Astronomie - Pluton, comme on ne l’a jamais vue

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Rose-des-bois
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Astronomie - Pluton, comme on ne l’a jamais vue

Message par Rose-des-bois »

Tout lire >>Pluton, comme on ne l’a jamais vue 
Enfin ! Après neuf ans de voyage, la sonde américaine New Horizons devait survoler, à 12 500 km de distance, la planète naine Pluton, mardi 14 juillet. Quand l’engin a été lancé, en 2006, cet astre découvert en 1930 par l’Américain Clyde Tombaugh était encore considéré comme une planète. Mais quelques mois plus tard, les Etats-Unis devaient se rendre à l’évidence : la trajectoire et la nature étrange de Pluton ne permettaient plus de plaider pour le maintien de son statut au sein du club fermé des planètes du système solaire, dont aucune in fine n’aura eu pour découvreur un Américain.
Qu’importe cette frustration patriotique, avec New Horizons, la NASA ouvre un ultime chapitre de l’exploration de notre système solaire, en se portant au-delà de Neptune, dans la ceinture de Kuiper où gravitent des milliers d’astres rocheux et glacés, dont Pluton, actuellement distant de 4,7 milliards de kilomètres de la Terre, est un représentant majeur.
« Avec sa beauté étrange, Pluton ne nous déçoit pas ! », lançait Alan Stern (université de Boulder), le responsable scientifique de New Horizons, lundi 13 juillet, lors d’une ultime conférence de presse donnée depuis l’université Johns-Hopkins, dont le laboratoire de physique appliquée accueille le centre de commande de la mission. Lors des dernières 48 heures d’approche, alors que l’astre grossissait de minutes en minutes dans ses viseurs, la sonde enregistrait des données inédites. « Nous avons détecté de l’azote s’échappant de l’atmosphère, à des niveaux plus élevés que ce que prédisaient les modèles », a indiqué Alan Stern, qui s’est aussi félicité d’avoir confirmation d’une hypothèse ancienne : le pôle visible de l’astre « est bien gelé, couvert de glaces de méthane et d’azote ».
Impossibilité de freiner la sonde
Mais sans doute plus intrigant encore, l’équipe de New Horizons est parvenue à déterminer avec une plus grande précision le rayon de Pluton : avec 1 185 km (à 10 km près), la planète naine est plus grande que prévue ! Elle coiffe même au poteau un autre objet transneptunien, Eris, en lice pour le titre de plus grand d’entre eux. Si sa taille était mal connue, c’est parce que son atmosphère dense engendre des phénomènes semblables aux mirages terrestres, qui trompent les télescopes. Une planète naine plus grande, pour une masse identique, qui elle était bien connue, cela signifie qu’elle est moins dense. De quoi spéculer sur sa composition. Alan Stern a cependant mis en garde contre des interprétations trop hâtives des données qui seront envoyées au compte-gouttes par la sonde : « Nous avons vu avec Voyager que certains commentaires faits à la volée étaient finalement erronés ».
Pour les équipes mobilisées depuis plus de quinze ans sur la mission, « après cette route interminable », ces dernières 24 heures apparaissaient comme « irréelles », a aussi témoigné Alan Stern, qui n’en est pourtant pas à sa première émotion cosmique, puisqu’il est aussi responsable d’un instrument sur Rosetta. C’est que New Horizons, contrairement à la sonde européenne qui a pu se mettre en orbite autour de la comète « Tchouri », ne fait qu’un passage éclair près de Pluton et ses pseudo-lunes. Car les lois de la mécanique céleste sont implacables. Pour aller aussi loin en un temps raisonnable, les ingénieurs n’ont pas eu le choix : il a fallu propulser la sonde de 500 kg à une vitesse inégalée (presque 60 000 km/h), lors de son lancement, à l’aide de la plus puissante fusée américaine alors disponible, en sachant qu’il serait impossible de freiner arrivé près du but. Il aurait fallu pour cela emporter des tonnes de carburant.
New Horizons et ses sept instruments devront donc concentrer toutes leurs capacités d’observation dans les quelques heures que durera le survol. Pendant le moment crucial, les chercheurs n’auront de toute façon aucune prise sur le déroulement des opérations : à cette distance, il faut 4 h 30 pour faire parvenir une instruction à l’engin, et deux fois plus pour savoir s’il l’a bien reçue, et plus encore s’il l’a bien exécutée.
Chorégraphie millimétrée
image: http://s2.lemde.fr/image/2015/07/13/534 ... 3b61e1.png" onclick="window.open(this.href);return false;
La sonde américaine New Horizons devrait frôler Pluton, mardi 14 juillet, après neuf ans et demi de voyage vers des confins encore inexplorés de notre système solaire. Ici : vue prise par la sonde le 11 juillet.
« Cette mission était un défi », confiait son responsable Glen Foutain (université Johns-Hopkins) : il fallait maintenir une sonde grande comme un piano à queue opérationnelle au moment crucial, après neuf ans et demi de voyage. Mais surtout, naviguer au plus près de l’objectif. « C’est comme rentrer une balle de golfe en un coup dans un trou à Los Angeles avec un swing effectué à New York », a-t-il expliqué. New Horizons doit suivre une trajectoire qui la fera passer dans un « trou de serrure » de 150 km par 100 km de côté. S’il l’avait manqué, il ne pourrait pas pu passer pile dans l’ombre de Pluton pour observer son atmosphère dans les rayons du Soleil. Il raterait un rendez-vous identique avec Charon.
« On a si bien calculé cette trajectoire que je n’y crois pas moi-même », a plaisanté Glen Fountain. Il est vrai que Pluton fait le tour du Soleil en 248 ans, et que depuis sa découverte, il ne s’est écoulé qu’un peu plus d’une saison d’une année plutonienne. C’est bien court pour déterminer avec précision sa distance au Soleil. Mais la détection précoce par la sonde de Nix, l’un des satellites de Pluton, a aussi permis d’affiner les ultimes paramètres de navigation, pour se concentrer sur les observations.
Pour décrire celles-ci, Cathy Olkin (université de Boulder), qui a planifié la rencontre, évoque une « danse » : les capteurs de New Horizons sont fixes, il faut donc que la sonde effectue une chorégraphie millimétrée pour se tourner au bon moment vers chaque objectif : Pluton, Charon, mais aussi les quatre autres petits satellites Nix, Styx, Kerberos et Hydra. Au plus près de Pluton, sa meilleure caméra aura la capacité de voir des détails « correspondant à des arbres dans Central Park », a indiqué la chercheuse. « On verra le Soleil se lever, puis se coucher, sur Pluton puis Charon, pour étudier l’atmosphère du premier et savoir si le second en a une, puis on verra un croissant de Pluton éclairé par le Soleil, pour tenter d’y observer des nuages. »
Le futur est impératif : après la rencontre du 14 juillet, quelques images seront adressées par New Horizons à ses concepteurs, mais il continuera à se concentrer quelques jours sur les observations. Ensuite viendra le temps de la transmission des données récoltées. La sonde ne bénéficie pas du haut-débit : il faudra seize mois pour que toute sa moisson scientifique rejoigne la Terre.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/cosmos/article/20 ... UImGiot.99" onclick="window.open(this.href);return false;
Ou suivre ce lien : http://www.lemonde.fr/cosmos/article/20 ... uton-comme" onclick="window.open(this.href);return false;
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Fanfoi
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Message par Fanfoi »

