 février, il y a celle d'un consortium formé de la firme d'ingénierie SNC-Lavalin, de deux cabinets d'architectes (ABCP et GLCRM) et de l'entreprise Populous. Cette dernière a construit 80 arénas dans le monde, dont le Air Canada Center (photo), à Toronto.
(Québec) Le maire de Québec, Régis Labeaume, présentera demain en conférence de presse le montage financier pour la construction de l'amphithéâtre devant remplacer l'actuel Colisée. Or, selon les informations colligées par Le Soleil auprès de plusieurs sources, celui-ci n'inclut pas le privé.
Après des semaines de silence, M. Labeaume se retrouvera à nouveau demain sous les feux de la rampe en dévoilant son fameux «plan B». Signe de l'importance de l'annonce, le premier ministre Jean Charest sera de la partie aux côtés du ministre responsable de la région, Sam Hamad. Une source gouvernementale a d'ailleurs qualifié de «sérieux» le plan échafaudé par le maire de Québec.
Même si la participation du provincial était déjà acquise, celui-ci devrait «préciser» sa participation. Rappelons que le premier ministre Charest s'était engagé en septembre à financer 45 % de la construction, soit environ 180 millions $ sur un projet évalué à 400 millions $.
Fait plus surprenant, plusieurs sources ont également indiqué que personne du privé ne prendrait part à la rencontre et qu'aucune contribution du privé ne serait incluse dans le montage financier. Ainsi, Pierre Karl Péladeau, dont l'entreprise Quebecor a fait une offre de «plusieurs dizaines de millions de dollars» à la Ville de Québec, ne sera pas présent.
La participation - et, surtout, l'argent - du privé n'est toutefois pas écartée du projet pour autant, a-t-on tenu à préciser. Cette contribution devrait intervenir ultérieurement. Rappelons que le maire a mandaté le président de l'Industrielle Alliance, Yvon Charest, pour négocier avec le privé.
Emplacement
À ce chapitre toutefois, Régis Labeaume annoncera avec précision où sera érigé le futur amphithéâtre sur les terrains d'ExpoCité, ce qui aura une incidence directe sur le montant récolté pour qu'une entreprise inscrive son nom sur la devanture de l'édifice. En effet, plutôt que d'être localisé près de l'actuel Colisée ou sur les terrains de l'hippodrome voisin, comme d'abord envisagé, il devrait être situé plus près de l'autoroute Laurentienne, probablement à la place de la bretelle d'autoroute à l'angle du boulevard Wilfrid-Hamel.
Sans surprise cette fois, le fédéral, qui n'a pas répondu à l'ultimatum du maire fixé au 31 décembre, ne sera pas présent. Au bureau de la ministre Josée Verner, on indiquait que celle-ci devait être à Ottawa au moment de la conférence de presse. «Dans un contexte de gouvernement minoritaire, Mme Verner doit, en tant que députée ou ministre, rester en chambre jeudi», a indiqué une porte-parole, Mary Ann Dewey-Plante.
Au bureau du maire, on a refusé de confirmer ou d'infirmer les informations du Soleil. «Pas de commentaire», a laissé tomber son attaché de presse, Paul-Christian Nolin. La rumeur s'est emballée hier à Québec après l'annonce en matinée au FM93 qu'une conférence de presse se préparait demain.
Re: Nouveau Colisée à Québec : Ce serait coulé dans le béton
Ça me dérange un peu de mettre de l'argent publique là-dedans...
Re: Nouveau Colisée à Québec : Ce serait coulé dans le béton
Il semblerait que le fédéral va annoncer une taxe pancanadienne sur l'essence pour financer les infrastructures sportives.
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Re: Nouveau Colisée à Québec : Ce serait coulé dans le béton
Je n'ai rien contre l'investissement du public là-dedans en autant que la population de la région de Québec en profite et que l'amphithéâtre ne soit pas réservé qu'à un club de la LNH et aux spectacles d'artistes internationaux.
Re: Nouveau Colisée à Québec : Ce serait coulé dans le béton
Je trouve que c'est beaucoup d'argent pour très peu de garantie de retour sur l'investissement.
Re: Nouveau Colisée à Québec : Ce serait coulé dans le béton
Sans savoir à qui va profiter le plus de ce retour.
Au plaisir!
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Re: Nouveau Colisée à Québec : Ce serait coulé dans le béton
annonce a 13h30 concernant le privé
Re: Nouveau Colisée à Québec : Ce serait coulé dans le béton
Publié le 01 mars 2011 à 11h28 | Mis à jour à 14h21
Quebecor gérera le futur amphithéâtre de Québec
Pierre-André Normandin et Isabelle Mathieu
Le Soleil (Québec)
Quebecor gérera le futur amphithéâtre de Québec en plus d'y apposer son nom pour 25 ans. Le maire Régis Labeaume et le pdg Pierre-Karl Péladeau en ont fait l'annonce mardi après-midi.