Quelques liens:

Site de l'université John Hopkins (en charge de la mission)
Blogue d'Emily Lakdawalla, l'astronome en charge de la Planetary Society
son twitter - où les premières images seront mises
Photo d'astronomie du jour de la NASA du 13 juillet
Photo d'astronomie du jour de la NASA du 14 juillet

(Aller à http://apod.nasa.gov/apod/" onclick="window.open(this.href);return false; pour avoir la photo du jour. C'est ma page d'accueil. Toujours intéressant et souvent très joli aussi!)

Le p'tit gars de 7 ans en moi, qui voulait être un astronaute, ne se peut plus!
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Lueur
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Message par Lueur »

J'ai été quasiment gênée de la voir si proche, si à nue... style: on as-tu le droit? :gla:

En tout cas, c'est quelque chose pareil. :)
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Rose-des-bois
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Message par Rose-des-bois »

Tout lire >>Voir Pluton et repartir 
SCIENCES Après plus de neuf ans de voyage, la sonde américaine New Horizons a survolé Pluton et sa lune Charon ce mardi ,en début d'après-midi. On n'avait jamais vu ces planètes d'aussi près.
Après neuf ans et demi de voyage presque jour pour jour, la destination a enfin été atteinte : la sonde américaine New Horizons a survolé Pluton en début d’après-midi. Puis elle a jeté un œil à son plus gros satellite, Charon, avant de continuer à tracer sa route à toute allure vers les confins du système solaire. A peine arrivé, et déjà on s’éloigne de la planète (naine) la plus méconnue de notre voisinage.
Il ne reste désormais qu’à attendre les informations et les images enregistrées par la sonde à proximité de Pluton, qui n’arriveront pas sur Terre avant mercredi.

MAIS QU’EST-CE QU’ON FAIT SUR PLUTON ?
Ou suivre ce lien : http://www.liberation.fr/sciences/2015/ ... ir_1347857" onclick="window.open(this.href);return false;
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Message par Rose-des-bois »

Publié le 14 juillet 2015 à 07h56 | Mis à jour le 14 juillet 2015 à 22h38
Image
Tout lire >>La NASA confirme le succès du survol de Pluton 
La sonde spatiale New Horizons, lancée début 2006, a écrit une page d'histoire mardi en réussissant un survol rapproché de Pluton après un voyage sans encombres de plus de 5 milliards de kilomètres.

Le succès de cette mission à 700 millions de dollars a permis à la NASA de collecter un maximum d'informations sur la planète naine, très éloignée et dont on savait jusqu'à présent très peu de choses.

Lancée à plus de 49 300 km/h, New Horizons a frôlé Pluton, passant à environ 12 400 km de la planète naine vers 7h48.

Toutefois, les techniciens de l'Agence spatiale américaine, qui redoutaient un éventuel problème, ont dû patienter toute la journée avant de recevoir la transmission de la sonde confirmant son bon état de marche et donc le succès de la mission, un message qu'ils ont reçu avec grand soulagement à 20h52.

«Nous avons bien reçu la télémétrie envoyée par la sonde», a déclaré depuis le centre de commandes de Laurel, au Maryland, Alice Bowman, la chef du projet, déclenchant une explosion de joie parmi ses collègues.

New Horizons est la sonde la plus rapide envoyée par l'homme dans l'espace et à la vitesse à laquelle elle se déplace une collision même avec un débris de la taille d'un grain de riz aurait pu s'avérer catastrophique.

Durant son survol rapproché, New Horizons a emmagasiné de nombreuses images et informations sur Pluton. Mais la sonde était entièrement configurée pour effectuer cette collecte de données ces dernières heures et elle ne pouvait pas communiquer en même temps avec les techniciens à Terre. Elle s'est seulement interrompue quelques minutes vers 16h30 pour envoyer 15 minutes de données télémétriques.

Plus de quatre heures ont été nécessaires pour que ces données envoyées depuis les confins de notre système solaire parviennent aux techniciens de la NASA.


«Un moment extraordinaire»

Le message reçu a montré que la sonde est encore en parfait état et qu'elle a donc normalement pu effectuer son abondante collecte de données.

«C'est une victoire historique pour la science et l'exploration spatiale, cela nous donne une pièce du puzzle supplémentaire à propos de notre système solaire. C'est une journée incroyable pour nous. Je sais qu'aujourd'hui nous avons inspiré une nouvelle génération d'explorateurs», s'est réjoui Charles Bolden, le patron de la NASA.

«La sonde est pleine de données et on se hâte de tout récupérer. C'est un moment extraordinaire dans l'histoire humaine et demain va être une nouvelle journée très excitante», a ajouté l'ancien astronaute John Grunsfeld, aujourd'hui directeur des missions scientifiques de la NASA, insistant sur les sacrifices accomplis par les scientifiques travaillant sur cette mission.

La sonde va en effet commencer à envoyer de nouvelles images et des données toutes fraiches qui permettront de répondre à de nombreuses questions sur Pluton à partir de mercredi. Il lui faudra au total 16 mois pour transmettre l'intégralité des données qu'elle a collectées durant son survol de la planète naine.

Depuis Voyager 2, qui avait survolé Neptune en 1989, aucune nouvelle planète n'avait été approchée d'aussi près et les félicitations n'ont pas manqué avant même la confirmation du succès de la mission.

Sur Twitter, Barack Obama a ainsi adressé ses «félicitations» à la NASA et à New Horizons «pour un voyage de 5 milliards de kilomètres».

L'astrophysicien britannique Stephen Hawking a également transmis un message vidéo de félicitations à la NASA: «Les révélations de New Horizons devraient nous aider à mieux comprendre comment s'est formé notre système solaire. C'est vraiment un moment important dans l'histoire de l'humanité».

New Horizons poursuit à présent sa route pour aller observer la ceinture de Kuiper, un vaste amas de débris au-delà de l'orbite de Neptune.

La sonde, qui fait la taille d'un piano, dispose de sept instruments de mesures qui lui ont notamment permis d'analyser la composition de l'atmosphère de Pluton, sa géologie, de relever la température à sa surface et de prendre des photos.

Grâce aux données envoyées par New Horizons ces derniers jours, les chercheurs ont déjà pu confirmer la présence de glace sur les pôles, ont affiné les mesures sur la taille exacte de la planète naine et ont pu observer une magnifique tache claire en forme de coeur sur sa surface.

La sonde spatiale New Horizons, lancée début 2006, a écrit une... (PHOTO NASA) - image 2.0
Agrandir
PHOTO NASA

New Horizons est la sonde la plus rapide envoyée par l'homme dans l'espace: elle a frôlé Pluton à plus de 49 000 km/h et à cette vitesse une collision même avec un débris de la taille d'un grain de riz aurait pu s'avérer catastrophique.

Durant une fenêtre de quelques heures New Horizons a emmagasiné un maximum d'images et d'informations sur Pluton, dont on sait pour le moment peu de choses.

Mais la sonde était entièrement configurée pour effectuer cette collecte de données ces dernières heures et elle ne pouvait pas communiquer en même temps avec les techniciens à Terre. Elle s'est seulement interrompue quelques minutes vers 16h30 pour envoyer 15 minutes de données télémétriques.

Plus de quatre heures ont été nécessaires pour que ces données envoyées depuis les confins de notre système solaire parviennent aux techniciens de la NASA.

Les données reçues ont montré que la sonde est encore en parfait état et qu'elle a donc normalement pu effectuer son abondante collecte de données.

La sonde va commencer à envoyer ces précieux matériels qui permettront de répondre à de nombreuses questions sur Pluton à partir de mercredi. Il lui faudra au total 16 mois pour transmettre l'intégralité des données qu'elle a collectées durant son survol historique de la planète naine.

New Horizons poursuit à présent sa route pour aller observer la ceinture de Kuiper, un vaste amas de débris au-delà de l'orbite de Neptune.
Ou suivre ce lien : http://www.lapresse.ca/sciences/astrono ... pluton.php" onclick="window.open(this.href);return false;
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geneviève-2
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Message par geneviève-2 »

Très intéressant :)
Je ne reçois pas les messages éclairs
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Message par Rose-des-bois »