Deux scénarios ont été élaborés avec et sans équipe de hockey. Sans équipe, Québécor paiera 33 millions $ pour apposer son nom sur le futur amphithéâtre pour les 25 prochaines années. Il versera également un loyer annuel de 3,15 millions $ pendant la même période.
Québec et Quebecor assumeront ensemble les risques financiers de la gestion de l'amphithéâtre. La Ville remboursera en effet la moitié de tout déficit «jusqu'à concurrence du montant du loyer». En échange, la Ville aura droit à seulement 15 % des bénéfices de l'édifice.
Si une équipe de hockey devait revenir à Québec, Quebecor paierait le nom de l'édifice 63,5 milions $. Le loyer passerait alors à 5 millions $. La Ville recevrait 10% des bénéfices «de l'exploitation des activités de spectacles».
Sans équipe de hockey, la maire Labeaume a évalué que, sur 25 ans, l'amphithéâtre coûtera 57,5 millions $ à la Ville de Québec. Advenant le retour des Nordiques, le remplacement du Colisée ne devrait plus être perçu comme une dépense, mais comme une source de revenu pour la capitale qui toucherait un bénéfice de 12 millions $.
Par une complexe démonstration mathématique, Labeaume en vient à dire que l'amphithéâtre coûtera 600 000 $ par année à la ville de Québec pendant 20 ans si aucune équipe ne vient y jouer. Avec le retour d'une équipe, la Ville dégagera plutôt des bénéfices de 5 millions $ par année.
Pour arriver à ces chiffres, le maire calcule à la fois le loyer de Quebecor, les revenus de la taxe de 4 $ sur les billets - 2,8 millions $ sans équipe, 4 millions $ avec - et les revenus de taxe par la construction d'un hôtel et d'un édifice à bureau près de l'amphithéâtre.
Retour des Nordiques
Le pdg de Quebecor Media cachait difficilement sa satisfaction en annonçant l'entente liant son entreprise à la Ville de Québec pour un quart de siècle.
«Il se passe quelque chose à Québec. Les choses bougent, les projets se succèdent et nous sommes fiers d'en faire partie», a déclaré Pierre-Karl Péladeau.
Quebecor Media dit souhaiter faire de cet amphithéâtre «un lieu phare du spectacle, du sport et de la culture» dont bénéficieront les citoyens de la Ville de Québec et de tout le Québec.
Pierre-Karl Péladeau s'est dit déterminé à ramener les Nordiques à Québec. Il a toutefois bien précisé qu'à l'heure actuelle, il ne dispose d'aucune garantie de la part de la Ligue nationale d'y parvenir.
«Pour y arriver, notre priorité est maintenant de poursuivre le développement d'une relation de confiance avec nos partenaires, dans le plus grand respect des pratiques d'affaires de la Ligue nationale de hockey», a indiqué M. Péladeau.
«En plus d'être une des plus belles villes au monde, Québec est la plus belle ville de hockey», a-t-il ajouté.
L'organisateur de la Marche Bleue Mario Roy et le président du groupe J'ai ma place Mario Bédard ont assisté, réjouis, à l'annonce.
Haute technologie
Pierre-Karl Péladeau a dit vouloir faire de l'amphithéâtre dont il sera le gestionnaire un lieu de haute technologie, suffisamment attirant pour déplacer les gens de Montréal.
«J'ai un bon espoir que les gens qui vivent à l'autre bout de la 20 ou de 40 viendront à Québec pour assister à des événements de nature internationale», a-t-il affirmé.
La négociation avec la Ville de Québec a été «difficile, mais juste», a commenté Pierre-Karl Péladeau.
«Je pense qu'il (Régis Labeaume) est allé chercher la dernière cenne en mettant en concurrence des grands groupes aux poches profondes», a glissé M. Péladeau, provoquant l'hilarité du maire.
Contribution sollicitée à nouveau
Le maire a profité de la conférence de presse pour solliciter à nouveau une contribution du gouvernement fédéral. Régis Labeaume enverra sous peu une série de documents à la ministre Josée Verner pour présenter la participation du privé, ce que les conservateurs réclament depuis l'automne avant de s'engager financièrement.
Une éventuelle participation d'Ottawa viendrait réduire à parts égales les contributions de la Ville de Québec et du gouvernement provincial, qui met 200 millions $ dans la construction.