Tout lire >>Pluton et la surprise des montagnes de glace 
Meilleures qu’hier et moins bonnes que demain : telles sont les premières images de Pluton et ses astres compagnons, renvoyées par la sonde américaine New Horizons au lendemain de son passage au plus près de la planète naine. Mercredi 15 juillet, ses responsables scientifiques ont commenté cette première moisson, depuis le laboratoire de physique appliquée de l’université Johns-Hopkins (Baltimore, Maryland), en ménageant le suspens : ils sont partis de la petite lune Hydra, simple patate pixelisée, sont passés à Charon et ses canyons géants, pour finir en beauté avec les mystères des montagnes de glace de Pluton.
Respectons cette progression dramatique. Hydra d’abord. C’est l’une des quatre petites lunes qui gravitent autour du couple Pluton-Charon, avec Styx, Nyx et Kerberos. Découverte en 2005, elle n’était jusqu’alors qu’un point flou dans le viseur du télescope Hubble. L’image pixélisée prise par New Horizons permet de lui donner une dimension, de 43 km par 33 km, et d’avoir une meilleure idée de sa forme irrégulière. « L’analyse de sa réflectivité, située entre celle de Pluton et de Charon, suggère qu’elle est composée de glace d’eau », estime Hal Weaver (université Johns-Hopkins). Il faudra expliquer comment un aussi petit corps n’a pas fini noir comme du charbon, à l’instar d’une comète comme « Tchouri », qui récolte en permanence des poussières cosmiques.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/cosmos/article/20 ... FV265Oq.99" onclick="window.open(this.href);return false;
Ou suivre ce lien : http://www.lemonde.fr/cosmos/article/20 ... 50695.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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Message par Rose-des-bois »

Tout lire >>La Nasa dévoile Kepler 452b, la première "vraie" jumelle de la Terre 
La Nasa vient d'annoncer la découverte d'une exoplanète pas comme les autres. Une candidate qui pourrait potentiellement abriter la vie.
PAR CHLOÉ DURAND-PARENTI
Publié le 23/07/2015 à 19:06 - Modifié le 23/07/2015 à 19:58 | Le Point.fr
Ou suivre ce lien : http://www.lepoint.fr/astronomie/la-nas ... 5_1925.php" onclick="window.open(this.href);return false;
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Message par Rose-des-bois »

Autre article similaire

[nouvelle=http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... 4.html|Une planète ressemblant à la Terre découverte par la NASA
|]« Une autre Terre. » La NASA avait su trouver les mots pour attirer l’attention sur la téléconférence de presse qu’elle a organisée, jeudi 23 juillet, sur les derniers résultats de son télescope spatial Kepler, spécialisé dans la chasse aux exoplanètes, ces planètes situées dans d’autres systèmes solaires que le nôtre. L’agence spatiale américaine a comblé l’attente des amoureux d’astronomie : une nouvelle planète d’une taille proche de la Terre a été détectée par le satellite, pour la première fois dans la zone habitable autour d’une étoile du même type que notre Soleil – mais distante de 1 400 années-lumière.
Baptisée Kepler-452b, elle porte le nombre d’exoplanètes confirmées à 1 030, indique la NASA, dont le directeur adjoint John Grunsfeld a estimé que sa détection « nous faisait faire un pas de plus vers une Terre 2.0 ». D’un diamètre 60 % plus grand que la Terre, Kepler-452b fait le tour de son étoile en trois cent quatre-vingt-cinq jours et se trouve 5 % plus éloignée d’elle que nous le sommes du Soleil. Elle est donc pile dans la zone habitable, celle où de l’eau liquide, indispensable à la vie, aurait des chances d’être présente.
L’étoile de Kepler-452 (connue sous le nom de 2MASS J19440088 + 4416392) est âgée de 6 milliards d’années, soit 1,5 milliard de plus que notre étoile, et aussi 20 % plus brillante et 10 % plus grande. Ces résultats vont être soumis à la revue Astrophysical Journal.
« Une opportunité substantielle pour que la vie émerge »
« Cela frappe l’imagination de se dire que cette planète a passé six milliards d’années dans la zone habitable, plus longtemps que la Terre, dit Jon Jenkins, chef de l’analyse des données de Kepler à la NASA. C’est une opportunité substantielle pour que la vie émerge, si tous les ingrédients et les conditions nécessaires à la vie existaient sur cette planète. »
Il est cependant bien trop tôt pour le dire. Kepler n’est pas en mesure de déterminer la masse de la nouvelle planète, « un paramètre indispensable pour connaître sa nature, rocheuse, gazeuse, ou une combinaison des deux, et savoir si elle abrite une atmosphère », souligne l’astrophysicienne Anne-Marie Lagrange (observatoire de Grenoble). La chercheuse, qui n’était pas associée à la découverte, salue celle-ci, car elle « montre que l’on peut détecter des signaux très faibles sur des périodes qui correspondent à celle de la Terre. » Un grand nombre de super Terre avaient en effet déjà été mises en évidence, mais sur des orbites bien plus proches des étoiles, là où le rayonnement de celles-ci aurait toutes les chances de tuer dans l’œuf toute activité biologique.
Didier Queloz (Cambridge University), codécouvreur en 1995 de la première exoplanète, une « super Jupiter », souligne, lui aussi, les progrès accomplis depuis vingt ans. « Aujourd’hui, on parle d’une cousine de la Terre, même si on n’est pas sûr de sa masse, dit-il. C’est juste le début d’un très long voyage. On pourra bientôt avoir accès à des informations sur la composition de l’atmosphère. Ce n’est pas de la science-fiction. »
De nouveaux instruments nécessaires
Ce n’est pas la première fois que Kepler prétend avoir trouvé une nouvelle Terre. En avril 2014, Elisa Quintana (NASA Ames Research Center, SETI Institute) et ses collègues présentaient dans Science Kepler-186f, une planète à peine plus grosse que la nôtre, mais en orbite autour d’une naine rouge située dans la constellation du Cygne, distante de 500 années-lumière. Une naine rouge est un astre à la luminosité plus faible, et de taille plus petite que notre Soleil.
Kepler-186f présentait cependant l’intérêt de se trouver dans la zone d’habitabilité, à bonne distance pour abriter de l’eau à l’état liquide. Mais, comme pour Kepler 452-b, il était impossible de savoir quelle était sa masse, sa composition exacte, et moins encore si elle possédait une atmosphère propice aux réactions chimiques qui, sur Terre, ont abouti à l’émergence de la vie.

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Comparaison du système abritant la super Terre Kepler-452b avec une partie de notre système solaire et le système Kepler-186, décrit en 2014.
Comparaison du système abritant la super Terre Kepler-452b avec une partie de notre système solaire et le système Kepler-186, décrit en 2014. NASA/JPL-CalTech/R. Hurt
Lire aussi : Des regards braqués sur une nouvelle exoplanète
Kepler ne pourra pas le dire. Le premier instrument entièrement consacré aux exoplanètes, lancé en 2009, est aujourd’hui un mort-vivant : la perte de gyroscopes ne lui permet plus d’effectuer une surveillance précise de la portion de ciel qui lui était assignée. « Si le catalogue qu’il a établi est une mine d’or, pour aller plus loin, il va falloir combiner toute une série d’instruments et de techniques de détection, en orbite et au sol », prévient Stéphane Udry (université de Genève). Comme Plato, un télescope spatial de l’Agence spatiale européenne, qui doit voler en 2024, ou des petits télescopes spatiaux qui se concentreront sur une seule étoile, et des successeurs d’un spectrographe comme Harps, de l’Observatoire européen austral (ESO).
image: http://s2.lemde.fr/image/2015/07/23/534 ... e51ee5.jpg" onclick="window.open(this.href);return false;
Les méthodes de détection des exoplanètes (en anglais), et leurs tableaux de chasse respectifs, répertoriés par Michael Perryman.
Les méthodes de détection des exoplanètes (en anglais), et leurs tableaux de chasse respectifs, répertoriés par Michael Perryman. Michael Perryman 2015
La longueur du voyage, un obstacle insurmontable
Les idées ne manquent pas pour détecter les exoplanètes, mais deux méthodes se détachent. En 1995, la première exoplanète avait été découverte autour d’une étoile de type solaire, par Michel Mayor et Didier Queloz (alors à l’Observatoire de Genève), par la méthode des vitesses radiales. Celle-ci consiste à mesurer les variations de couleur de l’étoile induites par le mouvement de la planète autour d’elle : cette danse modifie l’emplacement de l’étoile autour de leur centre de gravité commun. Comme le son de la sirène d’un camion de pompier, plus aigu lorsqu’il s’approche, plus grave lorsqu’il s’éloigne, ces mouvements périodiques par rapport à un observateur extérieur modifient la perception de la longueur d’onde de la lumière émise par l’étoile – on parle d’effet Doppler-Fizeau. Cette méthode ne permet pour l’heure de détecter que des planètes géantes, de type Jupiter – comme celle découverte en 1995 par Mayor et Queloz autour de l’étoile 51 Peg.
Kepler utilise, lui, la technique, dite « du transit », qui consiste à détecter les variations de luminosité d’une étoile lors du passage d’une planète dans la ligne de visée de l’observateur. Elle permet de déduire la taille de la planète et sa distance à l’étoile – afin de savoir si elle se trouve dans la zone habitable, c’est-à-dire à une distance qui rend possible la présence d’eau liquide. Mais ne révèle pas la masse, si cruciale.
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Le Monde
Les futurs progrès dans la chasse aux autres terres viendront de la combinaison de ces techniques. Car il n’est pas encore question d’observer ces astres directement, en lumière visible, hormis les plus gros, des géantes gazeuses qui font dix à vingt fois la masse de Jupiter : la lumière qu’ils réfléchissent est perdue dans celle émise par leur étoile, ou bien trop faible pour être détectée. C’est aussi le cas de la Terre, que d’hypothétiques extraterrestres tenteraient de voir depuis Kepler-452b : la pâle lueur réfléchie par notre « bille bleue » est noyée dans le phare un milliard de fois plus brillant du Soleil.
Pourra-t-on un jour explorer plus directement ces systèmes cousins du nôtre ? La longueur du voyage est un obstacle insurmontable : à titre de comparaison, la sonde New Horizons, l’engin qui détient le record de vitesse au lancement, à près de 60 000 km/h, a mis neuf ans et demi pour atteindre Pluton, distant actuellement de 3,8 milliards de kilomètres, sur les franges du Système solaire. Kepler-452b est 3,5 millions de fois plus éloignée… Et, à supposer qu’un être intelligent soit prêt à capter à un signal radio, il faudrait près de trois mille ans pour que son éventuelle réponse nous parvienne…

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... lUId4tA.99" onclick="window.open(this.href);return false;[/nouvelle]



Ou suivre ce lien :
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jean sébastien
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Re: Astronomie - Pluton, comme on ne l’a jamais vue

Message par jean sébastien »

C'est fou à quel point l'actualité "astronomique" est intéressante cette année!
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Rose-des-bois
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Message par Rose-des-bois »

Publié le 24 juillet 2015 à 16h51 | Mis à jour à 16h51

Image
«Toutes les activités observées sur Pluton tendent à indiquer que cette planète a un noyau dense entouré d'une épaisse couche de glace, ce qui accroît la possibilité de l'existence d'un océan liquide sous cette glace», selon Bill McKinnon.
PHOTO AP/NASA
Tout lire >>Pluton: des vapeurs dans l'atmosphère et des glaces mouvantes au sol 
Agence France-Presse
WASHINGTON
Après des chaînes de montagne et de vastes plaines gelées, la sonde américaine New Horizons a envoyé de nouvelles images montrant des vapeurs dans l'atmosphère de Pluton et des signes de mouvements de glaces d'azote et de méthane sur sa surface.