Quebecor gérera le futur amphithéâtre de Québec
Pierre-André Normandin et Isabelle Mathieu
Le Soleil (Québec)
Quebecor gérera le futur amphithéâtre de Québec en plus d'y apposer son nom pour 25 ans. Le maire Régis Labeaume et le pdg Pierre-Karl Péladeau en ont fait l'annonce mardi après-midi.
Deux scénarios ont été élaborés avec et sans équipe de hockey. Sans équipe, Québécor paiera 33 millions $ pour apposer son nom sur le futur amphithéâtre pour les 25 prochaines années. Il versera également un loyer annuel de 3,15 millions $ pendant la même période.
Québec et Quebecor assumeront ensemble les risques financiers de la gestion de l'amphithéâtre. La Ville remboursera en effet la moitié de tout déficit «jusqu'à concurrence du montant du loyer». En échange, la Ville aura droit à seulement 15 % des bénéfices de l'édifice.
Si une équipe de hockey devait revenir à Québec, Quebecor paierait le nom de l'édifice 63,5 milions $. Le loyer passerait alors à 5 millions $. La Ville recevrait 10% des bénéfices «de l'exploitation des activités de spectacles».
Sans équipe de hockey, la maire Labeaume a évalué que, sur 25 ans, l'amphithéâtre coûtera 57,5 millions $ à la Ville de Québec. Advenant le retour des Nordiques, le remplacement du Colisée ne devrait plus être perçu comme une dépense, mais comme une source de revenu pour la capitale qui toucherait un bénéfice de 12 millions $.
Par une complexe démonstration mathématique, Labeaume en vient à dire que l'amphithéâtre coûtera 600 000 $ par année à la ville de Québec pendant 20 ans si aucune équipe ne vient y jouer. Avec le retour d'une équipe, la Ville dégagera plutôt des bénéfices de 5 millions $ par année.
Pour arriver à ces chiffres, le maire calcule à la fois le loyer de Quebecor, les revenus de la taxe de 4 $ sur les billets - 2,8 millions $ sans équipe, 4 millions $ avec - et les revenus de taxe par la construction d'un hôtel et d'un édifice à bureau près de l'amphithéâtre.
Retour des Nordiques
Le pdg de Quebecor Media cachait difficilement sa satisfaction en annonçant l'entente liant son entreprise à la Ville de Québec pour un quart de siècle.
«Il se passe quelque chose à Québec. Les choses bougent, les projets se succèdent et nous sommes fiers d'en faire partie», a déclaré Pierre-Karl Péladeau.
Quebecor Media dit souhaiter faire de cet amphithéâtre «un lieu phare du spectacle, du sport et de la culture» dont bénéficieront les citoyens de la Ville de Québec et de tout le Québec.
Pierre-Karl Péladeau s'est dit déterminé à ramener les Nordiques à Québec. Il a toutefois bien précisé qu'à l'heure actuelle, il ne dispose d'aucune garantie de la part de la Ligue nationale d'y parvenir.
«Pour y arriver, notre priorité est maintenant de poursuivre le développement d'une relation de confiance avec nos partenaires, dans le plus grand respect des pratiques d'affaires de la Ligue nationale de hockey», a indiqué M. Péladeau.
«En plus d'être une des plus belles villes au monde, Québec est la plus belle ville de hockey», a-t-il ajouté.
L'organisateur de la Marche Bleue Mario Roy et le président du groupe J'ai ma place Mario Bédard ont assisté, réjouis, à l'annonce.
Haute technologie
Pierre-Karl Péladeau a dit vouloir faire de l'amphithéâtre dont il sera le gestionnaire un lieu de haute technologie, suffisamment attirant pour déplacer les gens de Montréal.
«J'ai un bon espoir que les gens qui vivent à l'autre bout de la 20 ou de 40 viendront à Québec pour assister à des événements de nature internationale», a-t-il affirmé.
La négociation avec la Ville de Québec a été «difficile, mais juste», a commenté Pierre-Karl Péladeau.
«Je pense qu'il (Régis Labeaume) est allé chercher la dernière cenne en mettant en concurrence des grands groupes aux poches profondes», a glissé M. Péladeau, provoquant l'hilarité du maire.
Contribution sollicitée à nouveau
Le maire a profité de la conférence de presse pour solliciter à nouveau une contribution du gouvernement fédéral. Régis Labeaume enverra sous peu une série de documents à la ministre Josée Verner pour présenter la participation du privé, ce que les conservateurs réclament depuis l'automne avant de s'engager financièrement.
Une éventuelle participation d'Ottawa viendrait réduire à parts égales les contributions de la Ville de Québec et du gouvernement provincial, qui met 200 millions $ dans la construction.
Re: Nouveau Colisée à Québec : Ce serait coulé dans le béton
À quand le premier lockout des employés du Colisé Québécor?