«Dix jours après le survol au plus près de Pluton nous pouvons dire que nos attentes ont été plus que surpassées», s'est réjoui vendredi John Grunsfeld, le responsable des missions scientifiques de la NASA.

«Avec des glaces mouvantes, une composition chimique originale de sa surface, ses chaînes montagneuses et ses brumes, Pluton révèle une diversité géologique vraiment excitante», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

Sept heures après être passée au plus près de Pluton le 14 juillet, New Horizons a braqué un de ses instruments optiques sur la planète naine, ce qui a permis de saisir les rayons du soleil passant à travers son atmosphère.

Les images montrent des vapeurs s'élevant jusqu'à 130 km au-dessus de la surface. Une analyse préliminaire indique deux couches distinctes, une à environ 80 km d'altitude et l'autre à quelque 50 km.

«Ces vapeurs sont un élément clé pour créer les composants complexes d'hydrocarbone qui donnent à la surface de Pluton sa couleur rougeâtre», a expliqué Michael Summers, un astronome de la mission.

Les dernières images transmises par New Horizons révèlent aussi des signes de mouvements de glace à la surface de Pluton signe d'une activité géologique récente -quelques dizaines millions d'années- sur la planète, ce qui a surpris ces scientifiques.

Dans le nord d'une vaste plaine baptisée «Sputnik Planum», de la taille du Texas, ils ont vu des indices très nets de mouvements d'une plaque de glace de méthane, d'azote ou de monoxyde de carbone dont cette zone est riche. Ces mouvements pourraient se produire actuellement, selon ces chercheurs.

«De tels phénomènes sont similaires à ceux observés sur la Terre avec les glaciers», a relevé Bill McKinnon, un autre scientifique de New Horizons.

«Dans la partie la plus au sud de la région en forme de coeur, adjacente à la zone équatoriale qui est sombre et apparemment plus ancienne avec de nombreux cratères, il semblerait que les dépôts de glace soient beaucoup plus récents», a-t-il aussi noté.

«Toutes les activités observées sur Pluton tendent à indiquer que cette planète a un noyau dense entouré d'une épaisse couche de glace, ce qui accroît la possibilité de l'existence d'un océan liquide sous cette glace», selon Bill McKinnon.

New Horizons continuera à transmettre des données collectées jusqu'à fin 2016. Elle se trouve actuellement à 12,2 millions km au-delà de Pluton et s'enfonce dans la ceinture de Kuiper.

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Rose-des-bois
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Message par Rose-des-bois »

jean sébastien a écrit : C'est fou à quel point l'actualité "astronomique" est intéressante cette année!
Je suis d'accord avec toi, Jean Sébastien !
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Message par Rose-des-bois »

La Terre

Image
Photographie de la terre, prise par le satellite Deep space climate observatory.
NASA
Tout lire >>La NASA dévoile une incroyable photo de la Terre vue de l'espace 
La NASA vient de dévoiler la première photo de la Terre prise en entier depuis 43 ans. Premier cliché d'une longue série, il permettra aux scientifiques d'analyser les changements à la surface de notre globe.

C'est une image émouvante. Celle de cette planète si familière, ronde et bleue bordée par le noir de l'univers. La NASA a publié, mardi, une photographie entière de la planète Terre. L'image, d'une très grande qualité, a été prise grâce au satellite DSCVR envoyé dans l'espace en février dernier pour se positionner à 1,6 million de kilomètres de la Terre.

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A son bord un appareil capable produire des images spatiales de 4 mégapixels (2048x2048), le Earth Polychromatic Imaging Camera (EPIC).

«La bille bleue»

C'est la première fois, depuis 1972, qu'une telle photographie nous parvient. La dernière en date, est restée célèbre, baptisée «la bille bleue» elle a été prise par l'équipage de l'Apollo 17 a plus de 45 000 km de distance. Les astronautes, en voyage vers la Lune, avaient réuni toutes les conditions le soleil derrière eux, le globe était parfaitement éclairé. Depuis les autres photos de la planète bleue étaient principalement des assemblages d'images provenant de satellites.

Une série de dix images de toutes les couleurs du spectre chromatique (de l'ultraviolet à l'infrarouge) ont été prises. La photo finale résulte du mariage de trois images distinctes et permet de montrer la planète dans sa diversité. Sur la photo on distingue nettement le continent américain et les eaux turquoises des Caraïbes.

«Apprécier le spectacle de la Terre»

En revanche la teinte bleue n'était pas voulue. Elle s'explique par les effets de la lumière solaire diffusée par les molécules d’air. L'équipe de la NASA espère atténuer cette teinte à l'avenir. Car l'avenir sera riche de nouvelles images. Dès le mois de septembre 2015, le satellite enverra un cliché par jour à l'agence qui l'analysera avant de le diffuser au grand public sur son site Internet.

Cette mission a pour objectif de mieux comprendre le phénomène des vents solaires mais aussi de scruter les changements à la surface du globe. «Cette première image démontre l'intérêt d'observer la Terre depuis l'espace» a expliqué, le chef de la NASA Charlie Bolden. «En tant qu'ancien astronaute j'ai eu la chance de voir la Terre en orbite et je veux que tout le monde puisse voir et apprécier le spectacle de la Terre en tant que planète faisant partie d'un tout bien plus vaste.»

«Une planète ensoleillée, grouillant de vie et bordée par l'obscurité»

A la demande de la Maison Blanche, le célèbre astrophysicien américain Neil de Grasse Tyson a publié une tribune sur son compte Facebook dans laquelle il livre ses réflexions sur la photo. Il s'extasie devant «la Terre. Pas celle des globes des salles de classes avec des pays coloriés de toutes les couleurs bordés de frontières. Mais la Terre que seule une perspective cosmique peut offrir : des océans bleus -- des terres séchées -- Des nuages blancs -- les glaces polaires. Une planète ensoleillée, grouillant de vie et bordée par l'obscurité» Malgré le réchauffement climatique et les désastres environnementaux, le chercheur se veut optimiste. «Les photographies nous permettront d'examiner les tendances climatiques mondiales. Le niveau d'ozone, les particules d'aérosol, la végétation, la cendre volcanique et la réflectivité de la Terre. Toutes ces données en haute résolution permettront à notre civilisation de prendre des décisions politiques essentielles pour l'avenir avec un degré de connaissances inégalé. L'homme pourra peut-être devenir le berger responsable, aux commandes de son propre destin et de celui de sa fragile maison appelée Terre.»

Blue Marble - 2015 Edition. "Sun-lit, teeming with life, framed in darkness…" http://t.co/qarQrEfTPu" onclick="window.open(this.href);return false; pic.twitter.com/mVgXdWMQKY

— Neil deGrasse Tyson (@neiltyson) 20 Juillet 2015
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Tellement vrai qu'on en a peu parlé
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Publié le 10 août 2015 à 16h23 | Mis à jour à 21h29

Image
Tout lire >>L'Univers meurt à petit feu 
Agence France-Presse
Sydney
L'Univers est en train de mourir de mort lente, selon une équipe internationale de scientifiques qui a mesuré l'énergie produite par 200 000 galaxies et découvert qu'elle était deux fois moindre que celle générée il y a deux milliards d'années.

Les chercheurs ont procédé aux mesures les plus précises d'énergie jamais réalisées dans une partie assez vaste de l'espace. L'énergie produite a été divisée par deux et diminue sans cesse, ont-ils découvert.

«À partir de maintenant, l'Univers est voué au déclin, comme une vieillesse qui durerait pour toujours», a expliqué Simon Driver, membre du Centre international de recherches radioastronomiques (Icrar) de l'État d'Australie occidentale qui a participé au projet.

«L'Univers s'est écroulé sur son sofa, a ramené la couverture à lui et s'apprête à dormir d'un sommeil éternel», selon lui.

Les chercheurs ont utilisé sept des télescopes les plus puissants de la planète pour observer pendant huit ans des galaxies dans 21 longueurs d'onde différentes, comme l'infrarouge ou l'ultraviolet, dans le cadre de l'étude Gama (Galaxy and mass assembly).


Deux télescopes spatiaux de la Nasa, un télescope spatial de l'Agence spatiale européenne (ESA) et le Télescope anglo-australien de Nouvelle-Galles du Sud ont en particulier été mis à contribution pour cette étude, fruit d'une collaboration entre une centaine de scientifiques issus de plus de 30 universités australiennes, européennes et américaines.

«Nous avons utilisé autant de télescopes terrestres et spatiaux que possible afin de mesurer la production d'énergie générée par plus de 200 000 galaxies dans des longueurs d'onde aussi variées que possible», a déclaré Simon Driver, qui devait présenter lundi à Hawaï les résultats du projet à l'Union internationale astronomique.

Une bonne partie de l'énergie qui circule dans l'Univers a été générée après le Big Bang mais de l'énergie nouvelle est constamment libérée lors de la fusion thermonucléaire dans les étoiles.

Andrew Hopkins, de l'Observatoire astronomique australien, explique que les chercheurs savent depuis un moment que le rythme de création d'étoiles dans l'Univers est en déclin. Mais cette étude montre que le taux de production d'énergie diminue de manière semblable dans les différentes longueurs d'onde, souligne-t-il.

«Peu importe les longueurs d'onde utilisées, la production d'énergie ralentit de la même manière», a expliqué M. Hopkins à l'AFP.

Les chercheurs espèrent aussi que les données recueillies permettront de mieux comprendre le processus de formation des galaxies. Ils veulent également élargir leurs études pour documenter la production d'énergie tout au long de l'histoire de l'Univers.
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Tout lire >>L’Univers produit de moins en moins d’énergie 
L’Univers est en train de mourir de mort lente, selon une équipe internationale de scientifiques qui a mesuré l’énergie produite par 200 000 galaxies et découvert qu’elle était deux fois moindre que celle générée il y a deux milliards d’années.

« A partir de maintenant, l’Univers est voué au déclin, comme une vieillesse qui durerait pour toujours. (...) [Il] s’est écroulé sur son sofa, a ramené la couverture sur lui et s’apprête à dormir d’un sommeil éternel », a expliqué Simon Driver, membre du Centre international de recherches radioastronomiques (Icrar) de l’Etat d’Australie occidentale qui a participé au projet.

Les chercheurs ont utilisé sept des télescopes les plus puissants de la planète pour observer pendant huit ans des galaxies dans 21 longueurs d’onde différentes, comme l’infrarouge ou l’utraviolet, dans le cadre de l’étude GAMA (Galaxy and mass assembly). Deux télescopes spatiaux de la NASA, un télescope spatial de l’Agence spatiale européenne (ESA) et le Télescope anglo-australien de Nouvelle-Galles du Sud ont en particulier été mis à contribution pour cette étude, fruit d’une collaboration entre une centaine de scientifiques issus de plus de 30 universités australiennes, européennes et américaines.

Moins de création d’étoiles

Une bonne partie de l’énergie qui circule dans l’Univers a été générée après le Big Bang mais de l’énergie nouvelle est constamment libérée lors de la fusion thermonucléaire dans les étoiles. Andrew Hopkins, de l’Observatoire astronomique australien, explique que les chercheurs savent depuis un moment que le rythme de création d’étoiles dans l’Univers est en déclin. Mais cette étude montre que le taux de production d’énergie diminue de manière semblable dans les différentes longueurs d’onde, souligne-t-il. « Peu importe les longueurs d’onde utilisées, la production d’énergie ralentit de la même manière », a expliqué M. Hopkins.

Les chercheurs espèrent aussi que les données recueillies permettront de mieux comprendre le processus de formation des galaxies. Ils veulent également élargir leurs études pour documenter la production d’énergie tout au long de l’histoire de l’Univers.

image: http://s1.lemde.fr/medias/web/img/bg/vide.png" onclick="window.open(this.href);return false;


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/cosmos/article/20 ... kIGg1Fe.99" onclick="window.open(this.href);return false;

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La terre et la lune

9 août 2015, par Pierre Barthélémy
Tout lire >>La face cachée de la Lune passe devant la Terre 
Cette animation accélérée montre le passage de la Lune devant la Terre, photographié par la caméra EPIC du satellite américain DSCOVR le 16 juillet dernier. La durée réelle du passage a été de pratiquement 5 heures. La distance entre DSCOVR et la Terre est proche de 1,5 million de kilomètres.
© NASA/NOAA

Lancé le 11 février dernier par la NASA, le satellite scientifique DSCOVR (Deep Space Climate Observatory) est installé en orbite à près de 1,5 million de kilomètres de la Terre, en direction du Soleil. Sa caméra EPIC (Earth Polychromatic Imaging Camera), à l'origine de la première image globale de notre planète diffusée récemment, a photographié le passage de la Lune devant le globe terrestre, le 16 juillet dernier. Cette séquence est d’autant plus belle et spectaculaire qu’elle fait écho au portrait que nous venons d’admirer de l’autre « planète double » formée par Pluton et Charon aux confins du Système solaire.
Ou suivre ce lien : http://autourduciel.blog.lemonde.fr/201 ... -la-terre/" onclick="window.open(this.href);return false;
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Tout lire >>Les plus beaux duos du Système solaire 
Prise le 16 juillet par DSCOVR (Deep Space Climate Observatory), un satellite de la NASA positionné à 1,5 million de kilomètres de nous, l'image ci-contre a fait le tour du monde, reprise par des centaines de sites d'information sur Internet (dont celui du Monde par l'entremise du blog de mon comparse Guillaume Cannat). On y voit la Lune – qui présente à DSCOVR la face qu'on ne voit pas depuis la Terre – passant devant le globe bleu et blanc de notre planète. Cette photographie a évoqué chez moi cinq autres magnifiques images de duos prises dans le Système solaire, que voici. Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir.

Ou suivre ce lien : http://passeurdesciences.blog.lemonde.f ... e-solaire/" onclick="window.open(this.href);return false;
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Tout lire >>A night on Earth – De superbes photographies de la Terre vue de l’espace 
Une série de magnifiques et impressionnantes photographies de la NASA, qui nous dévoile la beauté nocturne de la Terre vue de l’espace. Des superbes images de notre planète dans lesquelles l’on distingue les villes et les reliefs, prises au dessus de l’Europe, du Japon, de Madagascar, des Etats-Unis ou encore de l’Amérique du Sud. Les photos en haute définition sont retravaillées en utilisant différentes techniques, permettant entre autre une exagération verticale du relief basée sur un modèle numérique de terrain.
Ou suivre ce lien : http://www.ufunk.net/photos/a-night-on-earth/" onclick="window.open(this.href);return false;
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Citron500
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Message par Citron500 »

JOURNAL DE MONTRÉAL
La NASA annoncera une découverte majeure sur Mars lundi – La NASA se prépare à révéler une découverte scientifique majeure à propos de la planète Mars lundi, avec l’agence spatiale qui planifie une conférence spéciale pour annoncer les trouvailles.
L’événement aura lieu à 11h30 AM lundi et vous pourrez le regarder en direct de NASA TV à l'aide du flux que nous avons intégré à ce texte plus bas.
Des journalistes seront sur place pendant que d'autres poseront des questions par téléphone, et le public peut s’impliquer à l’aide du hashtag #AskNASA.
Ce genre d’événement pour la NASA n’est pas sans précédent, mais ils annoncent habituellement une découverte majeure.
En juillet, la NASA a confirmé la découverte d’une nouvelle planète sœur de la Terre, Kepler-452b, la planète la plus similaire à la Terre trouvée en dehors de notre système solaire jusqu’à présent.
Voici le flux qui vous permettra d’écouter l’annonce de la NASA en direct lundi.
Suivre ce lien : http://www.journaldemontreal.com/2015/0 ... mars-lundi" onclick="window.open(this.href);return false;

Désolé j'ai essayé le tag nouvelle j'étais pas capable.
Dernière modification par Citron500 le lun. sept. 28, 2015 1:55 am, modifié 3 fois.
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